Mardi 30 Aout • @Lenny Killbane • Reprise officielle au SunRock et quand tout le monde était parti profiter de ses vacances tu avais passé quelques jours pour conclure l’administratif en cours et l’année de comptabilité. La plupart du temps tu squattais le bureau de Lukas quand il n’était pas là, par contre tu m’étais un point d’honneur à ne rien déranger chez lui. Tout l’inverse du bureau de Lenny où tu prenais place quand ton cousin était présent ou que tu avais besoin de changer d’environnement, y’avais une ambiance différente dans celui de la jeune femme et avouons le, tu adorais la rendre folle en organisant son bureau comme toi tu l’entendais. Ce matin tu étais arrivée tôt, quelques jours auparavant tu avais signé un contrat pour analyser la comptabilité d’un bureau d’architecture. Ton ordinateur portable sur les épaules, c’est au Sun Rock tu étais venu t’installer sachant la reprise aujourd’hui au moins tu serais sur place si on avait besoin de toi. Durant l’été tu t’étais fait un petit plaisir à classer tous les papiers de la blonde, ranger son bureau de fond en comble, déplacer sa guitare avec précautions et réorganiser son service à whisky, après une longue journée tu avais même voulu tenter la console, loin d’être une experte tu avais sans le vouloir supprimer la sauvegarde de Lenny, tu te garderais bien de lui dire. Tes chaussures que tu enlèves à ton habitude, les laissant trainer sous le bureau, tes lunettes sur le nez tu claviotais sur ton ordinateur portable, concentré sur ton travail. Tu ne caches pas que tu avais un peu hâte de revoir tous les employés du SR avec qui tu t’entendais bien, mais surtout la tête de la furie quand elle verrait les aménagements que tu as fait dans son antre.

T'as profité quelques temps du Summer Camp et ça n'était pas aussi calme que tu le pensais, puisque t'es rentrée après avoir été escortée à l'aéroport par Jared et Elvira. Mauvais pressentiment qui avait fini par se taire une fois les pieds à Boston, et encore plus à Glasgow. T'es rentrée définitivement la veille et t'es encore un peu dans le jetlag mais tu dois assurer la reprise du Sun Rock avant de retourner en cours. C'est encore un peu endormie que tu reprends ton rôle derrière le bar, à contrôler ton inventaire, avant de rentrer dans ton bureau afin de passer la commande des quelques alcools manquants, quand tu découvres Kira derrière ton bureau. En général, c'est qu'elle a tout bousculé dans ton organisation. Tu regardes autour de toi rapidement, découvrant que ta guitare avait été bougée ainsi que ton service à whisky, qui n'était plus placé de la même façon. Tu soupires en claquant la porte derrière toi, te plantant devant la brune, les poings sur le bureau. « T'es vraiment têtue, Kira. Que tu squattes mon bureau, d'accord, mais bouge pas mes affaires ! « Tu te redresses, fouine dans tes papiers que tu ne retrouves pas. « Bordel, ils sont où les bons de commande ? » Tu souffles. Tu peux prendre une petite heure pour jouer à la console avant de remplir ces documents et en profiter pour emmerder la russe. PlayStation allumée, tes données ont disparues. Rire nerveux, ton regard se repose sur elle. « Tu m'expliques ? T'es la seule qui s'est pointée ici ces derniers temps donc t'es la seule à avoir pu t'en servir. T'AS FOUTU QUOI AVEC MA CONSOLE, AZAROV ?

Tu t’attendais à la voir beaucoup plus tard que ça en réalité, même si tu savais qu’avec les semaines d’absence et la reprise officiel aujourd’hui, certain en manque du Sun serais là beaucoup plus tôt que prévus, finis le calme et la sérénité des vacances et encore plus quand la propriétaire du bureau fait son entrée fracassante. Tu ne quittes pas ton écran des yeux, continuant ton travail, comme si de rien était, tu retiens même un petit rire. D’une voix enjouée quand elle à terminer de souffler “Bonjour mon petit rayon de soleil, ta douce voix mélodieuse m’avais manqué” tu lèves à peine les yeux quand tu la vois tout remettre en place, te moquant doucement de ses tocs de rangement. “Deuxième tiroir, dans le dossier rouge. Me remercie pas de faciliter ton travail” bien sûr tu savais que ça l’énervait, mais tu ne pouvais pas t’en empêcher. Tu la vois ensuite allumer sa télé et sa console et là sur le coup t’a la palpitant qui commence à s’affoler, mais rien ne parait sur ton visage, tu gardes un œil sur la blonde, l’air de rien, mais quand tu entends son rire, tu sais que c’est le moment de jouer ton plus beau rôle. Tu retires tes lunettes et tourne la tête vers la râleuse “Dis-moi Killbane quand tu jouis tu gueule pareil ? Ça doit être gênant pour tes conquêtes” tu tournes ta tête vers la télévision haussant une épaule “Je sais me servir de mes doigts, mais pas sur une manette, j’ai pas touché à ton truc de gamin, alors baisse d’un ton” avant de remettre tes lunettes et continué ce que tu étais en train de faire.  

T'es bordélique à souhait sauf avec tes objets de valeur. La guitare étant un cadeau d'Aaron, tu en prends soin comme la prunelle de tes yeux et tu as développé certains tocs lors de ta séquestration. Le service à whisky étant un cadeau aussi, tu aimes le placer de façon à ce qu'il soit mis en valeur. Tu as une toute autre organisation pour ce qui est administratif parce que ça a la fâcheuse tendance à te gonfler de trier les papiers, donc même si tu râles quand Kira s'en occupe, au fond, ça te soulage un peu. Mais là, t'as l'impression qu'elle se fout littéralement de ta gueule avec son ton enjoué et son petit surnom. « T'as baisé que t'es mielleuse avec moi ? » que tu répliques avec une once de provocation dans le regard, sourire en coin qui se dresse fièrement. Tu lèves finalement les épaules. « J'regarderai après. Fais moi un post-it avec tes codes couleur histoire que j'me perde pas, cette fois. Et faciliter, c'est un bien grand mot. » Manette entre les mains, tu essaies de comprendre ce qui a bien pu se passer pour perdre toutes tes données de jeu, mais rien. Pas de trace de corruption, rien de suspect, ce qui laisse entendre une manipulation humaine sans doute non intentionnelle. « Non, quand je jouis, aucune meuf s'en plaint. T'as envie de découvrir ça ou quoi ? » Tu te relèves pour reposer ta manette après avoir éteint la console sous ses mots, et juste pour l'emmerder, tu poses tes fesses sur l'angle du bureau. « Faut apprendre à décompresser, les gens trop sérieux font pas d'vieux os. Ca serait con de finir ridée à trente piges. » Tu approches ton visage pour l'observer. « Qu'est-ce que j'disais. » Sourire moqueur sur les lèvres.

L’échange se fais du tac o tac, comme à votre habitude aucune de vous n’est capable de se taire face à l’autre et même si vous passiez votre temps à vous chamailler au fond de vous, vous adoriez cet échange, petit passe-temps de la journée. “Mielleuse ? Qu’est ce qui t’arrive t’as besoin d’amour pour prononcer de tel mot ?” des mots qui te donnait des boutons rien qu’à les prononcer. Tu savais que ton rangement lui plaisait, c’est juste qu’elle n'était pas capable de le garder sur la durer “Je te le ferais, mais j’ai peu d’espoir que tu me surprennes Lenny” réponds tu lassement, dans deux semaines tu reviendrais et les papiers seront sens dessus dessous, mais tu te ferais un plaisir de venir réorganiser la moindre, peut être que cette fois ci tu cacheras sa guitare, c’est une idée. La blonde râle contre sa console, mais ça ne te fait ni chaud, ni froid, enfin pas tant que ça. “Découvrir ça ? Non, merci je ne crois pas que tu sois à la haute de toutes façons” le petit sourire en coin pour toi aussi, répondre à sa provocation avec aisance. La chanteuse se rapproche de toi, faisant le tour du bureau, tu lèves d’abord les yeux vers elle, tu pourrais râler pour son cul posé sur le bureau avant de penser que de toute façon ce n’étais pas le tiens. Lunette posée, tu te lèves alors, posant tes mains de chaque côté de la jeune femme “Trop sérieux ? Ne juge pas ce que tu ne connais pas, tu ne m’as jamais vu en dehors de ses murs” visage qui se rapproche du sien “Peut être que j’ai des rides, mais je dois avoir plus d’endurance que toi...” regard de haut en bas, sourire en coin “Ce qui ne dois pas être ton cas, vu tout ce qui passe dans ton corps”

Taquineries perpétuelles comme seul et unique moyen de communication, t'as enfin quelqu'un qui te répond quand tu provoques de cette façon, et même si elle arrive à te faire grincer des dents parfois, ça reste plaisant. Ca donne une saveur particulière à chaque journée où sa présence est requise. « Non, ça m'file des boutons rien que d'entendre le mot amour. Te fais pas des idées à la con de ce genre. » Frisson qui parcourt l'échine et grimace sur ton visage après avoir répété ce mot. Haussement d'épaules. « J'prends ça comme un défi. J'gagne quoi à t'surprendre ? » Etrangement, t'as toujours plus de motivation quand on te lance un objectif ou un pari, réaction à la con de ton esprit. Puis si ça peut permettre de garder ton rangement personnel tranquille, c'est une plus-value dans l'histoire. Air faussement choqué quand elle dit que t'es sans doute pas à la hauteur de ses attentes de ce côté là. « Tu sais pas ce que tu rates, crois moi. Mais t'as sans doute peur de pas tenir la cadence. » Sourire en coin encore plus franc quand elle se lève pour te faire face, t'es satisfaite de la voir sortir de ses retranchements. « Parce que t'as pas voulu me montrer qui tu étais en dehors de ces murs. J'suis sûre que t'es plus drôle que t'en as l'air. » Regard qui fixe le sien. « Tu serais surprise de mon endurance dans tous les domaines, malgré tout ce que j'me colle dans le buffet. » Tu réduis un peu plus la distance, provocatrice. « Mais comme t'as pas envie de découvrir mes talents.. j'te laisse dans l'ignorance, non ? »

Ça te fait sourire sa réponse, presque surprise d’être sur la même longueur d’onde toutes les deux “Tu m’as fait peur l’espace d’un instant.” un rire t’échappe quand tu remarques sa tête, comprenant parfaitement la réaction de la jeune femme. Tu arque un sourcil à sa question, réfléchissant pendant quelques secondes en la regardant et tout en gardant ton sérieux “Je t’obéis pendant une soirée complète, ça te va ?” tu étais persuadé qu’elle serait incapable de garder son bureau aussi bien rangé, alors tu ne prenais pas trop de risque. Tu n’étais pas du genre à avoir froid aux yeux, surtout quand il s’agissait des défis, tu aimais montrer que tu étais capable de tout, c’était souvent ton entourage que tu embarquais dans toutes tes idées farfelues. Tu l’avais lancé sur un autre sujet, lui faisant totalement oublier sa console de jeu et sa sauvegarde.  “C’est un défi que tu me lance ? Ce n’est pas beau de se vanter quand on n'a pas les capacités” c’était le jeu entre vous, biens des fois tu l’as provoqué sur le sujet, une petite phrase ou même un seul mot avant de partir “Je n’ai pas voulus ?” le regard posé dans le siens “Tu ne m’as jamais demandé” parce que ce n’est pas au Sun que tu te lâchais, il te fallait rester sérieuse. La blonde n’a pas froid aux yeux, réduis de plus en plus la distance et tu restes un moment à la regarder avant d’afficher un grand sourire, rapprochant tes lèvres des siennes sans pour autant les toucher “T’auras jamais les couilles Killbane, t’as que de la gueule”

L'amour, tu le fais. Une fois t'as commencé à franchir la limite de l'attachement et t'as préféré merder que de passer la barrière suivante. « En même temps, quelle idée de penser à ça... » Ça te fait rire également, parce que c'est clairement pas ton univers tout ça, l'amour, le romantisme, ces trucs là. Tu fais mine de réfléchir, mais l'occasion est trop belle pour ne pas la saisir. « J'dois garder ça rangé impeccablement combien de temps pour avoir ce privilège ? » Pour cette cause, tu peux tenir des semaines sans hésiter. « C'est exactement un défi, oui. Et c'est toi qui dit que j'ai pas les capacités sans même avoir essayé.. c'est pas bien de juger sur des à priori. » Combien de fois elle a joué les tentatrices avant de te laisser sans aucun scrupule. Combien de fois tu l'as maudite pour cette raison. « Parce qu'il fallait que j'propose ? » Tu ne lâches pas son regard, tu veux pas céder à ça. Et elle réduit encore ce peu de distance restante, sans pour autant anéantir cette frontière. « T'es en train d'dire que j'ai pas les couilles de te déshabiller là, tout de suite, sur le bureau, Azarov ? »

Le rire te surprendrait presque tu lèves rapidement les yeux sur la jeune femme avant de te reconcentrer sur tes chiffres. Elle prend cette histoire de rangement au sérieux, tu retires tes lunettes et regardes autours de toi, réfléchissant à la durée qu’il lui fallait pour perdre patience, sourire au coin des lèvres “Deux mois” tu regardes la date avant de regarder de nouveau la blonde “Je repasse dans ton bureau le 31 Octobre au matin, si c’est encore rangé je serais à ta disposition le soir d’Halloween. Deal ?” zéro chance qu’elle tienne autant de temps. Le sourire face à sa réponse, tu reconnais qu’elle n’avait pas tort pour le coup, mais que tu ne l’avouerais pas. “Oh ouin ouin, tu veux que je pleure Lenny ?” lui taper sur le système c’était devenus ton passe-temps favoris et le petit jeu de séduction t’avais vite compris que c’était son point faible et peut être le tien. “Tu aurais dû si tu voulais voir une autre de mes facettes, ce n’est pas ici que tu la verras” désir de rester sérieuse le plus possible devant tes cousins. La demoiselle est joueuse et tu l’es deux fois plus, tête qui se penche près de son oreille pour lui murmurer “C’est exactement ce que je suis en train de dire Killbane, t’a pas les couilles” tu te redresse, lui souriant, remettant une distance entre vous deux, prêtes à reprendre ton travail.  

La brune en face de toi veut tester tes limites en matière de patience, en matière d'organisation, surtout, puisqu'elle sait à quel point tu peux être bordélique à souhait quand tu veux. Mais pour ce qu'elle peut te proposer, t'es prête à te tenir à carreau dans ton bordel et rester au mieux de l'organisation qu'elle a foutu dans ta paperasse. « Deal. » Au pire, c'est pas la mort. « Entière disposition ? » Ton sourire se veut provocateur, peut-être un peu charmeur aussi. Taquineries qui fusent de son côté, réponse qui ne tarde pas de ton côté. « Non, j'ai pas envie de t'imaginer comme une gosse pleine de morve. Ca casserait le mythe de la nana sérieuse avec ses lunettes. » Parce que tu diras pas que tu la trouves sexy, c'est pas dans vos codes de communication, ça. « J'y songerai peut-être un jour. Puisque t'as vraiment envie de me voir en dehors d'ici. » Tu ne te démonteras pas devant elle, certainement pas. T'es trop fière pour ça. Et c'est pour ça qu'elle vient piquer ton égo de la sorte. La laisser croire qu'elle a gagné pendant quelques secondes, puis saisir son poignet pour la ramener vers toi, la plaquer contre le bureau en prenant le dessus sur elle. « Règle numéro une, ne jamais me dire que j'ai pas les couilles. Règle numéro deux, c'est qu'à partir de maintenant, il n'y a plus de règles. »