journée tranquille, pas de boulot, repos bien mérité, koa il zone sur son canapé, encore en pyjama, le bol de céréales vide posé à même le sol, la manette dans les main, il rage le garçon, parce qu'il est en train de perdre à un de ces jeux de baston auquel il joue depuis son adolescence, si max était là elle lèverait les yeux au ciel, saoulée, et ça le fait rire rien que de l'imaginer. les voisins doivent plus en pouvoir aussi de l'entendre se plaindre depuis une bonne heure, à balancer des jurons plus vulgaire les uns que les autres. alors qu'il est en pleine game, le plus concentré possible, il entends deux léger coups contre sa porte. sourcil arqué, il n'attend personne et n'a pas encore commandé à bouffer, c'est dimanche donc pas de chieur faisant du porte à porte et si un de ses potes ou même maxine devait se pointer chez lui, ils l'auraient prévenu en amont par message, hors son portable est vide de toute notification. il met sa partie en pause, se lève difficilement en soufflant bien fort et vient se poster derrière sa porte, ne déverrouillant qu'une seule serrure, par mesure de sécurité. "euh, c'est qui ?" qu'il lance en entrouvrant la porte, avant de voir dans l’entrebâillement de cette derrière un semblant de visage qui lui était beaucoup trop familier. "violet ?!"

@Violet Hartley (j'ai fais court, j'espère que ça te va, répond quand tu peux )

Ça faisait quelques jours qu’elle hésitait, l’adresse de Koa notée sur un bout de papier qu’elle gardait précieusement, foutue manie de ne rien prendre en note sur son téléphone. Sa dernière visite à Londres s’était avérée assez mouvementée, ses parents ont détruit le mur de la chambre de Wil, parce que c’était pour eux une manière de faire leur deuil. Comme si ‘était possible de faire le deuil d’un fils, soupir, exaspération, rien ne leur fait changer d’avis. Alors elle avait boudé comme une enfant, dans le canapé pendant la destruction jusqu’à ce que sa mère hurle son prénom, lui demande si elle a des nouvelles de Koa et lui tende une boite pour lui, avec une lettre écrite par Wil.

Il a pas été trop dur à trouver Koa, elle avait vu sur les réseaux sociaux qu’il travaillait dans un magasin de skate - pas trop étonnant finalement - et son patron avait du la prendre pour sa dernière conquête, car il n’avait pas hésité à lui donner son adresse, avec un sourire en coin en bonus. Mais voilà pendant une semaine, elle avait tourné en rond dans sa chambre étudiante en hésitant, parce que remuer le passé c’était son activité préférée, mais seulement quand  ça n’impliquait qu’elle.

En arrivant, elle l’entend s’énerver alors elle toque timidement. Quand il ouvre quelques minutes plus tard, elle a l’impression de voir un fantôme, c’est pas lui qui est mort pourtant. Je sais c’est … Elle ne finit pas sa phrase, les mots lui manquent, surprenant ? Pas poli de pas avoir prévenu ? Pas le moment ? Elle soupire légèrement, comme pour exprimer sa gêne. Tu me laisses entrer ? Je ne peux pas te parler de ça dans le couloir…

Elle ne lui laisse pas trop le temps de répondre, son coeur bat tellement la chamade qu’elle a l’impression qu’elle va faire une attaque. A peine après avoir entendu la porte se refermer, qu’elle enchaîne déjà, parce qu’elle a hâte de savoir elle aussi. On a cassé le mur de la chambre de Wil et il avait laissé une petite boîte pour toi, avec une lettre… Et un tshirt, son préféré, mais elle a encore besoin de le garder un peu, après tout comment il pourrait le savoir ?

Pauvre Koa, en le regardant elle se dit qu'elle aurait peut être du prendre un peu plus de précautions pour lui annoncer tout ça.

@Koa Parish