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let’s fall in love

J'ai passé la journée à attendre que ce moment arrive. Je savais que Jackson allait venir me voir à l'entrainement. Je suis très à l'écoute de Grace, mais je ne peux pas m'empêcher de lancer des regards vers l'entrée. Je suis piqué, je le sais bien. Je ne contrôle plus rien depuis quelques jours déjà, mais ça faisait si longtemps que je n'avais pas ressenti ça. Finalement, je l'aperçois et je me retrouve à sourire comme une idiote. Même Loéva le remarque et elle me met un coup de coude amusée. J'essaie de passer la fin de l'entrainement sans être fixé sur les gradins et ça se passe plutôt bien. Une fois terminé, je préviens Jax que je le rejoins à la voiture. Dans les vestiaires, l’entrainement est terminé. Je dois me dépêcher, je sais que Jackson m’attend pour notre dîner. Je suis un peu à la bourre, je me retrouve à essayer d’être canon pour notre deuxième rendez-vous dans les vestiaires du gymnase. Les filles partent les unes après les autres me taquinant au passage. Je n’y prête même pas attention parce que je veux me dépêcher. Je termine d’enfiler ma robe. Une dizaine de minutes plus tard, je suis finalement prête à aller le retrouver. Je sors avec mon sac et je le retrouve sur le parking à m’attendre contre sa voiture. Je me pince les lèvres et je m’avance vers lui avant de laisser tomber mon sac sur le sol pour aller l’enlacer. Je l‘embrasse avec tendresse, parce que j’en ai terriblement envie. Depuis quelques jours on a souvent dormi ensemble, mais là ça faisait plus de vingt-quatre heures.  — Tu m’as manqué... Que j’avoue contre ses lèvres avant de sourire et de le relâcher pour récupérer mon sac. Je le mets à l’arrière et referme la porte, le sourire qui ne me quitte pas. — Prêt pour le date numéro deux ? 

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Je ne vais pas mentir : j'avais très envie de venir dès le début de son entrainement. Au final, j'ai décidé de venir une demie-heure plus tard, parce que je n'ai pas envie de la déconcentrer. Un peu à la bourre, j'essaie de me faire petit mais je vois bien que j'ai tout de suite attiré son attention. Des sourire échangés, je regarde les cheerleaders s'entrainer ; j'ai toujours trouvé ça impression, la manière dont elles arrivaient à faire de telles prouesses. Mais on parle de moi, le gars qui n'a pas le meilleur cardio du monde. Depuis que j'ai arrêté d'aller courir avec Gaïa, j'me suis un peu laissé aller, disons-le. Quand vient la fin de l'entrainement, j'attends dehors près de ma voiture nouvellement acheté avec tout cet argent dont j'ai finalement hérité - un gros SUV, parce qu'on aime se faire plaisir. Les yeux sur le téléphone, je scroll sur Meetsa quand j'entends la porte du gymnase s'ouvrir. Sourire sur les lèvres, je me redresse, glisse le téléphone dans mon sac alors que Laia s'approche de moi. Aucune surprise, mais elle est absolument éblouissante dans cette robe. Le sac tombe à terre, ses bras enroule mon corps et je la serre contre moi, répondant à son baiser avec tout autant de tendresse. Quand elle dit que je lui ai manqué, je ne peux m'empêcher de sourire encore plus grand et de reposer mes lèvres sur les siennes. Des fois, j'ai l'impression que notre relation est... trop belle pour être vraie ? Bizarre, je sais. J'entre dans la voiture, "toi, est-ce que t'es prête surtout ?" Elle doit mourir de faim après cet entrainement. Une fois dans la voiture, je lui tends mon téléphone avec le menu, "choisi ce que tu veux, on va pas manger au resto on va prendre à emporter", que je dis avant de démarrer le moteur, "j'vais t'emmener quelque part"

Je la laisse choisir, j'appelle sur la route pour commander nos deux plats et nos desserts et une fois devant le resto, j'embrasse sa joue et je lui dis de m'attendre. Je vais récupérer notre diner, une bouteille de vin au passage et nous revoilà dans la voiture. "promis, je te kidnappe pas", que je dis en riant. J'essaie de conduire assez vite pour que la nourriture ne refroidisse pas et je m'arrête en dehors de Boston, sur le parking du musée de l'astrologie qui se trouve sur une petite colline surplombant la ville, offrant une belle vue sur la skyline de Boston. Je sors, j'ouvre le coffre de la voiture que j'avais un peu aménagé : des coussins, une couverture et une petite guirlande de lumière à piles pour qu'on ait un peu de lumière. Le coffre est assez gros pour qu'une fois les sièges poussés vers l'avant, on puisse s'y installé. "j'me suis dit que ça serait plus intime qu'un resto bruyant" Je prends sa main pour l'aider à s'installer et je viens me poser à côté d'elle, déballant notre bouffe. J'avais envie de faire un truc mignon, parce qu'elle le mérite. J'ai pas l'impression qu'elle ait été traitée à sa juste valeur par les mecs avant, surtout par son ex.

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Peut-être qu’Adrian avait raison, parfois c’est lorsqu’on ne cherchait pas qu’on finissait par tomber sur la bonne personne. Et il est vrai que j’étais plutôt résigner à arrêter de m’accrocher, juste profiter du moment, prendre du bon temps sans attachement. Je pensais que c’était ce que je voulais, mais au final je continuais de me punir, portant tout le poids de me rupture. Jackson avait remis en doute toutes mes certitudes. Je réalisais que j’avais envie d’être aimé, envie de sentir des bras me serrer fort quand j’ouvrais les yeux le matin. Alors, je m’étais habitué ces quelques nuits avec lui, cette journée sans le voir m’avait fait réaliser que je voulais vraiment être avec lui. Ce qui devait être au début un essai, une chance de voir si ça pouvait fonctionner, avait laissé place à un attachement bien plus fort que ce que j’aurais imaginé. Une fois sur le parking, je ne pouvais donc pas résister à l’envie de le serrer contre moi. Je m’autorise même à lui avouer qu’il m’a manqué. Je souris contre ses lèvres et leur saveur dont je ne me lasserais jamais. Je monte dans sa nouvelle voiture et m’attache prête à aller au restaurant. Et bah non enfaite. — Et bien, tu es un homme plein de surprise. Je suis déjà curieuse de découvrir ce qu’il nous a préparé. Je le laisse démarrer tandis que je fais mon choix sur le repas de ce soir.  

Ce soir, il a pris les choses en main et moi je suis juste curieuse de découvrir où l’on va. Je le laisse aller chercher notre commande. Je suis excitée comme un jour de Noël, je ne sais pas ce qui m’attend et en même temps j’ai une confiance aveugle en lui. — Même si tu le faisais, je serais consentante. dis-je pour le taquiner lorsqu’il prend à nouveau la route. Je prends le temps de regarder chaque détail essayant de trouver l‘endroit où il m’emmène. Une fois arrêté, je descends de la voiture et je le vois commencé à préparer des coussins, de la lumière dans son immense coffre. Je me tourne et je regarde la vue absolument magnifique de la skyline. De nuit et illuminé de cette manière c’est sublime. Je regarde Jackson et je découvre ce qu’il a fait rien que pour moi. Je le fixe et là tout de suite je n’ai pas les mots. — C'est absolument parfait. finis-je par lui dire. Je prends sa main et grimpe pour m’installer. Je prends mon plat encore chaud et je le regarde longuement jusqu’à ce qu’il lève la tête et me regarde à son tour. — Je regrette de ne pas avoir vu plus tôt ce que j’avais sous les yeux pendant tout ce temps. Est-ce que c'était réel, lui et moi ? Je me sentais si bien lorsqu'il était prêt de moi.

 

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Je ne pense pas que je me définirais comme quelqu'un de spécialement romantique, mais je sais faire les choses bien quand il le faut. Je ne sais pas si Laia aime ce genre de chose, mais je pense que ça va lui plaire. Elle a eu une année difficile, après tout et elle mérite qu'on prenne soin d'elle. Entre Iwan, son frère, son séjour à l'hosto.. même moi, j'ai complètement merdé avec elle après le bal, je le reconnais. Je me suis donc dit que plutôt que de l'amener dans un resto bruyant où on aurait du mal à s'entendre parler, je préférais l'amener à un endroit où j'ai toujours aimé venir lorsque je me sentais un peu trop sous pression, lorsque je me sentais angoissé. Sur ces hauteurs surplombant la ville, tout est calme, surtout la nuit. Le parking rempli de voitures la journées à cause des visiteurs du musée est généralement vide une fois la nuit tombée : un spot peu connu et tant mieux, car il permet d'être seul. Elle me dit que c'est parfait alors que j'installe tout correctement dans le coffre de ma voiture et je l'aide à s'installer à l'intérieur. Bon, c'est un peu juste au niveau de la hauteur, surtout pour moi du haut de mes un mètre quatre vingt mais une fois assis dedans, ça passe. J'ouvre mon plat et je cherche les couverts dans le sac donné par le restaurant et je sens son regard vers moi. Je la regarde, souris à ses paroles et je glisse ma main sur sa joue avant d'approcher mon visage du sien pour l'embrasser tendrement. "j'suis content qu'on fasse ça" Qu'on apprenne à se connaître, qu'on essaie de pas aller trop vite, qu'on fasse les choses bien. Faire les choses bien, c'est quelque chose que j'ai pas fait depuis longtemps. On a pas fait les choses bien avec Izzy car on a été trop vite, on faisait les choses bizarrement avec Riza parce qu'elle ne voulait pas être en couple. J'ai envie de faire les choses correctement, j'ai envie que ça soit simple et léger et c'est exactement ce que c'est avec Laia. Je passe mon bras autour d'elle pour qu'elle se mette contre moi alors que je pique dans mon assiette et mange mon plat, regardant la vue et toutes ces lumières de la ville qui brillent de mille feux. "j'aime bien venir ici pour réfléchir, c'est calme et y'a un côté super.. reposant, je trouve" Je faisais pareil quand je vivais à New York avec ma mère et mon beau-père : j'avais un spot où j'allais quand ça n'allait pas, quand je me sentais trop angoissé. Faut dire que quand j'ai déménagé à New York, c'était le bordel dans ma vie familiale. "Oh, j'ai faillis oublier" Je prends la bouteille de vin et je nous sers deux verres. Je lui donne le sien et approche mon verre pour qu'on trinque avant de boire une gorgée.

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Je dois avouer que j’étais surprise, mais agréablement. Je n’étais pour ainsi dire habituer à ce genre d’attention. Plus depuis un an. C’est à mon anniversaire que j’avais réalisé combien tout avait changé durant les douze derniers mois. J’avais lentement fermé la porte à tout ce qui m’entourait, pensant que je ne méritais pas le bonheur. Je m’étais éteinte pendant longtemps, jusqu’à ce que je frôle la mort. Doucement, j’avais dû reprendre le dessus et me battre pour retrouver ma motricité. Je n’avais jamais dit combien Jackson avait joué dans mon rétablissement, comment pendant ces trois mois j’avais recommencé à vivre. Aujourd’hui quand je le voyais dans le coffre, je réalisais combien la vie pouvait être pleine de surprises. Je viens le rejoindre et on s’installer face à la vue, mais sur l‘instant c’est lui que je ne quitte pas des yeux. J’appuie ma joue contre sa main et je lui rends son baiser. — Moi aussi, merci beaucoup. Je lui souris et j’attrape des couverts pour commencer à déguster mon repas. Il m’attire contre lui et je me glisse entre ses jambes tous les deux l’un contre l’autre à manger. C’est d’ailleurs très bon. Je sais qu’on fait les choses bien avec Jackson, on prend le temps de se découvrir. Je sais qu’avec Iw an j’ai été impulsive, tout a été si vite et si fort, que la chute à été difficile. Finalement, ça fait un peu plus d’une semaine qu’on est quasiment toujours ensemble. Je me suis véritablement attaché à lui et j’ai besoin de savoir qu’il n‘est jamais loin de moi. Quand il est là, j’ai le sentiment qu’il ne pourrait plus rien m’arriver. Il est si doux et prévenant, je prends appuie contre son buste et je regarde la vue paisiblement. — C'est vrai et je dois dire que c’est magnifique. Je mange avec Jax quand je le vois s’agiter et je ris doucement. — Ah ouai, t’as vraiment pensé à tout. Je prends le verre et je viens approcher mon verre et je le regarde penchant la tête sur le côté. — A toi, à ta victoire méritée et à l’homme formidable que tu es.

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Léonie m'a donnée la couleur quand je lui ai dis que je recommençais à voir Laia : fais gaffe à ce que tu fais. Je ne veux pas faire n'importe quoi et je pense que c'est pour ça que j'essaie de prendre des pincettes, que j'essaie de tout faire dans l'ordre. En réalité, on a pas tout fait dans l'ordre car on a commencé en couchant ensemble mais on apprend à se connaître, on apprend à apprécier la présence de l'autre et je dois dire que jusque là, ça marche plutôt bien elle et moi. Je suis bien conscient qu'au début, c'est toujours tout beau tout rose mais il y a cette sensation que je me suis lancé sur le bon chemin. J'aurais pu être mal après le rejet de Riza, j'aurais pu décider d'attendre qu'elle soit prête pour moi et me concentrer sur autre chose.. mais la finalité de tous ces scénarios était que j'aurais été malheureux pendant un temps. Laia a été mon petit rayon de soleil, depuis que Izzy m'a quitté et on ne dirait pas que ça change du jour au lendemain. Elle s'installe contre moi, on mange un peu et je finis par nous servir du vin. Je souris à sa phrase et je me penche pour poser un baiser sur sa joue, buvant dans mon gobelet en plastique. Des fois, j'ai l'impression que mes potes me mettent un peu trop sur un piédestal : j'ai un peu le rôle de papa du groupe mais je suis très loin d'être parfait. Je termine mon plat, délicieux et je le laisse sur le côté, caressant le bras de Laia du bout des doigts alors que je me sers un nouveau verre de vin. "ça te manque pas, parfois ?", que je finis par lui demander alors que j'ai le regard fixé sur le paysage devant nous. "la colombie ?" Vivre dans un pays étranger, ça doit être bizarre. Mon regard se pose sur elle, "tu penses que tu vas repartir là-bas après tes études ?" On a tendance à croire qu'on va tous rester ici pour toujours mais on oublie qu'on est à Boston pour étudier. Une fois qu'on aura fini Harvard, est-ce qu'on va tous prendre des routes différentes ? Notre bande de potes, c'est comme ma famille et j'ai pas hâte de les quitter, personnellement.  

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Je commençais à vraiment me laisser aller avec lui. Je me disais qu’on avait peut être eu raison de nous laisser une chance, de voir si ça pouvait fonctionner entre nous. Je ne savais pas si l’avenir nous serait favorable, mais on connaissait tous les deux les blessures de l’autre. On se connaissait depuis un certains temps, assez pour savoir ce que l’autre avait déjà traversé. Je ne tenais pas à le faire souffrir, je voulais être sa partenaire, être là pour lui et le soutenir. A son contact, mon cœur battait si vite, chaque fois que je pouvais sentir ses doigts sur ma peau, tout mon corps réagissait. Chaque fois qu’il me regardait dans les yeux, je me sentais la plus belle femme au monde. Sa déesse. Je croyais en chacun de ses mots, je lui faisais confiance. Son odeur était devenu quelque chose de rassurant. Ses bras, un refuge que je prenais plaisir à retrouver le soir après ma journée. Et le son de sa respiration la nuit me berçait. Me réveiller dans ses bras, un vrai cadeau. Je revenais de loin j’en avais conscience. Un an à me reconstruire. A cette même période, Iwan me quittait il y a un an. Aujourd’hui, je me mettais à penser a l’avenir et c’est Jax que je voyais à côté de moi. Je regardais les étoiles, c’était si beau. Je terminais mon verre de vin, laissant Jackson me resservir. Puis il parle de la Colombie et je continu à observer la vue. — Si, bien sûr. C’est ma maison. Ces habitants sont important à mes yeux. Il y a beaucoup de violences et de cartels. J’aspirais à les sauver.. Je fini par tourner la tête pour le regarder alors que je repense à mon abandon de la politique. — Je crois que si je n’avais pas été manipulé par mon père, j’aurais aimé être présidente, mais pour de bonnes raisons. Je sais que j’étais venue à Boston pour étudier à Harvard comme l’avait fait Ares. Un moyen de fuir les violences de ma mère. Seulement, mes parents étaient en colère contre moi. Je n’avais plus vraiment de raisons de rentrer. — Je ne pense pas que je retournerais vivre en Colombie. J’aimerais ouvrir ma salle de fitness ici.   J’avais une nouvelle famille à présent. Notre groupe d’amis, Noah et Loeva ils étaient devenus un soutient aux fils du temps et il m’était impossible de m’en séparer. Je le regarde avec un léger sourire : — Puis, je ne compte pas laisser le champ libre à une autre.

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Je n'ai jamais été un grand fan de politique et je respecte beaucoup les enfants de politiciens qui ont grandi dans ce milieu. Je me dis qu'avec une famille impliquée dans la politique, on a pas tellement le choix que de s'y intéresser et de se lancer dans une carrière semblable à celle de nos parents une fois l'âge atteint. C'est un peu comme moi et ma famille : mon grand-père était un génie, il a participé grandement à l'évolution technologique de ces quarante derrières années.. j'ai grandi dans cet environnement, j'ai grandi en allant lui rendre visite dans ses premiers bureaux d'Apple, j'ai grandi en regardant ses fameux speech sur ses nouveaux produits et ses avancées technologiques. Ça parait donc évident qu'aujourd'hui, je sois autant intéressé par les nouvelles technologies : j'ai grandi là-dedans. Je resserre du vin à Laia et je bois dans mon propre verre, l'écoutant parler. Je la regarde et lui souris quand elle me dit qu'elle aurait aimée être présidente de son pays, "Lala présidente", que je dis en souriant en coin. Je pense qu'elle a le charisme nécessaire pour faire de la politique, mais elle n'a pas le coeur à ça. Il faut avoir une personnalité très particulière pour se lancer là-dedans. Je l'imagine bien ouvrir son centre de fitness, elle serait bonne là-dedans, je le sais. Quand elle tourne la tête vers moi en disant qu'elle ne compte pas laisser le champs libre en se barrant, je me penche pour poser un baiser sur sa joue. "c'est pas comme si y'avait une liste d'attente tu sais.. mais j'suis content que tu veuilles rester" J'aimerais qu'on restent tout ici après nos études, d'ailleurs. Je me redresse en entendant le début de la pluie, les goutes raisonnant sur le capot de ma voiture. "mais nooon", que je grogne alors que la pluie se fait de plus en plus forte. "il était pas censé pleuvoir" Ça gâche tout : on va avoir froid, c'est bruyant.. j'aurais clairement dû checker la météo avant de me lancer dans cette idée.

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take my hand

 

Je suis consciente d’avoir été une vraie déception pour mes parents. J’étais la petite fille chérie, deuxième enfant et leur dernier espoir d’avoir une succession. Mon grand frère à toujours été libre, il a quitté l’Enfer à dix-huit et il m’a laissé derrière toute seule à affronter ma mère. Je crois que je serai toujours brisé à l’intérieur marqué par ses coups et ses mots plus destructeurs les uns que les autres. Je crois que suivre l’exemple de mon père s’était un moyen pour moi de me faire accepter dans cette famille bancale. Ares, il est tellement libre, il a une manière d’être détaché de tout ce qui l’entoure. Moi, je n’y parviens pas. Je suis entière et je n’arrive pas à tricher. Ce qui aurait fait de moi une très mauvaise présidente, j’en ai conscience. Maintenant, je suis juste Laia, une colombienne en amérique avec accent particulier. Je suis cette fille qui travaille quatre heures par jours en plus de ces études pour espérer continuer à payer Harvard. La chute a été brutale, mais je me rends bien compte que je ne suis pas seule. Je sais que malgré que mes parents m‘aient bloqué mes demandes de financement, j’arriverais à ouvrir cette salle. Je suis têtue et ils le savent très bien. Je souris et je fini par grimacer à ces mots. — Méfie toi, tu n’es pas très doué pour repérer les filles qui craquent sur toi. Je le taquine parce que clairement moi ça fait un bon moment que je crush sur monsieur. J’entends la pluie et si Jackson ne semble pas ravie, moi je suis comme une enfant. Je me relève et quitte le coffre. Je lève la tête vers le ciel et ça fait un bien fou j’ai toujours aimé cette sensation. Je me mets à rire et à tourner sur moi-même. Une idée me vient alors je le regarde tremper attrapant mon téléphone que je laisse à l’abri et je mets de la musique. — Danse avec moi. Je lui tends ma main, un large sourire sur mes lèvres. On ira prendre une douche bien chaude après, peu importe.

 

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take my hand

 

Je pense qu'on peut facilement comprendre ce que l'autre ressent, en réalité. Elle a vu ses vivres coupés par ses parents et elle est en galère financièrement, alors que son père a probablement plus d'argent que ce qu'on pourrait imaginer. J'ai été en galère d'argent pendant très longtemps à cause de l'héritage bloqué de mon grand-père et même si les choses se sont arrangés maintenant, j'essaie de m'adapter à cette nouvelle vie. J'essaie même de rester aussi simple que possible : je me suis acheté une voiture et un appart pour être tranquille, mais j'ai un conseiller financier qui m'aide à placer mon argent intelligemment pour ne pas être tenté de tout dépenser du jour au lendemain. Je ris quand elle me dit que je ne suis pas toujours très doué pour voir les filles qui craquent sur moi et.. je plaide coupable. La vérité, c'est que je n'ai jamais été un coureur de jupons et que je n'ai pas forcément l'habitude des relations amoureuses, pas forcément l'habitude de plaire non plus. Je me redresse quand j'entends la pluie et à la vue de cette dernière, je grimace. Je suis déçu, parce que je ne voulais pas que ça se passe comme ça, c'était pas prévu mais la météo en a décidé autrement. "Hey, qu'est-ce que tu fais ?", que je demande alors quelle sort de la voiture pour se retrouver sous la pluie. Je ris en la regardant tourner sur elle-même sous la pluie : moi qui étais déçu, je suis étonné de la voir si.. heureuse. Elle prend son téléphone pour mettre de la musique et je continue de la fixer : elle est complètement trempée et elle n'a pas l'air de vouloir s'arrêter, puisqu'elle me tend la main en me proposant de venir danser avec elle. "Sous la pluie ?", que je demande en riant. Elle est dingue, mais ça me plait. Je prends sa main et sors de la voiture à mon tour. Je garde ma main dans la sienne alors que l'autre agrippe sa hanche pour l'attirer contre moi et on commence à danser au rythme de la musique. Je pose un baiser sur son front puis, au coin de ses lèvres, souriant doucement. "On va choper la crève.." Parce que je suis maintenant moi aussi trempé et qu'il commence à faire froid. Mais on est bien malgré tout, n'est-ce pas ? C'est probablement tout ce qui compte.

 

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