JE SUIS LA LIONNE EH TOI LA PROIE
@Tom Pelletier & @Esmée Bourgeois

Une soirée étudiante de plus qui vient couvrir de son ambiance festive le campus d’Harvard. T’as besoin de boire et n’importe quel fête ferait l’affaire. Tu veux juste oublier ton job, ta vie, juste quelques heures si c’est pas trop demandé. Tête prise dans les tourments et ça t’agace. Marre de jouer les nanas froides quand tu te retrouves seule et misérable à la fin. C’est en te frayant un chemin parmi les étudiants déjà bien agités que tu rejoins le bar. T’as besoin d’une vodka pure. Tu te sers un shot et l’avale d’une seule traite. Tu sens le liquide faire son effet et ça te fait sourire. Voilà ce dont tu avais besoin. Tu t’en sers un autre et tu le vois la, dans la foule à parler avec des gens dont tu te fou. Tu bois ton deuxième shot et tu fonces droit sur lui. Tu ne cherches pas à comprendre et tu l’embrasses. Tu donnes ta vie dans ce baiser, il se fige et te regarde avec surprise et tu souris.

— " Viens pas me faire croire que tu m’as oublié. "

Tu plonges tes yeux bleu dans les siens et tu te demandes ce qu’il va faire maintenant. Ses amis ont compris qu’ils étaient de trop et ils ont filés à présent.

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Une nouvelle soirée étudiante, tu en profitais toujours en début d’année avant que ça ne devienne trop difficile. Tu voulais surtout voir de nouvelle tête et faire des rencontres. Tu étais d’ailleurs en pleine discussion avec deux mecs quand ton regard fut attiré par une silhouette blonde qui te disait quelque chose. Tu n’y fis pas plus attention et reportas ton regard sur les deux nouvelles personnes. Tu continuais sans te soucier de ce qui se passait autour de toi. Enfin, jusqu’à ce qu’une tornade blonde arrive vers toi pour t’embrasser. Encore cette inconnue dont tu ne connais pas le prénom. Tu la croisais beaucoup en ce moment, bizarrement. Elle était mystérieuse et tu dois dire que ce type de jeu t’amusait. Tu répondis au baiser sans un mot, souriant d’un sourire au coin quand elle se décala pour dire ces mots. « je dirai plutôt que je me suis souvenu de toi en te revoyant » dis-tu d’un ton taquin. T’étais clairement pas un obsédé de la vie, mais ça t’amusait de la voir être aussi direct avec toi. ça te plaisait.

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Garçon attiré dans ta tourmente. Attiré dans un jeu qui t’as galvanisé la première fois et auquel t’as pas pu mettre de fin. Chaque fois qu’il est tout prêt c’est plus fort que toi. Tu ne peux le laisser tranquille. T’as besoin qu’il soit absorbé par toi. Juste toi. Raison pour laquelle tu te faufiles dans la foule pour capturer ces lèvres. Raviver sa mémoire, ses flashs d’un corps à corps enflammé. Maintenant, tu n’as pas envie de disparaître, pas tout de suite. Tu veux profiter encore de sa présence, le découvrir. Jouer. Tes bras enrouler autours de son cou, tu le regardes amusée.

— " J’espère que le souvenir t’es agréable. "

Tu dois avouer que le baiser t’as vraiment plu. Un regard tourné vers les gens autours de vous et tu prends sa main pour l’attirer sur la piste de danse. Tu n’es vraiment pas décidé à le laisser ce soir.

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La jolie inconnue a refait surface. Tu ne t’y attendais pas quand elle vient d’embrasser d’un coup. Ce n’était pas la première fois qu’elle agissait ainsi, tu ne connaissais pas son prénom mais ses lèvres oui. Elle était malicieuse, joueuse et tu dois bien avouer que ça te plaisait. Tu ne pus t’empêcher de sourire quand elle lui parla de bon souvenir. « je ne peux pas nier que c’était agréable » dis-tu en lui faisant un clin d’œil. Tu la laissas te tirer en direction de la piste de danse. A croire qu’elle allait passer la soirée en ta compagnie, du moins c’est bien parti pour que ça soit le cas. Tu n’allais pas dire non pour autant, loin de là. « j’imagine que tu ne veux toujours pas me donner ton prénom » au fond, ça gardait un charme mais cela t’intéressait quand même. Est-ce qu’elle était aussi étudiante à Harvard ? en bref, tu avais trop de question.

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Il ne sait rien sur toi et tu aimes ça. Le mystère qui plane, l’es questionnement qu’il se pose à ton sujet. L’engouement que tu éveilles en lui. Tu aimes être une apparition qui fini toujours par disparaître, les choses sont tellement plus facile. Tu aurais pu en rester là et le laisser reprendre sa vie, mais non. Tu en veux encore plus, tu veux t’amuser avec lui ce soir, maintenant qu’il est si près. Tu te colles contre lui et tu prends plaisir à réveiller les souvenirs de vos corps à corps. Un léger sourire sur les lèvres alors que tu lui as finalement laissé un aussi bon souvenir que le tien.

— " Assez pour avoir envie de renouveler l’expérience ? "

Tu t’accapares le jeune homme en l’entraînant avec toi jusqu’à la piste de danse. Tu commences à bouger contre lui, tes bras toujours autours de son cou. Tu aurais presque peur qu’il s’échappe. Il commence à poser des questions, tu sais qu’au bout d’un moment il faudra bien que tu lui donnes des réponses.

— " Esmée, mais pour le reste il faudra le mériter. C’est donnant donnant. " que tu lâches en frôlant ces lèvres des tiennes.

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La jolie blonde était un beau mystère. Si tu étais curieux d’en savoir plus sur elle, tu savais que c’était pas mal de ne rien savoir et de profiter du moment. Elle était réapparue ce soir et elle semblait ne vouloir que ton attention, bien sûr tu n’allais pas te faire prier. « je ne serais pas en train de danser avec toi si ce n’était pas le cas » dis-tu en descendant ta main le long de son dos, du bout des doigts. Finalement, tu as réussi à avoir son prénom, Esmée cela sonnait quand même bien français. Alors, tu tentas un petit coup en lui adressant en français : « une française si je ne me trompe pas » dis-tu de ton accent québécois mais pas trop prononcé pour autant. Tu avais fait exprès de parler doucement dans cette langue que tu maîtrisais très bien, même si ce n’était pas le même accent qu’en France. Vous allez certainement pouvoir vous comprendre dans cette langue commune.

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Tu savoures le plaisir de l’avoir rien que pour toi ce soir. Tu es contente qu’il continu de jouer le jeu. Ta main qui caresse sa nuque du bout des doigts. Tu souris à ses mots alors que tu frémis en sentant ces doigts glisser le long de ton dos.

— " C’est vrai. Alors je peux en déduire que tu aimerais recommencer ? "

Tu le regardes et là stupéfaite, tu l’entends parler français. Ça te fait plaisir d’entendre ta langue natale. Tu hoches la tête et donc tu décides de rester dans le français.

— " Française avec un accent londonien sacré mélange. Et toi d’où vient cet accent ? Canada ? "

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La demoiselle, au nom de Esmée, semblait bien joueuse ce soir. Elle avait laissé tomber son image de femme sans nom et avait décidé de te dévoiler une mini partie d’elle.  « on pourrait retenter le coup en effet » dis-tu en penchant la tête sur le côté. La musique était forte autour de vous, vous deviez vous pencher en avant pour vous comprendre. Tu compris bien vite avec son prénom qu’elle était française. Ça ne sonnait pas du tout américain. « Canada en effet, mais ma mère est française » dis-tu amusé. Comme quoi, on retrouve toujours un petit bout de sa culture quelques parts. « tu ne veux pas qu’on aille se mettre un peu au calme ? » parce que ça te faisait mal au crâne de te concentrer pour bien l’entendre.

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Tu es refaite de savoir qu’il est à cette soirée. Toi qui avait envie de rentrer, là tu voulais juste l’accaparer et pouvoir profiter un peu plus. Tu penses même que tu pourrais finir ce soir dans ces bras ce qui est plutôt agréable en générale. Et visiblement, il ne serait pas contre. — " Parfait, alors je te garde pour moi ce soir. " Il ne tarde pas à comprendre que tu es française et ça lui fait une information de plus à ton sujet. Toi même tu tapes juste en apprenant qu’il est canadien et français. Voilà une surprise de plus que tu apprécies grandement. D’ailleurs la conversation se poursuit en français bien que tu doives forcer pour arriver à l’entendre et lui aussi. — " Oui, on va trouver viens. " Tu prends sa main et tu l’attires avec toi un peu plus à l’écart. Tu vas vers l’escalier et monte à l’étage pour trouver un endroit calme et inoccupé car beaucoup ont eu la même idée. Tu pousses une porte et entre dans la pièce qui ressemble à un bureau.

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Elle avait de quoi s’occuper pour la soirée en effet. Tu étais amusé de voir qu’elle avait du sang français, ça allait te permettre d’utiliser ta langue première. Tu n’avais clairement plus l’habitude de l’utiliser. Tu savais deux choses : ses origines et son prénom, c’était déjà bien comme début. Par contre, tu savais qu’il y avait du bruit autour de toi et ça te gênait pour bien l’entendre. « je te suis » dis-tu en approuvant de la tête. Tu montas les escaliers également, la suivant sans trop savoir où tu allais finalement. Il y avait du monde là-haut également, à croire que beaucoup ont besoin de se retrouver seul. Finalement, vous vous arrêtez dans un bureau inoccupé. « ça va déjà mieux » t’as moins mal au crâne en tout cas.