les pas qui s’enchaînent, chemin tout tracé, comme un besoin vitale de te retrouver. comme une envie pressante qui s’installe dans le myocarde encore bouillonnant des derniers textos avec soenn. l’envie d’oublier, de plonger dans le vide comme à chaque fois quand c’est toi. j’sais que tu sauras faire, que tu pourras tout faire taire. peu importe comment, tu t’y prends que trop bien. toi, le démon de mes nuits sombres, toi ce vide immense dans lequel je me sens foutrement bien parfois. alors dis moi que t’es là scott, quand les phalanges tapent à ta porte. dis moi que tu vas ouvrir dans la seconde, que tu voudras salement te perdre dans mes décombres. - ouvre putain.. soufflé comme un supplice. comme un début d’adieu quand la poignée se met à trembler. entraîne moi dans le fond, dans ce monde qu’on a construit toi et moi.

Les cieux grondent. En son sein, les épais nuages recouvrent les étoiles. La fenêtre grande ouverte, la moiteur de l’air pénètre la pièce. Odeur de pluie. Etendu sur son lit, l’ombre regarde un film sur l’écran de son ordinateur. Juste de quoi l’occuper. Les paupières lourdes, il sent l’approche de Morphée. Si douce. Mais ça c’était avant que quelqu’un tambourine contre sa porte. Au départ, il pensait que le son provenait d’un rêve. Quand l’esprit est coincé entre l’éveil et le sommeil. Là où des bruits importunent l’esprit. Et puis, il y a cette voix. Trop réelle pour qu’il l’ignore. Juron entre ses lippes. Le brun se dégage du lit à contre cœur. Dans l’obscurité, sa carcasse évolue jusqu’à ce que sa main trouve la poignée. Porte ouverte. Ses billes vertes sont agressées par la luminosité du couloir. Trop forte. Dans l’embrasure, apparait Lena. Son cauchemar. « Vas-y frappe plus fort. » Laissant la porte ouverte, Scott lui tourne le dos pour fermer son ordinateur. « T’avais pas quelqu’un d’autre à faire chier ? »

ta silhouette qui se dessine dans l’ombre. halo de lumière qui t’illumine à peine, tu retournes à l’intérieur rapidement. je suis le pas dans la foulée, je nous évite les politesses lassantes. - c’est toi que je voulais là. escarpins que je retire un par un. pas de velours qui vont jusqu’à toi, ton bras que j’attrape pour te retourner face à moi. - arrête de parler putain ! que je lâche sans attendre contre tes lèvres. soenn qui résonne trop fort, Bast et son deal qui frappe encore dans l’encéphale. perdue au milieu de ces questions sans réponses. parce que j’en veux pas, que j’en cherche pas. tout ce dont j’ai besoin, c’est toi. que tes mains m’emprisonnent, m’empoisonnent.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

« Amen. » Toujours de dos, il l’ignore. Derrière lui, il entend le bruit de ses talons. Ceux qu’elle abandonne sur le sol de sa chambre. S’ensuit son pas feutré. Presque indiscernable, mais reconnaissable pour lui. Elle approche la tornade. Celle qui s’enflamme pour un rien. Qui le frappe autant qu’il la frappe. Le bras encerclé par sa frêle main, Lena le retourne. L’oblige à croiser son regard. Les lèvres en collision, elle se fait féroce Lena. Il le sait. Sa tête est trop pleine. Sur le point de déborder, elle se déverse sur lui.

tu sais pourquoi j’suis là. tu sais quand j’étouffe, quand je viens m’achever avec toi. contre toi. quand tout se casse la gueule, que j’sais plus à quoi m’accrocher pour ne pas me laisser sombrer un peu plus. je sais que t’es là. toujours. ce rocher solide au milieu de ces vagues meurtrières. quand j’suis à deux doigts de couler, t’as ce pouvoir salvateur. dévastateur.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;