let it burn
with @Oscar Calloway
tw : langage crue

Les sensations décuplés, colère qui bouillonne en elle et qu'elle est pas capable de contrôler. Son appartement désabusé par la colère, les meubles retournés et les bibelots cassés. Le battant qui ne cesse de s'affoler, rage qu'elle avait besoin de dégager avant de réellement exploser. Les rues qu'elle retrouve, le froid qui cisèle sa peau,  froid pourtant incapable de remettre son esprit en place. Corps errant pendant plusieurs heures sans vraiment de but, jusqu'à retrouver Harvard. Lieu où elle était sensée se sentir à sa place, comme un chez elle. Pourtant, elle avait pas l'impression d'avoir une place dans ce monde à la con. Silhouette féminine qui se retrouve devant l'infirmerie, comme si son corps lui montrait l'endroit où elle devait être. Les lumières s'éteignent peu à peu, la fermeture de l'université qui approche. La poignet qu'elle attrape, la porte déjà bloquée malgré les lumières à travers la vitrine. Oscar ! Ouvre cette putain de porte, je sais que t'es là ! Le point qui tape contre la vitrine plusieurs fois, manquant à plusieurs reprises de la briser. Parce que t'as pas le droit d'être ailleurs ce soir Oscar, t'as pas le droit de m'échapper. Parce que y'a qu'avec toi que je pourrai dégager cette rage, y'a qu'avec que toi que le feu pourra être apaisé.

let it burn
with @Oscar Calloway

La vision est floue, le cerveau plus vraiment en état de contrôler ses pensées, devenue tellement bouillonnantes qu'elles allaient certainement finir par lui griller le cerveau. Elle voyait rouge, incapable de retirer cette colère qui ne faisait que vibrer dans ses tempes. Arrivée face à l'infirmerie, démon qui acclame sa colère envers cette pauvre porte. Seulement dans l'attente de retrouver Oscar, parce que dans un moment comme ça, il était peut-être le seul à qui elle pouvait faire face. Peut-être qu'elle se trompait, mais à ce moment précis, elle était certaine que c'était la meilleure des solutions. Les yeux qui s'écarquillent à sa réponse, la tête qui se secoue, princesse en furie peu satisfaite d'entendre le contraire de ses envies. Peut-être que c'est comme ça que ça marche ? Je suis en colère, je t'énerves à ton tour et on continue de suivre ce putain de cercle vicieux qui nous entoure depuis qu'on s'est quittés. C'est bon, t'as l'habitude, sois pas choqué. Dit-elle alors qu'elle entrait à l'intérieur sans faire attention à sa collègue ni même à l'autorisation d'entrer qu'il ne lui avait pas donné. Les azurs qui retrouvent les siennes lorsqu'il se retourne, sa blouse d'infirmier qu'elle attrape pour coller la carrure masculine contre elle, l'une de ses mains manucurés qui se retrouve le long de sa joue. Me pose pas de questions, j'aurai pas envie de te répondre. Dit-elle alors qu'elle attrapait sauvagement ses lèvres sans attendre une seconde de plus. T'es qu'une pauvre ravagée Rothschild.