warning : relation toxique, violence physique & verbale
the 03.09.2022 @Zane Schwartz – Epuisée, à bout de nerf, perdue dans les évènements, tu marches dans le couloir des soins intensifs prête à aller te chercher un café à la cafétaria. Les yeux rougis, le visage poisseux, les traits du visage fatigué, tu passes les portes et montes avec lenteur dans l’ascenseur, avant de pleurer à nouveau à l’intérieur, les nerfs lâchant. Trop d'évènements ont eu lieu récemment et la goutte de trop vient d'être versée.

Une matinée entière à appeler toutes les cliniques et hôpitaux du coins pour le retrouver. Comme l’instinct indescriptible de savoir qu’il lui était arrivé une merde. Les entrailles serrées à te demander s’il était peut-être mort entre deux containers, pendant que toi, tu étais ce verre à la main en haut d’un building, l’ambiance tamisée. Tu as réussi à le trouver, Ryogan dans cet hôpital. Tu devais venir le voir, au moins de loin. Vérifier que c’est bien lui. L’accueil te redirige vers le niveau des soins intensifs, sans réellement te faire confiance sur ta dénomination de cousin. Sourire trop charmeur pour qu’elle refuse. Tu es dans cet ascenseur, attendant le niveau défiler sous tes billes. Les mêmes qui s’affolent quand elle rentre dans l’espace réduit. Nicola, la Nicola de Félix. Hé merde. Vous sortez au même étage, tu pries de toute ton âme pour qu’elle ne te voit pas et finalement ce sont vos regards qui se croisent quand les pas s’avancent vers le même numéro de chambre. Tu viens voir Ryogan ? Qu’est ce que c’est que ce merdier ?

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the 03.09.2022 @Zane Schwartz – Descendue prendre un café et souffler quelques secondes loin de Kobe et de Ryo toujours dans un état inquiétant, tu prends cinq minutes pour fumer au passage. Pression trop intenses, émotions quasi incontrôlables, tu n’arrives plus à penser et marche comme un robot sans réfléchir et voir ce qui t’entoure. Dans l’ascenseur tu ne remarques pas la tiers personne, sors sans lui porter un œil. Tout est trop flou, les yeux gonflés, te brûlant. Tes pas te guident à nouveau vers la chambre de ton frère et tu sens finalement être suivi, ou plutôt avoir la même destination que… Zane. Et tu ne comprends pas ce qui se passe. ❝ Oui… voix faible, confendue entre les reniflements et les tremblements. ❝Qu’est-ce tu … qu’est-ce tu fais là ? Tu ne comprends pas.

Situation de merde. Comme par hasard, la simplicité n’est pas de mise, encore. Cerveau retourné à tes émotions exacerbées de savoir Ryo dans ce lit pour ces sombres histoires. Tu dois maintenant gérer les mensonges inexplorés de Felix. Souvenir de ce long soupir extirpé d’entre tes lèvres quand il t’avait proposé l’idée. Et maintenant ? Elle va voir Rockefeller, elle aussi. Elle est forcément de la famille, toi-même ayant dû prouver patte blanche d’un mensonge à peine voilé. Nul besoin d’être Sherlock Holmes pour comprendre que c’est surement des liens proches à en croire le rouge de ses yeux inondé d’inquiétude. Hm, c’est un ami. Elle va en demander plus. On se connait depuis plusieurs années mais on a repris contact plus récemment. D’oublis peut être de mentionner que c’est toi qui lui as payé son summer camp et offert un travail tous frais payés dans un immeuble de luxe. Je viens juste voire comment il va. Tu te prépares déjà à l’interrogatoire. Cul entre deux chaises : elle va te dégager aussi fort que ses yeux sont gonflés ou te laisser rentrer trop facilement ?

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the 03.09.2022 @Zane Schwartz – Tu n’es pas en état de parler avec qui que ce soit, tout ton être souhaite pleurer jusqu’à ne plus en avoir la force. Les traits tirés, la fatigue qui sillonne tes yeux, les creuses durement, tu peine à tenir debout. Cela fait déjà trop longtemps que tu es loin de ton frère. Quand bien même il soit inconscient, incapable de voir ton absence, tu t’en veux. Alors tu presses le pas, avec lenteur d’un macchabé vivant. En chemin, tu croises celui avec qui tu discutais il y a encore quelques semaines de cela. T’ignorais qu’il connaissait ton frère et l’apprends. ❝ Hm d’accord… T’écoutes à moitié. ❝ Mal. dis-tu sans trop réfléchir, mais l’évidence était trop évidente.