nuit du 26 juillet @Soenn Wheatley — Franchement ? Tu ne sais plus si tu dois rire ou pleurer sur ton sort. Tu ne sais pas pourquoi la vie te prend toujours au dépourvu, pourquoi t'as l'impression de n'être que spectatrice des choix qui s'imposent à toi. Pourquoi ne peux-tu juste pas faire un choix pour une fois ? Pourquoi le ciel s'acharne sur toi comme ça ? En fait, il prend juste de l'avance sur toi. T'avais un choix à faire d'ici fin juillet, tu devais choisir soit te mettre en couple et retourner avec Soenn à Boston, soit refuser et rester ici pour continuer le Summer Camp. Le destin a choisi pour toi, il ne t'a même pas laissé le temps de lui annoncer que t'avais fait ton choix depuis le départ, mais que tu voulais juste le faire languir et lui mettre la misère un peu avant de lui annoncer. C'était une punition ou quoi ? Genre, tu t'es fait prendre à ton propre piège ? Tu n'es pas croyable d'avoir autant de poisse Bev. Quoi que t'as quand même l'homme de ta vie à tes côtés, le reste ne devrais même pas avoir d'importance non ? Surtout lorsque ton mari sort exactement les mots que tu voulais entendre pour retrouver de la confiance. Pour te sentir mieux par rapport à ce qui vous arrive. T'es encore plus surprise qu'il veuille te suivre à Beverlyhills. — C'est vrai ? Tu me suivrais jusqu'à Beverlyhills ? Tu ferais ça pour rester avec moi ? ici, à Boston ou ailleurs, vos sentiments resteront les mêmes non ? — Parce que toi, tu ne veux pas qu'on divorce ? C'est déjà bien que tu veuilles possiblement repenser à nous remettre en couple, mais là, on est carrément mariés ? J'pensais que tu serais dans tous tes états en fait et je me rends compte que cette idée, tu ne la trouves pas si catastrophique... T'as l'impression que Soenn s'est éveillé d'un coup. C'est l'évolution la plus surprenante du monde. Il t'intimide presque là. C'est pour cela que tu te bouges pour ramasser toutes tes affaires et quitter cette chambre avant qu'on ne vous tombe dessus. Une fois à l'étage plus bas, dans la chambre du garçon, tu poses ton sac au sol et tu te laisses tomber sur le lit en rigolant à sa remarque. — Très cher mari, t'as envie de te retrouver dans le groupe des hommes battus par leurs femmes ? Tu essaies de garder ton sérieux, mais bien vite, ta mâchoire s'étire pour relâcher un nouveau rire. — J'pense que le ciel essai de me faire passer un message. Parce que figure toi que j'avais déjà la réponse à ta demande concernant le fait qu'on se remette ensemble. Ma réponse était positive depuis le départ, mais j'ai voulu te faire languir et visiblement, le piège s'est refermé sur moi. Tu dois avoir une bonne étoile. En attendant, t'es une Wheatley à compté d'aujourd'hui. — Beverly Wheatley... Madame Wheatley... Épouse de monsieur Wheatley. Ma tête sera mise à prix. Que t'avoues en riant. Évidemment, toutes les meufs accros à ton mari vont te cibler et ne vont pas te rater. — Tu réalises ? Nous nous sommes mariés Soenn, t'es mon mari, et je suis ta femme. On a carrément sauté toutes les étapes à ce stade ! Tu te facepalme toute seule et cette fois, t'en rigoles de bon cœur, sur votre sensationnelle connerie, digne de vous d'ailleurs.

Parler à coeur ouvert, dire les choses que Beverly a envie d'entendre sans tout faire foirer et ne pas dire de connerie, c'est un exercice assez compliqué pour toi. Tu es passé maître dans l'art de dire n'importe quoi et te planter dans ce qu'on attend de toi. Tu tentes de te concentrer sur la discussion et sur les mots de ton ex - enfin ta femme à présent - pour éviter d'aggraver la situation. - J'te suivrais au bout du monde Beverly. Il est clair que j'peux pas rester loin de toi trop longtemps, j'ai besoin de toi à mes côtés. Donc ouais ... Je pense que ouais si ton père venait à te ramener de force à Beverlyhills j'te suivrais et je ferais tout mon possible pour le faire changer d'avis. Après tout, tu sais te montrer très charmant quand tu le souhaites, Soenn. Aucun doute que tu puisses être le gendre idéal. Sauf que dans votre histoire, tu pars avec beaucoup de lacunes et énormément de retard. Son père doit avoir un avis très négatif sur toi et c'est normal. Tu le comprends. Tu n'as pas été correct avec sa fille, tu as mal fait les choses. Si un mec se comportait comme tu l'as fait avec ta petite soeur, tu vrillerais complètement. - Non elle n'est pas si catastrophique que ça. Tu te souviens du début d'année où tu voulais qu'on aille se marier à Vegas pour rire. J'ai pris la mouche et j'me suis braqué par message ... parce que dans l'fond j'crois que cette idée me plaisait. Je n'arrivais pas à l'admettre parce que pour moi c'était incompréhensible. Maintenant que c'est fait, j'en sais rien. Il va m'falloir un peu de temps avant que je sache si oui ou non je veux signer ce papier. Parce qu'à l'instant T, tu ne veux pas le signer. C'est un non franc et assumé mais pour ne pas faire flipper Beverly, tu te tais et tu gardes ça pour toi. Pour l'heure, il y a plus urgent. Vous devez quitter cette chambre et regagner la tienne ou la sienne, peu importe. Après avoir rassemblés vos affaires, vous quittez les lieux en essayant de ne laisser aucun indice sur votre passage. Une fois safe, tu souffles un peu et en profite pour taquiner ta nouvelle épouse. - Qu'est ce que tu vas m'faire mh ? Beverly Wheatley, insistes-tu sur le nom de famille. - T'arrive déjà pas à marcher droit, continues-tu en éclatant de rire. Tu préfères la voir sourire qu'en panique comme tout à l'heure. Toi non plus tu n'es pas serein de cette situation mais tu tentes quand même de détendre l'atmosphère, c'est important. Le stress n'amène rien de bon alors tu t'en éloignes un maximum. Et alors qu'elle commence à parler, tu viens t'allonger à côté d'elle, sur le lit. - Je m'en doutais ! J'le savais que t'avais déjà ta réponse. Saloperie, t'as voulu te venger, pas vrai ? rigoles-tu. Mais pour le coup, elle a raison, l'univers vous envoi un sacré message. - Madame Wheatley... Épouse de Monsieur Wheatley, tu gardes ton sérieux quelques secondes avant de rire. - J'adore ça putain, c'est tellement mélodieux, ça sonne bien. Ce nom te va à la perfection. Ca y est, tu es parfaite à mes yeux. Il te manquait un petit détail pour atteindre la perfection, le voilà ... Et nan, on a pas sauté d'étapes, on les a pulvérisés sur notre passage. Tu prends délicatement sa main pour regarder la bague qui trône à son doigt. Tu l'admires quelques secondes avant de remonter tes yeux vers les siens. - Maintenant tu es officiellement et légalement à moi Beverly, réalises-tu avec un large sourire sur tes lèvres. Un sourire lumineux et un regard malicieux. - Donc j'ai à présent le droit de tuer tout homme qui s'approche un peu trop prêt de ma femme et de te réclamer quand j'en ai envie ... C'était déjà un peu le cas depuis deux semaines mais là on est d'accord. Toi et moi on est ensemble ? Enfin mariés carrément mais ensemble ? que tu demandes bêtement, pour être certain d'avoir bien pigé le truc.

w/ @Beverly Watson

nuit du 26 juillet @Soenn Wheatley — Bev, tu apprécies vraiment les paroles réconfortantes de ton bien-aimé. Tu as besoin de ces mots pour te rassurer sur votre avenir. Parce qu'il est clair que si ton père a vent de tout ça, il va clairement essayer de vous séparer. De semer le trouble dans votre relation, possiblement rendre fou Soenn, pour qu'il craque et décide de divorcer. Mais ton mari te promet en quelque sorte, qu'il sera toujours là pour toi. Avec toi. Il est tout ton monde à présent, tu ne l'imagines plus sans lui. Alors tu soupires, tu lui prends le dos de sa main que tu déposes contre ta joue. — Toi et moi contre le reste du monde alors ? Dans ta tête, ça a toujours été ainsi. Tu aimes ce garçon à en crever depuis la première fois. Ça a été ton premier amour et tu veux que ce soit le dernier aussi. T'as connu beaucoup d'hommes Beverly, mais aucun n'a su te faire vibrer comme lui. Aucun n'a su te dompter comme lui, t'es sa soumise, et c'est à lui uniquement, que t'as envie d'appartenir. — Quant à moi, j'savais que le mariage n'était valable qu'à Vegas et légalement invalide ailleurs, c'est pour cela que j'étais sereine, pour cela que je me suis dit qu'on le faisait pour rire. Mais là, tu vois, c'est un vrai mariage, c'est légal partout. Je porte vraiment ton nom. J'suis vraiment ta femme. Alors oui, j'ai paniqué, parce que je ne sais même pas si tes proches à part Zach et Zhenya, m'accepteront... Je ferais tout mon possible pour être aimée d'eux, mais j'pourrais pas faire l'unanimité avec mon caractère et tu l'sais... Même si c'est lui que t'as épousé, tu ne peux pas nier le fait que tu vas devoir côtoyer ses proches, faire ton devoir d'épouse etc... T'es pas sûre d'être acceptée par ton beau-père également. — Qu'est-ce que je vais te faire ? Et bien je vais t'attacher et te fouetter tous les jours ! Non sérieux, face à lui, t'as aucune chance, mais si on te demande de casser le nez des minettes qui te cherchent, ah là oui, t'es d'attaque. Et puis finalement, tu craches le morceau, tu lui avoues avoir pris ta décision depuis longtemps et sa remarque te fait rire. C'est Soenn, c'est le don qu'il a, toujours à savoir te rendre ton sourire, c'est fou. Cet homme est juste unique. — Peut-être bien que j'ai voulu me venger un petit peu ! Que tu siffles entre les lèvres, mine faussement innocente. — Alors, maintenant que j'ai atteint la perfection, tu ne m'en voudras pas d'avoir voulu te faire mariner un peu ? Tu sors ton arme secrète, les fameux yeux doux et lorsqu'il te prend la main, tu ne peux t'empêcher de lui sourire. — Dit donc ? Il ne t'arrangerait pas un peu trop ce mariage ? Mais oui, j'peux difficilement dire non vu que nous sommes liés pour le meilleur et le pire et quand bien même, ma réponse était déjà toute faite dans ma tête. J'veux pas d'un autre Soenn. C'est toi que je veux. Je te veux à toutes mes réincarnations ! Termines-tu en fixant vos bagues toi aussi. Il va sûrement te falloir du temps pour t'y faire en attendant la décision finale, mais c'est précisément dans ses bras que tu veux être, alors le reste n'a pas d'importance.

- Toi et moi contre le reste du monde ma biche, que tu réponds suivi d'un fin sourire sincère. Visiblement, tu peux de nouveau lui donner des petits surnoms, ça t'a manqué tout ce temps. Tes doigts caressent sa joue et tu la regardes avec intensité. Tu la fixes. Tu imprègnes chaque détail qui compose son visage, comme si tu la découvrais pour la première fois. Elle est tellement belle. Tout te plait, absolument tout. Jusqu'au plus petit et insignifiant détail de son être. - J'le sais ... mais personne ne te demande de faire l'unanimité. Que mes proches t'apprécient ou non, ça changera que dalle. S'ils ne t'apprécient pas, je les verrais moins et voilà. Tu passeras toujours prioritaire. T'as de la chance, Zachary, Zhenya et même ma petite soeur, ils t'adorent parce que t'es une fille géniale et en plus, ils m'ont déjà dit que j'suis heureux quand t'es dans les parages. Genre tu rayonnes et tu m'rends heureux quand j'te capte d'assez près, racontes-tu en rigolant. Et pourtant, c'est la vérité. Il n'y a qu'en présence de ta belle que tu es autant ouvert et souriant, Soenn. Elle a un don sur toi. Elle t'aide à t'ouvrir davantage aux autres et à te rendre un peu plus accessible. Tu tannes Beverly encore un peu, tu pousses pour savoir ce qu'il en est réellement de vous. Certes vous vous êtes mariés mais c'était sous substance et elle ne t'a toujours pas donné sa réponse. Tu ignores si c'est ce qu'elle voulait ou non. Tu sens les papiers du divorce arriver dans tes mains dans très peu de temps. - Non j'peux pas t'en vouloir. C'est de bonne guerre. Je méritais pire... C'est le cas de le dire. Tu méritais de souffrir autant qu'elle. C'est là qu'on voit la différence entre vous. Beverly a une meilleure nature que toi, Soenn. Elle ne fait pas souffrir les autres par manque de confiance en elle. - C'est tellement niais putain, te marres-tu avec le sourire jusqu'aux oreilles. T'es content et ça se lit sur ton visage. - Ok, cool, que tu tentes de dire de la façon la plus neutre possible mais les traits de ton visage te trahissent et te voilà incapable d'ôter ce petit sourire satisfait sur tes lèvres. T'es qu'un putain de gamin. - Je ne m'en souviens plus mais si ça s'trouve cette idée est la mienne. Tu t'souviens qu'on a déjà faillis le faire une fois. Six mois ont passés depuis et voilà à présent officiellement Monsieur et Madame Wheatley. Tu glisses ta main sur elle jusqu'à la nicher dans le creux de son dos. Tu te rapproches d'elle pour te coller à ta femme. - Si on venait pas de rendre trippes et boyaux, je t'aurais déjà sauté dessus, plaisantes-tu. C'est finalement sur son front que tu déposes tes lèvres.

w/ @Beverly Wheatley

nuit du 26 juillet @Soenn Wheatley — C'est toi et lui contre le reste du monde, il te le confirme et tu te sens plus en confiance maintenant que tu vois qu'il sait ce qu'il veut. Là, maintenant, tu peux arrêter de psychoter à tout bout de champ. À te demander si demain, il sera encore là, s'il n'aura pas trouvé une nouvelle muse qui l'amusera pendant un certain temps jusqu'à ce qu'il revienne encore vers toi. Parce que depuis que tu le connais, ça a toujours été ainsi. Mais maintenant, c'est terminé, il te l'a promis. Vous vous l'êtes promis pour le meilleur et le pire et ça, ce n'est pas rien. Pour toi en tout cas, c'est symbolisant. Alors tu lui souris, regard amoureux, jusqu'à ce que tu te rendes compte qu'il te fixe sans cligner des yeux. Tu fronces les sourcils et tu regardes tes vêtements, tu passes ton corps à l'inspection. — Mais quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Demandes-tu en tâtant ton visage. T'as de la chance que quelques-uns de ses proches t'adorent, parce que tu n'as pas envie qu'il les voit moins et que ce soit de ta faute. — Non, j'veux pas que tu les vois moins par ma faute, j'veux qu'on continue de vivre comme on le faisait, juste que voilà, toi et moi, c'est du sérieux maintenant. J'veux vraiment qu'on se construise à deux. Qu'on fasse des projets ensemble et tout. J'veux grandir tous les jours avec toi. Mariage ou pas mariage. Tu ouvres ton cœur et c'est la deuxième fois que tu parles sans crainte, sans te réprimer. C'est comme à la soirée no limit, sauf que là, t'es plus calme et t'es pas du tout en colère. Même que tu partages son rire lorsqu'il se trouve niais à être si tendre et rassurant. — Tu veux que je t'avoue un secret ? J'fonds encore plus à chaque fois que tu es niais ! T'éclates de rire et t'en viens à le taquiner. — C'était ça ton but alors ? Réussir à me passer la bague au doigt pour m'empêcher de t'échapper ? Par contre, t'es presque certaine que l'idée vient sûrement de ton esprit tordu. Il n'y a pas midi quatorze. Ton mari évoque déjà son envie de te sauter dessus. — ah merde ! J'peux plus user la fameuse phrase "je me réserve pour le mariage", c'est déjà fait ! Tu te redresses à genoux sur le lit pour passer dans son dos et y presser ta généreuse poitrine enroulant tes bras autour de son cou. — On peut toujours aller profiter des activités qu'offre l'hôtel et ce soir, on rattrapera ça en faisant l'amour comme des dingues ? Tu grimpes rapidement sur son dos et tu t'y accroches comme un koala pour ne pas qu'il t'éjecte, car le pauvre, tu dois peser lourd non ?