La première question tombe et tu lèves  les yeux au ciel. Vous en avez parlé de ça et dans la semaine en prime. Tu inspires un bon coup, parce que tu sens déjà la pression monter en toi. La réelle question n'est pas de savoir si tu lui fais confiance ou pas, maia plutôt de savoir pourquoi il n'est pas capable de décrocher d'elle. " Je te l'ai déjà dit. J'ai confiance en toi, mais pas lorsqu'il s'agit de cette conne. " Tu la déteste et encore le mot est faible. Tu te savais capable de haïr, mais à ce point, tu te surprend toi-même.  " Parce que tu sais quoi ? Le jour ou on me mettra en terre, ouais parce que lorsque je me ferai opérer les chances d'y rester son de cinquante/cinquante, vers qui va tu te tourner ? Cette salope ! Tu vas trouver ton renconfort entre les cuisses de la personne que tu t'évertue à protéger encore aujourd'hui sous pretexte que c'est platonique entre vous. " Tu mets l'emphase sur les derniers mots comme quoi... " Alors ton discours sonne vachement faux. Totalement même.  Ouais je sais tu vas me sortir un truc du genre de ne pas penser à ça, mais figure toi que c'est moi qui vit avec une épée de damocles au-dessus de la tête et que OUI je pense à ce genre de truc. " Ce qui est totalement normal, bien que ça ne soit sana toute pas son opinion puisque toutes les raison du monde sont bonnes pour la protéger et la couvrir. Chose qui rend le truc encore plus suspect.

Adossé totalement à ta chaise, tu le regarde, attendant sa réponse à ta question, t'attends des explications du pourquoi il n'arrive pas à te faire confiance et il te les donne. Explication sur un futur hypothétique. Tu le laisses néanmoins dire tout ce qu'il a a dire, exprimant des insultes à l'encontre de Lola, des formulations pleine de si et peut joyeuse quand à son avenir à lui. "Donc, si je comprends bien, tu me reproches quelque chose qui n'est pas encore arrivé et qui n'arrivera peut-être pas ?" Le questionnais-je pour reformuler ses propos. "Au lieu de profiter de nous, tu t'imagines des choses sur un futur qui n'arrivera peut-être pas et du coup, tu crées des tensions entre nous parce que je n'aurais aucun droit de continuer à vivre et à trouver du réconfort si je venais à te perdre, toi, la personne que j'aime ?" Tu le fixes, à travers tes lunettes teintées pour qu'il te corrige si tu te trompe, pour qu'il comprenne aussi l'absurdité de ce qu'il vient de te donner comme explication. "En me mettant avec toi, j'ai accepté le risque de pouvoir te perdre à cause de ta maladie Elio, mais j'espère sincèrement que ça n'arrivera pas, mais si cela venait à arriver, tu ne peux pas exigé de moi que j'arrête de vivre ensuite parce que tu ne seras plus là." Tu le sais, tes mots sont cru, mais en même temps tu n'as que 25 ans, alors oui, tu vivras mal sa disparition, tu ne sais pas comment tu réagiras, mais tu te suicidera pas et avec le temps tu recommenceras à vivre, en pensant à lui, mais tu ne feras pas voeu de chasteté non plus...

Tu l'écoutes parler et au fil des mots un sourire sarcastique vient étirer tes lippes. Il confirme exactement ce que tu croyais à propos de sa relation avec elle. Il est piqué à vif et totalement incapable de se défaire d'elle. " Bah vas-y, va continuer à vivre Gal, t'es en train de perdre du temps! Y'a personne qui t'en empêche, j'suis sûr que ça lui ferait très plaisir même! " Tu rigoles, tu savais que ce genre de chose allait se produire. " Y'a je ne sais combien de vagins et de cul en ce monde et toi tu fais une fixette sur un seul. Fallais pas te séparer d'avec elle mon vieux ! T'es grave Épris ! Tu peux trouver du réconfort auprès de qui tu veux, mais toi la seule personne que t'as dans le crâne c'est elle et c'est cool de se dire que tu soulagera ton soi-disant changrin avec la personne que "celui que tu aimes" déteste.  Le respect est mort." Sur ces mots, tu te lèves de table, laisse l'argent qu'il faut sur le bois et attrape ton livre. " Je constate grave l'ampleur de ton attachement à cette conne et tu t'attends a ce que je reste planté là a rien dire pendant que vous solidifiez votre entente et votre complicité de mon vivant en attendant sagement d'avoir le champ libre ? Tout en fermant ma gueule et sans avoir droit de rien dire ? Après ce que je viens d'entendre, tu rêves en couleur et je te trouve franchement culotté d'exiger une confiance aveugle en ta relation avec cette fille que tu préfères largement à moi et à  tout le monde d'ailleurs et que tu choisiras toujours. Sur ce, personne t'as dis d'arrêter de vivre, y'a suffisamment de monde sur la planète pour refaire ta vie, mais on sait tous où tu iras.! " Tu lui offres un salut de marine et tourne les chevilles pour t'éloigner.

T'ignores pourquoi il fait une fixette comme ça sur elle, parce que c'est toujours lui qui la ramène sur le sujet, toi, tu parlais au sens larges, pas forcément d'elle. Que si lui, il venait à disparaître, tu ne cesserais pas de ressentir des choses et que viendra un moment ou tu finiras par t'amouracher de quelqu'un d'autre. Pas d'elle, mais peut-être une autre fille ou un autre mec. T'en sais foutrement rien. Alors qu'il tente de partir, tu suis son mouvement, te levant un peu à la hâte pour lui saisir le poignet et le retenir. "On a pas fini de parler." Pestes-tu alors. "Ai-je prononcé une fois son prénom ? Ai-je dis que ça serait avec elle qu'il se passerait quelque chose si tu venais à ne plus être là ? Non. Parce que je ne parle pas d'elle. C'est toi qui la remet toujours sur le tapis. C'est toi qui nous fait perdre du temps à t'imaginer que je tiens plus à elle qu'à toi. Tu crois sincèrement que je me ferais chier à chercher à te parler depuis que t'as quitté la chambre si tu comptais pas pour moi ? Tu le dis toi même, si je veux etre avec elle, je pourrais très bien. Mais j'en veux pas. C'est toi que je veux Elio, c'est toi mon mec et je compte pas changer ça. Mais peut-être que c'est toi qui estime que notre relation est une perte de temps et trouve Lola comme excuse pour nous éloigné ! Parce que si tu regardes bien, moi je ne m'éloigne pas de toi, c'est toi qui quitte la chambre, va faire la fête, nique tout les efforts que tu as fait depuis le début du summer camp." Tu lâches alors son poignet. "Je peux être ton parfait bouc-émissaire si c'est ce que tu veux, mais tu peux t'en prendre qu'à toi si on est dans cette situation, parce que j'ai fait que rigoler par texto avec elle, rien de plus. Je t'ai pas trompé, j'ai pas eu la moindre idée de cela et toi... Tu te fais des putains de films sur un futur que je ne veux même pas imaginer et tu me le reproches." Tu prends alors une respiration. "Donc maintenant prend une décision entre vivre le moment présent avec moi ou continuer à te faire tes putains de films délirants et pourrir notre couple." Tu restes alors debout, attendant qu'il te répondre, qu'il te dise son choix parce qu'alors, tu aviseras

Il attrape ton poignet et tu fronces les sourcils. "Lâche-moi. Tu détestes te montrer avec un mec en public et là y'a pleine de gens qui regarde. " À ces mots, tu tires sur ton poignet sans succès et puis il parle sans s'arreter. Vos conversations ne servent à rien parce que jamais il est désolé et jamais il ne se remet en question pour rien. " C'est clair que t'as pas besoin de t'éloigner, t'as tout à porté de main. Le mec qui doit fermer sa gueule et te laisser déconner avec ton ex librement comme il l'entend sans jamais avoir le droit de ressentir quoi que ce soit qui pourrait contrecarrer tes plans et tu as ta fameuse sexfriend. J'avoue que tenir un tel rôle, j'aurais pas envie de bouger. Et entre toi et moi, si t'as envie de discuter, c'est simplement pour te donner raison comme toujours. Non tu fais jamais rien de mal, c'est normal d'etre plus complice avec sa saloperie d'ex et lui parler qu'elle dort mieux la nuit a cause de toi, de déconner avec elle alors que t'es pas foutu de le faire avec moi. Tu vois juste rien. Tu vois ce que tu veux voir et si toi t'es pas jaloux, les autres n'ont pas à l'être. Et dans le même ordre d'idée on doit tous voir les choses de la même manière que toi, mais ça ne fonctionne pas comme ça la vie. " Il finit par te lâcher et tu pousses un long soupir. " Ouais tu ne fais que rigoler on le sait ça.  Tu devrais vérifier tes conneries avant de dire qu'elles sont insifnifiantes. Parce que visiblement t'en a rien a foutre de blesser autour tant que toi tu t'amuses." Puis il te met un ultimatum, ce qui te fait sourire. " Je te l'ai dit. Je ne cautionnerai jamais ta relation avec elle et ce n'est pas quelque chose que tu peux m'imposer,  tout comme t'es incapable de prendre tes distances avec elle et de parler de choses platoniques dans le vrai sens du terme. J'vais pas continuer a être spectateur de vos conneries tout en devant fermer ma gueule sans avoir droit de ressentir quoi que ce soit vis a vis de cela. Tu veux le beurre et l'argent du beurre. Mais j'suis pas ton chien tu vois."

Il poursuit ses accusation à ton encontre, cherchant à probablement te faire passer pour le pire petit-ami qui soit. "Ok" Tu comprends pas ce qu'il cherche, parce que quoi que tu lui dises, il entend rien, te balançant sans cesse la même rengaine à propos de Lola. Tu prends alors une respiration. "Quand c'est pas Lola, c'est à cause de mon équipe, bientôt tu sera jaloux de mon chat." Siffles-tu alors avant de t'écarter de lui. "Mais t'as fait ton choix." Précises-tu alors avant d'hausser les épaules et te détourner de lui pour partir de ton côté. Tu vas pas lui courir après, tu t'es jamais fait chier avec des relations toxiques, t'as toujours coupé court à cela, avec lui, tu veux t'accrocher, mais tant qu'il comprendra que ses excès de jalousie ne font que vous pourrir alors que toi, t'as que lui en tête, tu pourras rien faire, votre relation foncera juste droit dans le mur, alors tu vas juste le laisser réfléchir et retourner dans ton coin. Qu'il s'éclate, qu'il fasse ce qui lui chante, toi, tu sais que t'es plus que droit dans tes bottes et que ce qu'il te reproche est totalement stupide.

Tu rigoles un bon coup. " J't'ai pas parlé de ton équipe ni de quoi que ce soit d'autre depuis un bail en dehors de ta Lola chérie.  Pour le reste, pas difficile pour toi d'apprecier qui et quoi que ce soit d'autre plus que moi. " Il tourne les chevilles et tu fais de même.  Hors de question de vivre dans l'ombre de Lola pour le peu qu'il te reste à vivre.  " Tout comme toi. " C'est ce que tu lui as dit non, lorsqu'il en aura terminé avec elle, il pourra se manifester.