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    les joues roses (horaley)
    Horace DawsonFire Starter
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    Horace Dawson
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    Âge : 27
    Lieu de naissance : Bristol
    Quartier.s d'habitation & Colocation : nouvellement en coloc avec riley et sienna (little italy)
    Situation sentimentale : emmêlé dans les draps.
    Études & Métiers : vendeur dans une boutique de robes de mariée, escort au dionysos
    Date d'inscription : 09/04/2021
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    HORACE DAWSON
    ⌜ · character and all · ⌟
    anglais de souche, né et élevé à Bristol, bostonien depuis cinq ans ● étudiant raté, en raison d’une dyslexie qui avorte tous ses rêves de longues études, et notamment d’Harvard ● hétérosexuel ● sa mère bosse dans une boutique de vêtements, et est une couturière talentueuse ● sa petite sœur et lui ont toujours servi de mannequins pour ses œuvres, ce qui a développé son sens de la mode, et particulièrement des couleurs ● son père s’est barré à la naissance de sa petite sœur ; musicien médiocre ● élevé dans un appartement miteux, rêve de réussite, et d’aider sa sœur et sa mère restées en angleterre ● ses yeux sont d’un mélange subtile de bleu, vert, marron et or, tout dépend ce qu’on veut y voir ● colore parfois ses ongles, ses paupières, enfile aussi bien des robes que des costards, la vie est un défilé chez les dawson ● danse, courre, gigote constamment ● son rire est contagieux et sonore ● profondément complexé par ses années redoublées, et son intellect qu’il juge limité - à tords ● pas foutu d’écrire sans mélanger les lettres, il est un dessinateur doué, particulièrement en portrait, et en âme ● a enchainé les boulots minables à boston, jusqu’à trouver une place comme homme de ménage dans la clinique rylon ● ses nuits sont occupées par le Sidh, où il fait office de gigolo, particulièrement pour quelques femmes riches plus âgées ● apprécie la compagnie de ces femmes, et se captive de leurs récits de vie – tout en se laissant entretenir ● délicat, et d’une bonté qu’on ne fait plus ● le cœur pur, et le corps abimé des aiguilles plantées, traçant des tatouages toujours plus présents sur la peau ● trop atypique, trop bruyant, trop féministe, trop coloré, trop petit et trop mince ; il se moque des rictus sur son passage, mais les entends encore parfois, la nuit tombée ● éternel optimiste, se mure dans un monde coloré qui n’existe que dans son esprit ● propose ses services gratuitement aux femmes coincées dans un squelette brisé, ou à l’esprit torturé ● solaire, le corps danse et la langue suit, la gorge gueule et le rire se déploie, ses rayons attirent facilement les plus abimés ● son amitié est multiple, généreuse et loyale ● impudique, le corps en œuvre d’art, exposée à ceux qui veulent s’y frotter ● dépense l’excès d’énergie dans tout et n’importe quoi, de la salle aux sports extrêmes ● maladroit, ses prestations sont tarifiées, si bien qu’il se perd quand elles ne le sont pas, et qu’il faut séduire sans billet ; peu doué dans l’art de déclarer ses intentions, et clairement conscient que ses activités ne sont pas compatibles avec une relation durable ● excessif et auto destructeur, sa consommation d’alcool, de drogues, de rêves loupés s’effondre ; s’il aime les autres, son ombre, beaucoup moins.⌜ · the end lala · ⌟


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    les joues roses (horaley) 91e129c7e60b17ad3f0808a089789e90c0c8511a les joues roses (horaley) C81194bdab545ab67dfb8367a6ebe3375bb9dcc2 les joues roses (horaley) 2a6afbbf1c6b272957f9be4a0f81b7725fbfe947

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    Warning : prostitution, propos vulgaires, sexe, autodestruction (consommation abusive d'alcools et drogues en tout genre), relation toxique
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    Lien du postDim 10 Juil - 19:44
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    feat @Haley Stryder Pas à l'aise, le gamin qui se dandine dans le hall de l’hôtel. Les joues gonflées, le bras dégoulinant le long du corps, un sac de bouffe au bout. Et l'autre main, dans les cheveux évidemment. A s'en arracher sûrement quelques-uns, s'il tire trop fort. J'déteste ça. Ca, la situation, c'qui va venir et ce qui est déjà venu. Ces vacances, je les veux et je les exige idyllique. Puisque les prochaines, je n'sais pas encore comment elles seront, ni si j'y aurais le droit. Alors, j'ai sûrement gratté quelques jours de quiétude. Ca pèse un peu sur mes épaules. J'efface la culpabilité de verres épicés, je crame ma peau pour la punir. J'voulais pas te faire du mal ; pas toi. La candeur est précieuse, il faut la préserver. Peut-être qu'en voulant la protéger, je l'ai serré un peu trop contre moi. J'ai joué quand il fallait pas. Les mots maladroits, se prennent les pieds dans les syllabes, ils ne savent pas comment s'ordonner pour exprimer ce qui est ressenti par les entrailles. La vérité, c'est que je refuse toute émotion attrayant à l'attachement amoureux. La vérité, c'est que je veux le feu, l'intense, l'adrénaline, l'insouciance. L'indépendance. T'aimer oui, mais librement. Te regarder danser sans promesse. La société ne marche pas comme ça. Mon monde lui, si. Puisque les nuits sont meublées de corps, de respirations fortes dans mon cou. Puisque tant que ça sera le cas, l'incompatibilité avec une construction à deux est hurlante. Mais, j'ai toujours envie de te voir danser. Même de t'accompagner. Pas sûr que quelques mets locaux, achetés au traiteur du coin, suffisent. J'ai ton numéro de chambre, mais, j'attends que l'impulsion me gagne. Quand, dans une respiration, elle secoue la silhouette filiforme, j'me pointe à ta porte. Parait qu'à mon âge, faut être un grand garçon. Quelques coups contre le bois. « Je vais pas pouvoir manger tout ça tout seul ! » Se rassurer dans la légèreté.




    enfant sauvage ☽ mon drame c'est mon ombre, une ombre profonde comme la nuit, qui gronde et ronronne quand je lui donne ma peur d'être seul, ma peur d'échouer. mon drame c'est mon ombre, qui grimpe et qui pousse le long de mon corps, comme du mauvais lierre ; elle, c'est le diable qui l'a cousue à mes pieds - c.luciani.
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    Lien du postDim 10 Juil - 20:13
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    La scène se joue dans son esprit depuis que le rendez-vous a été fixé, même quand il n’avait pas encore de date, quand Haley n’était même pas sure que son arrivée soit réelle au Summer Camp. Maintenant qu’il est là d’ici quelques heures, Haley ne peut s’empêcher de passer de la crème sur son corps. La musique qui raisonne dans ses oreilles est si forte qu’elle s’abîme sûrement les tympans mais c’est le seul moyen pour ne pas entendre ses pensées qui lui hurlent de tout annuler : l’alcool ingurgité ces derniers jours, les envies de nourriture que font naître l’alcool et la drogue sans qu’elle ne parvienne à résister, font qu’elle a encore plus du mal avec son corps que d’habitude mais ce soir, elle s’est promis de ne pas trop y penser, de se concentrer sur d’autres choses. Joey lui a promis que ca irait. Elle enfile ensuite un string en dentelle noire, hésite sur le soutien gorge mais décide d’en filer une robe noire en crochet, moulante, qui n’irait pas avec un soutien gorge même si elle laisse tout deviner. Elle passe une brosse dans ses cheveux, qu’elle laisse tomber sur ses épaules et maquille légèrement ses yeux d’eyeliner rose et de mascara. Ces derniers temps, elle s’est plus maquillée que ça mais elle a l’impression de retrouver une partie d’elle-même à rester presque naturelle. A l’aide d’un coton-tige, elle essuie ce qui a coulé de son maquillage avant de le jeter à la poubelle. Elle constate qu’on y voit, au premier coup d’oeil, qu’un homme a partagé sa nuit la veille mais jette quelques mouchoirs par-dessus. Horace ne réagirait même pas. Elle soupire et demande à Joey de passer : elle a ce qu’il faut pour la détendre et surtout, saura comment lui parler.
    Ce n’est qu’une demi-heure avant l’heure fatidique qu’elle repart, et Haley, heureuse de sa 2eme margarita, va s’installer sur son balcon. Elle recharge sa vapoteuse, nouvelle habitude qui a le mérite d’avoir un goût sucré mais dénué de calories - la cigarette, quant à elle, lui donne toujours envie de vomir. Elle appelle ses parents, leur conte ses aventures et ne raccroche que lorsqu’on frappe à la porte. Son souffle se coupe quelques minutes et elle glisse un cachet dans sa bouche tout en allant ouvrir la porte. “Hey.” Repond-elle, ignorant sa phrase. Pas un bonjour, pas un je suis content de te voir, pas un tu m’as manqué. Et de la nourriture à la pelle. C’est à se demander s’il la connaît. Elle force un sourire, lutte contre l’envie de refermer la porte et lui fait signe d’entrer. “Allons sur le balcon, je te prépare une margarita.” Et une troisième pour elle, qu’il lui faudra plus corsée que les précèdentes.


    Hj: @Horace Dawson je fais la mise en page quand je vais sur l’ordi les joues roses (horaley) 3997999705
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    Lien du postLun 11 Juil - 19:41
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    feat @Haley Stryder J'sais pas trop à quoi je m'attendais. Je m'étais fais quelques scénarios, certains où j'entends  ce que ça donne, ta voix qui porte, d'autres où j'arrive à m'en sortir, d'une moue désolée et quelques explications à la con. Parce que j'en ai pas vraiment, en vérité. J'peux pas te dire que tu ne me plais pas, ça serait mentir. Et, je sais que tu pourrais contrer n'importe lequel de mes arguments. Alors, je prépare pas. Je souffle sur les scènes imaginées, quand dans le hall je piétinais. Peut-être que j'aurais dû y rester quelques minutes supplémentaires, pousser l'imagination sur toutes les routes possibles. Jusqu'à la plus extrême. Pour être prêt. Pour ne pas avoir l'air d'un idiot complet, les lèvres légèrement entrouvertes et l'esprit qui bug complet. Rien ne va dans la chambre. J'le sais car j'me suis efforcé de ne prendre ni alcool ni stups, je voulais te présenter un Horace sain, qui se rappelle de ce qu'il pourrait dire. Alors, je vois. Je vois les courbes et j'en devine la peau, j'relève le regard dans un grondement raisonné du reste de cerveau, Je vois le lit défait et la clope électronique. Je vois les orbes changées, sans en percevoir les nuances. Ca inonde tous les sens, puisque j'entends, aussi. Le bruit de ma légèreté qui s'éclate la gueule contre tes mots, l'absence de ceux-ci, qui ne répondent pas ou pas comme il le faudrait. Je balance des couleurs et tu me renvoies mes balles, tâchées d'encre noire. J'étais pas prêt. Parce que oui, je ne te connais pas. Pas assez. Pas suffisamment, pour ne pas être maladroit, dans chacun de mes gestes que j'espère pourtant doux. « Ca me fait plaisir de te voir. » Soufflé. Les ombres, j'n'en ai pas peur. Armé d'une naïveté -extra- ordinaire, je crois en mon talent de faiseur de joie. Je retiens mes doigts, qui voulaient t'attraper le poignet. J'te regarde comme on fuit quelqu'un qu'on a invité. « Tu sais faire ça, toi ? » J'essaye. J'ai même encore ce sourire accroché à la bouche. Te suit et s'assoit sur un siège de la terrasse. « C'est Joey qui t'as appris ? » J'n'ai pas encore capté l'étendue de cette amitié inattendue. Comme la notre, je suppose. Comme celle qu'on est entrain de broyer. « Ca te va bien. » Pas tes yeux fanés, la robe. Avec l'élégance de ne pas en détailler les creux, et de n'en toucher qu'un morceau de tissu sans contact avec ta peau. J'en garde la bouffe dans le sac, posé à côté, mes joints dans la poche. C'est l'intro, et j'essaye déjà de ne pas sauter sur la conclusion qui m'fout dehors.




    enfant sauvage ☽ mon drame c'est mon ombre, une ombre profonde comme la nuit, qui gronde et ronronne quand je lui donne ma peur d'être seul, ma peur d'échouer. mon drame c'est mon ombre, qui grimpe et qui pousse le long de mon corps, comme du mauvais lierre ; elle, c'est le diable qui l'a cousue à mes pieds - c.luciani.
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    Lien du postMer 13 Juil - 11:06
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    C’est dur d’être face à lui et de pas le prendre dans les bras. De ne pas sourire comme d’habitude et de l’emmener dans un monde qui n’appartient qu’à eux. C’est difficile, mais c’est aussi facile d’une certaine façon. Horace prend pour la rancoeur que Haley garde en elle depuis des mois : de celui qui l’a convaincue de ne pas avorter pour la tromper et la faire abandonner son bébé, auquel elle n’arrête pas de penser, de son soit disant meilleur ami qui l’a abandonné après qu’elle ait avoué ses sentiments ou encore de son premier amour qui s’excuse de l’avoir trompé pour ensuite la baser. Haley doit arrêter de se laisser faire, d’accepter sans dire aux gens ce qu’elle pense de leur attitude, leur laisser croire qu’ils peuvent se comporter comme ća sans que cela ait de conséquences - si ce n’est une Haley qui sort de leur vie mais cela semble les laisser dans la plus grande indifférence. Convaincue que c’était également le cas d’Horace, elle est surprise - et touchée - de le voir sur le pas de sa porte mais se concentre sur la colère qui gronde en elle, sur la tristesse qui détruit tout ce qui fait qu’elle n’aurait jamais mélangé alcool & antidépresseurs avant, tout ce qui fait qu’elle n’aurait jamais épuisé sa peau contre celle d’un inconnu… ou presque. Elle soupire et est déjà attelée à préparer les cocktails quand il lui dit qu’il est content de la voir, et elle aimerait répondre qu’elle aussi mais Haley sait que cela ferait ressortir aussi tout ce qu’elle a sur le coeur, et elle préfère être assise pour qu’ils aient cette discussion. Pourtant, elle se retient pas de lui offrir un grand sourire, croisant son regard quelques secondes. Ca se voit de toute façon qu’elle aussi, elle est heureuse, non ?
    Elle secoue doucement la tête quand il lui demande qui lui a appris à faire des margaritas. “Non, mon père.” Qui lui a tout appris d’ailleurs. Son coeur se serre à cette pensée mais l’heure n’est pas de penser à ce deuil. “Joey m’apprend d’autre chose.” dit-elle, d’un air mystérieux. Comme d’apprendre qu’elle a une valeur, qu’elle a le droit d’exister et de le faire bruyamment si l’envie la prend. Ses joues rosissent immédiatement quand il la complimente sur sa robe, et elle suit sa main du regard, regrettant qu’elle n’effleure que le tissu plutôt que sa peau. Elle soupire doucement et pousse le verre de margarita, bordé de sel, vers lui. “Tu peux manger si tu veux, je n’ai pas faim.” Faux, elle a toujours faim, mais elle y est habituée désormais. “Horace, j’ai une faveur à te demander.” Elle se lance contre toute attente et surtout contre ses propres attentes, parce qu’autant commencer maintenant, histoire que le coup de couteau en plein cœur arrive plus vite. Elle ne sait même pas pourquoi elle joue cartes sur table car le service a été pitoyable et elle a perdu d’avance. Pourtant, Haley donne tout, est prête à faire tapis, pour ce jeu qui en vaut étrangement la chandelle, pour cet homme qu’elle a trouvé beau à l’instant même où elle l’a aperçu dans un catalogue mais qui a su toucher son coeur dès qu’il a ouvert la bouche, et pour celui qu’elle a appris à découvrir depuis. Son opposé et son semblable à la fois.

    @Horace Dawson(tjrs du tel mdr)
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    Lien du postJeu 14 Juil - 22:11
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    feat @Haley Stryder Galérien, debout devant ce joli précipice. Ici, là, c'est tout ce que je ne voulais pas pour mon Summer Camp. J'ai demandé de la légèreté, je n'ai pas réclamé des sentiments. Je n'ai pas commandé des explications, des retrouvailles qui sonnent aussi froides. Mais, tu sais, Horace, va falloir apprendre que les relations humaines sont plus compliquées que celles que tu traces dans ton esprit enfantin. Les autres ont grandi. Ils pensent comme des adultes. Ils pensent futur, ils pensent demain, ils écoutent ce qui se passent dans leur carcan de chair. Ils ont compris qu'il y avait le jour, après les nuits débridées. Parce que toi, toi tu te contentes des heures nocturnes. T'as l'impression que ça n'provoque rien, les mouvements de bassins, les rires et les accroches du regard. Apprenez-lui, dites-lui combien il merde, même quand il essaye, maladroitement, de revenir vers elle. Aucune belle phrase à sortir, même pas de jolis mensonges. Des tentatives, dans chacun de ses gestes. Dans la légèreté accrochée aux lèvres, comme une armure futile. Les lames passent trop facilement. Il ne fait même pas gaffe aux cicatrices déjà présentes, au fait que la peau est déjà bien abîmée. « Un sain homme, à n'en pas douter. » Repris avec un sourire accroché à la bouche. Puisqu'il est ton père. Puisqu'il sait quoi apprendre à sa progéniture. Puisque s'il a pu t'apprendre à faire une Margarita, c'est déjà, que, comparé au mien ; il est resté. J'en aurai pourtant attribué le mérite à Joey, par facilité. Le reste me fait lever le regard, l'installer plus sérieusement dans le tien. « Comme ? » La divine est de mon sang, ou moi du sien, qu'importe, nous sommes dans la même antre, et ce n'est pas une antre qui te va, Haley. Un rictus s'affiche, léger, à peine perceptible. Je ne l'assume qu'à peine. Du laid caché dans du léger ; une spécialité. « Elle devrait t'apprendre à goûter ces trucs que j't'ai ramené. » Dont, je dispose les quelques mets sur la table. Sans y goûter. La perte d’appétit, c'est contagieux visiblement. Sauf que je me rappelle de mes doigts dans les cheveux de la barmaid, je me souviens de ce qui était compris. Je sais, surtout, que je refuse qu'elle t’entraîne là-dedans. Le corps trahi par cette robe m'interroge. Y a trop de choses qui m'échappent chez toi, jolie ingénue. Je ne sais plus ce que je dois sauver, ce que je dois reculer, pour y aider. Pourquoi ne peut-on pas juste regarder la vue qu'offre ton balcon ? T'auras même le droit de m'embrasser à nouveau, si tu veux. J'en viens à espérer que ça soit ça, ta faveur. Rien de plus dramatique, rien qui n'engage trop de réflexion. « J'suis plus doué en cocktails qu'en nourriture, je sais faire la roue et peut-être marcher sur une corde. » Pas encore testé, mais, j'ai l'adresse avec moi, normalement. Les lèvres qui se pincent, mais ne retiennent pas l'envie d'en rajouter : « Et tu connais mon talent pour le patinage. » Rappel qu'un jour, on savait être simples. Quémande d'être clémente avec nos humeurs, émotions. Les dents taquinent l'intérieur de ma joue. Sourire légèrement fané, pour souffler : « Vas-y, dis-moi. » Je ne suis pas ici pour y échapper, parait-il. Semblerait-il que c'est aussi ça, devenir un homme.







    enfant sauvage ☽ mon drame c'est mon ombre, une ombre profonde comme la nuit, qui gronde et ronronne quand je lui donne ma peur d'être seul, ma peur d'échouer. mon drame c'est mon ombre, qui grimpe et qui pousse le long de mon corps, comme du mauvais lierre ; elle, c'est le diable qui l'a cousue à mes pieds - c.luciani.
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    Lien du postSam 16 Juil - 12:51
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    Un sourire tendre se dessine sur les lèvres de Haley quand Horace parle de son père. Elle a mentionné une fois ou deux à quel point il était précieux à ses yeux, à quel point sa maladie et son décès avait tout changé. Souvent, Haley se demande si elle serait moins fragile qu’une poupée de chiffon s’il n’était pas encore là. Elle n’a jamais admis que Haley n’était pas son vrai prénom, que c’est Louise mais que sa mère est la dernière personne à l’appeler encore comme ça. Il ne sait pas que c’est son père qui l’a renommé, a demandé sa demande. Ils n’en sont pas encore là mais parfois, Haley se demande si elle ne pourrait pas accepter que Horace l’appelle Louise, ou même Lou. Etre elle-même jusqu’au bout avec lui. Pourtant, cette fois, elle a l’impression que c’est l’inverse, qu’elle doit être l’opposée d’elle-même, se faire violence, pour montrer qu’elle peut aussi être le côté assuré qui a su l’attirer chez les deux jeunes femmes qu’elle a vu avec lui. Se mettre à sa hauteur, ou à la leur, elle ne sait pas trop. Mais il lui faut oublier toutes les barrières qu’elle se fixe et Haley ne peut s’empêcher de jeter un coup d’oeil vers son sac, quand il lui demande ce qu’elle lui apprend. A prendre en toute sécurité des petites pilules contenant du bonheur concentré. Mais elle ne peut pas lui dire ça, a honte de lui avouer. Parce que si ça lui fait du bien, elle ne veut pas perdre en estime dans ses yeux - même si ça serait bien hypocrite venant d’Horace. “M’accepter pour ce que je suis.” Elle lui apprend aussi qu’il y a de l’espoir, qu’on peut s’en sortir. Dutch ne correspondrait jamais à Haley mais leur histoire d’amour lui donne de l’espoir : on peut se détester du plus profond de ses entrailles et trouver l’amour. Hales détaille Horace quelques secondes, un sourire un peu bête sur les lèvres mais elle secoue la tête quand il insiste pour qu’elle mange. Elle hésite à lui rappeler que ce n’est jamais facile pour elle de s’alimenter mais se reprend : il ne l’a peut-être pas remarqué et ce n’est de toute façon pas la conversation qu’elle a envie d’avoir de toute façon. “Ok, ouvre-les. Il y a des couverts ?
    Si d’ordinaire ça l’aurait amusé de l’entendre énumérer ses talents, ce n’est pas le cas ce soir. Elle aimerait que les choses se passent différemment, qu’elle n’ait pas à être celle qui se conduit si sérieusement quand tout ce qu’elle a toujours voulu, c’est plus de légèreté dans sa vie. Elle le regarde, hésite, cherche ses mots puis souffle : “Je te demande de nous laisser une chance.” Les mots sont sortis, les dés sont sans doute jetés et Haley se demande même si ce n’est pas un mouvement de recul qu’elle aperçoit faire sur son siège. Elle l’ignore, et continue : “Tu m’as dit que je te plaisais aussi. Je vois pas ce qui nous empêcherait d’essayer. Quelques semaines, quelques mois. Je sais que tu penses que ça te correspond pas, mais ce lien entre nous, je ne l’imagine pas, pas vrai ?” dit-elle, se surprenant elle-même de prendre confiance en elle au fur et à mesure que les mots sortent. “Je te demande pas de quitter ton job, je sais qu’il compte pour toi mais je voudrais que le reste du temps… ça soit juste nous.” Elle n’hésite même pas avant d’attraper sa main et de se pencher un peu plus vers lui. “C’est toujours simple entre nous, jamais… chargé, même quand je te glisse des informations très personnelles, même quand tu me fais comprendre des bouts de ton histoire à demi-mots.” Quand il aborde son père et ne dit jamais que ça lui a manqué, de ne pas grandir avec lui, mais sait le faire comprendre. Elle se lève et va s’asseoir sur ses genoux, espérant que l’invitation est toujours valable, puis caresse doucement son visage : “J’ai envie de te découvrir autrement aussi. Depuis que je t’ai vu sur ce catalogue, j’ai envie de toi, mais on était si… proches, tout de suite, comme si…” Elle se tait, ça ne sert à rien de sortir des choses aussi mielleuses que comme si nos âmes étaient faites pour se retrouver. Alors, elle laisse le suspense, le laisse combler les blancs. “J’ai pas voulu prendre le risque de tout foutre en l’air, en m’attachant plus que de raison… Mais c’est trop tard pour ça.” Elle se rapproche de son visage, attends une seconde pour lui laisser l’opportunité de reculer, et l’embrasse tout doucement, appréciant le moment, même si son cœur est prêt à exploser. Au bout de quelques minutes, elle se recule et souffle : “Laisse-nous une chance, Horace… S’il te plaît.

    @Horace Dawson
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    HORACE DAWSON
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    anglais de souche, né et élevé à Bristol, bostonien depuis cinq ans ● étudiant raté, en raison d’une dyslexie qui avorte tous ses rêves de longues études, et notamment d’Harvard ● hétérosexuel ● sa mère bosse dans une boutique de vêtements, et est une couturière talentueuse ● sa petite sœur et lui ont toujours servi de mannequins pour ses œuvres, ce qui a développé son sens de la mode, et particulièrement des couleurs ● son père s’est barré à la naissance de sa petite sœur ; musicien médiocre ● élevé dans un appartement miteux, rêve de réussite, et d’aider sa sœur et sa mère restées en angleterre ● ses yeux sont d’un mélange subtile de bleu, vert, marron et or, tout dépend ce qu’on veut y voir ● colore parfois ses ongles, ses paupières, enfile aussi bien des robes que des costards, la vie est un défilé chez les dawson ● danse, courre, gigote constamment ● son rire est contagieux et sonore ● profondément complexé par ses années redoublées, et son intellect qu’il juge limité - à tords ● pas foutu d’écrire sans mélanger les lettres, il est un dessinateur doué, particulièrement en portrait, et en âme ● a enchainé les boulots minables à boston, jusqu’à trouver une place comme homme de ménage dans la clinique rylon ● ses nuits sont occupées par le Sidh, où il fait office de gigolo, particulièrement pour quelques femmes riches plus âgées ● apprécie la compagnie de ces femmes, et se captive de leurs récits de vie – tout en se laissant entretenir ● délicat, et d’une bonté qu’on ne fait plus ● le cœur pur, et le corps abimé des aiguilles plantées, traçant des tatouages toujours plus présents sur la peau ● trop atypique, trop bruyant, trop féministe, trop coloré, trop petit et trop mince ; il se moque des rictus sur son passage, mais les entends encore parfois, la nuit tombée ● éternel optimiste, se mure dans un monde coloré qui n’existe que dans son esprit ● propose ses services gratuitement aux femmes coincées dans un squelette brisé, ou à l’esprit torturé ● solaire, le corps danse et la langue suit, la gorge gueule et le rire se déploie, ses rayons attirent facilement les plus abimés ● son amitié est multiple, généreuse et loyale ● impudique, le corps en œuvre d’art, exposée à ceux qui veulent s’y frotter ● dépense l’excès d’énergie dans tout et n’importe quoi, de la salle aux sports extrêmes ● maladroit, ses prestations sont tarifiées, si bien qu’il se perd quand elles ne le sont pas, et qu’il faut séduire sans billet ; peu doué dans l’art de déclarer ses intentions, et clairement conscient que ses activités ne sont pas compatibles avec une relation durable ● excessif et auto destructeur, sa consommation d’alcool, de drogues, de rêves loupés s’effondre ; s’il aime les autres, son ombre, beaucoup moins.⌜ · the end lala · ⌟


    » f i c h e d e l i e n



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    Lien du postJeu 21 Juil - 19:54
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    feat @Haley Stryder  “M’accepter pour ce que je suis.” C'est quoi, ce qu'on est ? J'parle pas de nous, mais toi, moi, c'est quoi, ce qu'on est ? Est-ce qu'on est ce qu'on fait, ce qu'on dit, ce qu'on imagine ? Y a trois monde qui se confrontent en un être. On est même pas la même personne, selon qui regarde. T'idéalises l'homme. T'as beau m'le dire comme tu veux, le tourner de toutes les manières, t'idéalises ce que je suis. Parce que ça n'fait pas s'accrocher comme ça, un type comme moi. C'est la différence que tu vois plus colorée, ce qui me compose et qui t'es inconnu. Et je le vois, que tu t'approches de cette vie là. De la mienne. De l'antre ; que tu t'accroches à des ombres terrées entre ces murs. Agneau qui se fraye un chemin dans la tanière, et se fait accepter des loups. Joey est un plus bel exploit que moi. J'n'ai rien de compliqué à approcher, encore moins à toucher. Mais, tu as commencé à creuser la peau. C'est pas de ta faute, j'ai toujours eu une inclinaison pour les créatures divines. La sincérité de ces femmes qui se jettent dans des bras qu'elles ne savent même pas ouverts. Ce courage là, de coudre des peaux ensemble, en ignorant le vermillon qui tâche les vêtements. Il y a de la naïveté, dans cette question soufflée : « Et tu es qui ? » T'es cette fille qui marche trop vite dans la rue, après avoir fuit une chambre ? Ou t'es celle qui laisse sa peau apparaître sous un tissu trop léger ? Tu dérives. Et j'aimerai ça, si j'étais sûr que tu savais boire la tasse. J'sais même pas si j'ai le droit d'essayer de t'attraper dans les flots, de te donner un peu de mes respirations. J'obtempère juste, de ces plats que j'ouvre devant nous sans y toucher. Les couverts posés à question, comme seule réponse. Le truc, c'est que j’attends la suite comme on patiente pour l’échafaud. Sauf que je l'enrobe de tendresse, cet échafaud, et j'te trouverai sûrement sublime en bourreau. Les orbes brillantes avant la coupe. J'm'évade, j'ai quelques secondes, à peine, mais l'esprit trouve ce temps suffisant pour imaginer ces scénarios où tu me demandes juste de me mettre à genoux. De faire ce que t'as fuis, ce qu'on a raté, ce que je maîtrise. Ce qui ne me fait pas reculer d'un pas. Pour toi, y a juste ma respiration qui se coupe, et de manière à peine perceptible, mes phalanges qui se referment sur le bord du siège où j'me trouve. Une chance, j'peux t'en trouver une, de la couleur que tu veux. Mais y en a pas une qui me ressemble. Le carcan se contracte, et dans les films c'est merveilleux ; chez moi, ça m'file juste la nausée. Je déteste l'entendre se mouver ainsi. Je te laisse parler. On interrompt pas les cœurs qui s'expriment, on arrache pas des syllabes aux phrases qui se libèrent. Ca me serre la gorge. Les répliques glissent autour de mon cou, et asphyxie l'air. Je flippe. J'ai peur comme un enfant qui sait que quelque soit son geste, il ne sera pas assez précis pour faire s'effondrer la construction sans dommage. J'implore un pardon que je ne m'accorderais pas moi-même. Encore moins quand tu t'installes, quand tes lèvres se joignent aux miennes, et qu'assurément, j'aurai dû y mettre fin. On anime pas un feu qu'on sait devoir éteindre. Puisque derrière, il y a une forêt sèche, qui n'sait pas comment gérer les braises autrement qu'en les enterrant, se flinguant les racines. Mais il y a de la sincérité, il y a de beauté dans ce baiser délicat, dans ces doigts que je glisse contre le tissu, en frôlant l'épiderme dans les creux. C'est tellement plus simple quand il faut se taire. Pourquoi ça ne suffit jamais ? Reste encore un peu. Ne demande pas si tôt. Laisse-moi reprendre un souffle dans ton cou. Je t'encercle désormais, capture douce. Peut-être qu'à se taire, on pourrait rester ici indéfiniment. Je ne suis pas fait pour les désillusions. On ne brise pas le cœur des filles. Y avait la politesse, la gentillesse, l'acceptation de l'autre, et y avait ça ; dans les valeurs de la famille Dawson. A graver au-dessus des portes. On ne brise pas le cœur des filles. Alors on leur souffle, avant, qu'il ne faut pas s'accrocher, on leur fait comprendre que la liberté est trop grande pour être retenue. J'aime la douceur, le parfum d'une nuque et le frisson de l'intérieur d'une cuisse qu'on caresse. J'aime l'amour, universel. J'aime, je me disperse, et je trouve trop de beauté dans la pureté des rires. « Je peux pas faire ça Haley... » C'est soufflé, contre sa peau, comme une supplication à ne pas l'entendre. Et je l'embrasserais bien, encore, cette peau, si je n'avais pas peur d'en provoquer une brûlure. Alors j'n'en prends que l'odeur, et le courage, quelques instants. Avant de me redresser, et te regarder, les doigts qui se portent à tes traits. Voit que moi, aussi, j'ai de la sincérité. « Et.. j'suis désolé d'avance, parce que je sais pas dire ce genre de choses. Je ne veux pas te faire du mal, j'veux vraiment pas.. » J'en briserai le miroir, dont je n'aime pas le reflet. J'me déteste dans ton regard. « Je peux juste pas faire ça. » La pulpe des doigts, qui dessinent ta joue, la délicatesse d'un visage. « Je serais malheureux, à réprimer ce que je suis, et je te rendrais malheureuse. » Pas dans un premier temps. D'abord, peut-être que je voudrais essayer, vraiment. Puis, les démons viendraient chatouiller mes reins ; l'ivresse, les pilules, l'adrénaline. J'ferais tout foirer. Et, je ne pourrais même pas me rassurer en me disant que c'est une surprise. J'embrasse, avec une extrême douceur, le bord de tes lèvres. « Je peux accepter de rogner sur mon bonheur, mais je supporterais pas d’abîmer le tien. » On ne brise pas le cœur des filles. Alors je serre le tien comme je peux, je lui souffle qu'il n'y ai pour rien, si je me disperse trop. Qu'il t'aurais sûrement choisi, s'il n'était pas aussi détraqué. « T'es trop précieuse pour ne pas être aimée comme il le faut. » Pleinement, de façon unique. Sans cliente, sans tentation qui troublent déjà mon esprit. Les orbes accrochées aux tiennes. « Je ne te dis pas que je ne serais jamais capable d'être cet homme là.. mais, là, maintenant, aujourd'hui, je ne peux pas. » C'est douloureux à l'intérieur, on entend le fracas. « Je suis désolé.. et je le suis aussi pour moi, parce que ça doit être quelque-chose, d'être aimé par toi. » J'ai choisi les tempêtes et les imprudences, j'ai choisi de ne jamais choisir. Plus proche de l'adolescence que de l'âge adulte. Peut-être un jour, je saurais. Peut-être un jour, je serais.







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    Lien du postLun 8 Aoû - 22:13
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    @Horace Dawson

    J’en sais rien.” répond-elle, honnêtement quand il lui demande qui elle est. Qui est vraiment capable de répondre à cette question ? L’être humain est quelqu’un qui évolue sans cesse, qui n’est jamais le même qu’hier et qui est déjà différent de demain à l’instant même où il met le doigt sur ce qu’il pourrait être. C’est ça la beauté de la vie mais c’est ce qui en fait la cruauté. “C’est ce que j’essaie de savoir justement.” Alors elle teste et attends de voir. Elle enfile différents costumes, et oui, peut-être qu’elle commence par ceux qui lui ressemblent le moins mais si l’un d’eux lui allait, cela expliquerait pourquoi elle est mal dans sa peau depuis… si longtemps, toujours même peut-être. Elle observe Horace, se demande s’il sait répondre à cette question mais elle ne pense pas : l’être humain est ambivalent, et probablement pas assez conscient de son existence pour la définir précisément. Pour sa part, Haley s’essaie à la personne assurée, prête à partager le lit de qui voudra bien partager le sien et peut-être que la solution est là pour l’aider à tout sacraliser, les relations humaines et le sexe en tête de liste. Peut-être qu’à force de se faire sauter, elle arrêtera de se dire que c’est quelque chose de spécial. Peut-être qu’à force d’épuiser sa peau contre celle d’un autre, Haley se rendra compte que l’amour n’a rien de spécial, n’a rien d’unique. Peut-être qu’elle oubliera tout ce en quoi elle a toujours cru et qu’en retour, la vie se fera moins douloureuse, et les obstacles, moins hauts. Ou qu’elle deviendra meilleure au saut d’obstacle, elle ne sait pas au fond, comment ça marche.
    Et pourtant, malgré ses nouvelles convictions, malgré les principes que Joey essaie de lui inculquer, voilà qu’elle s’assoit sur les genoux de Horace et y croit plus que jamais. Elle va jusqu’à perdre toute retenue et dépose ses lèvres sur les siennes,  y croit quand il répond doucement, hésitant à son baiser et continue sa déclaration, réalisant pourtant à la façon dont ses muscles se meuvent que le couperet est tombé et qu’elle devrait s’arrêter de parler, que cela ne sert à rien. La décision est déjà prise et l’était avant même qu’elle ait offert l’option à son prince charmant. Haley ne se décale pas quand il lui dit qu’il ne peut pas faire ça, elle serre les dents mais reste contre lui, parce qu’à tous les coups, c’est la dernière fois. C’est la première, que ce n’est pas qu’un câlin amical, mais la dernière aussi et Haley ne peut s’empêcher de se dire qu’elle aurait dû se taire, qu’elle aurait dû passer la nuit à l’aimer, avant de lui dire ce dont elle voulait. Car, maintenant c’est trop tard : elle n’osera plus, de peur de lui souffler des mots interdits à l’oreille quand il la fera sienne, de peur qu’il lui réponde alors qu’il n’en pensera rien. Ou qu’il ne le pensera pas comme elle, en tout cas.
    Haley ne sait pas vraiment pourquoi elle le laisse encore poser ses doigts sur elle, la regarde avec sincérité et peine… avec pitié ? parce que ça fait mal et qu’elle aimerait être en colère contre lui. Elle aimerait être tellement énervée qu’elle parvienne à le faire sortir de sa vie mais elle connaît Horace, et elle connaissait la réponse à la question avant même de la poser : il n’est pas le genre d’hommes à se poser avec une fille comme elle. Elle n’est pas assez… Pas assez, tout court, et elle le sait. C’est là son sort, cela l’a toujours été. Avec Horace comme avec les autres mais la différence, c’est qu’elle n’a pas eu cette voix dans sa tête qui lui soufflait que cela valait le coup de se battre, de le convaincre qu’elle était plus spéciale quand elle en avait l’air pour les autres. Il n’y a que pour lui que ça le fait, et ça rend le tout plus douloureux. Haley serre les dents pour retenir les larmes et quand il lui dit que c’est pour elle qu’il refuse, elle secoue la tête et s’éloigne. Cette excuse est ridicule. S’il était sincère, s’il voulait vraiment changer, il le ferait. Ce n’est pas ce que Haley lui demande, elle détesterait qu’il le fasse mais le fait qu’il dise que c’est pour elle… C’est un mensonge. C’est pour lui. Pour eux deux, au mieux, mais pas pour elle. Sinon, il tenterait, il prendrait le risque d’être surpris… même sa chance, il la lui refuse. Haley rit jaune quand il lui dit qu’elle est trop précieuse pour être mal aimée et elle secoue la tête. Elle ne se fatigue même pas à préparer un verre et se contente de prendre une gorgée de tequila à même la bouteille et soupire : “Tu sais ce qu’il y a de pire que d’être mal aimée, Horace ? Ne pas l’être du tout.” C’est un fait, et c’est comme ça qu’elle le dit. Elle ne cherche pas à le faire changer d’avis : elle voit dans son regard que ça sert à rien. Elle soupire à nouveau et lève un peu le menton pour qu’il continue. Elle ne reviendra pas sur cette conversation, bien trop douloureuse comme ça. “Tu me demandes de t’attendre ? d’attendre que tu sois prêt ?” se retient-elle de justesse de demander. Une part d’ell meurt d’envie d’y croire, de se dire que ce n’est pas totalement mort. Celle que Joey a fait ressortir lui ordonne de se mordre l’intérieur des joues jusqu’à ce que l’envie lui passe d’y croire. Haley soupire, acquiesce et se contente d’un : “Je comprends” avant de planter sa fourchette dans le plat de nouilles qu’il a ramené. La seule odeur lui donne envie de vomir, encore plus qu’elle ne l’avait déjà alors elle repose sa fourchette : “J’ai pas faim, j’ai jamais faim”. Haley passe sa langue sur ses lèvres, se demande comment le reste de la soirée va se dérouler… n’en a aucune idée. Elle se rapproche du balcon, a l’envie urgente de sauter dans le bleu de la piscine, ou de sauter tout court, elle ne sait pas trop. Haley ferme les yeux, prend une grande inspiration et comprend ce que la rouquine lui disait sur le toit du Sidh. Elle secoue la tête : “Je vais me baigner”. Elle va à l’intérieur de sa chambre, hésite à enfiler un maillot de bain mais abandonne. Elle n’a pas le force de se dévêtir et de se dire qu’il va peut-être la voir nue, sans qu’ils ne souillent les draps. “Tu peux venir si tu veux.” souffle-t-elle, sans trop savoir pourquoi avant de dévaler les escaliers et de plonger, retenant sa respiration le plus longtemps possible.
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    HORACE DAWSON
    ⌜ · character and all · ⌟
    anglais de souche, né et élevé à Bristol, bostonien depuis cinq ans ● étudiant raté, en raison d’une dyslexie qui avorte tous ses rêves de longues études, et notamment d’Harvard ● hétérosexuel ● sa mère bosse dans une boutique de vêtements, et est une couturière talentueuse ● sa petite sœur et lui ont toujours servi de mannequins pour ses œuvres, ce qui a développé son sens de la mode, et particulièrement des couleurs ● son père s’est barré à la naissance de sa petite sœur ; musicien médiocre ● élevé dans un appartement miteux, rêve de réussite, et d’aider sa sœur et sa mère restées en angleterre ● ses yeux sont d’un mélange subtile de bleu, vert, marron et or, tout dépend ce qu’on veut y voir ● colore parfois ses ongles, ses paupières, enfile aussi bien des robes que des costards, la vie est un défilé chez les dawson ● danse, courre, gigote constamment ● son rire est contagieux et sonore ● profondément complexé par ses années redoublées, et son intellect qu’il juge limité - à tords ● pas foutu d’écrire sans mélanger les lettres, il est un dessinateur doué, particulièrement en portrait, et en âme ● a enchainé les boulots minables à boston, jusqu’à trouver une place comme homme de ménage dans la clinique rylon ● ses nuits sont occupées par le Sidh, où il fait office de gigolo, particulièrement pour quelques femmes riches plus âgées ● apprécie la compagnie de ces femmes, et se captive de leurs récits de vie – tout en se laissant entretenir ● délicat, et d’une bonté qu’on ne fait plus ● le cœur pur, et le corps abimé des aiguilles plantées, traçant des tatouages toujours plus présents sur la peau ● trop atypique, trop bruyant, trop féministe, trop coloré, trop petit et trop mince ; il se moque des rictus sur son passage, mais les entends encore parfois, la nuit tombée ● éternel optimiste, se mure dans un monde coloré qui n’existe que dans son esprit ● propose ses services gratuitement aux femmes coincées dans un squelette brisé, ou à l’esprit torturé ● solaire, le corps danse et la langue suit, la gorge gueule et le rire se déploie, ses rayons attirent facilement les plus abimés ● son amitié est multiple, généreuse et loyale ● impudique, le corps en œuvre d’art, exposée à ceux qui veulent s’y frotter ● dépense l’excès d’énergie dans tout et n’importe quoi, de la salle aux sports extrêmes ● maladroit, ses prestations sont tarifiées, si bien qu’il se perd quand elles ne le sont pas, et qu’il faut séduire sans billet ; peu doué dans l’art de déclarer ses intentions, et clairement conscient que ses activités ne sont pas compatibles avec une relation durable ● excessif et auto destructeur, sa consommation d’alcool, de drogues, de rêves loupés s’effondre ; s’il aime les autres, son ombre, beaucoup moins.⌜ · the end lala · ⌟


    » f i c h e d e l i e n



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    JUST WORDS...
    Warning : prostitution, propos vulgaires, sexe, autodestruction (consommation abusive d'alcools et drogues en tout genre), relation toxique
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    Veritas
    Lien du postVen 9 Sep - 19:40
    taggercitereditionsupprimeradresse
    feat @Haley Stryder Et tu fais comment, pour essayer ? Est-ce qu'il y a un programme à suivre, un chemin à poursuivre, avec en résultat au fonds, dans une impasse, une définition de nous-même ? C'est un grand mot, être soi-même. J'trouve même ça ridicule, tu sais. Être soi-même. Entre ce que je crois être, ce que je dégage, ce que je terre, ça fait déjà trois. Parce que tu vois, pour moi, j'suis le type amie des femmes, celui qui console et cajole, celui qui les aime, qui leur dit combien elles sont belles, quand elles grimacent sur un détail de leur peau. Je suis celui qui goûte au sel de leur peau, qui ne désire qu'Elle, au moins pendant cet instant qui n'appartient qu'à l'allongée. Il y a de la sincérité. Même pour les clientes. Alors, imagine quand c'est l'une de celles qui compte. Quand c'est toi. J'suis pas cet homme qui dessine des paysages imagés, qui dresse des illusions pour te traîner jusqu'à mes draps. Ni celui qui t'embrasse, alors que ton cœur s'ouvre. Pourtant regarde, perçoit le pulpeux de mes lèvres qui gagne les tiennes et s'installe temporairement. J'devrais pas. On ne danse pas quelques pas quand on sait qu'on ne saura pas tenir tout le long du morceau. Qu'il faudra te confier à un autre cavalier. Je le détesterais, celui qui t'aimeras comme il le faut. Qui te dira combien tu n'as pas besoin de cette tenue, ni d’abîmer ton sang pour trouver celle que tu n'es pas. Ce monde, le mien, pas assez joli pour t’accueillir et t'envelopper. Je ne vois pas qu'il a déjà commencé, cet univers, à sillonner ta peau. La pureté se fane, étouffée par le lierre d'une envie d'ailleurs. Se trouver et se perdre dans le même mouvement. J'n'ai même pas le droit de te retenir. Les lèvres sucrées, vides de ta présence désormais. Combien me détestes-tu ? Est-ce que ce degré atteint, est tel que j'pourrais plus attraper ta main ? « Dis pas ça. » Soufflé, pas assez assumé pour claquer dans l'air. Flottant, lâche. Dis pas ça, dis pas que tu manques d'amour et que j'y suis pour quelque-chose. Me conte pas combien j'ai encore merdé. J'voulais pas. De la légèreté, de la découverte, d'accord, même un truc qui serait beau aux yeux des autres. Mais tout ça, même l'essayer, je sais d'avance que ça aboutira sur un échec qui nous laissera amer. Je nous administre déjà la blessure. Mes doigts fins qui glissent sur ta joue délicate. « Et si je ne le suis jamais ? » Prêt, pour le couple qu'ils décrivent tous, qu'on est censé désirer, quand on fonctionne correctement. La vérité c'est que je te veux toi mais j'suis incapable de ne pas en vouloir d'autre. Désirer le feu d'Astra et la retenue de Jelena. Peut-être encore d'autres à venir. Un rire au coin d'une rue, un sourire qui se craque dans une soirée bondée. Je ne sais pas résister et je n'en ai pas l'envie ; tu vois, c'est ça le problème. Je pourrais me contenir, mais ça serait mentir sur mes propres désirs. Ca serait faire peser sur tes épaules une responsabilité qui n'est pas la tienne. Si je fonctionnais correctement, c'est vers toi que j'irais. J'verrais que le reste, c'n'est pas bon pour moi. Je verrais la chance que tu représentes. « N'attends jamais personne. » Le glas dans la voix. N'attends jamais personne, puisque les gens sont décevants, tu verras. Les lèvres, allumées brièvement d'un fin sourire amer. « Surtout pas moi. » L'instabilité même. Qui te regarde repousser nourriture et embrasser l'eau, après que mes billes t'aient suivi. Que mes pas, aient fait de même. On a probablement l'air cons, dans la piscine habillés, et mon souffle coupé, mes bras qui t'entourent, sous la surface, ton dos contre mon torse, et un baiser fragile déposé dans ta nuque. Si tu savais lire entre les bulles, t'entendrais que je suis désolé d'être aussi branlant. La bouche close, je tâcherais de mesurer mes gestes, jusqu'à ce que cette interlude cesse. Puisque quand mon corps quittera la flotte, je le sais, des semaines sans toi s'annoncent. Ne m'en veux pas de faire durer l'instant, dans quelques brasses.  

    fin  les joues roses (horaley) 1365124802  :heaart:





    enfant sauvage ☽ mon drame c'est mon ombre, une ombre profonde comme la nuit, qui gronde et ronronne quand je lui donne ma peur d'être seul, ma peur d'échouer. mon drame c'est mon ombre, qui grimpe et qui pousse le long de mon corps, comme du mauvais lierre ; elle, c'est le diable qui l'a cousue à mes pieds - c.luciani.
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