cerveau à l’envers. noyé d’ces substances qui faussent les vérités. qui rendent le quotidien meilleur. font oublier les trous béants, ceux qui abritent les maux que j’garde sous scellés. goût de liqueur qui s’estompe à peine, dernier rail tracé sur le marbre. derniere ligne dans laquelle je m’oublie, je m’abîme, comme si t’façon ça comptait plus. addiction meurtrière. le taxi s’arrête à l’adresse que j’avais balancée, devant la porte, une blonde élancée qui me percute presque. - putain.. que j’grogne sans y prêter attention. sans savoir que c’était une d’tes minables victimes du soir. talons que j’retire vulgairement devant la porte, retire mon haut dans le couloir avant d’pousser la porte de la salle de bain. une.. deux.. trois secondes que j’met pour réaliser que ta silhouette n’était pas celle de waren. que c’était toi. toi, cette relation balancée aux oubliettes. comme si ça avait jamais compté, comme si rien n’avait été vrai. coeur qui s’accélère, un peu d’toi un peu d’came qui se distille en même temps. - j’comprends mieux pourquoi des putes sortent d’chez moi. que j’crache sur l’pas de la porte, regard qui te dévisage de haut en bas. le manque ? le dégoût ? l’amertume ? sûrement un peu d’tout. mon haut entre les doigts que je ramène contre moi, recule pour repartir en direction de ma chambre. tout oublier. toi et tes saletés de souvenirs.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

Putain… Franchement, t’es pas rassasier. Elle avait peut-être bien un beau ptit cul. C’était un beau p’tit lot, mais bordel qu’elle ne sait rien faire au pieu. Des meufs qui font l’étoile, très peu pour toi. T’as besoin d’une tigresse, t’as besoin de quelqu’un qui prenne les devants, qu’elle s’amuse à s’en arracher les tripes. Du coup, tu n’auras d’autre choix que d’entrer sous la douche pour te rendre en ville et te trouver une autre petite perruche qui saura comment s’y prendre avec toi. Une bête de sexe qui te fera vivre un roller coaster. C’est ce que tu t’apprêtais à faire. Tu allais entrer sous les jets d’eau de la douche, lorsque la porte s’ouvre sous Lena. Eh merde ! Ça fait quelques semaines que tu ne l’as pas vu. Depuis les derniers événements en fait et la voir là, devant toi le haut dans les mains qui essaye de se cacher un minimum sous mes yeux surpris. « De si gros mots, sortant d’une si jolie bouche. » dis-tu la regardant à ton tour avec appréciation de la tête aux pieds. Tu n’as plus rien à craindre, désormais. Elle est en couple et sans doute heureuse. Votre amitié est rompue par ta faute, alors tu ne prends même pas la peine de te vêtir, restant flambant nu devant elle. Tout juste avant qu’elle ne franchisse la porte, tu attrapes son poignet. « Serais-tu jalouse, Castiglia? Parce que pester contre les femmes avec qui j’m’envoie en l’air, t’as jamais fait ça. » Elle aurait sans doute aimé être à la place de cette Barbie siliconée. « T’as qu’à rester, m’accompagner sous la douche. C’est bien c’que tu comptais faire, non? » Aller te doucher. Et tu n’as plus rien à craindre, donc autant s’amuser.

distance que j’étais prête à remettre en place. distance que t’as imposé, que t’as foutu entre nous sans vraiment trop d’explications. p’têtre bien qu’il y avait rien à dire. que cette soirée avait parlé pour nous à l’époque. flashbacks, retour en arrière, tes poings qui martèlent ce visage dont j’me souviens même plus. me rappelant seulement d’voir le sang colorer sa peau, cette rage qui t’habite, celle qui dégouline quand t’sais plus comment la contrôler. quand tout disjoncte et que t’es plus capable d’canaliser les émotions trop vives. tes doigts encerclent mon poignet, azurs qui s’baissent vers le contact qui noue l’estomac. - j’en ai d’autres en stock si tu kiff ça les insultes. que j’lâche avec un surplus d’arrogance. marque de fabrique, celle que j’porte beaucoup trop bien. celle qui m’aide à cacher les subtiles faiblesses. mon regard qui soutient l’tient, qui veut pas regarder ailleurs. pas regarder trop. regard qui s’concentre sur tes billes ravageuses. pouffe un rire, tourne légèrement mon poignet pour m’dégager de ton emprise. - si tu choisissais mieux j’aurais au moins d’bonnes raisons de l’être.. parce qu’elles sont merdiques. ces meufs sans saveurs que tu ramènes, celles qui sauront jamais comment t’rendre fou d’elles. qui savent pas où taper, comment toucher ni même qui t’es. ces meufs qui te regardent sans jamais le faire vraiment. - Quoi ? T’es si désespéré qu’ça pour me proposer une douche Cesarini ? arque un sourcil, battements de cils cachent le regard qui se balade brièvement. - et t’es salement con de croire que j’pourrais l’faire. sourire dédaigneux au coin des lèvres. t’as pas le droit de faire comme si les silences n’avaient jamais existés.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

Pourquoi changeais-tu d’avis tout d’un coup ? Pourquoi, la distance que tu avais instaurée n’étais plus d’actualité ? Ah oui ! Scott. Tu t’es dit que désormais qu’un mec lui avait mis le grappin dessus, tu pouvais revivre. Tu pourrais faire en sorte qu’être à ses côtés n’allait pas te faire revivre toute cette tension que tu as ressenti lors des événements. Lorsque ce mec a osé poser ses mains sur ses courbes. Ce n’était pas de la jalousie à ce moment, mais plus un revirement de situation qui était inattendu. Depuis des années que Lena est pour toi, comme un pote de mec. Et le simple fait d’avoir eu du désir pour elle, t’a fait dérailler. Tu ne sais même plus tout ce qui s’est passé cette soirée-là. Tu t’es réveillé, alors que t’avais les mains, autour de son cou et qu’elle te regardait apeurée et horrifiée. Tu as su, cette soirée-là, qu’elle était plus importante pour toi que tu ne le laissais voir. T’éloigner d’elle, était en quelque sorte une façon de la protéger, de préserver votre amitié, ce qui a bien entendu échoué. Il faut croire que t’es pas doué pour essayer de recoller les morceaux entre vous, non plus. À la façon dont elle réagit à tes remarques. « Wô! Tout doux, tigresse. » Toi qui voulait simplement détendre l’atmosphère, c’est échoué, une fois de plus. « Si t’es plus capable de te poudrer le nez sans monter sur tes grands chevaux, arrête de consommer. » C'est ce que fais la poudre, rendre colérique pour un rien. Et tu entres dans la douche, seul. « C’est beau tu peux dégager. Le spectacle est fini. J’prends ma douche et j’dégage. » Parce que tu l’as bien compris que t’as rien à faire ici. T’avais la sainte paix de ses crises à deux balles lorsque tu te tenais loin d’elle. Il faut croire que t’aurais dont dû t’abstenir de revenir. Au fait qu'est-ce que t'essaye de faire ? « Ah et au fait! Vous pouvez trouver quelqu’un pour louer ma chambre. J’ai plus rien à foutre ici, surtout pas avec une mégère dans ton genre. » ô que oui. Te laver, t’habiller et foutre le camp d’ici. T’as un grand besoin de tremper ton pinceau, là où ça en vaut vraiment la peine.

toi. les cendres d’une amitié écourtée trop vite. partie en fumée en quelques secondes. t’as laissé ce goût amère, ce goût de regret. ce goût de lâcheté. une épine qui continue de m’écorcher à chaque fois que j’te croise, laisse ce deuil incomplet se ranimer. renaître au fond de mes billes, brûler mes iris à chaque foutu fois où j’ose te regarder. un peu trop. jamais assez. - j’ai pas besoin d’consommer pour te détester. mensonge qui glisse entre mes lippes. j’aurais aimé vraiment l’faire, te détester. et tu me repousses, encore, ce meme jeu inlassable. à qui de nous deux craquera le premier. qui poussera l’autre à bout. jouer avec les interdits jusqu’à nous consumer. parce que c’est ce qu’on a toujours fait, tomber encore plus bas à chaque fois. canines qui coincent la fine peau intérieure de ma lèvre, sans réfléchir c’est ton bras que je rattrape à la dernière seconde. j’en oublie le tissus entre mes doigts, le laisse tomber au sol quand j’te plaque contre ce mur. - c’est ça qu’tu veux kosmo ? les opales qui s’enlacent, qui s’embrasent avec les tiens. qui se perdent sûrement trop c’soir. - me dégager définitivement d’ta vie ? te barrer loin de moi pour de bon ? les mots pèsent lourds dans la poitrine. sûrement que j’étais pas prête à te voir t’éloigner complètement. et j’te relâche, recule légèrement. - ou t’es juste frustré d’pas avoir su comment m’toucher ? que je balance d’une voix plus calme. sourire frôlant la mesquinerie quand je m’adosse contre la vasque. - j’te manquerais trop.. si tu partais vraiment. tu me manqueras à moi. et pourtant j’te le dirais pas. J’prefere faire une croix sur toi qu’une croix sur moi.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

TW:Drogue

Elle te déteste vraiment ? Évidemment, comme faire autrement ? T’as eu les deux mains autour de son cou près à serrer encore plus fort. N’importe quelle femme pourrais te détester pour moins que ça, mais pour le coup, ça fait mal. Évidemment, tu ne vas pas l’avouer, ça ne sortira pas de ta belle gueule. Au lieu de ça, tu préfères te la jouer cool, te la jouer comme tu le fais dans ce genre de situation. La luxure, il n’y a que cela où tu es pleinement maître des événements où tu ne te laisses pas démonter comme une pauvre petite chose sans défense. Tu fus néanmoins surpris par ce petit bout de jeune femme, qui arrive à te plaquer contre le mur le plus proche. Dans d’autres circonstances te retrouver dans cet accoutrement face à une femme ne te dérangerait pas, même que ça te plairait drôlement, mais il se trouve qu’il s’agit de Lena. « Peut-être que ouais. Plus loin de moi t’es, mieux j’me trouve. » Tout est totalement faux, elle te manque, votre amitié votre complicité te manque à un point que tu as de la difficulté à expliquer. « Mais te toucher ? Ha ha ha » commences-tu d’un rire jaune et narquois à la fois. « Je pourrais le faire si j’en avais réellement envie et pourtant... » Tu te rapproches dangereusement d’elle, toujours sans t’occuper de vos accoutrements respectifs. « T’étais qu’un divertissement. Un mec trop poudré qui veut t’sauter. » Et même là, t’es pas certain qu’il s’agisse de la vraie raison. Pourquoi du jour au lendemain tu as voulu te la faire, si jamais auparavant cela s’est produit. Tu aurais eu beaucoup d’occasion, pourtant. Tu te recules finalement, ne répondant pas à sa dernière nargue, parce qu’elle a raison, tu ne peux le nier. « Maintenant, dégages, j’dois foutre le camp, t’étais pas supposé être là. » Et tu entres sous les jets d’eau de la couche, ne lui prêtant plus d’attention. Tu pus le sexe à plein nez, enlever l’odeur de cette catin qui ne sait pas s’occuper d’un homme et aller t’en trouver une autre, est ta priorité.