rp libre

panic attack

C'est la panique. Quand je vois l'homme entrer dans la fondation, je fais tout mon possible pour m'échapper. C'est con, comme quelque chose qui s'est passé il y a maintenant deux ans peut encore m'affecter aujourd'hui à un moment que je n'attendais pas. Une cliente de la fondation qui demande nous demande de l'aide pour porter plainte contre son mari violent : un mari que je reconnais immédiatement comme un des agresseurs du bar dans lequel j'ai eu une altercation il y a deux ans. Sexisme, racisme. Le gars n'y avait pas été de main morte et ça m'a affecté pendant longtemps à l'époque. Tout remonte quand je le vois de loin. Je descends du bâtiment de la fondation pour prendre l'air. Le coeur tambourine dans ma poitrine, ma respiration est rapide, saccadée. Une vraie crise d'angoisse. La vue se trouble mais fière comme je suis, je fais tout pour retenir les larmes au niveau des mes yeux. Je m'écroule sur les marches sur bâtiment, cachant mon visage entre mes mains en essayant de prendre des grandes respirations pour me calmer. Je suis là, dehors. J'ai rien à craindre, je sais très bien que ce pauvre type ne fera rien, mais c'est plus fort que moi. Les souvenirs du bar prennent le dessus. La peur, qui me fait encore trembler les mains dans lesquelles je cache toujours mon visage. Respire Meg, respire.

@Meaghan Flores & #rplibre

Bénévole à la fondation All For One foundation, histoire de faire mes preuves dans le droit et aussi une expérience.La petite affiche d'identité autour de mon cou avec la photo c'est assez amusant il faut dire. Depuis que je fais du bénévolat, je me sens un peu mieux. Et mes parents y voit du positif, j'arrive d'ailleurs à maintenir mes émotions. Car il faut dire, j'avais pour habitude d'être impulsif et répondre avec les poings.
Il faut croire que la thérapie fait des miracles à la longue.

Étant en pause, café en main , mais pas loin de donné mon aide. Je regarde ce qui se passe et remarque une scène qui m'intrigue. Je fini mon café et sors de se bâtiment et viens à retirer ma veste que je pose sur sa tête. Restant près d'elle je regarde devant moi et répond.

Imagine que c'est un clown ou bien une chose que tu trouves totalement ridicule qui te fais rire. Ou alors une fourchette ou une chaussette.

Je viens à me baisser, pour la prendre dans mes bras, cacher par ma veste et regarde devant moi. Puis réfléchis un moment et viens à dire.

Je t'offre un café plus loin d'ici et on discute d'autre chose? Ou autre chose un chocolat chaud, il parait que ça réconforte le coeur.

Je continue de fixer devant moi, me disant que j'ai un peu vécu la même situation, mais cela était autre. Je secoue ma tête pour ne pas y repenser et si jamais ce gars en question, viendrai de nouveau à lever la main sur elle ou une autre femme ou homme ici, je n'hésiterai pas à le contrôler sans que l'on m'autorise.

meaghan & dayn

panic attack

Des crises d'angoisse, j'en faisais souvent quand j'étais ado. Je me mettais tellement la pression en cours que je finissais par être dépassée par mes émotions et je me mettais à paniquer. Les gens ne voient à la surface que la Meaghan un peu froide et distante, parfois même un peu hautaine, mais il y a quelque chose de différent là-dessous. Cette confiance en moi et cet amour pour la compétition cache un profond manque de confiance en moi, qui me fait miroiter la même idée négative dans mon esprit encore et encore. Après l'incident au Lord Hobo il y a deux ans, j'ai mis du temps à accepter de sortir dans un bar seule et même quand j'allais dans le centre de Boston, j'avais peur de croiser les mecs en question - c'est d'ailleurs pour ça que j'ai déménagé au Sud de Boston quand j'ai adopté ma chienne. Je ne m'attendais pas à voir ce mec ici et ça a juste tout fait remonter sans que je ne m'y attende. Assise sur les marches du bâtiment en bas de la fondation, j'essaie de prendre mes esprits quand j'entends quelqu'un me parler. Je n'entends même pas tout ce qu'il me dit : il me parle de clown, de rire, c'est assez confus. Tout ce que je sais, c'est que j'ai un mouvement de recul automatique quand il essaie de me prendre dans ses bras. Je sais que c'est la réaction de n'importe quel être humain normal, mais j'ai une répulsion pour les contacts physiques avec les gens que je ne connais pas et dans un moment pareil où je me sens encore plus vulnérable, ça passe encore moins. "Me touche pas, s'il te plait", que je lance sur un ton assez sec, me rendant bien vite compte que ça n'était peut-être pas super sympa. Il essaie de m'aider et je vois qu'il est bénévole à la fondation en plus. Je secoue la tête, "Désolée, je voulais pas que ça sorte comme ça", que je dis en grognant. Je lâche un léger soupire et je me lève difficilement, les jambes tremblantes. "Un café, oui, bonne idée", que je dis en désignant du regard le café de l'autre côté de la rue. On traverse, se retrouve au chaud à l'intérieur du petit établissement et je commande un café noir. Nous nous installons à une table et je réchauffe mes mains autour de la tasse, regardant le bâtiment de la fondation à travers la vitrine du café sans trop savoir quoi dire.

@Meaghan Flores & @Dayn Forger

meaghan & dayn

panic attack

Déjà dans la vie de tous les jours, je ne suis pas forcément quelqu'un de facile à cerner. Je sais que je n'adopte pas toujours les codes dictés par la société, faisant de moi une personne assez.. particulière. Je ne lui demande pas de ne pas me toucher parce que je suis en pleine crise de panique, ma requête aurait été exactement la même dans la vie de tous les jours et ma réaction aurait même été probablement un peu plus désagréable même. Je ne supporte pas qu'on me touche de manière générale. Bien sûr, il y a des exceptions, comme ma soeur par exemple mais c'est parce que j'ai grandi avec elle. Il faut vraiment que je me sens à l'aise avec quelqu'un pour accepter son toucher. Une petite particularité qui a probablement alimenté cette image très froide que les gens ont de moi. Je laisse cependant l'homme m'aider à me relever mais aussitôt debout, je n'attends pas très longtemps avant de me lâcher de son emprise. Ça n'a vraiment rien contre lui, mais tenir la main de quelqu'un c'est vraiment pire que tout et il n'y a que récemment que j'ai appris à apprécier ça et ce, uniquement avec mon copain. Nous traversons la rue pour nous prendre quelque chose de chaud à boire et je suis silencieuse. Bien sûr, il casse ce silence en me disant que je devrais peut-être arrêter de regarder le bâtiment et là-dessus, il n'y peut-être pas tord. Je tourne le regard d'un air étonné vers Dayn suite à sa question, car je ne m'attendais pas à ce qu'il me pose cette dernière. "Je, mh -", que je commence à dire en resserrant un peu plus mes mains autour de ma tasse chaude. "J'aime jouer du piano. Ça m'aide à me relaxer" Ça peut paraître bizarre, mais je l'avais dit, que j'étais une personne un peu particulière. C'est vraiment pas un mythe. Sourcils légèrement froncés, je trempe mes lèvres dans mon café avant de faire l'effort de lui dire, "Je m'appelle Meaghan, mais on m'appelle Meg. Tu bosses à la fondation aussi, non ?", que je demande, persuadée de l'avoir déjà vu trainer dans les couloirs.

@Meaghan Flores & @Dayn Forger

(hj: zéro soucis t'inquiète )