Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityin the end. (tina)
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment :
    Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
    Voir le deal

    in the end. (tina)
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 15 Fév - 23:57
    taggercitereditionsupprimeradresse
    ★ ─ in the end.
    w/ @Antonia 'Tina' McKenna

    music - ces gravitations indiscrètes. tu les réfutes depuis si longtemps. tu les ignores et pourtant tu ne sens qu’elles. accolées le long des fibres nerveuses. dormeuses. tueuses. petit à petit, elles grappillent toujours plus de terrain. à chaque fois que les sombres heures te coiffent au compteur. tu l’sais, Caleb, tu l’sens. sur ces années devenues des heures. pourtant, tu continues. persuadés que rien ne peut t’atteindre, abimer la carrure robuste de celui qui a toujours l’mot de la fin. combien d’temps encore tu t’croiras maitre de ton destin. tous ces contraires adoptés pour continuer à avancer. le rire acerbe face à ces larmes tranchantes. l’ignorance totale plutôt que le vide perpétuel de savoir aimer. le déni intéressant en concurrence de la douleur de se rappeler.

    cris sur larmes.
    feu sur arme.
    mort sur vie.
    encore, tu survis.

    belle nuit sans lune. parure de roches lumineuses remplacées par un rideau tout de noir vêtu. comme si l’absence d’un arbitre légitime avait été offert pour cette soirée. voile opaque qui dissimule parfaitement les desseins éhontés et les passés troublés. couverture d’une survie qui brouillent les traces du passé. qui brulent jusqu’à ta gorge, réclamant des flammes où tu veux, malgré toi, encore t’abimer. en secret.

    tu vas le regretter, tu l’sais. t’as envoyé valsé tes cannes pour une attelle de fortune qui tiendra le massacre. l’oubli le temps d’un soir. vengeance sur cette jambe devenue si frileuse. laissant les recommandations médicales et toutes ces conneries au placard des indécis. un mois qu’on t’avait dit. la persuasion et les ordres, deux mauvais chocs pour un gars dans ton genre. t’avais tout foutu à l’exutoire. avalé trois cachetons de plus, faire taire la douleur. faire taire les voix. et te sortir de ta dernière torpeur. t’arracher à ces serres qui t’lacères ardemment ces derniers jours. tu as l’habitude maintenant, tu maitrises. évoluant presque à l’aveugle. coins et recoins sombres. clair obscur qui sublime les ombres. mieux que des masques dissimulateurs. on apprivoise savemment les prédateurs. où même les proies ont abandonné leur peur. t’as perdu ton petit groupe d’amis de vue, celui qui t’a trainé jusque dans cette expo. tu te fonds dans cette masse, tout à coup happé par les règles initiées. avançant comme un fantassin, habituant tes yeux félins aux galbes fourvoyés. la foule de spectateurs s’éparpillent devant les oeuvres de l’artiste. douce musique électro qui vient rythmer les corps et les esprits. percutant suavement les murs, te plongeant directement dans l’abîme des yeux du créateurs. émotions multipliées dès qu’on a un sens coupé. tes pas te promènent entre les jeux lumières succincts. vils barbares joueurs. tantôt tes yeux se perdent sur ces photos en noir et blanc. tantôt ils caressent avidement la texture exacerbée d’une sculpture. l’art n’a jamais été ta corde sensible. pourtant tu ne nies pas que la mise en scène suggère une autre approche sur le travail de l’artiste. ou alors c’est cette atmosphère. ambiance qui affole, attise un brasier encore mis en veille. tu la sens, l’approche jusqu’au désir de confrontation. impulsivité maladive qui t’étreint toujours plus. depuis que t’as débarqué près d’ces murs. quand t’as allumé cette clope, grésillante dans le noir. contre le mur bétonné du galeriste la demie-heure plus tôt. tu ne rechignais plus maintenant. bien loin était ta réticence. envolée. éteinte. décimée. calcinée. et puis ces billes noires qui te giflent. qui t’prennent. t’attrapent au vol. souffle coupé. lèvres qui s’assèchent. si vite. si fort. ça en fait presque mal tellement c’est bon. l’inconnue connue. un oubli qui ne t’épargne plus jamais. un rêve déjà cauchemardé ? t’as les yeux qui trainent Caleb. un peu trop d’ailleurs. silhouette qui se meuve doucement sous les spots partiellement fugueurs. dessin que ton cerveau anime. qui s’peint trop bien sur tes rimes. chute de reins déjà à peine frôlée. doigts électrisés sans même avoir touché. mains trop vite éloignées. et ce parfum. une délicieuse infamie. putain. encore. t’en fermes les yeux. comme si tu pouvais sentir les images que la senteur vient de créer. une fleur sombre. une épice veloutée. le goût du sang. odeur brûlée. battant corrompu, adrénaline harcelée. tu rouvres les yeux d’un coup mais l’apparition s’est envolée. prunelles qui criblent de tout côté. mais rien, seulement des spectateurs trop éloignés de ta putain d’réalité. elle est passée à tes côtés l’égérie. t’en étais pourtant si sûr. un fantôme idéalisé ?


    credits img/gif: pinterest
    code by lumos s.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 16 Fév - 14:38
    taggercitereditionsupprimeradresse







    — in the end —

    feat. @Caleb Morrison


     music ;; la gosse est déguisée ce soir, a enfilé le costume de sa robe satinée ; rouge, pour mieux attiser ses démons. cordon orne la hanche et laisse au tissu le mérite d'entrevoir le haut de sa cuisse, pour attiser les leurs. courbe noire sur les paupières et un peu d'highliter au coin des yeux, maquiller l'astre du désastre. les traits de poupée portent le masque glacial des mauvais jours, des jours de trop. à s'enliser toujours un peu plus dans la flaque putride de ses angoisses, pour mieux y planquer la pire face de l'iceberg. 
    mais on n'y voit que du feu n'est-ce pas ?
    c'est là tout l'intérêt.


    poussée par le fiévreux désir de repousser l'insomnie, les portes sont franchies sous les conseils avisés de son artiste de colocataire. paraît que ça vaut le détour. ça vaudra bien les tours entre le balcon et ses draps, à chasser des fantômes qui n'se gomment pas, se plaisent à s'infiltrer dans un système déjà dysfonctionnel. tina, elle est pas là pour admirer les merveilles, mais pour retarder la douleur sacrificielle. naviguer entre les successions d'ses échecs, triomphante sur la barque des batailles qu'elle a menées. se promettre le naufrage. minable et majestueuse. deux extrêmes qui se tirent inlassablement la corde à l'intérieur, sous la surface rigoureusement ajustée. un éternel mensonge au reste du monde qui planque sa plus grande vérité. tricheuse balancée sous les néons, se retrouve au hasard à mordre des yeux les œuvres des fantaisistes, dissimulés quelque part dans la foule de ceux qui seront bientôt prêts à faire couler l'encre sur les chéquiers. délire égocentré. pourtant, elle se laisserait presque prendre, à s'imaginer les prémices de leurs inspirations, à peindre des histoires aux couleurs des tableaux, à chercher des parfums aux images figées.. à s'arrêter sur une carrosserie cabossée, métamorphosée en un phénix captivant. à tendre les doigts pour frôler le contour de ses ailes abîmées. ça sonne presque comme une synchronicité, à l'heure où le frisson choisit de courir sur la nuque, un œil noir jeté entre les mèches sombres pour sonder d'où vient la menace. et c'est ton ombre familière qui flâne encore dans son dos. encore toi. toujours toi. à se demander si t'es réel ou la sinistre projection d'ses éraflures. se risquer à faire glisser les opales le long de ta silhouette. amputée. ce sera plus difficile de me courir après. grognement gronde dans la trachée avant qu'elle n'y fasse couler d'une traite, l'élixir d'or. tintement du verre claqué sur le marbre. pas ce soir. ni la bienséance guindée. ni toi. qu'est-ce que tu m'veux putain ? le rouge se mouve entre les âmes, se disperse entre les corps. troubler ta vision et te faire perdre de vue l'addiction. apparaître puis disparaître, au rythme des flashlights. favoriser l'illusion. ancrer l'hallucination. perdre ton regard pour mieux le retrouver. goût du fer sous le palais. et puis, plus rien. te laisser balayer la salle, à rechercher ta dose d'utopie. idiot. l'invisible est déjà planquée dans ton dos, l'échine qui s'aligne à la pierre froide d'un pilier. la foule ne voit que toi, cette fois c'est elle qui est cachée.  “ alors raconte.. ” le timbre est calme, le souffle brûle. c'est l'éternelle lutte entre partir ou rester. survivre ou crever. boucle infernale. hissée sur la pointe des escarpins pour laisser le menton atteindre ton épaule pendant que tu feins encore d'être concentré sur le futile. menteur. “ t'es quel genre de détraqué ? ” aspirée par l'appel du vide de ton foutu parfum, les ongles qui s'écorchent contre les parois du gouffre pour n'pas tomber dedans. les prunelles qui détaillent un profil qu'elle jurerait avoir déjà vu, entre deux battements de cils qui empêchent de tomber inconsciente. met en sourdine la masse dans le bas du ventre qui présage ou qui remémore. “ pourquoi t'es toujours là ? ” partout, nulle part. au coin des rues et dans ses cauchemars.  plutôt habituée à ensevelir les souvenirs, elle en crève de parvenir à déterrer le tien.  à deux doigts d'se foutre au feu pour tester la véracité de la légende ; est-ce que les flammes renferment les mémoires ? si c'est le cas alors, vas-y. consume moi. rappelle moi.



    codage par aqua



    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postVen 17 Fév - 15:00
    taggercitereditionsupprimeradresse
    ★ ─ in the end.
    w/ @Antonia 'Tina' McKenna

    music - fantômes barbares qui défilent sans masque dérisoire. pourtant, t’as jamais été adorateur d’ces trous noirs. t’en fais des sacs poubelles mortuaires pour les calfeutrés dans un coin, et n’plus jamais les revoir. tu tries, Caleb. sur ces pierres tombales qu’on t’a forcé à accumuler. et pourtant à peine présentés sur l’échiquier, tu les refiles dans un tiroir de ton cerveau éparpillé. fermé à clés. serrure calfeutrée. oublier cette entité jusqu’à ce qu’on vienne la défoncer. non. tu n’veux pas d’tout ça. parce que ça voudrait dire trop d’choses. ça confronterait les armes jusqu’à l’os. ça viendrait t’prendre les morceaux d’âmes, ceux qu’tu préserves encore de toutes ces lames. de toutes ces larmes. non, t’es pas c’mec Caleb. tu crois pas aux exorcisés. et pourtant tu es bien hanté. à trop pousser l’étendard du mec qui va bien, le monticule biaisé sur lequel tu marches est prêt s’effondrer. ces cris dans le noir toujours plus présents. odeurs macabres qui possèdent ton corps incandescent. toujours plus de nuits putrides, où tu sais que tu peux te réveiller en hurlant. mais non, t’es pas c’mec-là. jamais. et pourtant…

    il y a des fantômes qui grignotent les bouts d’ombre morcelés. il y a des fantômes adorateurs qui ont la voix d’un ange qui nous a fait battre le coeur en beauté. ectoplasmes vivotants dont on connait les malheurs profanés. mais rien comparé à ce spectre-là, rouge de sang. pantin dessiné à même le marbre où les courbes divaguent, irréelles, jusque sous l’appel de tes mains. picotements fougueux de cette inconnue, tes sens en sont déjà vaincus. sans même les avoir déjà eu. ça t’prend au corps, le damné. trois pilules de plus et voilà que tu fantasmais sur une chimère des enfers. l’écarlate qui fuit dans la nuit, comme pour te mettre à terre. venir jusqu’à toi, te faire tourner la tête avant de disparaître. toutefois, il y a ce ‘non’. non ce n’est pas ça. mais pourquoi alors ? qui ? quoi ? toi, si terre à terre, ton esprit s’est inventé de vraies fantasmes mortuaires. le parfum s’est éloigné. la robe vermeille s’est évaporée. enfin le myocarde rafistolé. tu rattrapes ta contenance au vol. masquant la peur nouvelle sur ta gueule pour une indifférence méfiante dans ton petit rôle. conneries, putain. ce dernier reportage t’avait encore une fois calciné la raison. ou peut-être était-ce juste le manque de chaleur féminine qui s’faisait sentir. l’oeil aux aguets, tu poursuis néanmoins le périples entre les salles toujours plus sombres les unes que les autres. jusqu’à c’que tes iris succombent sur ce mur là. tableau déchirant où il te semble reconnaitre des mains sortant de flammes alléchantes. t’en oublies peu à peu les troubles et l’allégorie fuitée. et pourtant… elle est de nouveau-là. à l’inverse des ombres, tu peux sentir la chaleur qui en émane. venant indubitablement cramer tes reins. omoplates léchées par un bucher qui ne cesse de te réclamer. sans bouger d’un cil, le battant cogne lui contre l’armure bridée. remis en route dès que le danger est venu t’adorer. « alors raconte.. » voix dans le néant qui grimpe jusqu’à ton épaule. te voilà de nouveau dans cette bulle maudite. mais complètement hypnotique. « t’es quel genre de détraqué ? ». contre toute attente, ça t’fait sourire. putain, t’es vraiment en train de devenir dingue. tes démons ne te parlent jamais aussi clairement. t’as toujours le temps de les envoyer s’faire foutre. mais là… putain c’est quoi ce bordel. tu n’tiens plus. patience avortée. volte face, claque de sang devant tes opales. « le genre à avoir des putains d’hallu, on dirait. » sarcasmes déballés alors que tes yeux scrutent la véracité. la silhouette et toute sa sombre beauté. mais tes yeux, eux, ont plongés. dans ses abysses obscurs, voués à être tourmentés. flashs indescriptibles. tu perds le souffle. râles au supplice qui hurlent au fond de tes entrailles. « pourquoi t’es toujours là ? » énième supplique sur les charnues qui t’interpellent. elle n’a pas tort et pourtant t’as l’impression qu’elle te vole tes propres doutes. « très bonne question… » verbe piquante qui s’balance dans le son de ta voix. fierté confrontée à cette égérie de la nuit. « tu sembles bien réelle finalement » plus pour toi que pour elle. phrase débordée de tes réflexions internes, tu laisses échapper des réponses qui devrait t’rassurer. mais non. parce que le danger est encore bien plus prononcé depuis qu’elle a décidé de s’approcher. la langueur de ton regard sur sa peau maquillée n’est plus un dessin abstrait. des contours qui appellent tes doigts, alors tu fermes le poing espérant faire taire cet émoi. oui, violence sur ta mémoire en défaillance. si tu plisses les yeux, il t’est impossible de trouver les indices. et ça t’rend fou. parce qu’une image aussi hantée, tu devrais t’en rappeler. « et toi… c’est quoi ton excuse ? » tu relances cette danse audacieuse. presque la peur au ventre de la voir disparaitre sans détour. si les démons te crient au loup, t’as aussi qu’une envie c’est d’la garder en joug.


    credits img/gif: tumblr
    code by lumos s.
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum