Qui aurait cru ton inconnu du taxi ferait son apparition sur Meetsa. Ouais cette application t’avait agréablement surprise puisque d’habitude tu l’utilisais pour le travail. Maintenant tu connaissais le prénom du jeune homme auquel tu avais pensé plusieurs fois depuis votre rencontre. Nahel. Ce n‘était pas commun, alors il allait rester dans ton esprit. Il avait raison avec ce que tu avais fait en lui piquant son taxi et l’aide qu’il t’avait apporté tu lui devais au moins un café. C’est pour cette raison que tu te rendais au starbuck. Tu avais envie de le revoir c’est vrai. Il était plutôt mignon et il semblait être un garçon agréable. La journaliste en toi voulait en apprendre plus sur lui et se demandait si tu allais lui plaire. Tu arrivas sur le lieu du rendez-vous et fini par le voir déjà installé à une table. Il était ponctuel s’était un bon point déjà. Tu prenais place face à lui en lui offrant un joli sourire. — Salut. Ravie de faire officiellement ta connaissance, Nahel.

Une rencontre plutôt bien étrange, un taxis pris à la voler et un simple baiser sur la joue de remerciement, c’est comme ça que tu as rencontré pour la première fois : Naya. Bien que tu ne savais pas qu’il s’agissait de son prénom. Tu l’as retrouvé sur meet par pur hasard. C’est pour ça que tu étais installé à cette table de café. Tu avais rendez-vous avec elle pour qu’elle se fasse ‘pardonner’ pour son vol de taxis. Tu étais en train de pianoter sur ton téléphone quand elle fit son apparition. Tu lui souris. « ravi également Naya ! Je t’attendais pour commander » et tu savais déjà ce que tu comptais prendre. Un serveur arriva bien vite avec les cartes boissons et pâtisseries. « tu as envie de quoi? » demandes-tu curieux, alors que tu observais la carte sans tellement t’y attarder.

Tu avais une occasion de pouvoir en savoir plus sur l’homme qui t’étais venu en aide. Tu ne tardais pas à le rejoindre par la suite. Une fois que tu t‘installais à sa table, tu pris le temps de regarder la carte. A vrai dire, tu la reposas assez vite. Le serveur fini par venir prendre votre commande. — Pour moi ce sera un café macchiato et je vous prendrais deux croissants, merci. Tu laisses Nahel commander ensuite et laisse la jeune femme s’en aller pour tout préparer. Tu peux désormais te préoccuper de ton “sauveur”. Tu le regardes en souriant. — Alors est-ce que j’ai le droit d’en apprendre plus sur toi. Je sais déjà que tu es prêt à aider les jeunes femmes en détresse. dis-tu avec malice.

Une première rencontre qui est en fait la deuxième, elle devait te payé un café Naya pour t’avoir pris ton taxis juste devant toi. Tu avais été surpris sur le coup -surtout à cause du baiser, mais cela ne t’a pas énervé pour autant. Naya commanda en premier ce qu’elle voulait et tu suivis ensuite. « je vais prendre un ice latte et un club sandwich bacon œuf. » parce que tu restais anglais/allemand tout de même. T’étais pas trop sucré de base, donc petit-déjeuner salé toujours. « on va dire que j’ai pas eu réellement le choix que de te sauver mais on peut quand même me qualifier de sauveur » dis-tu amusé. « tu sais que je m’appelle Nahel, je vais être étudiant à Harvard en ingénieur aéronautique et je viens d’Allemagne » ton accent mi-allemand, mi-anglais doit lui donner une petite idée de ton origine de base. « et toi alors ? » tu sais qu’elle n’est plus étudiante déjà, c’est déjà un bon point.

Tu donnes ta commande au serveur, tu as envie de croissants. Tu laisses Nahel commander ensuite et il semble également avoir faim ce matin. Tu souris presque gêner à ses mots. C’est vrai que tu ne lui as pas laissé le choix ce jour-là. T’as réagi en vrai journaliste et tu n‘as pensé qu’à ton article. — Tu aurais pu avoir une très mauvaise image de moi. Tu aurais pu le comprendre. Tu lui souris et tu l’écoutes ensuite te parler de lui. Tu veux en savoir davantage et apprendre à le connaître. Il t’intrigue beaucoup. — Tu fais ta rentrée à Harvard ? Demandes-tu alors que tu avais bien remarqué son accent. Tu dois lui parler de toi, pas que ce soit ce que tu préfères, mais tu joues le jeu quand même. — Et bien, je suis journaliste et artiste peintre. Je viens de New York. J’ai vingt-six ans. Que dire d’autres, là y a pas grand-chose qui te vient.