Reprendre le dessus, coûte que coûte...Nouvel objectif, que je devais atteindre pour ne plus décevoir mes proches... Mais moi...?
Si l'alcool le soir, le matin même parfois, pour me faire oublier n'était plus suffisant. Si les cigarettes magiques non plus.. J'avais toujours cet objectif d'y arriver, cet espoir futile de faire bouger cette fiche cheville dans avant, muscler mes jambes comme auparavant et arriver à atteindre ce niveau et plus encore. Mon empreinte dans l'équipe n'était pas finie, je ne le voulais pas. Même si cet espoir était présent que rarement...

Il était là. Dans la salle, ce soir, retour dans ce lieu qui était comme ma seconde maison, juste après le bassin qui était pas si loin, qu'on pouvait apercevoir mais que je m'empêchais de regarder, utilisant la machine le plus loin des fenêtres qui donnait sur l'étendue bleue chlorée. Le regard fixe, vers le mur en face, j'expirais quand mes jambes se levaient, quand mes bras se fermaient, les poids pesant sur mes muscles depuis plus de trente minutes, j'étais en sueur, ma jambe tremblait, mais je pouvais pas arrêter maintenant... Pas encore.

@Galahad Jackson (Hésite pas à me dire si jamais il y a un soucis et que je dois changer. :) )

Prise de tête sur prise de tête, tu commences sincèrement à saturer. Entre Lola qui te fait des plans foireux, Aynoha qui écoute rien à ce que tu dis et Elio qui te fait marcher sur des coquilles d'oeufs... Tu commences réellement à en avoir marre de faire attention à chaque mots que tu peux bien dire. A croire qu'ils ont tous décidé de te pourrir en même temps pour des histoires de coeur et de cul. Heureusement pour toi que t'as encore la salle de sport comme havre de paix afin de pouvoir évacuer tout cela et te vider la tête. Tout le monde dit après l'effort, le réconfort, mais là, ton réconfort, tu le trouves justement dans le sport. Quand tu te concentres sur tes muscles pour les sentir travailler, que tu fais attention à ta respiration pour garder le rythme. Tu balances d'ailleurs ton I-phone au fond de ton sac. Il va rester la dedans tant que t'auras pas fini ta séance et tant pis si il y a une urgence. T'en as juste ras le cul de toutes ses histoires et ils peuvent bien se passer de toi une bonne petite heure voir même un peu plus. Retirant ton sweat à capuche noir, tu le plies grossièrement pour le mettre également dans ton sac après en avoir sortie tes chaussures pour la salle. Tu fais l'échanges de paire et laisse ton sac dans les vestiaires avec tes sneakers.

Une fois dans la salle, tu regardes les machines disponible avant de remarquer une tête brune que t'as pas croisé ici depuis un petit moment. Tu t'approches alors d'elle, un léger sourire sur les lèvres. "T'as retrouvé le chemin jusqu'à la salle ?" Tu plaisantes légèrement, même si tu sais parfaitement que dans sa situation, elle pourrait très bien mal le prendre, même si toi, tu dis cela plus par enthousiasme dans le sens où elle peut enfin refaire des efforts autre que marcher.

Ma jambe tremble, la douleur est dans la tête non? C’était ce qu’on disait,… Mais la réalité était toute autre, je savais qu’en forçant la douleur serait bien réelle. Mais je ne voulais pas craquer, je voulais toujours plus. Éloigner ses pensées négatives loin de moi, et ici, elles prenaient le chemin du départ. Le billet retour était déjà présent pour elles, mais pas tout de suite , pas encore.

Une voix grave raisonna à mes oreilles, le corps luisant de sueur je levais la tête vers ce beau brun. Galahad. Evidemment, il fallait que je tombe sur ce mec en venant ici. « Je t’ai manqué on dirait? » Sourire taquin aux lèvres. "J’ai pas reçu tes coordonnées pour venir à toi, désolé, mon GPS était bloqué." Je voulais pas faire état de ma jambe, même si celle ci ne tiendrait pas longtemps avec cette machine, je ne voulais pas de pitié, pas de regard triste… J’étais pas cet agneau brisé… « Toi par contre tu as pas forcer, tu te relâche un peu non? » Regard amusé et petit sourire je le cherchais un peu je devais avouer mais qui aime bien châtie bien non?

@Galahad Jackson

Le demoiselle a qui tu fais face ne manque clairement pas te répartie. T'arrachant un sourire. "Et pas qu'un peu." Qu'elle lui a manqué. Il joue franc-jeu appréciant les séances d'entraînement dans cette salle en sa compagnie. "Attend, je peux te les filer sans soucis maintenant !" T'as alors le réflexe de chercher après ton téléphone dans les poches de ton jogging, mais en vain. Tu te souviens alors l'avoir laissé dans ton sac au vestiaire pour avoir un peu la paix et ne pas être tenté de regarder les messages que tu peux bien recevoir. "Ou pas. ça sera pour plus tard." Rigoles tu alors, espérant que Zola ai compris que t'avais pas ton natel sur toi.

Elle te taquine alors, remarquant probablement que t'es loin d'être en sueur. "A ne plus te voir, je faiblis tu le sais. J'ai besoin que tu me challenges." Tu t'installes d'ailleurs sur la machine à côté d'elle, réglant les poids à ta convenance. "Ça va toi sinon ?" Tu oses la question, parce que si elle fréquente moins la salle, ce n'est pas pour rien et tu le sais.

Si j’étais revenue ce n’était pas particulièrement pour le voir, même si ses piques et ses taquineries m’aidaient souvent à pousser mes limites, dépasser mes objectifs. Un sourcil qui se lève en même temps qu'un coin de mes lèvres. « J’aurais pas du te faire attendre tant mon chou. » Un clin d’oeil et je continue à lever les poids avec mes jambes. Tremblantes mais n’y prêtant pas attention.

« Loupé.. Je dois jouer la nana super déçue que tu lui mette un faux plan drague ? » Je fis semblant de me concentrer comme une actrice de telenovelas et le regarda avec un air triste, main sur le coeur. « Tu me brise le coeur , moi qui était en train d’imaginer nos enfants courir partout... » Je ris avec une mine de dégout. « Nope pas d’enfant oublions, je resterais la femme seule au coeur briser sans possibilité de te joindre. » On allait loin dans la connerie, mais j’aimais beaucoup cette conversation. Me concentrant sur lui je n’avais pas besoin de fixer mes jambes pour voir si je ne faisais pas de faux mouvement.

« Oh.. Tu n’as donc trouver personne à ta hauteur durant mon absence? » Interssante, et même si je plaisantais avec lui, le taquinant, j’étais touchée de ses mots. il s’installe et je tourne la tête d’un coup vers lui , avant de revenir sur ma jambe. Haussant les épaules je lui réponds perdant tout mon sourire dans le son de ma voix. « Ca va.. Je suis là c’est que tout redevient normal. » Ou presque… Je n’irais plus jamais en compétition, et ça c’était mon échec. « Et toi alors? Plus de temps à regarder les nanas qu’à lever des poids à ce que je vois… » Plaisanter pour ne pas avoir à tout lui dire.. Éviter les douleurs autant physique que moral. Préférant regarder le bleu de ses yeux que ma jambe qui subissait l'effort que je lui demandait en souffrant.

@Galahad Jackson

Elle ne manque pas de répartie, ni même d'humour. Tu l'observe amusée par sa réaction de demoiselle blessée par tout l'absence de ton téléphone sur toi. Faut dire que c'est quelque chose qui arrive très rarement, étant plutôt du genre à être connecté et dispo assez facilement pour répondre au message... Sauf là et quand on te prend un peu trop la tête. Tu peux avoir de la patience, mais quand tout le monde s'y met en même temps, c'est bien plus compliqué. Alors l'humour léger de Zola te fait réellement du bien, pouvoir plaisanter ainsi. Tu rigoles alors en la voyant se dégoûter elle même quand elle te parle d'enfant. "Moi qui désirais que tu pourrais passer outre de tout cela et devenir la mère de mes enfants... J'en désires au moins 5 garçons pour avoir une équipe de basket !" Tu te pinces alors les lèvres pour ne pas éclater de rire, t'aurais pu rester sur le sport que tu pratique, le baseball, mais balancer que tu désires neuf enfants c'est un peu trop... Bon déjà cinq tu trouves ça énorme et ce même si au final ton père à eu quatre fils... T'as encore du mal à te faire à cette idée d'ailleurs.

Un hochement de tête de gauche à droite pour lui répondre. "Nul n'est aussi douée que toi." Flatterie qui n'est pas totalement fausse. Tu pourrais t'entrainer avec un coéquipier du baseball plutôt qu'avec elle, mais tu connais un peu trop les délires que ça finirait pas avoir et t'es bien mieux lotis avec elle comme challenge plutôt qu'un autre gars. Non pas parce que tu estimes plus facilement pouvoir la battre, mais parce que ça ne finira jamais en blessure d'égo pour elle, comme pour toi. La compétition reste tranquille, pour le plaisir et pas pour montrer qu'on est meilleur que l'autre. C'est quelque chose de beaucoup plus sain en soit.

Tu l'observes alors quand elle te répond, argumentant que sa présence en ce lieu signifie un mieux. "Fait quand même attention à ne pas trop forcer." T'as jamais eu de blessures comme elle, mais tu connais l'envie de reprendre le sport rapidement après une blessure, cette envie de récupérer les capacités d'avant la douleur. "Oui et non, t'as quand même certaines filles qui font un certain poids..." Et tu parles pas que du poids physique, bien entendu, tu peux être parfois con, mais t'as quand même un certain respect parce que tu sais que ça peut être dû à des maladies ou autres saloperies dans le genre... Par contre, les meufs qui sont juste chiante... Là, t'as tout de suites moins de compassion...