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memories I hold to keep safe

Week-end de folie. La chambre d'hôtel était parfaite avec une super vue sur la ville de New York et pas trop loin du centre de convention. Nous avons passé les trois premiers jours à la New York Comic Con : nous avons assisté à des panels de quelques acteurs de Star Wars et Mandalorian, nous nous sommes promenés dans les allées des stands et des vendeurs et j'ai même pu faire signer un de mes comics par un dessinateurs. Trois jours, juste elle et moi, rappelant juste à quel point notre couple fonctionne, à quel point ça parait évident. Avant de quitter New York, nous passons le dimanche chez ma mère. Elle vit dans l'appartement où j'ai grandi dans l'Upper West Side à Manhattan. Laia rencontre donc ma mère et mon beau-père, Ben. Il est presque l'heure de partir quand mes parents font la vaisselle et que je prends Laia par la main pour l'amener dans la chambre où j'ai grandi, restée comme elle était quand j'étais ado. La chienne nous suit d'ailleurs de près et va se poser sur mon lit. "ça me fait toujours bizarre de revenir ici", que je dis à Laia alors que je lâche sa main pour faire le tour de ma chambre. Un bureau avec un iMac datant d'il y a bien huit ans, une étagère avec pas mal de mes comics et des petites maquettes de reproductions de vaisseaux de Star Wars, une guitare dans un coin ainsi que pas mal de photos : de mes parents, de ma "famille" qui m'a tournée le dos : mes oncles et tantes qui ont mon âge et que je considérais comme mes frères et soeurs avant cette merde d'héritage - des photos de moi et mon grand-père aussi. Je prends un cadre avec une photo de moi et Riza, parce qu'elle fait partie de mon histoire : quand j'ai quitté cette chambre d'ado pour aller Harvard, nous étions encore ensemble malgré la distance qui allait séparer nos deux universités. Je décide de la reposer face cachée, parce que je n'ai pas forcément envie que Laia la voit et se sente mal, on ne sait jamais. J'ai la sensation que le sujet Riza pourrait être miné.

@Laia Duque & @Jackson Brennan-Jobs

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Dimanche est déjà là, quatrième jours de notre voyage à New York en amoureux. Premier moment rien qu’à nous et ça a été absolument parfait. Juste cette sensation de ne plus toucher terre depuis que l’on est ensemble. Je repense à tout ce que nous avons fait durant ces jours : le Comic-Con et tout ces souvenirs Star Wars que j’ai acheté. Le panel sur le Mandalorien était juste incroyable. Nous avons été tous les deux comme deux enfants. Les dîners, les fous rires, ces nuits… J’ai des tonnes de souvenirs à jamais gravé dans ma mémoire. Aujourd’hui j’ai rencontré ses parents et tout c’est absolument bien passé. La mère de Jackson m’a posé tout un tas de questions et je crois avoir répondu à chacune d’entres elles. J’ai apprécié entendre leurs souvenirs, les sentiments d’être au sein d’un vrai foyer loin des violences de ma propre mère et l’es absences de mon père. J’aide à faire la vaisselle quand Jackson vient me chercher et m’entraîne jusqu’à sa chambre. Je regarde la chienne s’allonger sur le lit en souriant. Mon regard qui se balade dans la pièce rester identique à son enfance. Je le regarde parcourir sa chambre et je vais admirer ses pièces. Je regarde quelques photos accrochées, il y a aussi des films, des jeux vidéos. Je regarde ses comics ensuite. Tout ici représente mon petit ami. Je viens enrouler mes bras autours de sa taille derrière lui et appuie mon menton contre son épaule. — Merci de me laisser entrer dans ton monde. Ce sentiment d’être un peu plus proche de lui grâce à ce voyage. De voir où il a grandi. Sa mère est une femme tellement adorable et charmante. Son beau père est un peu plus discret, mais il m’a fait rire. Si tu n’étais pas déjà amoureuse sans doute que tu le serais devenue durant ce voyage, Laia.

@Jackson Brennan-Jobs & @Laia Duque

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Je n'ai jamais présenté beaucoup de filles à mes parents, alors ça me mettait la pression. Ils connaissent Riza, je leur ai présenté Isolde mais c'est plus ou moins tout : faut dire que je n'ai pas non plus eu des centaines de relations amoureuses ses dernières années, beaucoup trop occupé à réussir mes études les premières années passées à Harvard avec cette obsession en tête de réussir assez pour pouvoir faire de l'ombre à ma propre famille. Le Jackson qui a quitté cette chambre était bien différent du Jackson que je suis aujourd'hui : j'aime toujours les même choses, certes, mais c'est dans la tête que tout a changé. Un sourire se dessine sur mes lèvres quand je sens les bras de ma petite amie emprisonner ma taille et je pose mes mains sur ses avants-bras pour les caresser doucement, "T'y est déjà entré il y a un petit moment", que je lui dis avant de me tourner vers elle et de prendre son visage entre mes mains délicatement, "La vie que j'ai à Boston c'est mon vrai monde.. ici c'est juste mes parents et du passé" Du passé et de la nostalgie, parfois. Je pose un baiser sur son nez et j'attrape sa main pour qu'elle me suive et s'installe près de moi au bord du lit. "Désolé pour toutes les questions de ma mère.. elle peut être intrusive parfois, c'est son côté journaliste", que je lui dis avec un léger sourire. Parce que malgré ça Laia a géré comme un chef, elle s'en est super bien sortie et j'suis certain que mes parents l'ont beaucoup aimé.

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Je suis dans sa chambre d’adolescent et je prends le temps de regarder chaque chose. Je sais qu’en étant ici j’ai une chance d’en découvrir un peu plus sur lui. C’est important pour moi, de voir d’où il vient. Rencontrer ses parents, c’est quelque chose d’angoissant et en même temps j’ai aimé ce moment. J’ai bien aimé de les voir tendre et en même temps curieux de savoir si j’étais une fille bien pour leur fils. Je ne sais pas vraiment si j’ai été à la hauteur. Mes bras qui enlacent Jackson et je le remercie. Je sens son odeur et je me sens bien avec lui. Il me fait face et ses mots me font sourire. Je pose mes mains sur les siennes et je le regarde dans les yeux. — Je sais, mais ça fait parti de toi et de ton histoire. Cette pièce est comme tu l’as laissé. Je prends sa main et je me laisse attirer vers le lit. Je m’assois près de lui, je viens poser ma tête sur son épaule, nos doigts entrelacés. — Non, il n’y a aucun problème, je t’assure. Je comprends qu’elle se soucie de toi et de ton bonheur. Puis elle est vraiment adorable. J’ai vraiment apprécié être ici et de me sentir dans une vraie famille. Je me risque quand même à poser la question qui me brûle les lèvres. — Tu crois que je leur ai plus ?.

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Mon monde d'aujourd'hui est bien différent de mon monde que j'ai quitté lorsque je vivais dans cette chambre. Si je me sens nostalgique quand je mets les pieds ici, je me souviens pourtant que je la détestais. Je détestais cet appartement, je détestais cet immeuble, je détestais New York, parce que cela représentait le changement radical qu'avait pris ma vie alors que j'avais grandi dans la chaleur de la Californie entourée de ma famille maternelle et de mon grand-père. Je me rappelle à quel point je détestais ce dernier : je détestais qu'il nous ait mit à l'écart avec ma mère dans son testament, je détestais qu'il remette en question notre lien de parenté, je détestais le fait qu'il me manquait terriblement. J'étais définitivement un adolescent très perturbé et tous ces souvenirs d'ado angoissé me tord un peu l'estomac. Quand elle pose sa tête sur mon épaule alors que nous sommes assis sur le bord de mon lit, je passe ma main libre dans son dos puis de l'autre côté de sa taille pour l'attirer un peu plus contre moi. Ma tête se pose sur la sienne et je souris quand elle me dit que les questions de ma mère ne l'ont pas dérangé. Journaliste de carrière, elle est naturellement curieuse et je lui amène la fille d'un ancien chef d'Etat.. autant dire qu'elle était aux anges. "Ouais mais quand même.. j'espère pas qu'elle t'a posé des questions trop indiscrètes" Je tourne la tête pour poser un baiser sur sa tempe et je replace ma tête contre la sienne. "Si tu leur as plu ?" Je ris doucement, "Y'a pas de raison.. mes parents veulent juste que je sois heureux et je connais ma mère, elle a vu comment je souriais et comment j'te regardais pendant tout le repas.." Ma mère ne sera jamais la belle-mère relou qui mettra la misère à mes copines, au contraire. En parlant du loup, ma mère entre dans ma chambre avec un gros sac contenant des affaires de la chienne, "Tiens, merci encore de la garder pour nous Jax", qu'elle me dit avant de poser le sac à terre. Elle se tourne vers mon étagère et automatiquement, elle remet correctement la photo que j'avais pris soin de cacher un peu plus tôt. "Maman ! Arrête de toucher à mes affaires", que je grogne avant de me lever rapidement pour prendre le cadre dans mes mains. Ne réalisant pas trop, ma mère se met à rire et dit qu'elle se croirait 15 ans en arrière avant de quitter ma chambre.

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Je suppose que l’on fini tous par changer. Quand je suis arrivée au États Unis je me cachais constamment derrière cette apparence détestable de princesse sur d’elle. Je pensais que c’était le meilleur moyen d’échapper à toutes les souffrances du monde. Cacher les douleurs que ma mère me faisait endurer, ces coups qui allait rester à jamais graver dans ma mémoire ainsi que ces mots. Iwan avait réussi à me réparer un peu, on buvait exactement la même chose et sans doute que c’est ce qui nous avait lié tout les deux. Les Goonies avaient été un vrai refuge ou doucement j’avais commencé à montrer la vrai Laia. Je n’étais désormais plus cette princesse. Ici auprès de Jackson je pouvais être moi-même sans avoir à craindre de souffrir. Je savais qu’il ne me ferait jamais de mal intentionnellement, il m’avait vu souffrir a cause de ma rupture. Tout comme je connaissais ses histoires passées et j’avais cette envie de le rendre heureux. Je restais contre lui, blotti dans ses bras toujours ce besoin de contact physique. — Un petit peu, mais il n’y a aucun problème je t’assure. Au moins tout est claire et c’est important. Je sais que je venais d’une famille importante dans mon pays, mais mon père restait une personne publique. J’espère simplement que sa mère ne m’inclus pas dans les erreurs de mon père. J’avais apprécié d’être avec eux. Un large sourire lorsque mon petit ami prend le temps de me rassurer et qu’il fait allusion à son comportement. — Et je peux savoir de quel manière tu me regardes ? Je relève la tête pour planter mon regard dans le sien. Moment que choisi sa mère pour entrer et venir nous donner les affaires de la chienne. Je les regarde amusée alors que sa mère prends le temps de remettre un cadre en place en sortant. Je pose les yeux sur une photo où il y a une fille. Je vois bien le malaise sur le visage de Jackson et je fini par comprendre. Je me lève et je prends la photo dans mes mains. — C’est elle ? dis-je en observant celle que je crois être son ex petite amie. Elle est très belle. Je réalise alors l’importance qu’elle peut avoir pour lui.

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Ma mère adore la politique alors forcément, quand je lui amène la fille de l'ancien chef d'Etat colombien, elle ne sait plus où donner de la tête. Je lui avais demandé avant notre week-end de ne pas trop poser de questions à ma petite amie : le but étant qu'elles se rencontrent, pas qu'elle fasse une interview. Je suis cependant rassuré qu'elle ne l'est pas mal prit. Quand je lui ai dit qu'elle a été parfaite avec mes parents et qu'ils ont bien vu comment je me comportais avec elle, ça attise sa curiosité. A mon tour, je lève la tête pour la regarder, sourire sur les lèvres. "Mh.. comme si j'avais tout le temps envie de t'embrasser ?", que je dis avant d'approcher mes lèvres des siennes, vite interrompu par ma mère qui déboule dans ma chambre. Je râle contre cette dernière et me lève pour prendre le cadre photo qu'elle a touché mais c'est trop tard, puisque Laia a pisté. Elle se lève à son tour et s'approche de moi pour prendre le cadre photo. On est jeunes sur la photo : on a tous les deux dix huit ans, la photo a été prise quelques mois avant notre départ pour moi Harvard, Oxford pour Riza. Quand elle me demande si c'est elle, j'hoche la tête. "Mh mh", que je réponds avant de reprendre le cadre photo. J'observe la photo quelques secondes avant d'expliquer, "J'avais 16 ans quand on s'est rencontrés. Je sortais d'une rupture et ça a été.. intense. Sauf que je suis partie étudier à Harvard deux ans plus tard, elle à Oxford en Angleterre.. on a essayé la longue distance quelques mois mais on était plus malheureux qu'autre chose donc on a tout arrêté. On s'était pas revenus avant l'année dernière" Donc oui, elle a eu une place importante dans ma vie et elle en aura toujours une. C'est difficile de tirer une croix sur une relation qui ne s'est pas terminée par manque d'amour mais par la distance. Je repose la photo sur l'étagère et j'enroule mes bras autour d'elle pour l'attirer contre moi doucement, "J'ai surtout honte que tu vois toutes ces photos de moi prépubère", que je dis en riant pour détendre un peu l'atmosphère. Ouais y'avait pas les petites bouclettes quand j'avais cet âge, j'avais les cheveux trop courts pour ça. "Désolé, je voulais pas que tu vois ça", que je lui dis tout bas avant de poser un tendre baiser sur ses lèvres.

@Jackson Brennan-Jobs & @Laia Duque

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Avoir fait des études de politique pendant trois ans était serviable. La mère de Jackson était calée sur le sujet et je pouvais aisément lui faire part des projets de mon père ou de ce qui se passait dans mon pays. J’étais pas fière de ce qu’il faisait là-bas et je craignais sans arrêt d’être à nouveau une cible, mais j’évitais soigneusement cette partie. Puis, je suis curieuse ensuite de savoir de quel regard il parle. Sa mère a sans doute vu des choses que moi j’ai ignoré prise dans nos conversations. — J’en ai tout le temps envie moi aussi. Je m’apprête à accueillir ce baiser, quand sa mère fait son entrer. Je me redresse un peu mal à l’aise et mon regard fini par fixer la photographie que sa mère a relever. Il a déjà la photo entre les mains quand je réalise de qui il s’agit. Je m’approche et les regarde tout les deux enlacés, le genre de couple qu’on imagine plus tard mariés avec des enfants. Je me pince les lèvres en prenant conscience qu’elle sera toujours importante pour lui. Il m’explique leur relation et cette séparation non par manque d’amour, mais par choix de carrière. Il n’y a pas eu de fin réel et là ouais tu as un peu peur. Tu fais pourtant en sorte de ne pas lui montrer. — C’est pour ça que tu as tout arrêter entre nous. Tu as vu une chance de reprendre la où vous vous étiez arrêtés.. Jackson repose la photo et m’attire contre lui. Je le regarde mes deux mains poser sur son torse et je souris. Je sais qu’il veut apaiser la tension qu’à créé cette photo. Et puis il s’excuse et tu viens lui rendre son baiser avant de coller ton front contre le sien. — Tu n’as pas à t’excuser, je sais qu’elle fait parti de ton histoire et je le respecte. C’est juste que parfois j’ai peur que tu réalises que tu t’es trompé. Il n’aurait peut-être pas choisi la bonne fille.

@Jackson Brennan-Jobs & @Laia Duque

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Sujet de dispute content avec ma mère lorsque je vivais ici : le fait qu'elle ne toquait jamais à la porte de ma chambre avant d'entrer. Le fait que je sois adolescent était également un facteur du fait que je râlais dès que je le pouvais et j'ai la sensation d'avoir seize ans à nouveau quand elle fait la même chose aujourd'hui et que je lui demande de ne pas toucher à mes affaires. En réalité je m'en fiche, mais j'ai placé ce cadre photo dans cet angle pour une raison et le fait qu'elle y touche m'énerve un peu. Je n'ai pas envie de mettre Laia mal à l'aise et c'est clairement ce qui se passe quand ma petite amie comprend qui est sur cette photo. Il me semble que je ne lui ai jamais vraiment parlé de ma relation avec Riza et peut-être que ça l'aiderait d'en savoir un peu plus - après tout, c'est normal non ? Qu'elle sache. Quand elle dit que c'est pour ça que j'ai tout arrêté entre elle et moi après le bal, je grimace légèrement et j'hoche la tête, "C'est un peu ça, ouais.." J'étais célibataire, elle était célibataire aussi : le timing était un peu parfait mais ça n'était pas entièrement le cas. Elle ne voulait pas d'une relation "officielle", malgré le fait qu'on ait passé une bonne partie du Summer Camp ensemble et qu'elle soit allée avec moi en Australie chez Léo. Et il y a eu cette fin brutale à la rentrée, quand elle a refusée de me revoir ou même de me parler pendant plus d'une semaine. Je prends Laia dans mes bras en m'excusant et je l'embrasse. "Je sais qu'elle fait partie de mon histoire mais j'voulais pas te mettre mal à l'aise.. ou que tu ressentes ce que t'es en train de ressentir là.." Je secoue la tête à sa dernière remarque et je prends son visage entre mes mains pour la regarder, "Je t'aurais pas amené ici si j'étais pas sûr de moi.." Je plisse le nez : on a dit qu'on serait toujours honnête l'un envers l'autre alors je vais l'être, même si je pense qu'elle s'en doute un peu. "J'vais pas te mentir y'aura toujours.. une petite partie de moi qui l'aimera" Elle m'a aidé dans une période de ma vie très compliquée, notre histoire ne s'est jamais vraiment finie alors c'est compliqué. "mais.. j'suis en train de tomber amoureux de toi Laia.." Et ça me fait tout autant du bien que ça me terrifie mais c'est un fait : c'est comme ça que je la regarde, ma mère me connait assez pour voir ce genre de chose.

@Jackson Brennan-Jobs & @Laia Duque

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Finalement, grâce à sa mère j’en apprends plus sur la relation de Jackson et Riza. Je découvre la raison de leur rupture et ouais ça me fait peur tout à coup. Ce genre d’histoire ou la fin n’est pas défini est très compliqué à gérer. Je commence même à y voire plus claire sur les raisons de son détachement envers moi. Ça a été si soudain qu’il m’a fallu un peu de temps pour l’accepter. Maintenant je réalise qu’ils avaient une chance de reprendre leur histoire. Je me demande encore comment on a réussi à revenir l’un vers l’autre après ça. Maintenant pour moi ça semble une évidence nous deux. Je ne me vois avec personne d’autre que lui. Depuis un moi, je passe la plupart de mes nuits dans ces bras. Je n’arrive pas à comprendre le manque qui me paralyse quand je ne le vois pas durant vingt quatre heures. Je suis tombée amoureuse de Jackson et maintenant je réalise que je pourrais le perdre si il changeait d’avis. Si elle était celle qu’il lui fallait. Habitée par le doute subitement. Jackson me prends dans ses bras et sans doute qu’il sent que quelque chose est différent chez moi. Je ferme les yeux pour essayer de chasser toutes ces pensées négatives. Je le rassure en lui disant que je comprends et c’est vraiment le cas. Lui même ce montre très honnête et je réalise que c’est son premier amour. Un qui a duré dans le temps. Est-ce que je pourrais vivre une histoire comme celle-ci ? Je le laisse prendre mon visage entre ses mains et je le regarde dans les yeux. Je vois bien qu’il est sincère. Qu’il veut que je comprenne où il en est. Je grimace en écoutant ses mots, mais je comprends une fois encore. — Est-ce que ça pourrait être une petite mini riquiqui partie ? Je lui offre un sourire rassurant tout en faisant un peu d’humour. Je veux pas qu’il se sente toujours mal à l’évocation de Riza. Elle est son ex petite amie et je l’accepte tout va bien. Et puis c’est là que ces mot finissent par intégrer mon esprit. — Attends t’as dit quoi là ? Question inutile parce que j’ai parfaitement intégrée l’information. Je le regarde, détaille chaque partie de son visage. Son regard. Ses fossettes à la recherche d’un signe pouvant signifier que c’est une blague, mais non. Je crois que j’ai perdu le fil des battements de mon cœur la. — Je t’aime Jackson, même si ça me fait peur, je ne me suis jamais sentie aussi bien près de toi. dis-je en caressant sa joue.

@Jackson Brennan-Jobs & @Laia Duque