naissance
un jour sombre et de déluge, il paraît. c’était un dimanche, le 16 septembre 2001.

nom & prénom
Eleanor. son prénom, la seule chose qu’elle connaisse à propos de son identité. et encore, peut-être est-il erroné, qui sait ?
quant à son nom de famille, lui, il est inconnu. très, très peu de personnes pensent qu’il s’agit de Wilshere. mais, encore une fois, qui sait ?

nationalité
officieusement, mademoiselle est américaine, née non loin de Boston. seulement, sa naissance n’a jamais été déclarée. officiellement, elle n’a aucune nationalité.

origines
allemandes pour la grande majorité, avec une touche d’origines américaines. probablement.

orientation sexuelle
brouillard total. elle n’en sait rien et ne s’est jamais demandé ce qu’il en était de ce côté. notion totalement étouffée, passée sous silence depuis son enfance. un tabou, presque.

statut amoureux
célibataire. ça ne lui parle pas. et, de toute façon, il n’y a jamais eu de place pour ça dans sa vie.

statut social
les vols dans les bains de foule luxueuse. le recel d’objets volés bien souvent précieux. rien de mieux pour faciliter une vie, non ?

emploi
principalement nettoyeuse de preuves pour les Bloody Guns.
également en binôme avec un confrère receleur.

le danger permanent. les ténèbres qui s’accrochent. l’adrénaline qui saisit d’un coup. le risque qui prend aux tripes. la peur qui saisit le cœur. la colère qui motive certains actes. les doigts qui se ferment autour de la poignée du revolver.
c’est toute sa vie. et ça le sera toujours.

les sens toujours en alerte. constamment. prudente, méfiante. à la limite de la paranoïa, parfois. à cause d’une vie rythmée de dangers, d’affrontements. une vie où la Faucheuse n’attend qu’un seul pas de travers ne soit fait pour entrer en scène. alors elle obéit, s’accroche, s’entraîne. loyale jusqu’au bout des ongles, peut-être un peu trop dépendante au goût des autres. le sport dans la peau. un credo et, plus encore, un échappatoire. s’éloigner de la violence physique et verbale durant un certain laps de temps. fuir cette cage sans jamais en briser les chaînes. véritable oiseau en détresse qui, au fond, cache, étouffe une certaine curiosité. l’interdit, aussi dangereux soit-il, attire. le monde extérieur attire. ses couleurs, ses bruits, ses rues bondées, ses habitudes. mais les siennes, d’habitudes, sont tout aussi présentes. jolie blondinette asociale, d’apparence froide, inatteignable, inaccessible. insensible. impassible. c’est ce qu’on lui inculque depuis toujours, après tout.
mais ne dit-on également pas que les apparences sont trompeuses ?

( 1 ) jeune trentenaire célibataire qui touche l’épanouissement personnel du bout des doigts. une promotion, puis l’annonce qu’elle attendait tant : l’insémination artificielle a enfin fonctionné. elle est enceinte. cerise sur le gâteau quelques mois plus tard, quand elle apprend que ce sera une petite fille. ( 2 ) quelques semaines avant l’arrivée de son bébé, on lui fauche cette esquisse de bonheur. rencontre malveillante qui la propulse tout droit entre de mauvaises mains, alors que les siennes sont ligotées, ses lèvres bâillonnées. une véritable scène de film, la pure réalité. jetée par ces malfrats dans une pièce glaciale. l’attente commence. ( 3 ) petit être qui pointe le bout de son nez dans cette même pièce un soir de déluge, réchauffé par la tendresse tremblante de sa jeune maman. petite fille en bonne santé qui lui insuffle une nouvelle dose de courage. revigorée, prête à tout pour la sauver des griffes du gang qui les retient désormais toutes deux prisonnières. quand elle apprend ce qu’ils comptent faire de sa fille, elle se découvre un nouveau souffle, puise dans ses ressources, observe, planifie sa fugue. mais il lui manquait un élément : la nouvelle recrue, aveuglée par ceux qui lui ont promis monts et merveilles. celle qui lui assènera le coup fatal. ( 4 ) orpheline cachée depuis sa naissance, inexistante aux yeux du monde. elle appartient au gang, et à lui seulement. innocence rapidement souillée par la corruption, la violence, le sang. l’éducation se fait auprès de la membre plus âgée et respectée, seule figure féminine au sein du gang et mère de celui qui est à sa tête. sa plus grande conseillère. Hellebore, de son vrai nom Lizbeth. délicate, silencieuse, possiblement et dangereusement mortelle. c’est elle qui lui a appris à manier la parole pour convaincre, embrouiller, se défendre. à lire les ordres écrits, les plans, tout ce qui servirait à pêcher des informations. petit cœur qui avait pour jouets des dagues, des cordes, des revolvers. Hellebore lui a appris à les tenir, à s’en servir, à viser juste, à les dissimuler. à ne pas trembler, ne pas hésiter, ne pas flancher. si tu trembles, tu rateras ta cible. si tu hésites, c’est toi qui prendras la prochaine balle. si tu flanches, c’est toi qu’ils tueront, qu’elle disait. des parties d’airsoft aux scénarios divers et variés pour concrétiser, s’entraîner, s’adapter à un contexte plus réaliste encore. enseignement probablement violent aux yeux du monde extérieur, mais nécessaire pour survivre dans ce monde dont elle est prisonnière et dans lequel elle a une place attitrée depuis sa naissance. la discrétion. l’invisible. la force insoupçonnée, aussi. ceux qui ne la considéraient pas comme une erreur se sont chargés de son entraînement sportif. course sur différents terrains, notamment dans les bois. esquive, vitesse, endurance. courir vite, longtemps, tout en étant capable d’échapper à la police, de rattraper la cible. musculation et techniques de combat, aussi. avoir plus de force que l’adversaire, prendre l’avantage à l’aide de ses mains. savoir le mettre hors d’état de nuire pour sauver sa peau. entre autres. ( 5 ) écartée de tout, sauf de cet entraînement intensif, jusqu’à ses treize ans. jour où elle a été jetée dans le grand bain. contrairement aux nouvelles recrues de ce gang qui prenait de plus en plus d’ampleur, elle n’a jamais eu à prouver sa loyauté. sa naissance et son éducation en étaient déjà la preuve. pas besoin de passer à tabac quelqu’un ou de l’achever d’une balle en pleine tête : Hellebore savait qu’elle en était capable. qu’elle le ferait au moment propice. oh, elle savait, Hellebore, que la sensibilité de sa petite protégée n’était pas encore entièrement éteinte. qu’il fallait encore travailler dessus. lui faire comprendre que les émotions et les sentiments n’ont pas leur place dans leur monde. que ressentir quoi que ce soit, c’est mourir. étouffe-les, comme tes prochaines victimes. tue-les. parce que le but, c’est vivre. ( 6 ) à treize ans, c’était ses premiers vols. petit à petit, ils ont pris de l’ampleur. ça s’est d’abord fait dans des magasins plus ou moins reculés, puis dans des bains de foule luxueuse. si tu prends, c’est que tu en as plus besoin. mais deux seuls mots d’ordre : toujours avoir une arme sur soi et, surtout, ne jamais parler à personne. aujourd’hui encore, c’est eux qui s’occupent de la diversion, pas elle. minois angélique et insoupçonnable qu’ils comptent exploiter, utiliser, mais, surtout, qu’ils comptent garder pour eux et uniquement pour eux. elle leur appartient. interdiction martelée dans son esprit depuis son plus jeune âge : aucune prise de contact avec les personnes du monde extérieur. les autres. ils sont dangereux. ils chercheront à te tuer, qu’on lui répète sans cesse. ( 7 ) à dix-sept ans, elle participe à son premier sabotage d’un gang rival. but : l’infiltrer et l’empêcher de les devancer pour un gros coup. tout se passait bien, jusqu’au moment où la taupe s’est révélée. sabotage qui tourne en véritable carnage, des deux côtés. les balles sifflent, le sang se déverse, les corps tombent. dont celui d’Hellebore. juste sous ses yeux. cri de douleur mêlée à de l’effroi. ce n’était pas prévu. Hellebore était invincible. c’était elle qui tuait, pas l’inverse. mais elle ne s’est jamais relevée pour se venger de ces balles bien placées. ça a été à elle, l’enfant qui jouait avec des revolvers, de lever son arme et tirer sur celui qui venait d’abattre celle qui l’avait élevée. sinon, c’était elle, la prochaine. si tu dois choisir entre ta vie et la vie de quelqu’un, c’est la tienne que tu choisis, qu’elle disait, Hellebore. c’est eux ou toi. puis elle est partie, traînée par un camarade. pas même le temps de voir ce qu’il était advenu de son adversaire tombé à terre. pas même le temps de dire au revoir, de récupérer le corps de sa mentor. non. elle l’a abandonnée. dans ce trou à rats. ( 8 ) deux gangs endommagés, mais un climat de défiance et de méfiance s’installe au sein du sien. à la moindre hésitation, c’est l’exécution. la paranoïa et une colère immense gagnent le boss. le jour où il la surprend pleurer la mort d’Hellebore, il entre dans une colère noire et, pour la première fois, des coups volontaires pleuvent sur son corps, tachent sa peau claire. des mots tranchants s’ensuivent. il dit qu’elle est lâche, qu’elle est faible, qu’Hellebore a eu tort de la prendre sous son aile. qu’ils auraient dû la tuer en même temps que la femme qui lui a donné la vie. grande part d’ombre autour de sa naissance qui commence à s’éclaircir, très lentement. elle qui croyait que ses parents avaient toujours été des membres des Bloody Guns, exactement comme elle. mais non. c’était tout le contraire. ( 9 ) ce jour-là a aussi été son déclic. sans Hellebore pour assurer sa protection, elle était à la merci de tous les hommes du gang. alors, d’elle-même, elle a continué son entraînement, l’a renforcé, a redoublé d’efforts. pour faire véritablement ses preuves. pour ne plus subir coups et insultes. pour garder sa place dans le seul monde qu’elle connaisse. un monde de violence, de sang, de dangers omniprésents. ( 10 ) il lui a donné un rôle plus en retrait que ce qu’Hellebore avait en tête pour elle : nettoyeuse de preuves, des scènes des crimes qu'ils commettent. et, accessoirement, receleuse. en binôme avec un membre plus professionnel. un qui peut veiller sur elle, constamment. car, malgré le fait qu’elle ait été insultée et dévalorisée, ils comptent bien la garder auprès d’eux. elle ne les connaît qu'eux. elle leur sera fidèle. à jamais.
( + ) cela fait bien quatre ans que certains de ses confrères ont disparu. que le boss est devenu encore plus paranoïaque que ce qu’il a toujours été. le vent a dû tourner, quelque part.

kidnapping de sa mère biologique.
naissance d’Eleanor. sa mère se fait assassiner quelques jours plus tard.
après des entraînements intensifs, premiers vols.
premier sabotage collectif. Hellebore se fait assassiner, et première fois qu’elle blesse grièvement quelqu’un par balle.
tabassée par le boss. voile qui commence à se lever sur sa mère biologique.
devient nettoyeuse de preuves + receleuse.

pseudo Marie, c’est bien Marie. même si on est cent mille à s’appeler comme ça sur le forum.
âge 25 ans.
nationalité toujours une petite frenchie.
forum connu par... moi-même, toute seule, comme une grande.
ILH, j'en pense quoi ? que du bien.
autres comptes ? ma divine @Céleste Courtin-Clarins.
avatar utilisé la sublime Alica Schmidt.
crédits images @alicasmd sur instagram
nombre de mots par rp 300+ ? trop. mais promis j’essaie de faire des efforts.
type personnage inventé.

Summer Camp

Moi, Eleanor Wilshere, désire être : [] dans une équipe  [] vacancier [•] citizen

code métier
Massachusetts (Belmont) + nettoyeuse et receleuse pour les Bloody Guns :

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@"Eleanor Wilshere" » <i>(nettoyeuse + receleuse pour les Bloody Guns)</i>

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<span class="pris">Alica Schmidt</span> <span class="inv"></span> @"Eleanor Wilshere"