Quand il te répond, tu laisses entendre un petit rire. Un film à l'eau de rose hein. Tu sais très bien que c'est loin d'en être un. "En effet, tu remplis pas les conditions du prince charmant." Lui lances-tu alors en faisant un petit mouvement de mains pour lui faire comprendre que c'est uniquement parce qu'il a déjà une bague aux doigts. T'as jamais entendu parlé d'un film à l'eau de rose ou le protagoniste masculin avait déjà trouvé sa dulciné au début et que le rôle principale féminin n'était pas cette femme. Ou alors, il fallait que la dite fiancée soit une véritable mégère, mais là étrangement tu n'avais pas ce genre de questionnement sur la demoiselle à qui l'homme de toi était promis. Peut-être qu'il ne s'agit que d'une histoire de mariage arrangée comme ça peut arriver dans les familles riches, d'ailleurs, c'était bien la seule chose que ton père n'avait pas encore eu l'idée de t'imposer. Un mariage avec un illustre inconnu, t'aurais encore moins aimé que cette période d'enfermement qu'il t'avait fait subir ses derniers mois.

Tu te saisis de son bras pour l'accompagner quand il t'invite à y aller. "Je te suis Don Juan." T'esquisse un petit sourire parce que d'une certaine façon, ce surnom doit bien lui convenir, après à voir si réellement il est du genre à apprécier ce genre de surnom à la con.

Tu le gardes à l'oeil, amusée d'une certaine façon de la retenue qu'il fait preuve alors même que sur le seuil de la villa, tu le sentais près à te bondir dessus. T'es peut-être un peu déçue en même temps de ne pas le voir céder à ses envies, parce que tu le sens son regard sur toi et tu t'en amuses beaucoup. C'est toujours agréable de se sentir désirée... Et il faut dire qu'il a l'art de t'attiser, avec ses caresses légères sur ton bras. Tu pourrais te jouer de lui, voir jusqu'à quel point il résisterait dans cet espace confiné, mais la monté restera quand même trop rapide alors tu restes sage... Pour le moment.

Les portes s'ouvrent alors, te faisant découvrir un bar terrasse sur le toit de l'immeuble. Tu t'avances alors un peu pour observer les lieux avant d'aller plus près des balustrades et observer la vue. "C'est une belle trouvaille, mais tu n'as pas peur que je préférés observer cette vue..." Tu désignes de ta main le paysage avant de te tourner vers lui et de plonger à nouveau ton regard dans le sien, ta main venant maintenant caresser doucement sa joue. "A cette vue ?" Et comme pour le provoquer un peu plus, tu te mordilles doucement la lèvre inférieure.

Tu t'amuses à le provoquer, te mordillant la lèvres inférieure alors que t'attends sa réponse. Tu l'aguiches doucement et tu sais qu'il est loin d'être indifférent. Homme visiblement sensible à tes charmes, vous semblez jouer le même jeu à cet instant et ce n'est absolument pas pour te déplaire. Tu l'observe, appréciant cette nouvelle proximité entre vous qu'il vient d'instaurer d'un simple mouvement de main. Attirance physique, tu laisses ton corps se coller au sien, appréciant la chaleur de sa main à travers le fin tissus de ta robe. Tu t'amuses de sa réponse. Peut-être devrais tu le provoquer pour l'inciter à ne pas vouloir partager, pas ce soir ? Mais tu es maintenant subjuguée par lui. Son pouce qui t'effleure la lèvre. Tu ne peux pas te détourner de lui, pas maintenant. Pas alors qu'il se rapproche et que son souffle chaud se mêlent au tien et que vous échangez votre premier baiser.

Tes mains se glissent sur sa taille, tes doigts s'entremêlant avec le tissus de son haut pour esquisser quelque caresse à même sa peau. Les yeux clos, tu savoures cet échange, pressant même ton bassin contre le sien. Tu t'en fiches que des gens puissent vous voir, que l'on puisse vous faire des remarques tel que de vous trouver une chambre d'hôtel. T'apprécies cet échange avec lui, cet inconnu que tu viens de rencontre physiquement pour la première fois ce soir. Tu t'écartes finalement de ses lèvres, avec quelques regret, mais le souffle un peu court. "Faudrait peut-être qu'on s'installe." Souffles tu pour profiter d'un verre, pour continuer de vous découvrir et de vous tester l'un l'autre. Pourtant malgré tes paroles invitant à s'éloignée tu restes colles contre lui, tes mains ayant fini par descendre au niveau de sa ceinture tout en restant de chaque côté de sa taille, tes pouces esquissant de légères caresses sous son t-shirt.

Un sourire triomphale se pose sur tes lippes alors que tu l'entends se plaindre doucereusement de toi. Tu vas le flingué et pourtant, la soirée ne fait que commencer. Tu le sais, tu le sais, déjà que tu vas bien t'amuser en sa compagnie. Tu te laisses alors guider, gardant ton sourire satisfait sur les lèvres alors que la chaleur de sa main sur ta hanche te fait plus que plaisir. Contact minime qui d'une certaine façon te frustre aussi, mais tu ne vas pas lui montrer, tu veux garder le contrôle, ne pas courber l'échine et lui céder alors même que c'est lui, qui s'est mit des bâtons dans les roues en décidant de venir dans cet endroit. Il était pourtant prévenu depuis le début avec la phrase d'accroche que ton profil arbore.

T'arque un sourcil en le voyant te tirer ta chaise pour jouer les parfaits gentleman. Ainsi donc, il a décidé du jouer l'homme charmant, celui qui ne fait rien le premier soir peut-être ? Tu souris, amusée, bien que cherchant un peu à comprendre au final ce qu'il peut bien désiré de ce rencard avec toi, qui te montre comme une demoiselle provocante depuis le début. Tu détailles une nouvelle fois les traits de son visage alors qu'il est maintenant assis de l'autre côté de la table. Une question qui tombe et t'incline un peu la tête sur le côté. Tu t'approches alors un peu de la table et posent tes coudes sur celle-ci, tandis que ton menton vient se posé sur tes mains, un petit air aguicheuse dans le sourire que tu lui montre maintenant. "Commençons doucement, je dirais un kir cerise." Demoiselle qui décide de jouer un peu les précieuse avec ce choix de boisson, bien que tu aurais pu préciser le royal qui lui, impliquerait qu'il soit à base de champagne. Le gentleman qu'il veut être doit bien être avec une femme distinguées, et ce malgré tes cheveux bleus qui peuvent aisément démentir cette imagie.

Un fin sourire prend place sur tes lippes alors qu'il te laisse entendre un commentaire, un avis sur comment îl t'imaginait. Plus gourmande, cela t'amuse et tu penches un peu la tête, jouant les surprises. "Ah oui ?" Souffles-tu doucement alors que de ton pieds tu viens caresser sa jambe, remontant doucement pour le taquiner. "Gourmande comment ?" Tu te mordilles alors doucement la lèvres inférieure, aguicheuse que tu souhaites être face à lui. Tu t'amuses de cette situation, de ce rôle que tu prends et qui au final, te sied assez bien. Combien de temps cela fait-il que tu n'as plus pu aborder un homme de la sorte ? De trop long mois, c'est certain. T'en avait presque perdu les sensations de plaisir que cela te procure. T'aime te sentir désirer et Manny, il te fait bien sentir que tu lui plais, qu'il a envie de toi. Sensation plus que grisante après de si long mois toute seule.

Tu recules ton pieds quand le serveur vient et qu'il passe la commande. T'acquiesce simplement quand il dit ta boisson et arque un nouveau sourcil quand il demande pour lui la bouteille de meilleur champagne. Monsieur qui vit dans le luxe. Dire que tu pouvais te permettre de faire pareil avant, de dépenser sans te soucier de ce que tu allais payer à la fin. Note qui n'était jamais assez salée pour te faire paniquer, ton compte en banque qui ne manquait nullement de zéro.

Tu laisses ton regard se perdre dans le sien, écoutant sa question. "Il faut savoir profiter de l'instant, tu ne crois pas ?" Et ne pas se ruer sur l'alcool au risque de perdre des instants précieux, de finir sans aucun souvenir de moment qui aurait pu être important lors d'un premier rendez-vous. "Puis, si tout va trop vite, où se trouve le plaisir ?" Tu le provoques, parce qu'il doit l'avoir compris que t'es pas non plus trop dans ce mood de je prends mon temps, que t'es bien plus frivole et prompte à te laisser aller à la folie de l'instant. Demoiselle qui ne réfléchis pas toujours aux conséquences de ses actes.

Il te répond, te laissant voir un spectacle plus qu'intéressant entre son pouce qui caresse sa lèvre, te laissant comprendre une petite invitation pour goûter à la douceur de ses lèvres... encore une fois. Il sourit, te faisant également comprendre qu'il n'est pas dupe face à tes faux airs innocents. "Je ne vois pas de quoi tu parles." Souffles-tu à demi-sourire alors que le serveur vient vous interrompre pour prendre votre commande. Ton pieds retrouve sa place sous ta chaise, lieu qu'il n'aurait peut-être jamais dû quitté si réellement tu voulais avoir l'air d'une sage demoiselle.

T'es surprise alors, de l'entendre te sortir cette histoire de proverbe, chose qui te fait lever les yeux au ciel alors qu'il poursuit en t'argumentant être endurant. Tu laisses alors entendre un petit rire. "C'est pas toujours le cas. Le proverbe à ses exceptions aussi. Si t'es nul au pieu, c'est pas parce que t'y restes plus longtemps que ça va devenir meilleur. Que du contraire." Tu ne mâches pas des mots, non pas que tu désires laisser entendre que lui, puisse être une calamité dans un ébat sexuel, mais pour certain c'est hélas le cas... T'es pas tombé que sur des mecs doués... "Faudra peut-être que tu me fasses une démonstration un de ses quatre." Invitation à une prochaine rencontre, laissant entendre que ce n'est pas ce soir qu'il te fera crier son nom, qu'il aura la satisfaction de retirer le peu de tissus qui te recouvre. T'as pas envie de le faire dans un ascenseur ou un lien des plus insolites et puis, t'es dans cette optique de le faire te désirer un peu, parce que t'en as besoin après tout ce temps enfermée avec tes satanés bouquin. Oui, t'as besoin de sentir que tu peux encore plaire, qu'un homme peut te désirer réellement.