demoiselle en détresse @Exton Henderson — Le bonheur est éphémère comme les fleurs qui meurent déjà... Tes seins pervers, qui pointent au travers de ton pull-over, mettent la tête à l'envers. Tes jambes fines et douces, tes cheveux fous rendent maboule. Tes baisers moelleux font dresser les ch'veux. Ils sont profonds et font sauter jusqu'au plafond. Pas qui claque le bitume, nez rougi par le froid mordant. Et pas seulement le froid. Hier, tu as chopé la crève, une salle grippe. 40 de fièvres et pourtant te voilà dehors. À errer dans les ruelles, sans but précis. Tout ce que tu souhaites, tout ce à quoi tu penses, c'est de te le sortir de ta tête. Ce diable en personne. Tu veux juste arrêter de penser à lui cinq secondes. Qu'on t'aide. Si Dieu existe vraiment, c'est le moment qu'il fasse, s'abattre quelque chose, n'importe quoi pour t'aider. Perdue ainsi dans les ténèbres de tes pensées, écouteurs dans les oreilles, musique à fond les tympans, tu ne te rends pas compte de la bêtise que tu viens faire. Traverser la route alors que le feu tricolore n'est pas encore passé au vert. Tu n'entends rien, pas même le klaxon de cette voiture qui file à toute allure sur toi... Ni ne voit l'appel de phare, aveuglée par son visage.

demoiselle en détresse @Julia Steiner @"" — toi. tu lis jamais ses conneries. t'es le genre de mec qui se fiche de tout. pourtant ce soir, tu l'as lu ce putain ragot. sa te fait chier parce que t'aimerais savoir comment elle va. tu lui as dit que ce mec était un connard. tu le sens, vous êtes de la même espèce. tu reviens de la duddley, là, ou waren t'avait conseillé de chercher. pas de lena dans les parages. tu marches, les mains dans les poches, ta vestes un peu trop légère pour te protéger du froid. tu sors une clope, tu ranges ton téléphone et tu décides de retourner chez toi. cette meuf, tu l'apprécies mais elle te rends barjo sans déconner. tu marches, tu fais pas trop attention à la meuf qui se trouve devant toi. enfin, jusqu'à ce moment. tu t'arrêtes alors qu'elle continue. " hé, t'es malade ?! " que tu dis instinctivement. tu fronces les sourcils, tu comprends très vite ce qui se dessine sous tes yeux. " putain ! " tu fonces vers elle, sans trop réfléchir. t'es brutes parce que tu sais que tu n'as pas le temps de jouer dans la finesse. tu la pousses et vous tombez lourdement sur le sol, évitant de justesse la voiture qui s'apprêtait à vous renverser. " mais qu'est-ce que tu branles ? " que tu dis en râlant. tu te redresses, te frotte les mains et l'observes. tu l'aides pas, après tout, t'en a déjà assez fait.    

demoiselle en détresse @Exton Henderson — Lueur flamboyante. Tu marches sur les flammes dansantes du danger. Julia, la fièvre te monte à la tête, tes joues rougies, la poitrine qui gonfle de douleur. Inspire, expire. Inspire, expire... T'y arrives pas. Qu’il est sur ta bouche ravie, sans cesse prêt à s’envoler, cette amertume de ta situation. La terre tourne. Ta vision se fait de plus en plus fade. Jusqu'à ce que tu sois projetée dans les airs. Ton corps roule tel un tapis rouge sur le sol. Ce garçon. Que tu ne connais ni d'Adam, ni d'Ève. Il te fait face. Semble murmurer quelques mots au gré du vent. Mais tu n'entends rien. Difficiles sont tes mouvements. Quatre pattes, t'avances vers lui. Cet inconnu que tu peines à distinguer dans la pénombre. Les yeux plissés. Respiration saccadée. Tu tends une main, vers lui. Tu tends jusqu'à l'atteindre. Lui. Comme si c'était lui. Ton appel à l'aide. Doigts qui agrippent son chemisier. — T'es...qui...toi... Forces qui t'abandonnent. Vision qui te lâche. La terre tourne soudainement. Tu t'écroules. Recroquevillée. T'es plus là. Et pourtant, tu respires bruyamment. Tes brûlantes. Cette fièvre a eu raison de toi. Vaincue Julia, tu es.

demoiselle en détresse @Julia Steiner @"" — tu fais pas gaffe à son visage. difficile de reconnaitre quelqu'un dans cette pénombre. tu sais juste qu'elle est bien foutu, un aveugle pourrait le voir. corps frêle, tu distingues néanmoins la posture étrange de celle-ci. ça va pas et tu le devines très facilement. t'es debout et tu tends cette main hésitante. elle s'accroche et tu l'aides à se relever. mains brulantes qui agrippent le haut de ta chemise. tu la vois un peu mieux. nez rougi, perle de sueur sur son front. tu recules ton visage, parce que tu devines qu'elle ne va pas bien et t'es franchement pas prêt à être malade toi aussi. tu la tiens par la taille, silhouette qui vacille au moindre coup de vent. " exton enchanté. jcrois que t'es madame j'aime le sexe. " ouai maintenant sa te revient, tu lui as parlé à cette meuf. première fois que t'avais vu aussi clairement les pensées d'une fille sur un meet. t'es encore loin de faire le rapprochement entre cette fille et le fameux message de véritas. tu tends ta main pour serrer la sienne comme pour entamer les présentations et là... paf visage qui tombe sur ton épaule, corps qui lâche. " bordel... " tu la tiens, tu sais pas comment mais tu la tiens. " t'es du genre rapide comme meuf." ouai tu parles tout seul exton. tu tiens sa tête, tu poses tes doigts gelés sur son front. " bon tu m'excuseras mais.." tu sais pas quoi faire, tu t'accroupis et comme un sac à patate qu'on mettrait sur son épaule, tu la portes jusqu'à chez toi. elle respire mais ne bouge pas. tu sais que t'aurais du l'envoyer à l'hôpital mais t'as jamais trop aimé ces lieux. tu rentres chez toi et tu l'allonges sur ton canapé. mains qui vient tapoter sa joue. " allez réveille toi ! "  

demoiselle en détresse @Exton Henderson — T'es portée comme un sac à patates au beau milieu de la rue. T'es rendue à ça ce soir Julia. Cette maudite fièvre que tu peines à contrôler. T'as envie crier de te lâcher, mais t'y arrives pas. Et si c'était un profiteur ? Et si t'étais foutue Julia. Non s'en n'était pas un, sinon, il n'aurait pas risqué sa propre vie pour sauver la tienne ce soir. Tu lui dois la vie, à ce garçon. Tu détestes ça, devoir quelqu'un. T'es une solitaire, t'as besoin de personne dans ta vie. T'as besoin de rien. Juste de toi Julia. Tu te suffis. Loin de ce monde brut. Loin de ces mensonges constants. Loin des beaux parleurs. Loin de toute cette haine. Tu n'as que faire de ce que les autres pensent de toi. Tu ne vis pas pour eux. Tu vis pour toi. Rien que pour toi. Tu veux y laisser ta trace, ta grâce. Engouffrée dans le néant, tu sens le moelleux d'un fauteuil se presser contre ton corps. Tes os te piquent. T'as froid. Tu grelottes. Les dents serrées. Il tapote ton visage. Tu peines à ouvrir les yeux. Mais tu puises toute la force nécessaire et tu lui réponds, voix tremblante. — J'ai froid... Superman. Même dans ce genre de moment, t'es incorrigible, tu trouves le courage de faire de l'humour. Ton humour tout pourri en passant. — On s'connait ? C'était quoi son prénom déjà ? Merde. T'étais déjà plus là lorsqu'il s'est présenté. — T'as quelque chose pour faire descendre la fièvre ? Un paracétamol, un anti-inflammatoire, quelque chose qui va t'aider à moins délirer.

demoiselle en détresse @Julia Steiner @"" — t'es pas médecin, tu sais pas soigné les autres. t'es le genre de mec qui se fait soigné et pas l'inverse. chercheur de merde, t'es celui qui titille au point de finir dans un sale état. paupières féminine qui s'ouvrent. tu pousses une espèce de soulagement, t'aimerais pas quelle cane sur ton canapé. peau qui frisonne, mâchoire qui tremble. son corps est pourtant bouillant. " t'es pourtant brulante... faut que ta fièvre descende " tu l'observes sans savoir quoi faire. ton instinct serait de la foutre sous la douche mais tu décides d'attendre un peu. tu files dans ta cuisine. t'ouvres les placard à la recherche de médicament. boite que tu finis par trouver, tu reviens auprès d'elle " pas vraiment marie couche toi-là, on se connait pas " tu sors un médicament et tu captes que tu n'as pas prit d'eau. tu files dans la cuisine pour prendre un verre d'eau, tu reviens vers elle. " sa devrait t'aider, tient " tu lui tends le verre ainsi que le caché. main qui vient de nouveau touché son front. " tvas avoir le droit à une petite douche jpense. t'as température est trop élevé et là t'as besoin de froid pas de chaud. "  

demoiselle en détresse @Exton Henderson — Tu aurais dû mieux te protéger du froid hier soir. Tu n'aurais pas dû tenter le diable et dormir avec pour seul vêtement, ta culotte et un débardeur. Mais t'es comme ça Julia. Tu ne sais pas dormir autrement. Habitude qui te suit depuis ton adolescence. — M'faut juste un médicament... Donc, vous ne vous connaissez pas, mais pourtant, il va jusqu'à te lancer une pique. Encore un de ses ignorants qui jugent sans vraiment connaître. Tu n'as pas la force de répliquer et de toute façon, tu t'en fous. Franchement, qu'ils s'en fatiguent si cela peut les libérer du poids qui pèse lourdement sur leurs consciences. — Tant mieux alors. Si on ne connaît pas. Voilà pourquoi tu détestes ce monde. Des yeux, partout. Des questions, partout. Des jugements, partout. Devais-tu répondre à toutes ces idioties ? Non, simplement les ignorer et t'amuser de leur propre ignorance. Malgré tout, tu t'y accroches, à cette vie mesquine, comme si ta vie en dépendait. Superman revient vers toi avec un médicament, tu ne sais pas lequel, tu l'avales juste. Assez pressée que cette fièvre décampe au plus vite de ton corps. Il constate que t'es encore brûlante, propose le soulagement sous la douche. Tes yeux fixent d'un regard de glace, ceux du garçon. — Merci. Elle est où ta douche ? Qu'il ne s'avise pas de te soulever encore de cette façon. Car rassemblant des forces, tu tentes de te relever toute seule. Vertige qui te rend faible. Appuis de tes mains sur chaque meuble que tu rencontres sur ton passage.

demoiselle en détresse @Julia Steiner @"" — médicament entre tes mains. tu lèves les épaules et t'approches d'elle. tu lui tends le nécéssaire pour qu'elle puisse prendre ce cachet. tu l'observes faire, tsais pas bien ou te foutre en vrai. tu l'as connais presque pas, t'as lu son profil, t'as discuter un peu avec elle et comme toute les autres, tu t'es arrêté là. tu croises les bras contre ton torse. " on s'est parlé deux secondes sur meet. ton profil m'avait étonné. " ouai, tu veux clarifier les choses. " madame j'aime le sexe " ouai sa t'avait surpris autant d'honnêté dans un profil meet. tu t'approches et t'assois sur la table basse. mains qui se colle à son front, tu vois que sa baisse pas. tu lui proposes une douche froide, tu vois pas d'autre solution en vrai. ses yeux se rivent sur toi. tu fronces des sourcils. " et jte rassure. jbaisse pas les meufs avec le nez qui coulent c'est pas mon délire " tu souris, histoire de détendre l'atmosphère. " elle est par là bas. " elle se redresse, tente de se relever mais c'est pas génial. " t'es sûr que tu vas y arriver toute seul ? " tu la suis mais tu la laisses faire. t'ouvres la porte de la salle de bain. " attends jt'allume la douche et après jme casse. tvas pouvoir gérer ? "

demoiselle en détresse @Exton Henderson — Meurtri est ta colère. Envers ton toi intérieur. Celle qui n'en fait qu'à sa tête. Celle qui refuse d'effacer son visage de tes pensées. Celle qui t'a poussé à sortir et a erré dans la ville, malade comme un chien. C'est donc sur meets que vous avez échangé tous les deux ? Il a été curieux ? Désireux de connaître celle qui clame haut et fort qu'elle aime le sexe ? — C'est un crime ? D'aimer autant le sexe ? De le crier ? De laisser à son corps, le soin de s'exprimer ? De différentes manières, dans différentes positions ? Rires qui réchauffent ta poitrine. Tu l'observes quelques secondes. Difficilement, mais tu le fais quand même, avec cet air accusateur malgré tout. — Donc ce que tu m'dis là, c'est que si je n'avais pas eu le nez qui coule, tu te serais perdu dans mes draps ? Toujours plus pour flatter ton ego. — Mais j'voudrais quand même clarifier quelque chose, ce n'est pas parce que je suis accro au sexe, que je me donnerai au premier venu. Il faut un minimum qu'il m'obsède. Qu'il m'intrigue. Qu'il me fasse perdre le contrôle. Qu'il sache jouer. Avec tes sens. Avec tes nerfs, aussi, parce que t'es une petite rebelle ma foi. Après avoir pris ton cachet, il te conduit jusqu'à la douche, tu poses les fesses sur le carrelage et tu laisses l'eau t'arroser. Cette fleur aux épines noires que t'es, en a pris un coup ce soir. — Reste, s'il te plaît. Murmure qui se perd tandis que tu fermes les paupières. Tes vêtements te collent à la peau maintenant. — Merci. De t'avoir ramené ici alors qu'il avait sûrement mieux à faire. S'occuper d'une pauvre âme en peine. Cette douche te fait énormément de bien, c'est le cas de le dire.

demoiselle en détresse @Julia Steiner @"" — visage qui s'étonne. tu finis par sourire à sa remarque. danseuse étoile affalé dans ton canapé, tu finis par lui répondre " j'ai pas dis que s'était un crime. c'est juste très surprenant de voir quelqu'un assumer autant et pleinement que le sexe, c'est bon. " inconnue qui t'a surprise dès le début. elle avait cette facilité là que beaucoup d'autres non pas. " t'es surprenante et tu le sais. " prunelle qui la trahisse. malgré la maladie, il n'était pas difficile de savoir qu'elle était intelligente. identique à la menthe religieuse. il fallait prendre garde exton. tu la regardes. " jsais pas. difficile de savoir. " pour être franc, t'aurais pu te la taper parce qu'elle sait jouer, parce que comme elle, tu ne recherches que sa. rien de plus, rien de moins " jpropose qu'on parle de nos pratiques sexuelle quand tu te seras remise " tu la pointes du doigt. " mais je note, tu te jetteras pas sur moi tout de suite " tu souris puis lui indique la salle de bain. tu la suis puis t'ouvre le robinet de la douche. tu proposes de la laisser seul, parce que ton intention n'est pas de l'effrayer. tu t'apprêtes à partir de la salle de bain et là son murmure t'arrive aux oreilles. " euh... " tu regardes autour de toi. " d'accord. " tsais pas bien ou te mettre. tu t'accroupis face à elle. porte de la douche ouverte. " sa te dérange si jme place derrière toi, t'es en train de tomber à moitié. " ouai tu demandes. t'es gentleman exton. tellement différent de l'homme que tu pourrais être. " t'inquiète, sa te fait du bien au moins ? "