escape into the night
with @Roman H.-Abbott

Depuis son arrivée au ski, elle passait de bons moments, sauf qu'elle ne s'était pas imaginée que le week-end serait aussi fatiguant. Journée passée en quête d'indice pour trouver des objets, elle était pas la meilleure des skieuses et il ne valait mieux pas qu'elle compte le nombre de fois où elle s'était rétamée. Meilleure accompagnée de sa tenue de cheerleader plutôt que des skis, elle avait tout de même tentée de rendre honneur à son équipe. Elle voulait en profiter au maximum, après tout, c'était un plaisir de tous se retrouver, avec l'aventure en journée et beuverie accompagné de bon repas le soir. Journée terminée, repas échangés entre étudiants, bonne ambiance et rires qui s'évadent entre les murs du chalet. Les étudiants qui vont se coucher un à un, heure tardive, un dernier verre qu'elle avale avant de retrouver son pyjama et sa chambre. Elle ne pensait pas que dormir aux côtés de six personnes serait si gênant, malgré qu'elle apprécie la colocation, l'ambiance colonie de vacances, c'était pas forcement son truc. Elle ne connaissait personne, alors elle pouvait remercier le destin de s'être retrouvée avec Roman. Son seul point de repère dans la chambre. Les lits de la chambre déjà endormis ou encore vide.  Elle posait un coup d'oeil au lit du Abbott, lit qu'elle avait  longtemps accaparée la nuit dernière. Petite moue qu'elle affiche en voyant qu'il n'était toujours pas là. Silhouette qui retrouve son lit à elle, son smatrphone qu'elle observe pour l'aider à s'endormir, incapable de se mettre dans sa bulle, incapable de pouvoir dormir tranquillement, malgré l'heure et la fatigue, faut croire que son cerveau n'était pas enclin à s'endormir. Le regard qui se redresse lorsqu'elle entend quelqu'un entrer, sourire dans le coin des lèvres qui s'affiche lorsqu'elle reconnait Romain rejoindre la chambre à son tour. Seule la lumière de son téléphone pouvant l'éclairer, elle tentait de faire des signes avec ses bras pour lui proposer de sortir de la chambre, c'était sa seule manière de communiquer sans réveiller tout le monde.

Ce n’était pas dans le meilleur état d’esprit que Roman était parti pour ce weekend inter-maison mais l’un dans l’autre, il était assez heureux de la distraction offerte sur un plateau d’argent. Sa semaine s’était relativement bien passée, malgré une grosse déception, et il faisait en sorte de se concentrer sur le positif et tous les bons moments partagés. Parmi ces derniers, il y avait ce voyage mais aussi Orphéa, qui s’était endormie dans ses bras la veille. C’était un peu frustrant de ne pas pouvoir la toucher, par respect pour les autres personnes dans la chambre, mais ça ne les avait pas empêché de passer une bonne nuit - en tout cas, pour lui. Cette journée s’était un peu moins bien terminée et après une conversation avec Hera, Abbott avait fait le choix de s’isoler plutôt que de se joindre à la fête avec tous les autres étudiants. Il n’avait ni la tête à la fête, ni celle à finir dans son lit et à dormir dans les dix prochaines minutes. Après deux bonnes heures à errer dans le domaine, il se décida malgré tout à retourner à la chambre et se sentit immédiatement plus serein et léger en voyant Orphea l’interpeller. Un sourire qui vient creuser ses fossettes, il se débarrassa de sa veste et se dirigea vers le lit de Fé, montant la première marche de l’échelle pour pouvoir être à sa hauteur. C’est mort, je ne dors pas là haut. Il murmura afin de ne pas réveiller les deux personnes déjà profondément endormies. Des lits superposés leur avaient été attribués et s’il avait la chance d’être en bas, ce n’était pas le cas de la présidente Adams. Une fois qu’il eut compris qu’elle souhaitait sortir de la chambre, il hocha la tête en silence et repris sa veste avant de sortir sur la pointe des pieds pour se faire le plus discret possible. Ça lui faisait sincèrement plaisir de passer ce temps précieux en compagnie de son amie et amante, qu’il n’avait que rarement eu l’occasion de retrouver cette année. Parfois, il avait encore l’impression de marcher sur des œufs avec elle et craignait de voir leur relation voler en éclat du jour au lendemain, comme ça avait été le cas en décembre 2021. Tu veux m’emmener où? Il fait un froid de canard dehors. Il venait à peine de rentrer et ne s'imaginait pas Orphéa à l’extérieur dans son pyjama.

escape into the night
with @Roman H.-Abbott

Ce week-end était un bon moyen pour tous se retrouver, entre maisons, mais elle en avait aussi profité pour retrouver Roman. Bien consciente qu'après son départ de la adams, c'était l'un des seuls évènements où ils pourraient participer tous les deux. Elle avait entendu des bruits de couloirs, certains satisfait de leurs chambres, d'autres non, se retrouvant face aux personnes qu'ils préfèrent éviter. Elle était peut-être avec des inconnus, mais au moins, il n'y avait personne qu'elle détestait. Bien au contraire. Des mois ont passés, plusieurs sans qu'ils se parlent ou osent réellement se voir, les consciences qui ont souvent tentés de rester sage, mais les consciences ont finalement été mise de côté lorsqu'ils s'étaient retrouvés dans l'eau de la piscine adams. Elle n'avait aucun regret, tout ce qu'elle voulait, c'est retrouver ce qu'ils étaient avant. Elle a préférée effacer cette mauvaise période de ses pensées, se rendant à l'évidence, ce n'était que l'affaire de plusieurs nuits, mais jamais d'une vie. Nuit au chalet aussi agréable que frustrante passés à ses côtés, c'était peut-être la première fois qu'ils se retenaient en étant aussi proche l'un de l'autre. Douce torture qu'il lui avait infligé au long de ses rêves et cauchemars, pourtant persuadée d'en redemander encore ce soir. Sauf qu'il n'était pas là, le temps presque long pendant son absence, l'attente qui l'empêche certainement d'atteindre le sommeil. Sourire qui se retrouve lorsqu'il débarque, petite moue qu'elle affiche à ses mots, murmures non loin de son visage. Et moi je dors pas dans ton lit, y'a quelqu'un qui ronfle à côté. Dit-elle d'un rire, mettant ses mains devant sa bouche pour tenter de ne pas faire plus de bruit. Silhouette féminine qui s'échappe des draps pour le suivre à l'extérieur de la chambre. J'sais pas, y'a peut-être des chambres avec moins de monde quelque part ? Les épaules qui se haussent, aventurière en carton qui semble vouloir se réveiller à quatre heure du matin. Y'a encore beaucoup de monde prêt de la cheminée ? Le coin de sa lèvre qu'elle mord, préférant oublier l'idée qu'elle avait eu de prendre un pyjama short. Ses yeux qui observent les siens, les sourcils qui se froncent légèrement. Attends, ça va ? On dirait pas ? Peut-être qu'elle le connaissait assez pour le remarquer sur son visage, puis elle avait croisée tout le monde ce soir, il était l'un des seuls absent à la fête. Corps de poupée qui commence à s'avancer dans le couloir des chambres, en quête d'un endroit beaucoup plus accueillant que leur dortoir actuel.