La présence de ta petite puce a toujours su te changeant les idées et il faut dire que s'occuper de Louise était un plaisir mais aussi une manière de te divertir de certaines pensées qui suggèrent davantage d'interrogations – pour ne pas dire de profondeur. Tu n'avais encore parler à personne de ce qui c'était déroulé entre toi et Elias sans doute parce que tu penses qu'il ne se souvient pas de ce qu'il s'est passé entre vous cette nuit-là ? Il avait un peu abusé de plusieurs verres cette nuit-là … alors … Secouant la tête, tu souris à la bouille joyeuse et impatiente de Louise qui te fait un signe de la main alors que tu quittes le studio de danse. Une discipline qu'elle était à deux doigts d'abandonnée mais elle a opté pour de la danse contemporaine. Tu es contente que cela lui plaise et cette pensée apaise un peu ton anxiété intérieure qui ne laisse rien paraître mais dont le père de ta fille ne sera certainement pas dupe. Préférant marché jusqu'au coffee shop, tu laisses la musique de Keane rythmé ton esprit. Rapidement, tu arrives devant le Starbucks et ce dernier abrite peu de monde à l'intérieur ? Sans doute la foule du samedi à du préféré les espaces ouverts ? Tu hausses les épaules, enlève ton casque tu laisses glisser autour de ton cou et commande un latte vanille histoire de changer un peu tes habitudes. Depuis l'accident, tu limites ta dose de caféine car cela fait naître davantage de nervosité. Tu prends un muffin double chocolat, sachant très bien que tu n'y toucheras. Non pas que tu n'aimes pas, au contraire, mais plutôt que tu as mal au ventre. Tu t'installes sur la banquette près de la fenêtre et sort ton téléphone pour regarder ton emploi du temps la semaine prochaine.
@Elias Wertheimer

- -  i want to hold her, i want to kiss her, she smell of daisies. hey my lover my lady river gonna hold you, gonna kiss you in my arms. gonna take her for a ride on a big jet plane.

Eddie veut te voir pour mettre les choses au clair. Tu la connais par coeur et tu sais pertinemment que votre nuit ensemble la traçasse depuis un moment maintenant. Tu as passé cela sous silence, peut-être en espérant passer entre les mailles du filet, ne pas avoir à affronter la réalité. Mais, maintenant, tu sais qu'il est temps pour toi d'assumer tes actes, de prendre tes responsabilités en mains. Elle va te demander de faire un choix. Tu ne peux pas continuer à jouer sur deux tableaux comme tu l'as fait jusqu'à maintenant. T'es un adulte et c'est le moment de te réveiller, de te comporter comme tel. Comme tu lui as dit dans tes messages, ce qui compte le plus à tes yeux, c'est Louise. Tu feras toujours passé son bonheur avant tout et le bonheur de ta fille passe également par celui d'Eddie. Elle est celle qui compte le plus à tes yeux même si c'est également celle que tu as le plus fait souffrir quand on passe sous silence ce qu'il s'est passé avec Siloé.
Tout en marchant en direction du Starbucks, tu sais exactement ce que tu dois faire pour contenter tout le monde. Il faut que tu abandonnes Maeve. Evidemment, tu seras toujours présent pour elle en cas de besoin mais, tu sais que votre relation est toxique. Tu sais aussi que si Eddie te laisse une seconde chance, pense que tu peux changer alors, il faut que tu sautes sur l'occasion, que tu saisisses ta chance et que vous reconstruisiez votre famille comme ça aurait du être le cas à l'époque. Ecouteurs dans les oreilles, tu tentes de ne pas être trop nerveux. Tu ne sais pas ce que ça va donner, comment elle va réagir. Toi qui es pourtant toujours si serein, certain de toi même quand tu racontes des bobards. Pour la première fois, t'es paniqué face à l'avenir et tu tentes de le cacher. Tu passes devant la vitrine, aperçois la jeune femme assise seule à une table. Un rictus se dessine sur tes lèvres alors que tu stoppes la musique pour pénétrer à l'intérieur de l'enseigne et la rejoindre. Tu te penches vers elle pour embrasser le sommet de son crâne avant de t'installer en face. On sait tous les deux que tu ne vas pas le manger ce muffins... Tu grimaces légèrement avant de lui voler un morceau. Comment va Louise ? Bon avant toutes choses, il faut que tu saches que tout se passe bien au cours de danse sinon, tu ne seras pas concentrée sur le moment présent. @Edie Reuben

Ton iris couleur chocolat hérité de ta figure maternelle, se perdent dans les sept colonnes qui décline ton emploi du temps pour la semaine prochaine. Si au début, tu en observes sérieusement le contenu, les couleurs, les heures, les jours s'entremêlent pour ne former qu'un énorme tourbillon d'informations. Tu t'éloignes de l'espace temporelle actuelle pour voguer vers une rive où tu ne sais pas quoi faire. Un fait qui n'arrive – presque – jamais pour la simple et bonne raison que tu essais de contrôler tout au presque. Tu songes encore et encore à tout ce qui s'est passé dernièrement et ce n'est que lorsque tu sens des lippes se déposer sur ton front que tu sursautes, reculant un peu de ta chaise mais tu parviens à te calmer lorsque la voix coutumière et rassurante de Elias. Tout naturellement, ce dernier s'installe en face de toi tout en piquant un morceau de ton muffin double chocolat. En effet, il a raison tu as le ventre trop noué pour avaler quoi que ce soit. Tu déposes ton cellulaire sur la table avant de porter tes mains sur ton latte vanille encore bien chaud – histoire de t'occuper les mains surtout … néanmoins, tu le remercies intérieurement de lancer la discussion autour de Louise, et tu esquisses tout naturellement un sourire fière et emplit d'amour – toujours lorsqu'il s'agit de ta petite puce. « Bien, elle était contente d'y aller et à bien hâte que je vienne la rechercher surtout qu'on fait un détour au centre commercial pour aller voir les toutes premières lumières de noël ». Louise adorait cette période de l'année d'une part parce qu'elle était toujours très gâté par vos familles et vos amis mais surtout parce qu'elle aime cette festivité emplit de couleurs joyeuses et de bonnes choses à manger. Un léger silence se poursuit alors et s'il est loin d'être gênant, tu évites de regarder durant ce laps de temps le regard d'encre bleu du père de ta fille. Tu t'encourages mentalement, prend une discrète inspiration pour paraître détendu et certaine de toi même si c'est loin d'être facile. « Elias … écoute je sais que la situation est … comment dire … compliqué et je veux que tu saches que je comprends ta position ainsi que celle de la jeune femme pour qui tu as des sentiments. Je sais aussi que je ne veux blesser personne alors … ». Chacune de tes paroles est inspiré d'une véracité qui te colle à la peau depuis ta naissance, c'est dans ta nature que d'être profondément altruiste et généreuse et même si cela doit être à ton détriment. « … alors je te demande juste d'être honnête et de me dire ce que tu veux. Si tu n'es pas sur de toi et que tu as des doutes … enfin que tu ne veux pas me blesser je comprends. Je sais que vous avez une histoire tous les deux et je ne veux pas la gâcher. ». Ton intonation de voix est véridique bien que tu en cantonnes le flux car tu pourrais laisser les émotions déborder. Tu avais eu l'occasion de voir Maeve et Elias à plusieurs reprises que cela soit au coin d'une ruelle ou même d'un restaurant … sans omettre les rumeurs qu'on te rapportait à leur sujet alors que tu en fais fi parce que tu n'es pas ainsi. Vous aviez passés la nuit ensemble mais tu penses que tu es la seule à t'en souvenir apparemment. « Je suis désolé … je t'ai un peu sortie tout ça en vrac ça manque de chronologie et de sens … ou désolée je suis un peu ... ». Tu débites nerveusement parce que tu restes calme, du moins tu tentes de le dépeindre quand même.
@Elias Wertheimer

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Tu arrives et voles un morceau de muffin à Edie après t’être installé en face. T’es parti tellement vite que tu n’as rien avalé et tu sais pertinemment qu’elle ne mangera rien tant qu’elle n’aura pas eu cette fameuse discussion. La jeune femme te connait assez pour savoir que tu n’aurais jamais pris cette initiative. C’est que tu as toujours détesté être trop sérieux. Tu évites ce genre de discussion depuis toujours. Pourtant, il faudra bien que tu le fasses ce choix. Tu l’as expliqué à Maeve. Tu lui as dit que c’était tout simplement impossible pour toi d’abandonner Edie. Elle est la mère de ta fille, elle aura toujours la première place. Et puis, il faut aussi que tu penses au bien de Louise. Forcément la jeune femme l’a mal pris. Tu ne t’attendais pas à ce qu’elle soit compréhensive. Ca ne veut pas dire que tu ne la considères pas. Cela ne veut pas dire que tu ne t’intéresses pas à elle. Elle comptera toujours à tes yeux mais, il semblerait que ça ne suffise plus. Tu ne voulais pas la blesser, ni elle, ni Edie. Pourtant, t’as l’impression d’avoir tout fait à l’envers. Tu n’aurais jamais du te comporter de la sorte. Tu as encore une fois merdé. Comme quoi tu n’es pas tout à fait adulte. Tu prends d’abord des nouvelles de ta fille en espérant que cela la détende un peu. Elle te parle de la danse et du programme post-séance. Elles vont toutes les deux aller voir les premières décorations de Noël et tu souris en voyant déjà Louise s’émerveiller devant toutes ces lumières. Elle va être plus que ravie. Tu acquiesces, approuves l’idée. Edie se lance rapidement dans un discours que tu ne peux interrompre. Tu la laisses parler parce que tu sais qu’elle en a gros sur le coeur et qu’elle a surement besoin de dire tout cela. Elle a du s’entraîner un peu plus tôt et ça te fait discrètement sourire. Tu la vois paniquer au fil du temps mais, tu la laisses malgré tout terminé ce qu’elle a à dire avant de poser ta main sur la sienne pour qu’elle se détente et qu’elle arrête de stresser de la sorte ou même de s’excuser alors que le seul coupable, c’est toi. Edie, détends-toi ! J’aurais jamais passé la nuit avec toi si je ne voulais pas plus. Je sais que je t’ai fait souffrir dans le passé mais, comme je t’ai dit, j’ai envie de changer, de me rattraper et de faire les choses bien avec toi. Pour toi et pour Louise. Tu essayes de capter son regard avant de rajouter : Tu me laisserais une seconde chance ? Tu veux lui prouver que ça peut fonctionner et cette fois-ci, t’as pas le droit à l’erreur. @Edie Reuben

Une salve de tirade et tempérance où se cache un brin d'anxiété. Oui cela résume plutôt bien les phrases que tu as énoncé devant le père de ta fille. Tu sais que ce dernier évite bien souvent le « trop sérieux » d'une situation – pour autant tu sais qu'il sait agir et se montrer charismatique dans ces moments-là. Une facette de lui que tu as découverte au cours des dernières années. Face à tes mots il a fait preuve de patiente mais tu sais aussi qu'il a besoin de s'exprimer car apparemment tu as été trop rapide ? Tu ne blesser personne dans cette histoire encore moins Elias ou la jeune femme pour qui il a des sentiments. Tu as entendu parler d'elle par des amis à toi qui la connaissent, tu l'as vue en compagnie du jeune homme. Et cela te suffit pour te convaincre qu'elle mérite de trouver quelqu'un de bien – comme l'est Elias. Tu es quelqu'un de conciliant, voir au-delà et souvent on te le reproche mais c'est dans ta nature d'être ainsi. S'il faut que tu t’effaces pour le bonheur de quelqu'un que tu aimes alors que tu le feras si cela peut lui apporter joie et équilibre. Tu passes une main dans tes cheveux, geste plus nerveux que tout autre chose et dépose ta main sur le bord de la table lorsque Elias pose la sienne par-dessus. Son contact t'électrise toujours autant ravivant une proximité recouvré quelques semaines plus tôt même si cela n'a été que le temps d'une nuit. Et en songeant à cette nuit-là, il t'annonce qu'il s'en souvient bien. Qu'il ne l'aurait jamais fait s'il ne voulait pas aller plus loin … Tu pensais qu'il l'avait oublié sous le coup des verres qu'il avait bu mais apparemment, il n'a rien occulté du tout. Au fur et à mesure de ses propos, Elias parvient à capter plus finement ton attention, son regard posé sur le tien. Tout se bouscule dans ton esprit car tu prends la mesure de ses mots. « Elias … ». son prénom est un murmure entre tes lippes et dont la tonalité est minutieusement taquine mais sérieux au sujet des dires que tu vas prononcer. « … On dirait que tu ne prends pas conscience que tu as déjà changer. Tu l'as fait depuis que tu es présent pour Louise. Tu t'en rends pas compte mais c'est vrai ... ». Des mots que tu as lui déjà tenu à maintes reprises et que tu ne cesseras jamais de lui rappeler. Ta main toujours la sienne, tu la serres doucement lorsqu'il te demande s'il te laisserait une seconde chance. Une interrogation qui engage bien des choses entre vous, il a en conscience au même titre que tu as pleinement conscience. « Lorsque je suis sortie du coma, pas mal de souvenirs m'ont échappé et j'ai peiné à comprendre le blanc de chacun d'eux. Je me suis souvenu de ma décision qu'on s'éloigne et de la raison de cette distance. Je t'ai blessé à ce moment-là alors j'ai décidé d'être honnête avec toi et de te dire mes sentiments pour toi. Si je te l'ai dit c'est parce que j'étais prête vivre cela, à te confier mon cœur aussi et en toute confiance. ». Ton intonation de voix est calme et empreint d'une grande sincérité même si une infime pointe de stress subsiste parce que tu te livres sans pouvoir te cacher cette fois.
@Elias Wertheimer

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Tu vois bien qu'elle n'est pas super à l'aise avec la situation. Elle essaye de t'expliquer les choses en étant totalement neutre. Elle essaye de ne pas craquer, de mettre des barrières au cas où tu lui briserais le coeur comme à l'époque. Elle essaye également de faire en sorte que tu ne sois pas influencer par son discours, que tu prennes la décision toi-même et sans faire attention aux conséquences que cette dernière pourrait avoir. Seulement voilà, t'as déjà fait ton choix. Tu ne peux tout simplement pas continuer à jouer sur deux tableaux. Edie est la mère de ta fille. Louise est la plus belle chose qui t'est jamais arrivé. Le choix est vite fait. T'as promis de toujours veillé sur elles. A partir du jour où Edie a décidé que si tu ne te montrerai pas responsable et sérieux, tu ne verrais pas la petite, tu t'es repris en mains. T'as compris que dans la vie, il faut faire des choix, assumer ses responsabilités, se montrer parfois adulte. T'as grandi grâce à elle en quelque sorte. Tu lui dois énormément. Elle sera toujours la personne la plus importante à tes yeux, quelque soit la fille que tu fais rentrer dans ta vie et ce n'est pas juste pour les autres. Alors, tu la choisis elle, tout simplement. Tu lui proposes de retenter l'expérience, si elle s'en sent prête. Tu promets de lui montrer que tu as changé, même si aux yeux de la demoiselle, tu l'as déjà fait depuis bien longtemps et ça te fait légèrement sourire. Autant elle peut être maniaque, exigeante et carrée autant elle peut se contenter de petites effort parfois. Elle souligne que les belles choses et exprime le fait qu'elle est prête. Tu apportes sa main à ses lèvres pour embrasser sa paume sans la quitter des yeux. Je sais que je t'ai fait beaucoup souffrir à l'époque mais, t'es la plus belle chose qui me soit arrivé et tu m'as offert le plus beau cadeau du monde. Je te promets que je continuerai mes efforts et que je ferais tout pour te rendre heureuse. Même si ça ne va pas être une partie de rigolade parce qu'il est certain que de son côté, pas mal de monde va désapprouver cette décision. Notamment son frère ! Surement son père aussi ! @Edie Reuben

Honnête, tu l'es même si cela demande beaucoup de courage et de détermination aussi. Si ce dernier trait de caractère est quotidien chez toi, le premier peut paraître un peu plus compliqué. Non pas que tu manques de courage, bien au contraire, mais cette situation est complexe car elle peut heurter le cœur. Et cela, tu ne le souhaites à personne. La véracité des propos de Elias est énoncé avec une mesure de rationalité mais également de mise en réalité. Plus la conversation avance plus tu comprends que le jeune homme a fait son choix et tu imagines que cela a dû être difficile pour lui mais également pour la jeune femme pour qui il avait aussi des sentiments. L'amour blesse dans le bon comme dans le mauvais sens, tu le sais mieux que personne. Vos mains jointes te ramènent à l'ancre d'un présent où vous demeurez néanmoins tous les deux. Tu es franche avec lui comme tu l'as toujours même si à de nombreuses reprises tu as essayé d'être conciliante par le passé. Depuis la naissance de votre fille, tu essaies d'être plus directe même si cela te pousse vers des retranchements loin d'être dans tes habitudes. Il rapproche ta paume de ses lèvres puis y dépose un baiser avant de se confier davantage. Ses iris d'un bleu à nul autre pareil captent ton regard. Tu esquisses un sourire timide à la commissure de tes lippes, il est petit certes car tu es heureuse de l'entendre dire ses mots mais une partie de toi songe à la tristesse que cela a dû être pour lui de laisser partir l'autre jeune femme et tu penses aussi à sa peine à elle. Ton autre main libre vient chercher la sienne et tu la serres doucement. « Je sais Elias mais je veux que tu saches que je ne regarde pas en arrière lorsque je vois ton visage ou lorsque l'on passe du temps ensemble. Je vois du bonheur et du bien-être … je sais que c'est niais à dire dit comme ça …. mais pourtant c'est vrai ... ». Tu es ainsi et lorsque tu crois en quelque chose ou en une personne alors tu fais tout pour que cela marche.
@Elias Wertheimer

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T'aurais très bien pu continuer à t'amuser. Jouer sur deux tableaux ou juste éloigner Edie de tout ça et trouver une autre femme en plus de Maeve. Sans doute qu'Edie l'aurait mal pris mais, elle aurait fini par s'en remettre et peut-être rencontrer quelqu'un de mieux. Ce n'est pas improbable connaissant ton passé, on ne peut pas dire que tu sois le gendre parfait. Mais tu ne pouvais pas continuer de la sorte, jouer comme un adolescent qui n'avait rien à perdre, qui n'avait pas de responsabilité. Non, tu as une fille et tu dois faire ce qu'il y a de mieux pour elle. De plus, n'oublions pas que Poppy t'a quitté en partie parce que tu as passé plusieurs semaines au chevet d'Edie, preuve qu'elle est vraiment importante à tes yeux et pas seulement parce qu'il s'agit de la mère de ta fille. Tu lui fais donc part de tes sentiments en plus expliquant que même si tu as été con dans le passé, tu souhaites désormais faire des efforts pour être une meilleure personne. Elle te prend la main, décide de ne voir que le positif et tu ne peux t'empêcher de sourire à ses mots avant de te rapprocher d'elle. Tu l'incites à en faire de même d'un geste de la tête. Tu passes ta main derrière sa nuque pour la rapprocher davantage et déposer tes lèvres contre les siennes. Cette fois-ci, tu n'es pas alcoolisé, tu sais parfaitement ce que tu fais et pourquoi tu le fais. Après quelques secondes bien que le temps se soit suspendu, tu la libères pour gagner ta place. J'aime bien quand t'es niaise. Ça arrive si peu souvent. Ça te fait rire mais, c'est la vérité. Edie est souvent terre à terre, parfois même trop à ton goût. Dernièrement, elle se laisse aller et ça te plait. @Edie Reuben

Tu imagines parfaitement que cela a dû être difficile pour le jeune homme de vivre cette situation, de faire un choix aussi. Tu le sais mieux que personne parce que faire des concessions par amour, pour quelqu'un que l'on aime, c'est presque inscrit dans tes gênes. Tu n'a jamais voulu blesser quelqu'un au détriment de connaître un bonheur quelconque. Si tu pouvais rendre heureux les gens que tu affectionnes alors tu le faisais tout simplement – et cela n'est pas prêt de changer. Alors, tu as une perspective à l'idée de ce que cela à pu demander, voir coûter à Elias. Ta main qui sert la sienne, te renvoie à ce souvenir où il a pris ta main dans la sienne pour la première fois. A l'époque, il ne cessait de se montrer provocateur, un brin arrogant aussi même si cela semblait presque charmeur dans son attitude. Il avait été trop loin dans son ironie et cela avait éveillée ta colère. Tu avais levé ta main gauche dans le but de le poussé de ton chemin mais il avait intercepter ton geste, sa main couvrant la tienne. Il l'avait serré avec douceur mais ténacité à la fois. Ses yeux azuréens avait capturer les tiens sans grande hésitation alors. Tu avais pu plonger dans la richesse colorée et chaude de ses iris. Elias avait alors esquissait un sourire en coin, le rendant encore plus taquin, presque victorieux. « Tu adores mes yeux. », avait-il énoncé avec affirmation. C'est vrai, tu aimais ses yeux, en particulier le jeu des couleurs qui offrait un dialogue silencieux mais que tu étais parvenu à déchiffrer avec le temps. Tes prunelles le scrute alors que tu lui explique que tu ne regardes aucunement en arrière lorsque tu le vois. Il se rapproche de toi, t'invitant à faire de même d'un simple geste. Tu t'exécutes, fronçant quelque peu les sourcils un brin intrigué. Sa main vient se glisser derrière ta nuque pour rompre le peu de distance restant entre vous alors que ses lippes viennent quérir les tiennes. La caresse de ses lèvres est un velours que tu n'as aucunement oublié, même depuis la nuit que vous avez partagés et que tu pensais qu'il avait occulté. Tu lui rends instinctivement son baiser alors que le temps semble  avoir temporairement suspendu son vol. Elias recule tandis que tu reprends contenance alors que sa réplique t'arrache un sourire amusé et que tu lèves les yeux au ciel. Il a néanmoins raison, ces derniers temps tu essais de faire ton mieux pour être moins terre à terre. Tu fais des efforts mais c'est difficile intérieurement depuis ton accident qui à fait naître encore plus d’angoisse et d'insomnies – même si ces dernières sont moindres lorsqu'il est là. « C'est peut être niais, c'est vrai … mais je le pense vraiment, Elias. ». Tu tenais à ce qu'il sache que tu l'aimais avec ses défauts et ses qualités.  
@Elias Wertheimer

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Tu sais que ta décision ne va pas plaire à tout le monde. Tu ne pouvais pas satisfaire chacun. Le plus important, c’est que tu saches ce qui était à la fois bon pour toi, pour ta fille et pour Edie. Parce que tu n’es plus du genre égoïste depuis que tu as pris conscience de l’importance de ton rôle de papa. Tu feras constamment passer le bien être et le bonheur de Louise avant le tien. Elle est la fille la plus importante à tes yeux et tu sais que cette nouvelle va lui faire plaisir parce qu’elle vous aime tous les deux. Louise ne vous a jamais connu ensemble. Vous vous étiez séparés alors qu’elle n’était même pas née. Au début, elle posait beaucoup de questions. Elle essayait de comprendre pourquoi les parents des autres enfants vivaient ensemble alors que vous vous aviez chacun votre chez soi. Vous avez essayé de lui expliquer en mieux, surtout Edie il faut le reconnaître. Là, il allait falloir y aller petit à petit et être sur de son coup. Il allait falloir être prudents pour ne pas la blesser involontairement. Elle avait l’habitude de vous avoir rien que pour elle et tout allait être nouveau. Sur le moment, tu n’y pensais pas trop. Tu profitais juste de cet instant de retrouvailles avec Edie. D’ailleurs, tu lui dis signe de se rapprocher histoire de conclure cette décision et de lui montrer que non seulement tu te rappelais de votre nuit passée ensemble mais en plus de ça, tu étais sûr de toi et de la décision que tu prenais en la choisissant. Elle était la mère de ta fille, la première que tu as aimé, tu ne pouvais pas imaginer qu’elle puisse douter de ta décision. Tes lèvres se posent délicatement contre les siennes. Non alcoolisé cette fois-ci, tu ne fais pas cela par pulsion mais bien parce que tu en as envie et que tu souhaites transmettre autre chose que le désir charnel. Lorsque tu te renfonces dans ta chaise, tu ne peux t’empêcher de la taquiner. Tu sais pourtant qu’elle dit tout ce qu’elle pense c’est juste que d’habitude, elle est beaucoup plus terre à terre, moins rêveuse, moins communicative face à ses sentiments. Ouais mais sans vouloir casser le délire, il va quand même falloir que tu reprennes tes esprits parce qu’à un moment ou a un autre, il va falloir en parler avec Louise. Ouais ouais, tu la missionnes. T’as pas envie de t’y coller et de dire une connerie. Toi t’es là pour l’engueuler au besoin, lui faire la morale et céder à ses caprices. Les discussions de cette envergures c’est pour Edie. Pas tout de suite évidemment mais a un moment donné. Ouais d’abord faut que ça marche, que ça soit sérieux et solide. @Edie Reuben