Après cette fameuse rencontre avec cette femme au nom de Madelyn, les évènements ce sont enchaîner. J'ai d'ailleurs chercher la raison de son départ précipité de la maison. J'ai pensé toute la nuit si je lui avait fais peur avec ma famille, si s'était moi même. J'en avais même fais un mauvais rêve qui a réveiller ma mère et qui s'est inquiété que j'aille au summer camp.
Mais la raison de ce mauvais je ne lui ai pas dit. Puis durant les jours qui suivait j'ai aussi passé certains temps à la chercher, en retournant à l'endroit de notre rencontre et ce plusieurs fois dans l'espoir la revoir, mais à chaque fois je rentrais bredouille et presque ivre. Je finissais aussi sur la plage à admirer les étoiles. Parfois je commençais les bagarres par ce qu'un gars pensait que je l'avais regardé de travers ou ris.
Et au moment d'aller au Summer camp, j'ai fini au poste de police. Avec mes amis PFO, une bagarre et la police qui a embarqué tout le monde. Par chance j'ai réussi à faire sortir tout le monde. Merci à ma mère et l'avocat de famille.

Aujourd'hui j'ai envie de visité les rues de Sousse, solo bien-sûr même si accompagner serait mieux. Je m'arrête devant une porte pour regarder attentivement les dessins. Cette porte que je trouve magnifique. Je sors mon portable et la prends en photo. Puis tourne l'objectif derrière moi pour prendre toute la rue et je m'arrête observant dans l'objectif et prends rapidement. Puis range mon portable. J'observe la silhouette qui avance et la reconnait entre mille.
Mes jambes choisisse de parler à la place de mon cerveau ou pas et je viens à courir vers la personne pour l'enlacer dans mes bras. Une pulsion ou de adrénaline sur le coup, car rapidement je me recule et m'excuse.

"Pardon...Je ne sais pas ce qui m'a pris"

C’était quoi ? Un demi-baiser. Depuis, plus rien. Chacun trace sa vie d’son côté. Il est convoité, précieux et rare. Je peux pas me défaire de Zane, il fera toujours partie d’ma vie. Faite de marbre, je continue également ma route. Quelques copines sont venues me rejoindre pour s’faire payer des cocktails et depuis, je traîne seule pratiquement tous les jours. J’crois bien que j’avais besoin de ça, de m’isoler de ce peuple si prévisible. Ici, loin de mon confort, j’efface ma superficialité factice. Je détaille le décor. Je me détache de ma conscience si bruyante. Je privilégie l’instant t au lieu de me projeter dans un futur incontrôlable. Les cheveux séchant à l’air libre, je me retire de mon hôtel pour découvrir Sousse’. La luminosité brûle mes rétines. Instantanément, des lunettes viennent filtrer les rayons de l’astre brûlant. Les volants de la robe ondulant tout autour de moi, j’examine le sol peu uniforme afin de ne pas me vautrer. La prudence enclenchée, je mitraille quelques scènes et m’attarde sur une boutique authentique. Mon esprit s’évade. J’me surprends à tripoter d’la terre cuite plutôt que de l’or. Et puis j’déverse quelques pièces dans la main ridée d’une vieille dame pour effectuer une mince transaction. Le nouveau bracelet glissé au poignet, je reprends mon excursion. Je calcule plus rien, j’me laisse simplement vivre. J’ai rien fumé, mais j’me sens stone. À l’ouest. Tout à coup, une tornade fonce droit sur moi. La vitesse ne me donne pas le temps de discerner l’identité de cet individu. L’impact est puissant. Mes bras restent en suspend dans ton dos. Véritable congélo humain, je te reconnais uniquement lorsque tu quittes ma poitrine. « Hey .. Dis donc, t’es sacrément content d’me voir, on dirait un gosse ou un .. chien » Merde, je suis mal élevée, ça se dit pas. Je peux pas trier l’information, tout sort de ma bouche comme je l’ai pensé. Je suis gênée, j’sais pas comment réagir face à cette rencontre hasardeuse. Tu m’as dit tellement de chose avant que je ne disparaisse en plein Boston. J’sais pas non plus ce que tu attends d’moi. Je n’ai rien de particulier, au contraire. Je dégomme mes congénères dès que possible, faudrait pas que je déteigne sur toi. « Tes parents t’ont laissé partir ? Ils n’avaient pas besoin d’toi cet été ? » Menhir blond planté au milieu de l’allée, les gens nous contournent avec un regard agacé. Un regard que je retourne avec plus de férocité. « Comment tu vas depuis qu’on s’est vu ? Ta grand-mère se porte bien ? » Je suis en improvisation totale. J’sais pas vraiment me soucier des autres, je dirais même que j’apprends, surtout avec toi.  

Personne ne se doute que depuis que j'ai trouvé un logement je me suis endurcis, surtout que ma mère a parfois du mal à gérer mes choix contraires aux siens. Aussi sous mes vêtements sont apparus des abdos après ce travail de la salle et une voir deux taille en moins que je n'avais déjà. Mais concernant Mad pour toi toujours direct comme tu aimes. Même si sa réflexion après que tu l'es prise dans tes bras, t'a un peu refroidi.
Tu restes silencieux ne répondant pas à cette réplique, alors que dans ton cerveau c'est "Un chien comme moi mord, je ne suis pas un labrador" ou encore "un gosse ne sait pas courir sans tombé".

Tu viens à l'écouter, puis quand elle parle de mes parents, je ris faiblement. Cherchant la réponse, un main dérangeant mes cheveux qui ont poussé pour faire un mullet naissant comme j'aime. Puis enfin une réponse!

"Ils n'ont pas eu le choix et ne peuvent pas interférer dans mes choix. Une aide me remplace"

Laissant le mystère de cette fin de la réponse à sa question, un sourire apparaît. Puis une nouvelle question suivit d'une autre. Cette fois-ci tu ris dévoilant tes dents parfaites et blanches. Puis tu joues avec ta chemise pour faire passé l'air. Pour répondre ensuite.

Je vais bien, je suis libre j'ai mon propre chez moi depuis peu.Si un jour tu veux venir après une soirée ou comme ça, tu es la bienvenue.Et ma grand-mère aux dernière nouvelles, va bien.
Et toi? Comment tu vas voleuse!

Il faut dire que les recherches étaient déjà engagé lorsque j'ai rencontré Mad, mais j'étais perdu. Encore un bleu, mais les évènements ont fais que j'évolue dans le bon sens.

Tu sembles être un bon bougre. Un gamin qui n’a pas eu de chance au départ, mais pour qui l’avenir semble plus radieux. Je ne pourrais jamais comprendre ce que tu as pu vivre. Je ne pourrais pas non plus réparer tes traumatismes et d’ailleurs, je ne vois pas pourquoi j’endosserais ce rôle. J’éprouve beaucoup de sympathie pour toi et je ne m’imaginais surtout pas te retrouver ici, à des kilomètres de Boston, loin de tes célèbres parents. C’est une belle surprise, mais la gêne persiste quelque peu. « Une aide ? Ils ont une copie de toi ? Genre, un robot ? » Je ris et finis par me décaler dans l’ombre d’une bâtisse. Le soleil est si ardent par ici, un véritable enfer. Les lunettes retirées sur le sommet de mon crâne, je découvre les véritables couleurs de ta tenue. Et puis tu me racontes les dernières nouvelles de ta vie. Mes mains s’agitent et se frappent entre elles pour te féliciter. « Je suis vraiment contente que tu aies pris ton indépendance, tu vas pouvoir vivre ta vie à ton rythme, je viendrais voir à quoi ça ressemble ! » Tu me retournes ensuite la question et j’bloque un instant. Il y a deux choix, le premier, c’est mentir, le second, c’est avouer que je suis en pleine méditation et que ça cogite pas mal dans mon cerveau. Erreur, il y avait bel et bien un troisième choix : faire diversion. Je préfère effectivement m’accrocher à un détail qui m’interpelle. «  Voleuse ? Je t’ai piqué un truc sans le savoir ? » Faisant claquer l’élastique du bracelet contre ma peau, je regarde par ton épaule et reviens me connecter à tes prunelles ambrées. « J’ai tellement pas envie de reprendre le boulot, mais le départ pour Boston approche » Un soupir plus loin, j’emboite le pas pour continuer ma balade dans ces ruelles si charmantes. Les habitants du coin doivent être si saoulés de tout ce passage. Aveuglée par la lumière, je replace mes binocles sur mon nez alors que je prends la direction de la plage. J’prévoyais pas d’avoir d’la compagnie, mes plans changent à la dernière minute. C’est pas dérangeant, j’ai juste peur de ne pas être agréable. « Tu es parti avec des amis ? »  

Personne ne te comprends quand tu dis que tu as changer, ils pensent que tu es ce gamin trop doux, voir qui a peur de tout. Mais tu es celui qui à dit non à un médecin qui t'a dit non à ta passion, ton rêve. Et aujourd'hui tu danses, tu chantes comme un professionnel. Tu mélanges même les deux dont ta respiration et multiplier.
Tu es dans tes pensées oubliant que tu es en compagnie de Madelyn. Puis tu reportes ton attention enfin sur elle. Elle sort une phrase qui selon elle est drôle, tu ris pendant deux trois seconde avant de reprendre un air sérieux et calme très rapidement. Venant également à être dans l'ombre, tu réponds.

Je ne savais pas que tu faisais dans l'humour....Tu veux un prix?

Ton envie de partir d'ici n'est pas loin, si personne ne peut comprendre que ta grand-mère ne laisse que toi s'approcher d'elle ou pour la calmer. Alors tu ne peux rien faire pour eux. C'est comme expliquer à un poisson de ne pas tourner en rond dans son bocal.
Et voilà une réponse qui sonne drôle. Tu lâches un rire nerveux puis tu prends ton portable pour regarder ton fil d'actualité.

Oui, mais je vivais déjà à mon rythme. Et pour être honnête quand ta grand-mère n'a confiance qu'en toi, tu ne vas pas la laisser érer seule.

Et voilà la raison pourquoi tu es si important aux yeux de ta grand-mère est lancé.Tu ranges ton portable en regardant cette fois-ci ta montre pour ne pas loupé ta balade de chameau bien que tu saches en faire.

J'ai dit voleuse, parce que tu es partie rapidement comme une voleuse. Puis plus personne. Mais bon j'ai fais ma petite vie. Et si y a un truc entre toi et ma famille j'y suis pour rien.

Tu te retournes et reviens croisant ses yeux puis tu l'écoutes et ris amusé de cette phrase.

Ah vous les riches tous à se plaindre que la vie est dure. Je suis peut-être de cette classe,mais je me débrouille seul. Seulement une mère qui est mère poule. Et pour être honnête j'ai le meilleur des métiers, vu que s'était mon rêve.

Tu frottes tes cheveux, signe que tu es agacé et un peu énervé. Tu te passes dans la tête une mélodie pour décompresser puis glissant une main dans les cheveux pour les mettre en arrière tu réponds enfin.

Avec les PFO, on a fini au poste de police au moment du départ.Donc on a loupé le vol. J'ai fais sortir tout le monde. Et non je suis solo, c'est pas comme ma première fois ici.

Ton téléphone sonne, tu t'éloignes pour décrocher et tu acceptes l'invitation pour ce soir. Puis tu raccroches en souriant te posant la question si tu dois aller entretenir ton corps ou bien faire la balade de chameau.