tw : propos vulgaire

Les ongles qui se plantent dans sa paume, parce qu'il suffit d'une étincelle pour continuer de raviver la colère qui jaillit en elle depuis que t'es partie. T'es juste rentré chez toi ? Tu le fais exprès ou c'est une blague ? Tu te rends pas compte des conséquences de ton départ ? La tête qui se secoue, incapable de comprendre comme il pouvait être si tranquille. Si elle était face à lui, elle serait certainement entrain de le secouer pour qu'il se réveille. Des potes de soirée ? Putain, mais t'es vraiment con Horace. Soupire, les cents pas qui continuent. Dis moi la vérité Horace, t'es vraiment partie pour les raisons que tu m'as donné ? J'ai besoin de comprendre, ça fait des jours que t'es partie et des jours que j'veux la réponse à cette putain de question.

tw : drogue, propos vulgaires

Calme et apaisé. Un nouvel homme qui retrouve ses proches, qui redevient agneau. J'ai remis la peau du mec rangé. La dérive, ça m'fait trop penser à toi. J'refuse la colère qui te donnerait trop d'importance. Le cœur emprisonné qui tambourine, s’exprime sans jamais être écouté. Rictus amusé, caché derrière le téléphone. "Boston est toujours debout, t’as eu le temps de faire ta manucure, tout va bien, rien n’a changé." Y a pleins de choses que je croyais Astra. Que tu m’as confirmé puis que tu m’as enlevé au réveil. Ca s'digère pas. "J’ai plus de toit, j’ai plus de taff, y a rien qui m'retient là-bas." Faux, même quand j'le dis ça clignote. Y a eux, y a Jelena, y a Haley, y a Joa et la team, y a les alliés, y a toi. Y a toi. J'en souffle, plus sincère. "Fallait que je parte." J'arrivais plus à faire semblant. Trop impacté. Finalement, surement que mon heure bostonienne avait sonné. "C'est mieux pour tout le monde." Inutile de préciser que je ne parle que de nous, dans le monde. La tête se secoue, je cherche par mécanisme un joint que je n'ai plus. Amis, on faisait comment ? "Vas-y dis-moi, t'as baisé qui ces derniers temps ? Y avait de bonnes soirées ? " On devait s'dire des trucs comme ça non, avant qu'on dérive ?  

tw : propos vulgaires

Elle tourne pas rond quand t'es là, mais depuis que t'es partie, c'est encore pire. Tout le mal, les mauvais côtés,  décuplés par cette colère, par ce vide que t'as laissé en elle. C'est bête, mais peut-être que c'est vrai, c'est quand on perd une personne qu'on se rend compte à quel point elle est importante, à quel point elle est nécéssaire. Pourtant, quand elle entend ta voix, c'est de la haine qu'elle ressent. Des paroles qui ne cessent de la piquer, parce que dans cette conversation, t'as pris sa place de serpent. J'en ai marre d'entendre cette excuse, tu sais bien que y'avait des solutions, si tu voulais vraiment rester, tu le pouvais. La tête qui se secoue, mieux pour tout le monde ? Ce monde est trop parfait pour exister et t'es bien naïf de croire que c'est possible. Parce que moi j'vais pas mieux, je vis un putain d'enfer. T'as pas réfléchis une seconde à ce que ça pouvait me faire ? Tu crois que je suis dans quel état là ? La goute d'eau qui ose déborder à sa dernière question. Putain Horace, j'suis pas entrain de te parler pour qu'on discute du beau temps là. Tu m'as vu à l'aéroport, tu m'as vu et t'as quand même décidé de partir. T'as pas hésité une seconde à bâcler ta vie et ton avenir, t'as préféré fuir dans ton passé pour je ne sais quelle raison. Mais j'te jure Dawson, que si tu rentres pas, tu peux m'oublier, me rayer de ta vie, j'existerai plus. Elle a pas envie de rire, elle veut juste qu'il comprenne cette putain de douleur qu'elle ressent en elle.

tw : propos vulgaires

J’m’enterre dans ce jardin d’eden, peuplé de calme et de quiétude ; ici, c’est paisible, ici, on éteint les flammes et on s’noit tranquillement dans une mer sans vague. J’entend ce que tu dis, et j’capte même ton sang qui lui, s’agite. La distance me tient à l’abri des braises que tu balances. Tu m’reproches un truc que t’as créé, une situation où t’as mis la dernière pierre. Celle qui, sans elle, me maintenait là-bas. J’pouvais tout régler, probablement, même recommencer à zéro, retrouver un abri. Mais apaiser la colère qui m’bouffait organe après organe, j’y parvenais plus. Alors je reviens à la source, je viens me lover dans les bras de la matriarche. Je recommence. Sans toi et sans elles. Ici, les sentiments plus fades, mais surement plus sincères. “Tu crois que t’es le centre du monde ?” J’te coupe. Voilà que j’commence à agiter cette flotte linéaire. “Tu crois que j’vais prendre toutes les putains de décisions concernant MA vie, en fonction de toi et de tes humeurs ?” Un soir tu m’aimes, un matin tu m’oublies. Qu’est-ce qu’on s’marre, hein ? “Prends-toi une mine, t’inquiète, ça ira mieux après.” Sel à la bouche, que j’applique sur tes plaies. J’me marre. J’tourne dans ma chambre dont j’rêve qu’elle crame. “Tu crois pas que t’as assez joué Astra ?” Ca s’arrête où, cette torture que tu m’infliges ? “Trouve un autre connard et oublie moi.” Exhibe tes reins, souris leur, rien que ça, ça s’appliquera. J’me suis fais prendre pour moins que ça.

 

tw: propos vulgaires

Elle s'est posée la question, bien trop de fois. Qu'est qui a changé ? Qu'est ce qui a pu déclenché ce départ ? Parce que tu pourra toujours lui énoncer la même excuse, elle sera pas capable d'y croire. Elle essayait de se remémorer chaque instant, les mauvais comme les bons. Y'a forcement quelque chose qu'elle sait pas. Un truc grave, hors de sa portée, tellement que t'as préféré t'enfuir plutôt que de l'affronter. Les mots s'échappent accompagnés de leur colère, t'as le même ton qu'elle, sauf que tes mots, ils font encore plus mal. Elle en restait même silencieuse un instant, parce qu'entendre ça, ça fait peut-être encore plus mal que de te regarder partir. Parce qu'elle a longtemps pensée qu'elle était sur ce pieds d'estalle, position revenue à néant, juste devenue cette fille que t'as baisé pendant des années. Donc c'est ça, t'es partie sans vraiment aucun regret, tout ce que t'as laissé t'en as plus rien à foutre ? Oses me dire ça Horace. Parce qu'elle était persuadée qu'elle était pas la seule dont t'avait brisé le coeur en partant. T'es qu'un putain d'égoïste, t'as préféré te casser plutôt que de te battre, je contrôle pas tes décisions c'est vrai, mais t'es entrain de faire la plus grosse connerie de ta vie. La voix qui s'hausse, les cris de sa voix qui résonne entre les murs de son appartement. T'as raison, j'ai assez jouée, tu viens de mettre fin à la partie en te barrant. Continue de faire comme si j'étais personne, continue de te mentir à toi-même, c'est la seule chose que tu sais faire. Parce que même à distance, vous êtes toujours capable de vous faire du mal, le chaos continue de semer sa discord.