Tu le vois bien qu'il cherche à cacher quelque chose ou du moins à restreindre ses paroles. L'amour c'est vaste, l'amour c'est compliqué. Tu ressens énormément de choses pour lui, des choses qui font peur, des choses qui te font douter de toi-même au passage. Et si t'étais pas assez bien pour lui ? Vous n'êtes pas ensemble depuis longtemps et entre vous tout n'est pas rose, mais tu es certain d'une chose. " J'veux plus me passer de toi, ni maintenant, ni jamais. " Paroles incontrôlées sortie de nul part comme si elles t'avaient brûler les lèvres afin de ne pas être restreintes. Ton regard se pose dans le sien, malgré l'inconfort que tu ressent suite à  cet aveux. C'est en quelque sorte ta réponse aux sentiments qu'on ne devrait pas ressentir pour un ami.

Puis vient le sujet des priorités. Parfois t'as l'impression que sa team et son équipe prennent toute la place. Qu'ils sont plus intéressants que toi, qu'ils ont plus à offrir. Alors que tu essaies.... "J'aimerais qu'on partage tout." Encore une fois, le fil de tes pensées t'a filé entre les lèvres. T'es clairement dégoûté de ne pas être avec lui, mais t'aimerais apprendre à connaître son monde, son entourage. Autant que tu aimerais lui partager le tien. " J'suis désolé de m'être emporté l'autre jour. J'ai vraiment agit comme un con, mais j'ai tellement peur que tu me remplaces. " T'arrive à  mettre des mots sur cette jalousie malsaine. C'est la peur qui se cache derrière tout ça. Parce que pour la première fois tu doutes de tout, même de ta propre personne. " Je veux te faire confiance... je dois apprendre à  le faire tour comme toi vis-à-vis de moi... " Il faut vraiment que vous arriviez à  le faire.

Et tu l'embrasses juste après. Parce que t'en as besoin, mais aussi par envie. À la base cette soirée devait se résumée à  un truc plus charnel, mais avant cela, vous avez des choses à régler et peu à peu tu réalises qu'en fait tu te prives. Tu te retiens d'agir avec lui comme tu en as envie. Encore une fois tes craintes prennent le dessus, t'as pas envie qu'il te trouve trop collant parce que tu viens t'asseoir sur ses genoux, ou parce que tu décides de l'étreindre comme ça sans aucune raison. Position plus qu'inconfortable, tu finis par prendre le mégot pour le jeter tout en bas. Sans plus attendre, tu bouges à ton tour, invitant l'aîné à s'allonger sur le tapis avec toi. Ainsi, vous ne serez plus déranger par une mauvaise posture. " Justement, j'aimerais arrêter de me faire des idées. J'ai sincèrement envie de te faire confiance Gal. Et j'ignorais avant aujourd'hui que j'avais besoin à ce point d'être rassuré . Ça ne doit pas être des plus plaisant pour toi et je m'en excuse ... mais je me sens comme un gamin de maternelle qui doit résoudre un problème philosophique de niveau universitaire. " Tu souris, tout en venant te lover contre lui. Tête appuyée contre son épaule, tu laisses tes doigts glisser le long de son torse, puis remonter jusqu'à son visage pendant que tu lui voles  un baiser. " J'aimerais qu'on soit plus spontanés... qu'on déconne ensemble. Je crois que ça m'aiderait niveau confiance de voir qu'on est capable de partager de genre de moments plutôt que des prises de têtes ." À ces mots, tu fais passer une jambe de part et d'autre de son corps, prenant ainsi place au-dessus de lui. " Dis-moi ce que je dois faire pour que tu m'aime davantage ? Comment les choses doivent se dérouler lorsqu'on est en couple..." Tu te penches pour venir embrasser son cou puis sa clavicule. " Est-ce qui t'arrive d'avoir peur ? D'avoir peur de me perdre? " Tu remontes ton visage le temps de venir caresser la commissure de ses lèvres, après quoi tu entreprends une descente au niveau de ses pectoraux. Tu embrasses sa peau, l'effleur du bout de tes lèvres tandis que ton bassin entame  de léger mouvements. " Je suis désolé encore pour tout le mal que je t'ai causé dans les derniers jours. Je crois que j'ai été égoïste et capricieux... " C'est difficile pour toi de demander Pardon. T'es pas habitué à cela, mais tu veux que votre relation persiste, qu'elle soit belle et que vous puissiez partager un bonheur sans borne tous les deux. " J'ai envie de toi... " Souffle chaud qui vient se perdre dans le creux de son oreille, l'espoir qui jailli de le savoir tiens autant de corps que d'esprit.

Un aveu qui franchit les lèvres d’Elio. Un besoin désespéré de toi dans sa vie. Tu l’observe en silence, constatant assez rapidement qu’il a laissé échapper ses pensées à voix haute. Paroles qu’il semble regretter bien trop vite, mais toi, tu ne vas pas regretter de les avoir entendues. La seule chose qui te chiffonne au final, c’est bel et bien la présence de sa maladie, qui peut rendre votre histoire bien plus brève. Tu ne peux dès lors pas te permettre de répondre un moi aussi à sa phrase sans risquer de le blesser, mais tu ne peux pas non plus ne rien dire. Un silence pourrait être si mal interprété, tout comme des mots qui pourraient le faire culpabiliser si jamais son opération ne pouvait pas avoir lieu à cause de son incapacité à stopper la nicotine et autre fumette en tout genre. Tu pourrais jouer au con, jouer sur cela pour le forcer à arrêter, le contraindre en jouant de ses sentiments, mais tu n’es pas ainsi. Tu ne désires pas le blesser, pas volontairement en tout cas. “J’espère bien que c’est ce que tu veux.” C’est la seule chose que tu trouves à dire pour ne pas risquer de trop le blesser, même si peut-être il le désirait ce moi aussi que tu retiens parce que tu redoutes ce possible futur où tu te retrouverais vêtu de noir…

Vient alors un sujet que tu redoutes un peu, ton équipe du Summer Camp, tu redoutes de le voir à nouveau jalousé le temps que tu peux accorder à ton équipe. Tu l’as bien senti qu’il se faisait des films, il te l’a surtout bien montré dans ses messages et ses réactions. Alors t’y vas en douceur pour tenter de lui faire comprendre que tu ne comprends pas pourquoi il pense ainsi. Ta des priorités autre que lui, mais si tu pouvais choisir c’est bel et bien avec lui que tu ferais plus de choses. Faut dire que t’as pas non plus choisi d’être capitaine d’une équipe. Si il doit s’en prendre à quelqu’un parce que tu ne lui accorde pas assez de temps, c’est uniquement à Aynoha. Tu laisses entendre un petit rire quand il te laisse entendre qu’il désirerait que vous partagiez tout. Un rire un peu nerveux, parce que même si vous allez partager beaucoup, t’es pas à l’aise avec cette notion de tout. “Gardons quand même un jardin secret et du temps pour nos amis.” Parce que oui, t’acceptes qu’il soit la personne la plus proche de toi, mais t’as aussi besoin de garder certaine pensée pour toi, comme par exemple le fait que t’es pas encore prêt de parler plus de ton ressenti vis à vis de ton père, même si tu lui as a balancé à la figure l’autre jour que ton père avait été infidèle.

Tu l’écoutes alors s’excuser, avouant avoir agit comme un idiot, mais t’exprimant aussi le pourquoi du comment. Tu lui caresses alors doucement la joue pour l’inviter à te regarder alors qu’il t’avoue vouloir te faire confiance. “Tu sais, c’est justement en agissant comme ça que tu risquerais de me perdre, parce que tu me repousses alors que tout ce que je voulais c'était te voir. Si trente minute pour toi, c’est avoir l’impression d’être un bouche trou, trente minute pour moi, c’est une aubaine de te voir, un moment qu’on passe ensemble et peut-être que je serais parti en retard ensuite, mais même si je peux te voir que trente minutes dans une journée, je le ferais, parce que c’est ce que je préfères passer seulement trente minutes que pas te voir de la journée.” Peut-être qu’ainsi, il comprendrait pourquoi t’avais du mal avec sa réaction, cette idée de bouche trou dont tu ne comprenais pas l’origine.

Tes lèvres dansent avec les siennes, mouvement doux et sensuel que tu cherches à prolonger au maximum. Cela te fait réellement du bien de partager enfin un moment de tendresse avec lui, un moment de pure complicité sans prise de tête et ce même si vous abordez des sujets un peu compliqués entre vous. Il bouge alors, te retirant sa cigarette des mains pour la balancer. Il t’invite alors à t’allonger à ses côtés sur le sol. Passant ton bras en dessous de sa tête pour le serrer contre toi et esquisser des caresses sur son bras. Tu l’écoutes alors, tu rigoles un peu malgré toi à sa comparaison avec un gamin de maternel et la dissertation de philosophie. C’est un peu poussé, mais en même temps, l’amour n’a jamais été un sujet facile et sujet a tellement d’interprétation. “Je ne pourrais jamais te tromper si c’est ce qui t’inquiète.” Parce que ce n'est pas dans ton éducation, ni dans ta religion, ni même dans tes principes. Tu pensais qu’il le savait, que tu étais un gars sérieux à ce niveau-là, pas du genre à te détourner du droit chemin. Il le sait que ton seul vice, c’est la clope, juste la clope et une seule marque même. “Dis toi que je te serais aussi fidèle que je peux l’être au Lucky Strike.” Plaisantes-tu alors, parce que c’est jamais de ton plein gré que tu te retrouves avec une autre marque de clope au bord des lèvres. Tu ne jure que par celle-là et si tu dois donner une comparaison qu’il peut comprendre, c’est bien celle-là il te semble. “Cela viendra Elio… Mais tant qu’on a ce genre de discussion houleuse, on va avoir du mal à plaisanter de peur que l’autre réagisse mal ou interprète mal les mots.” Suffisait de voir comment il avait réagi ce matin même que tu l’avais stoppé en disant que c’était pas le moment idéal pour vous chauffer par texto… T’avais pas envie de bander en maillot et que tout le monde le remarque, mais t’étais certain qu’il ne l’avait absolument pas interprété de cette façon…

Tu le fixes alors qu’il passe sa jambe au-dessus de toi avant de se hisser à califourchon sur toi. Tes mains viennent naturellement se poser de chaque côté de ses hanches. Ta peau frissonne sous le contact de ses lippes qui te parsèment de baisers. Tu fermes les yeux, savourant tout simplement cet instant. T’es incapable de lui répondre, de le rassurer sur ses paroles alors que ton corps se concentre sur tout autre chose. Tu déglutis alors, te sentant de plus en plus à l’étroit sous ton boxer, le seul et unique bout de tissus que tu portes alors que lui, il est encore habillé. Tu tentes de te faire violence, de garder les idées claires pour lui répondre quand il cessera… Mais après ses excuses vient un nouvel aveu. Tu laisses alors un grognement franchir tes lèvres alors que tu le bouscule pour le renverser. Le coinçant entre le sol et toi à ton tour. Le faire sur la terrasse au risque d’être vu par les voisins, c’est clairement pas le bon plan, mais tu réfléchis pas. Tu glisses tes mains sous son haut pour le lui retirer avant de venir chercher ses lèvres pour un baiser plus que fougueux, tes mains glissant déjà vers le bouton de son pantalon pour chercher à lui retirer un vêtement de plus. En Italie déjà t’avais eu envie de lui sauté dessus, tu t’étais fait violence et t’avais quitté le lit, mais là..Là que plus ne te retiens, que vous êtes en couple, t’as juste plus aucune raison de te priver

L'instant d'avant il se veut rassurant, mais à la seconde où tu baisses ta garde le vent tourne. Tu ne sais pas comment interpréter ses paroles, loin de là même. S'il a besoin de preuves, tu en as aussi besoin, mais celui qui garde l'autre à distance, c'est lui. Sans doute que t'es le seul à  vouloir passer le temps qu'il te reste sur cette terre avec lui. Un doute de plus qui s'ajoute au compteur.

Puis vient ensuite un sujet chaud. Encore une fois il te parle de jardin secrets. De trucs qu'il souhaite te cacher. Tu te fais violence Puis ravale difficilement ta salive. C'est clairement pas comme ça que tu voyais les choses. Pourtant la transparence faisait parti des bases évoquées au tout début. Il te parle de secret, mais il veut que tu aies confiance en lui ? Discours à double tranchants que tu ne sais pas comment interpréter.  De ce que tu comprends dans ce qu'il dit, c'est qu'il aime clairement pas quand tu réagis à une situation qui te plaît  pas. Mais qu'Adviendra-t-il lorsque tu auras suffisamment fermé  ta gueule ? Que tu n'en pourras plus de garder les choses qui te blesse pour toi? " J'ai du mal à concevoir que t'aie qu'une demi-heure de temps libre dans la journée tout simplement. " Un long soupir franchit la barriere de tes lèvres.

" Aussi fidèle qu'à  tes Lucky Stike que tu essaies d'arrêter, j'sais pas comment j'dois prendre ça. " Ça et tout ce qu'il te balance depuis que tu t'es montré  vulnérable  et t'être excusé.

Puis tu tentes une approche, tu te laisses porter par le moment, visitant  des zones encore inconnues à  tes lèvres. Gale ne répond pas et encore une fois tu ne sais pas comment interpréter son silence. Tu comptais mélanger plaisir et discussion, mais visiblement les deux ne font pas bon ménage. Puis il inverse les positions, tu ne peux plus faire marche arrière. Haut retiré, tu réponds à son baiser, tout de même perdu dans tes pensées après toutes ces bombes larguées.  Quand tu crois que ça va mieux... c'est que le pire se pointe à  l'horizon. Pantalon attaqué, tu oses un regard vers la cours. " J'crois pas que t'aie envie de faire ça ici... " Dis-tu souffle court.

Tu le vois bien que chacune de tes paroles n'ont pas le sens qu'elles devraient dans la tête du jeune homme qui te fait fasse. Mauvaises interprétation de sa part ou bien peut-être simplement que tu t'exprimes tout simplement pas comme il faudrait ? Tu le ressens à son expression qu'il est limite moins convaincu qu'avant alors que pourtant, tu tentes d'être le plus rassurant possible pour lui. Mais peut-être que la différence entre vous est bien trop grande pour qu'une simple discussion suffise à régler les soucis entre vous ? Le pire étant quand tu parles de jardin secret, que t'as des choses que tu veux garder... Tu le vois déglutir, tu le sens se refermer et tu baisses un peu les regards. "Ne le prend pas mal Elio. C'est juste, il y a des choses dont je ne suis pas encore prêt à parler, que ça soit avec toi ou avec n'importe qui d'autres." Tu pourrais en dire plus, mais il t'es impossible de donner un exemple sans justement révéler ce quelque chose que tu ne veux pas dire. Tu poses ton regard sur lui. "Mais ça ne sera jamais rien contre toi." Précises tu alors car c'est peut-être cela qu'il a besoin d'entendre, que ce n'est rien de néfaste contre lui, qu'il ne s'agirait pas de trahison ou autre chose pouvant le blesser. T'es pas comme ça, mais il ne semble pas le savoir encore et ça, tu le sais, juste le temps lui permettra de le réaliser.

Tu laisses alors entendre un petit rire amusé quand il te rétorque que tu veux arrêté de fumer. "C'est uniquement parce que tu me l'as demandé, sinon je ne le ferais pas. A choisir entre les lLucky et toi, je te choisi toi, c'est ça que tu dois comprendre Elio." Ton regard se veut tendre à son attention, espérant qu'il comprenne réellement ce que tu voulais dire par cet exemple au lieu de toujours mal interprété ce que tu peux bien dire...

Surtout qu'il t'annonce vouloir te faire confiance, avant même que vos corps ne se rapprochent, ne se complètent dans un élan de désir qui s'avoue enfin. T'as pas répondu, mais t'oublie pas ce qu'il t'a dit, tu réagiras plus tard, après. T'inverses alors les positions, te retrouvant au dessus pour lui retirer son t-shirt et attaquer son pantalon quand il te signale l'endroit. Tu relèves un peu la tête et esquisse un petit sourire. "Tu me fais trop perdre mes moyens." Souffles tu alors avant de l'embrasser une dernière fois avant de te lever et de lui tendre la main pour l'aider à se relever. Tu l'attires alors contre toi, pour l'inviter à rentrer dans ta chambre, laissant la porte ouverte de ton balcon. Tu fais alors céder le bouton de son pantalon que tu laisses glisser le long de ses jambes alors que déjà tes mains viennent chercher le galbe de ses fesses pour le soulever et ainsi pouvoir le porter jusqu'au lit tout en déposant des baisers sur sa peau.

Cette histoire devient de plus en plus compliquée.  L'un s'ouvre et l'autre se ferme, ainsi est la valse entre vous. Tu ne comprends pas toutes les notions, ni les nuances. Pour toi un secret reste un secret, mais ainsi va la vie. Tu dois simplement apprendre à vivre avec. La confiance se gagne avec le temps et les preuves alors tu oses croire que ça s'arrangera pour vous deux, tout en te protégeant autant quand même un minimum. " Je comprends, oui." Dis-tu simplement avant d'enchaîner sur un autre sujet ou plutôt sur une métaphore mal interprétée de ta part. T'as tellement peur de souffrir qu'au bout du compte, t'es défenses se déclenchent d'elles-mêmes au moindre inconfort. " J'ai pas envie de te l'imposer non plus. Surtout que j'ai du mal à  m'y tenir de mon côté. Quand je sens le stress monter, je fume, c'est plus fort que moi." Et tu sais pourtant que tu dois diminuer. Peut-être que tu devrais prendre rendez-vous avec un médecin pour qu'il te guide dans le processus, mais là n'est pas la question. " Ça me va alors. " Tu acquiesces d'un simple geste de la tête sourire au coin des lippes. Les fameuses Lucky Strike.