with @Hera Goldberg
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20.05.2022 - soir du bal - salle de bal, extérieur besoin de prendre l'air. t'as trop dansé burgess. et toi, t'es pas du genre slow. t'es plutôt du genre à te donner à fond en dansant seul en milieu de tout le monde comme si t'étais né pour danser. même si la danse c'est loin d'être ta passion, on peut dire que t'as le rythme dans la peau; besoin de prendre un coup de fraicheur. tu dois puer le fauve. danser avec un costume dans une salle où la température doit dépasser les trente degrés, c'est pas recommandé. et pour le bien de tous, faut t'aérer. tu retires ta veste, la place aux vestiaires puis te rends dehors. à peine la porte d'entrée passée, t'aperçois quelques potes à toi de loin. t'avançant rapidement vers eux tout en déboutant un ou deux boutons de ta chemise pour enfin respirer, retroussant au passage tes manches de la chemise. mais sur ton chemin, c'est hera que tu croises. tu t'freines d'un coup en lui attrapant le poignet — heeeey, mais qui voilà ? bah les potes attendront. sourire aux lèvres, t'admires sa tenue de haut en bas — trop belle ta robe. j'suis presque jaloux.. et tu remarques rapidement qu'elle a pas l'air d'être au top de sa forme. sourire qui s'estompe bien rapidement, laissant une moue presque inquiète aux lèvres en la regardant — ya un truc qui va pas ? que tu dis venant doucement lui pincer la joue.

with @Zed Burgess
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20.05.2022 - soir du bal - salle de bal, extérieur le corps qui ne cesse de trembler. fraîcheur nocturne qui t'enveloppe depuis quelques heures. frisson désagréable provoqué par ce tiède refroidissement de l'air qui courait sur tes épaules et jambes dénudées. persuadée que t'allais te choper un sacré rhume les jours qui suivraient. soupir excédé expiré d'entre tes lèvres, dernières gorgées rapidement avalées. effet psychodysleptique de l'éthanol qui se propage rapidement dans tes veines. électrisant tes sens. te privant de toute modération. seule échappatoire pour mettre fin à ce supplice. t'aurais pas dû venir. à quoi bon ? assise nonchalante sur les marches, le regard désabusé qui ne cesse d'observer chaque visage nocturne qui entre dans ton champ de vision. imaginant ta vie si t'avais été dans la peau d'une friquée. dans celle d'une cheerleader. ou encore juste dans celle d'une étudiante amoureuse. des vies à des années lumière de la tienne. et te voilà enfin en train de désirer celles d'autrui. condamnée à celle que tu menais. condamnée à respecter cette promesse sur son lit de mort. à quoi bon tenter de désirer ? quand tu sais que tout ce que tu convoiteras du bout des doigts t'échappera à l'instant même où t'y mettras la main dessus ? dernier regard jeté parmi la foule amassée, résignée à quitter le bal. dernières embrassades avec tes frangins et tu pourrais t'éclipser discrètement. les pas censés t'amener jusqu'à eux. mais c'est son corps à lui que tu percutes. ton poignet captif de ses doigts. t'obligeant à faire rapidement demi-tour pour lui faire face. — si tu veux on fait l'échange ? je troquerai volontiers ma robe contre ton costume tu répliques, sourire absent qui refait progressivement surface. sa bonne humeur d'habitude contagieuse qui ne t'atteint pas. pas ce soir. — mais merci... toi aussi... j'ai pas l'habitude de te voir habillé comme ça, tu devrais porter des costumes plus souvent... ça te va vraiment bientu t'empresses d'ajouter, les opales braquées sur sa main posée sur ton poignet qui viennent se poser sur lui. sa perfection qui te percute. te rappelant à quel point vos vies étaient aux antipodes. lippe mordillée, le voilà qui s'interroge sur ce visage maussade. la joue pincée, t'en viens automatiquement à poser tes doigts sur les siens. —  ça se voit tant que ça ? ça passera t'en fais pas pour moi. suffit de te voir sourire et hop je vais mieux. t'es mon remède anti déprime t'as vu tu souris sincèrement. — ça doit être l'effet zed t'ajoutes, t'écartant légèrement pour reprendre tes esprits. avait-il conscience à quel point son sourire pouvait être ravageur ?

with @Hera Goldberg
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20.05.2022 - soir du bal - salle de bal, extérieur encore une qui n'a pas l'air d'être bien dans ses baskets ce soir. du moins, talons pour le coup. ça se prête plus à la situation. quand bien même elle arrive à faire une petite blague, qui ne manque pas de te faire sourire — franchement, j'dirais pas non, mais mes chaussures iraient pas avec. et puis.. tes talons j'pense pas y rentrer. tu fais quoi.. du 36 ? regard qui se baisse en direction de ses pieds. t'as bien compris qu'elle allait pas super bien vu sa mine tristounette, alors t'essayes de faire un peu d'humour toi aussi. puis les compliments fusent. elle est magnifique, tu lui fais remarquer et toi, faudrait que tu mettes des costumes plus souvent, d'après elle. t'hausses les épaules, retrousses les manches de ta chemise, puis fourres tes mains dans les poches de ton pantalon — la prochaine fois, ce sera au bal prochain, pas avant. on va s'contenter de profiter de la vue de l'un et l'autre ce soir. sourire charmeur qui vient orner tes lippes. il t'arrives de bien te saper pour les galas, mais pas aussi classe pour le coup. quant à elle, tu penses pas qu'elle en remettra une de si tôt non plus. t'as besoin de savoir si tout est ok pour elle. t'aimes pas le voir comme ça. et puis, si tu peux l'aider à sourire ne serait-ce qu'un peu pendant la soirée, ce serait une putain d'satisfaction. tout en voulant savoir, ta main vient directement saisir de nouveau son poignet, descendant jusqu'à sa paume, lui tenant doucement la main. un geste tendre et amical — si t'as besoin de parler, super z est là. ou si t'as besoin d'un câlin, j'suis là aussi. dans tous les cas, si t'as besoin de moi, sonne moi. j'suis pas fan des massages de pieds par contre m'en veux pas. puis, tu viens passer ta main doucement sur sa joue, lui pince tendrement et t'approches d'elle pour déposer un léger baiser sur sa tempe. regard complice qui vient s'ancrer rapidement dans le sien.

with @Zed Burgess
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20.05.2022 - soir du bal - salle de bal, extérieur présence qui chamboulait tes intentions nocturnes. venant mettre ton plan d'évasion en péril. à toi de le convaincre qu'il pouvait continuer sa route comme si de rien n'était. replacer ce masque d'actrice qui camouflait tes états-d'âmes. ne désirant pas l'embêter avec ton humeur maussade. ne voulant pas ternir cette lumière qu'il abritait. impression désagréable, ta simple présence qui semblait assombrir son âme. — du 36 et demie ! pas étonnant que je sois dans la demie mesure à chaque fois tu le rectifies, venant confronter ton regard taquin au sien. quelques secondes suffisent pour te faire perdre la notion du temps. avant que la réalité ne te frappe de nouveau. douloureusement. les abysses pour reflet dans ce regard octroyé, laissant ton myocarde submergé par cette obscurité familière. jusqu'à ce que le contact de ses doigts contre ton poignet te ramène brusquement à la surface. te prenant de court. une douceur qui accompagne chacun de ses gestes. douceur que tu veux t'approprier. délicatesse dont tu veux en abuser. qu'il arrête de te réconforter, tu vas y prendre goût. et ne plus réussir à t'en écarter. — et si je deviens trop gourmande ? tu murmures doucement, plantant tes rétines dévoreuses d'attention dans les siennes. venant te réfugier dans ses bras. les doigts qui s'agrippent à lui, fermement. —  tu ne seras pas toujours là pour me réconforter zed... ça t'effraie de dépendre de lui. un moment éphémère où seule sa présence comblerait tes attentes. avant qu'il ne décide d'y mettre fin pour retourner à ses occupations. te laissant de nouveau dans cette tourmente. t'appréhendes ce retour brutal à la réalité. alors tu continues de t'accrocher à lui. jusqu'au moment où il déciderait que ton fardeau serait trop lourd à porter.