@Raven R. Van Horn Toi qu'on a souvent su qualifier de livre ouvert, les choses ont assurément changées enfin au moins sur ce point. Peut être que t'as menti aux autres, mais à vrai dire tu t'es surtout menti à toi-même. Parce que c'est si fort que c'est comme si soudainement tu te sentais dépassée. Parce que c'est pas juste de l'envie, de la curiosité, du désir, comme la première fois. C'est tout ça mais c'est bien plus, tu réalises maintenant que si elle venait à reculer et à se détourner, t'aurais la cruelle sensation qu'on emporte une partie de ton cœur avec. Avec Raven et tu sens bien, en sécurité et en confiance, et c'est pas tout ce qui devrait compter ? Personne ne devrait avoir à redire que que ce soit, même pas toi. Même pas les questions qui se bousculent dans ta tête. C'est quelque chose qu'est pas inné et pourtant tu te laisses aller, chassant ensemble ces barrières de tissus, ne pouvant empêcher ta peau de prendre des couleurs sous la chaleur et l'excitation du moment. Tu laisses les mains se balancer sur sa peau, passer de ses épaules et ses hanches, avant de revenir sur ses côtes, suivant un parcours similaire, comme un effet miroir, avant de laisser tes doigts frôler son ventre pour lui arriver les frissons.

@Elsie Barlow | si elle est comme un livre ouvert, pour toi il faut prendre le temps de découvrir les chapitres, petit corbeau. tu as bâti ton existence de la sorte, créer une carapace pour éviter que l'armure ne soit rapidement fendue. pourtant, elle a réussi à pourfendre ta coquille d'ivoire sans trop d'efforts, au point d'avoir saisi le chemin qui mène jusqu'à ton myocarde sans difficulté. et dieu sait à quel point il bat fort, ce soir, pour elle, depuis longtemps déjà pourtant. mais cette soirée est différente des autres, tu le sens au fond de toi. les gestes sont doux, tendres, les peaux se cherchent et se rencontrent, s'embrasent et s'embrassent. pas besoin de vous parler, rien de plus que l'écran qui vous regarde plutôt que l'inverse. tes lèvres qui rencontrent ses clavicules, parcourent ce terrain avec lenteur et douceur, s'offrent le luxe de parvenir jusqu'à son ventre, puis d'un regard, tu lui demandes si elle est prête, si elle veut vraiment, car parler briserait la bulle si parfaite autour de vous.