Les rayons du soleil sont encore présent lorsque tu quittes le cabinet dentaire où tu travailles depuis février. Quelques mois ont suffit pour que tu prennes tes marques, la passion de tes études et de ton objectif de gamin ayant repris leur droit. Tu restes encore un peu nostalgique de ton ancien monde, non pas la notoriété mais la sensation de l'adrénaline et de la vitesse. Ce n'est pas un regret mais juste la nostalgie des vestiges antérieurs. Heureusement, les courses restent d'actualité avec tes potes. Cette pensée t'arrache un sourire amusé lorsque tu montes dans l'ascenseur de ton bâtiment. Une fois à ton étage, tu marches en direction du loft, ouvre la porte d'entrée avant de la fermée dernière toi. Tu déposes tes affaires sur le canapé du salon tout en déclenchant le répondeur pour y écouter les messages. Plusieurs de tes camarades, deux de ton ancien manage qui veut de tes nouvelles et ensuite ta figure maternelle qui te confie combien tes sœurs et toi vous lui manquez. Il est aux alentours de vingt heure passé de quelques minutes lorsque tu te mets derrière les fourneaux pour préparer un petit repas en tête à tête avec ta petite amie. C'est une habitude que tu vous avez prise depuis qu'elle vivait à la maison. Vous preniez votre temps, alternant les semaines passées chez l'un ou chez l'autre d'ailleurs. Megara avait pris sa place dans ton existence et de la plus délicieuse des manières d'ailleurs. Tu sais qu'elle bossait énormément et qu'en rentrant elle serait fatigué donc lui préparer un petit dîner lui ferait – sans doute – plaisir. Alors que tu baisses le feu sur la plaque électrique, tu entends la porte d'entrée claqué laissant Megara s'aventurer dans le salon. Ce dernier étant ouvert directement sur la cuisine, tu la considères d'un clin d'oeil à l'image de votre complicité de toujours. « Alors, dure journée ? ». Lui demandes-tu tout en te dirigeant vers elle puis dépose un baiser sur ses lippes.
@Megara Maxwell

Tu poses le dossier sur ton bureau, ravie que tu aies pu enfin bouclée tous ces papiers. Dans ton métier ce n’est pas vraiment l’administratif qui te plaît, mais en tant que directrice tu n’as pas le choix. Tu jettes un œil à l’horloge et tu as le temps de passer lire une histoire au plus jeune avant de filer. Tu sais que si tu n’y vas pas, certains refuseront de dormir. C’est après avoir embrassé chacun d’eux que tu peux quitter le centre pour rentrer chez toi. Tu as ce sourire aux lèvres qui ne te quitte pas lorsque tu penses à Ruben. Ton homme t’attend chez toi comme chaque soir. Cinq mois déjà que tu partages sa vie et tu es une femme comblée. Tu as enfin trouvé le bonheur. Tu sais que le chemin pour rentrer te parait toujours être une éternité. Quand tu claques la porte, la bonne odeur du repas te caresse les narines et tu vas poser tes affaires. Glissant tes bras autours du coup de Ruben, tu prolonges son baiser et lui souris. — De la paperasse, je déteste ça. que tu grognes en laissant ta tête se reposer contre son torse pour le serrer contre toi. Qu’il est bon d’être enfin chez soi. Chez lui ou chez toi, peu importe du moment qu’il est là. Tu le relâche pour qu’il puisse retourner à sa cuisine, tu ne voudrais pas être responsable. — Et toi comment ça s'est passé au cabinet ? demandes-tu en sortant deux verres du placard. Tu attrapes la bouteille de vin et vous sert. Doucement, vous aviez pris votre rythme et vous aviez votre rituel.

Depuis quelques mois, l'existence prend une tournure bien plus profonde au loin des mécanismes habituels que tu as toujours adopté. Le sourire est de mise lorsque tu retrouves ta petite amie que tu salues d'un baiser tendre. Megara l'approfondit avec satisfaction ce qui n'est pas pour te déplaire bien au contraire. Tu sais que sa journée a sans aucun doute était difficile après tout, elle détient un rôle majeur emplit de contraintes et d'atouts à la fois. Tu la serres tendrement dans tes bras tandis qu'elle te confie qu'aujourd'hui tout a été davantage de l'administration plus qu'autre chose. Tu esquisses un rictus qui suit son humeur car tu en fais également en fin de semaine – surtout depuis que les deux secrétaires du cabinet dentaire sont partis en congés – dont une en maternité. Après une douce étreinte, tu recules afin de retourner surveiller tes casseroles sur le feu et ce qu'il y a dans le four. « C'est vraie que c'est un aspect de notre travail que j'apprécie pas particulièrement non plus mais bon … je te comprends bien. ». Lui dis-tu tout en soulevant le couvercle de la poêle tout en la considérant d'un petit clin d’œil. Megara te pose la question à ton tour tout en vous servant un verre de vin. Tu aimes l'idée que ta compagne ait pris ses marques chez toi. C'est vrai que depuis quelques semaines vous aviez pris de l'aisance en vivant tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre. Et l'idée de vivre à deux est une perspective que tu espères aborder  bientôt – de manière définitive s'entend. « Bien, très bien même s'il y a énormément de boulot. Apprivoiser la confiance des gamins ou adultes qui ont peur, les apaiser dans l'idée que tout se passera bien … c'est gratifiant. ». Lui dis-tu tout en souriant sincèrement. « J'espère que tu as faim ? ». Tu prends ton verre de vin et en porte une gorgée à tes lèvres.
@Megara Maxwell

Tu aimes ton travail de tout ton cœur. Avant Ruben s’était même la chose qui comptait pour toi. Tu y passais tout ton temps et ton énergie. T’as jamais aimé tout l’administratif qui va avec ton travail. Ni même toutes ses soirées de gala et de charité pour essayer d’avoir des dons. Ça n’est pas toi tout ça. Et pourtant tu le fais pour ces enfants que tu aimes tant. Ce sont les tiens. Toi qui rêves d’être mère depuis quelques années maintenant. Ruben est à présent essentiel pour toi. Tu l’aimes énormément et une part de toi ressent à nouveau l’envie de rentrer à la maison. Tu sais qu’il t’y attends et t’as hâte de pouvoir le retrouver. Vous avez trouvé un équilibre tout les deux dans votre vie de couple et dans votre vie professionnelle. Le temps a filé et vous êtes toujours si bien ensemble. Pas de disputes à l’horizon. Il n’y a que la joie d’être ensemble. Ayant passé la porte de chez Ruben, tu savoures le câlin qu’il t’offre. Tu le laisse filer et tu grimaces à ton tour. —J’apprécie ton soutien, chéri. Merci. Tu le rejoins et il te montre le repas qu’il t’as concocté. Tu lui offres un large sourire et embrasse sa joue au passage. Attrapant de quoi vous servir un bon verre de vin, tu prends le temps de lui demander comment s’est passé sa journée. — En même temps, ils ont droit au plus beau et au plus doux des dentistes du pays. dis-tu en affichant un sourire sur tes lèvres. Tu lui donnes son verre et ajoute : — Je voulais te demander si tu aurais un peu de temps pour passer jeter un œil aux enfants. Histoire que je m’occupe de leurs soins dentaires. La visite médicale était très bien, mais pour toi les dents s’était aussi tres important. — Je meurs de faim si tu veux tout savoir. Tu fais mine de t’evanouir et te met à rire.

La sensation d'un toujours entre Megara et toi ne date aucunement d'hier. Il faut dire que vous avez un passif tous les deux, un passif sur lequel vous vous êtes entendus et même si aujourd'hui c'est tout l'opposé, votre couple en ressort encore bien plus fort. Alors que tu apprécies la première gorgée de vin, tu esquisses un sourire amusé, un brin charmeur aussi à la réplique de ta moitié. « C'est un compliment qui me va droit au cœur mon ange, mais j'essaie surtout de faire mon boulot tout en réconciliant les peurs que mes patients peuvent avoir. ». Lui dis-tu tout en déposant ton verre et de glisser un baiser sur les lippes de la belle brune. C'est vrai, nombreux sont les personnes ayant une peur bleue des dentistes, tu le comprends très bien et c'est pourquoi tu agis de telle manière à apprivoiser la confiance de tes patients. Et depuis ton retour, il semblerait que le bouche à oreille fait des merveilles car tu ne cesses d'avoir de nouveaux clients. Bien évidemment, tu ne peux que répondre par la positive en écoutant Megara te demander si tu pouvais ausculter les enfants de l'orphelinat. « Sans problème, je vais regarder mon emploi du temps la semaine prochaine et on peut s'arranger ça si tu veux ? ». Tu aimes cette facette de ta petite amie, celle soucieuse de son projet. La Mawxell était à la fois femme de cœur et femme de d'affaires et cela lui allait comme un gant. Tu lui demandes si elle a faim et tu mêles ton rire au sien à sa réponse, tout en éteignant le feu sous les plats. « On va pouvoir passer à table alors ! ». Lui dis-tu tout en la considérant d'un clin d’œil. Tu t’attelles à dresser la table rapidement sur le comptoir tout en tirant les tabourets afin d'inviter Megara à s'installer. Une fois tout à porter de mains, plats et boissons, tu l'observes une seconde tout en souriant discrètement. « Tu sais cela fait un petit moment que j'y pense mais je me dis que ça serait bien qu'on vive à deux de manière définitive, mh ? ». un grand pas en avant dans votre relation, certes mais avec Meg tu avais l'impression d'avancer sereinement dans la bonne direction.
@Megara Maxwell

A tes yeux il ne fait aucun doute que Ruben est le plus beau. Il est tellement au dessus de tout ce que tu avais pu imaginer. C’est un homme doux, à l’écoute et aimant. Tendre aussi et charmeur. Oui tu pourrais faire ça toute la journée. Décrire combien ton petit ami est parfait à tes yeux. Tu sais qu’il saura rassurer ces patients au cabinet et qu’il est brillant dans ce qu’il fait. Tu as la sensation qu’il s’est enfin trouvé. Ravie d’être à ses côtés pour voir ça. — Crois moi, tu le fais très bien. J’ai bien vu que le nombre de tes patients avaient augmenter dernièrement. Tu ne peux pas être plus fier de l’homme que tu aimes. Tu savoures le contact de ses lèvres dans un léger sourire. Tu portes ensuite ton verre de vin à tes lèvres. Ruben est celui dont tu as besoin pour le centre. Tu sais qu’il saura rassurer les enfants qui ne sont pas forcément ouvert aux soins dentaires. Tu sais également que tu as une grande confiance en lui pour s’occuper d’eux. Tu es ravie alors qu’il accepte de t’aider. — Merci, trésor. Tu glisses un baiser sur sa joue et puis vient l’aider à mettre la table. Tu prends finalement place au comptoir pour déguster le repas que ton amoureux a préparer pour vous. Tu te sens bien en ce moment, apaisé et oui sans doute heureuse comme tu ne l’avais pas été depuis un bout de temps. Tu t’apprêtes à manger, mais les paroles de Ruben te font stopper ton geste. Tu le regardes et tu essaies d’enregistrer les informations sans sauter au plafond. Un énorme, oui oui énorme, sourire sur ton visage rayonne à présent. Tu viens enrouler tes bras autour de son cou. — Si tu savais comme j’en ai envie aussi. J’ai plus envie d’être loin de toi. Ruben fait parti intégrante de ta vie et votre relation est tellement agréable à vivre.

Tu as la chance d'avoir connue la jeune Maxwell bien avant votre relation actuelle. Vous avez été amis, amants, complices de loin comme de prêt … et bien d'autres choses encore. Vous avez partagés de nombreux souvenirs, à discuter des problèmes et des maux qui vous taraudez comme si vous vous connaissiez depuis toujours. A l'heure actuelle, même si vous êtes officiellement en couple, rien n'a changé. Vous êtes toujours aussi à l'aise l'un avec l'autre. Une aisance qui renforce un peu plus l'amour que vous vous portez mutuellement. Ses paroles te touchent car elle te connaît bien, des mots que ta mère partagés également pas plus tard qu'hier. « Ah oui … tu vois ça comment ? ». Lui demandes-tu tout en l'invitant à s'asseoir sur l'un des tabourets puis tu l'imites à ton tour. Ta petite amie t'interroge alors sur la possibilité que tu t'occupes des soins dentaires des gamins au centre. C'est par la positive que tu réponds et cela semble la rassurer. Tu en profites pour lui voler un baiser tendre puis te redresses tout en la regardant avec un sérieux décontracté. En effet, tu lui proposes que vous viviez désormais à deux et non plus tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre. Certes, cela était un tournant dans votre relation mais tu étais prêt à le faire en compagnie de Megara mais tu voulais surtout cela que cela convienne aux attentes et au rythme de ta moitié. Tu étais sérieux et sincère dans ta démarche. Une démarche qui semble suspend une bouchée du plat principal que tu viens de servir – ce qui te faire rigoler un peu. Le grand et charmant sourire qui se dessine sur ses lippes en dit long sur sa réponse et ses propos finissent par te soulager. Elle enroule ses bras autour de ton cou, tandis que tu frottes le bout de ton nez contre le sien. « Tu me manques chaque instant de la journée et j'aime l'idée de vivre avec toi, en tout cas tu m'en vois ravi. ». Lui murmures-tu contre ses lèvres douces avant de l'embrasser profondément.
@Megara Maxwell