Tu es dépassée par les événements et pourtant, c'était ton choix que de laisser ton père gérer. Du coup, quand Aleph accepte de garder le contrôle sur votre avenir proche le temps que tu te ressaisisses, t'es heureuse et reconnaissante bien évidemment. Tu esquives un petit sourire, rassurée et le remercies silencieusement pour son engagement. Tu te lèves du canapé dans lequel tu t'es écroulée quelques minutes plus tôt. Tu te glisses à l'extérieur, accélères le pas pour t'échapper de l'hôtel. Ouais, c'est une bonne idée ! Tu fais attention à ta ligne mais, dans un moment comme celui-ci, tu t'autorises des excès bien évidemment. Tu en as besoin même ! Pourquoi tes parents t'imposent tout ça ? Ils ont un moyen de pression ? Moi, je veux récupérer l'entreprise donc mon père joue sur le fait qu'il pourrait me couper les vivres et me déshériter. Tout se passait bien jusqu'à ce que j'apprenne que mon copain préférait les mecs... Tu secoues la tête, encore sur le cul par rapport à cette nouvelle que tu n'arrives à accepter ! @Aleph Wertheimer

L'exclamation de la jeune Boehringer est sans appel et tu le partages. Tu as besoin de sortir de cette suite transpirant le luxe, un univers dans lequel tu es certes né mais que tu as toujours pris soin d'éviter depuis tu en as l'âge. Tu avais besoin de prendre le large et sortir de cet hôtel était le bienvenue et c'est pourquoi tu proposes à Hannah d'aller vous restaurez. Tu lui tiens la porte puis t'avance dans le corridor pour appuyer le bouton de l'ascenseur qui ne tarde aucunement à ouvrir ses portes devant vous, comme s'il était un allier pour prendre la fuite. La jeune femme saisit cette opportunité pour te poser un tas d'interrogations qui demeurent tout à fait légitime. Les mains dans les poches, légèrement appuyé contre un pan de l'engin mécanique, tu soupires quelque peu en songeant à ton paternel et ses lubies. « A dire vrai ce n'est pas mes parents mais juste mon père. Il n'a jamais pu imposer quoi que cela soit à mes frères et sœurs, et n'a pas non plus digérer mon mariage avec Nell à l'époque … ». Une pure vérité qu'il n'a pas hésité à te remettre dans le nez peu de temps avec l'enterrement de ta défunte compagne. « Et il utilise l'état de santé de ma mère pour ne pas faire d'esclandre … ». Il savait que tu étais proche de ta figure maternelle, bien que plus que d'ailleurs – cela a toujours été le cas. Tu prends en compte la nuance de la dernière partie de sa phrase. Vous aviez chacun vos maux mais ce de Hannah demeurent plus récents et tu comprends ses motivations. « Je suis désolé pour ton copain … et je t'aiderai de mon mieux. ». Lui dis-tu alors que la sonnerie de l'ascenseur vous indique que vous êtes arrivés au rdc et que les portes s'ouvrent à vous. Tu fais signes de la main pour la laisser passer en premier car cela va de soit avec ton éducation et ton sens de la politesse.
@Hannah Boehringer

Tu sais pourquoi tu fais ça. Parce qu'il faut que tu sauves les gesses de ton frère ou du moins, que tu essaies. Ton père sait que tu as du mal à digérer ta rupture avec Joaquin, que la trahison de ces mois voire même de ces années de mensonges t'a fait souffrir. Tu pensais qu'il allait te demander en mariage, vous auriez eu des enfants et vous auriez été on ne peut plus heureux jusqu'au restant de vos jours. Les choses se sont déroulées autrement et il faut aujourd'hui reconstruire tout ton avenir. L'entreprise a toujours été ta priorité. Tu avait Joaquin, c'était de l'acquis et tu te vois mal commencer une nouvelle relation, accorder du temps et de l'importance à une personne. Du coup, tu t'es dit que la rencontre arrangée était la meilleure des solutions avant de t'apercevoir qu'il était question d'Aleph. Oh... oui, je vois. Tu crois qu'il finira par changer d'avis ? Je veux pas que tu sois forcé à faire quoique ce soit. Parce qu'il n'a pas à payer ou se sacrifier pour ta petite personne et tu te vois mal trahir ta copine en plus de ça. Vous attendez l'ascenseur quand tu lui confies tes malheurs. Il s'excuse pour Joaquin et tu hausses les épaules, déçue, les yeux pétillants mais le sourire aux lèvres malgré tout. C'est comme ça, c'est la vie... Tu passes en première, le remerciant d'un signe de la tête quand il te laisse passer tel le gentleman qu'il est ! Je voudrais aller de l'avant mais, ma priorité a toujours été l'entreprise et je me dis que c'est pas cool de se lancer dans une relation qui ne sera clairement pas ma priorité. Avec Jo, c'était simple parce que ça faisait longtemps. @Aleph Wertheimer

Vous aviez tous les deux un passif qui vous est propre et vous faites en sorte d'avancer à votre manière. Sans réellement le vouloir, vous êtes réunis au cœur d'une situation à laquelle vous ne vous attendiez aucunement. Tu entends ses propos, ils sont honnêtes et tu apprécies cela chez la jeune femme. Tu lui expliques la réalité de ton coté tout comme elle a exprimé la sienne. Tu secoues péjorativement la tête parce que ton paternel dès qu'il a un objectif jamais il ne recule quand bien même cela fait des dommages collatéraux. Toi tu es plus diplomate même si tu es plus raisonné dans ta manière de prendre tes décisions. « Non, mon père n'est pas du genre à faire marche à arrière ou en tout cas, il ne l'a jamais fait en ce qui me concerne mais ne t'en fais pas, je ne suis jamais forcé de rien. ». En effet, il y a des décisions, des choix ou des raisons mais tu ne fais que ce que tu as envie de faire. Hannah se confie sur sa relation avec son ex petit ami et tu lui dis que tu es désolé. Tu hoches lentement la tête alors que l'ascenseur tonne l'ouverture de ses portes, tu lui fais signe de passer la première et tu la suis alors que vous quittez le complexe hôtelier. « Oui je comprends et c'est un objectif de grande envergure mais je doute pas que tu peux y arriver. Si on peut s'aider mutuellement alors ça ne peut pas nous faire de mal. ». C'est tout naturellement que tu prends la direction du bar où tu vas fréquemment pour lire des manuscrits, celui là et le parc où il y a la rive.
@Hannah Boehringer

Tu te dis que peut-être, le père d'Aleph changera d'avis en cours de route. Tu te dis que peut-être, tu ne seras pas obligée de parler avec ton père parce que c'est vrai qu'il t'a toujours impressionné. Tu as tendance à faire tout ce qu'il te demande. T'es la petite dernière après tout, t'es aussi la plus maniable. Je comprends ce que tu veux dire oui. Enfin, non. Enfin, je sais pas. J'ai jamais eu à vivre ce genre de situation. Parce que t'as toujours été avec Joaquin, parce que c'est un bon parti et ton père n'avait rien à redire face à cela. Et pourtant ! Peut-être que c'est une bonne chose après tout. Peut-être que c'est toi qu'il me faut. Tu esquives un petit sourire amusé. C'est beaucoup plus facile d'en rire évidemment. Tu grimaces avant de rajouter : Je rigole hein. T'as pas envie de lui faire peur non plus ! @Aleph Wertheimer

Difficile de songer que ton paternel puisse faire marche arrière, il t'a déjà prouvé par le passé et encore il y a moins d'un an son mauvais coté bourru et obstiné. Et les paroles de la jeune blonde viennent corroboré ce que tu as toujours pensé. « Non plus, c'est bien là tout le paradoxe. ». En même temps vos parents respectifs sont amis de longue date donc ils y voient une occasion qu'ils ne peuvent pas laisser passer. Ton père est intuitif en affaire, un fabuleux stratège pour négocier, il saute toujours sur les aubaines qui peuvent être nécessaire pour filer droit et bien – comme on dit. Une fois fois au dehors, la brise qui fouette dont visage est un brin mordante mais revigorante et la réplique de Hannah vient étirer tes lèvres en sourire amusé. Tant mieux c'est rare de te voir sourire naturellement ces derniers mois. « Non, t'inquiète j'avais saisi la portée de tes mots, il y a pas de problème. ». la compagnie de Hannah est agréable et paisible à la fois. « Pour l'instant je pense que le but est de pas se mettre la pression et d'aviser en temps voulu, mh ». Tu ne tiens pas à ce qu'elle se mette la pression pour rien d'autant plus qu'elle t'a dit qu'en ce moment ce n'était pas la grande forme.
@Hannah Boehringer

Tu sais que ta mère n’aurait jamais été d’accord avec cette situation. Elle aurait pris ta défense avant même que tu te rendes compte que ta prise de décision était ridicule. Elle aurait essayé de te faire entendre raison avant d’aller voir ton père en lui demandant de vivre avec son temps. Elle lui aurait sans doute rappeler a quel point l’amour est beau et l’important. Il n’aurait peut-être pas compris mais… tu l’imaginais expliquer à ton père que sa fille était détruite, triste. C’était ton premier chagrin d’amour après tout. Il fallait que tu y trouves un remède. Maman aurait dit que ce n’était pas le bon mais, elle n’était malheureuse plus la et tu ne te voyais pas te tourner vers la mère de Joaquin, même si elle avait toujours été adorable avec toi. Quoiqu’il en soit, ton père seul était borné et très exigeant. Tu savais le père d’Aleph exactement pareil et combiner leurs supercheries, c’était grandiose. Tu tentais de ne pas voir que le négatif, estimant que tu avais touché le gros lot avec le jeune homme. Ça aurait pu être pire. T’aurais pu tomber sur un véritable connard, prétentieux ou qui te traitait comme un objet. Non t’avais de la chance ! Tu essaies de relativiser les choses, expliquant même que c’était peut être l’homme qu’il te fallait. Tu rigoles parce que tu n’as pas envie de lui mettre la pression, heureuse de savoir que ta petite blague a fonctionné. Oui. Aller viens, on accélère avant qu’ils nous repèrent ! Qu’ils se rendent compte que vous vous êtes enfuis surtout. @Aleph Wertheimer

Tu ne sais comment les choses en sont arrivés là, hormis le fait que vos deux paternels respectifs ont œuvré de concert pour cela. En même temps, ils ont joué d'une stratégie emplit de finesse tant sur l'inquiétude du choix des deux concernés, après tout Hannah comme toi étiez de bons partis certes, mais surtout des personnes au caractère qui peuvent maintenir une sorte d'équilibre. Nell appréciait beaucoup son amie, pour de nombreuses raisons et tu ne sais combien de fois grâce à elle, ta défunte petite amie à gagner en sourire lorsque cela n'allait pas. Au final, vous vous en sortez pas trop mal l'un comme l'autre et c'est une note positive sur laquelle vous décidez de vous entendre. Hannah parvient t'arracher un rire amusé alors qu'elle réplique qu'il vous faut presser le pas au cas où les deux patriarches seraient à vos trousses. La visualisation de cela serait fort drôle. Tu hoches la tête avant d'ajouter. « Alors allons-y, c'est juste dans cette rue un peu plus loin ! ». Lui dis-tu tout en pressant le pas, l'esprit bien plus léger qu'en arrivant il y a quelques heures.
@Hannah Boehringer

- rp terminé ? -