you take up all the space, you run through my veins @Soenn Westbury — Son cœur se serra, battant la chamade depuis quelques minutes déjà pour plusieurs différentes émotions. Beverly se tenait devant la porte de la chambre de son ex. Le plan ce soir ? Se retrouver. Comme avant. Nerveuse, la belle inspira et expira avant de pénétrer la pièce. Pas de Soenn à l'horizon. Elle se précipita vers le miroir et s'examina. Okey, elle n'avait pas ramené de quoi s'habiller pendant presqu'une semaine, n'ayant pas prévu de rester aussi longtemps. Mais elle avait fait du shopping histoire de pouvoir tenir en vêtements jusqu'à son retour à Boston. Elle portait le style Londonien ce soir et cette robe de nuit satiné au décolleté plongeant et beige était assez courte. Demoiselle tirait sur les bouts pour l'allonger un peu, mais en vain, elle était vraiment courte. Ceci dit, quelque chose n'allait pas. Ah oui, ses cheveux. Elle tira sur l'élastique pour les détacher et les secouer. Voilà qui était beaucoup mieux. Autant, elle avait hâte de pouvoir le voir, autant son cœur n'arrêtait pas de cogner dans sa cage thoracique. Elle tremble bichette, mais elle sait d'avance que dès qu'elle le verra, tous ses muscles se détendront comme par magie. D'ailleurs, elle ne sait pas du tout qu'elle pose prendre. S'asseoir sur le bord du lit ? Mh non, trop bizarre... Sur la chaise de son bureau ? Non plus... Oh et puis merde, elle retire ses chaussures et plonge sur le lit pour s'y allonger, croisant les jambes l'une au-dessus de l'autre. P'tin pourquoi son cœur bat aussi vite ? Elle saisit un coussin qu'elle plaque contre sa poitrine et serre un peu trop fort contre elle.

tw : maladie Encore une fois, la journée est passée à une vitesse hors norme. Tout s'est enchaîné sans que tu n'aies eu le temps de voir passer quoi que ce soit. L'après-midi a été rythmé par des papiers de succession et d'obsèques que tu as dû commencer à remplir sous les conseils des avocats de ta mère. Tu t'es plongé dedans sans gaieté de coeur mais tu l'as fait. Cela a été pénible pour toi de devoir anticiper des moments peu joyeux mais tu as tenté de garder la tête haute et d'assurer. Tu n'as pas prévenu ta petite soeur de ces formalités administratives, tu ne veux pas lui rajouter du stress et du poids supplémentaires. La situation est déjà assez compliquée à gérer comme ça. Alors tu prends le poids sur tes épaules et tu tentes de faire bonne figure. Ta mère a été vachement lucide cette après-midi et vous avez pu avancer sur les papiers. Tu as aidé Perséphone à organiser le dîner entre ta maman et John. Tu es content qu'il puisse, lui aussi, profiter de ces derniers instants. Tu sais qu'elle est entre de bonnes mains pour la soirée et sans doute la nuit. John va veiller sur elle, cela ne fait aucun doute. Profitant d'un petit moment de calme, tu fonces jusqu'à ta chambre pour y retrouver ton ex. Un fin sourire orne tes lèvres en voyant qu'elle est déjà là. - Ah ouais, je t'invite dans ma chambre et toi t'en profite pour câliner mon oreiller ? que tu lances en rigolant de fatigue. Tes doigts enclenchent le verrou, ce soir, tu ne veux pas être dérangé. Vous avez des choses à vous dire Beverly et toi. Vous avez du temps à rattraper. Tu t'avances jusqu'au lit et attrapes le coussin que tu fais valser dans la pièce. - C'est ma place ce soir, dis-tu en enlevant également tes chaussures pour grimper sur le lit et t'allonger de tout ton poids sur elle, pile à la place du coussin. - Seigneur... souffles-tu en posant délicatement ta tête contre sa poitrine.

w/ @Beverly Watson

you take up all the space, you run through my veins @Soenn Westbury — C'est fou non ? D'aimer quelqu'un à ce point, de ne pas savoir comment respirer sans penser à lui, au fond d'elle, la jeune femme savait qu'elle était de toute façon vaincue par une force qui surpassait tout ce qu'elle essayerait de faire pour empêcher cette dite force de la gouverner. Mais l'amour avait des dessins plus grands que n'importe quel autre sentiment. C'est pour cela qu'elle avait traversé le continent. Pour cela qu'elle le rejoignait dans sa chambre ce soir. D'ailleurs, monsieur fait son apparition et tout de suite lance des attaques contre ce pauvre coussin qui n'avait rien demandé. — J'crois qu'il se sentait un peu seul à l'autre bout du lit. Et tu sais que je suis la meilleure distributrice de câlins. Qu'elle s'amuse à rétorquer, petite mine espiègle. Soenn lui arracha le coussin et le balança ailleurs pour venir littéralement s'allonger sur elle. La demoiselle émet un faux cri de plainte, comme si le garçon avait un poids monstre et finit par rigoler de son rire mélodieux qui lui faisait plisser les yeux. — Que t'a fait le seigneur pour que tu l'implores de cette façon ? Elle resserra son étreinte pour l'enlacer aussi fort qu'elle pouvait, frôlant même l'étouffement, puis le relâcha pour caresser machinalement son dos. — Ça va ? Demande-t-elle pour s'en rassurer. Beverly revivait à chaque contact entre elle et lui une vague de bien-être qui lui faisait dresser les cheveux sur la tête.

A peine entré dans la chambre, tu te diriges droit vers elle pour lui ôter le coussin qu'elle garde si précieusement contre son corps. Tu as décrété que ce soir, cette place sera la tienne, que le coussin le veuille ou non. Vous avez besoin de vous retrouver et vu les messages que vous vous êtes envoyés, elle t'a fait comprendre que tu devais écouter tes envies et les suivre. Alors non, ce soir tu ne veux pas de cette distance physique qui vous garde éloignés l'un de l'autre depuis votre rupture il y a plus de deux mois. -C'est pour ça que j'suis un peu jaloux de lui, tu vois. C'est ce qui attend tous les mâles qui s'approcheront de toi. Que ce coussin serve d'exemple ! lances-tu bêtement en levant ton petit doigt pour signaler que tu viens de dire quelque chose d'hyper important et rationnel. Tes yeux se lèvent également vers le ciel. Tu ne peux pas t'empêcher de lâcher un petit rire, c'était ironique ... quoi que. Une fois l'oreiller balancé à l'autre bout de la pièce, tu t'allonges sur son petit coeur en jurant. Tes yeux se ferment à la seconde même où elle pose ses doigts dans ta tignasse pour caresser ton crâne. - Je remercie le seigneur de me donner l'opportunité de me poser là, tout contre toi. Si tu savais comme j'en ai rêvé. Pouvoir écouter de nouveau ton coeur battre ... vite ! Ca va ? T'es stressée ? que tu demandes en redressant la tête pour la regarder. Un petit rire s'extirpe de tes lèvres. Tu ne peux pas la blâmer, t'es dans le même état qu'elle. - Ca va mieux maintenant et toi ça va ? C'est pas trop dur ? Tu n'as pas à endurer tout ça tu sais. J'suis touché que tu le fasses pour moi ... et, flemme d'être niais ... Tu te redresses pour rapprocher ton visage du sien. - J'vais te coller toute la nuit, j'vais pas te laisser une seule fois respirer, te marres-tu.

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you take up all the space, you run through my veins @Soenn Westbury — C'est étrange cet impression de se redécouvrir.... D'habitude, elle ne stresse pas, elle reste maître d'elle-même et profite tout simplement. Là, elle se sent comme si elle vivait une véritable première fois, timide, hésitante, douce. Beverly a rêvé de ce moment de nombreuses fois depuis leur rupture. — Le plus drôle dans tout ça, c'est que tu essaies de faire passer cette vérité à travers l'ironie en pensant que je ne te sais pas capable de balancer ces mâles comme tu viens de balancer ce coussin. Et tu sais ce qui est pire So ? C'est que j'aime te savoir jaloux à un tel point que tu pourrais vriller. Qu'elle répond en toute honnêteté. Elle n'écoute que son cœur à partir de maintenant. Soenn a ce pouvoir sur elle qu'elle n'explique pas, cette magie qui l'enlace et la rend vulnérable. Sa kryptonite. Alors si elle est stressée ? Évidement qu'elle l'est. Et face à cette question, sa poitrine se soulève à une vitesse folle, elle a les yeux grands ouverts, teinté d'une excitation palpable. — Je suis stressée. Encore plus lorsque tu me regardes de cette façon... Il paraît que lorsque deux personnes qui s'aiment à la folie se regardent, leurs battements cardiaques se synchronisent et résonnent à l'unisson. Voyons voir ça. La belle pose délicatement sa paume sur le torse du garçon, à l'endroit même où se situe son cœur, et elle ferme les yeux. Elle se concentre sur les battements de son cœur, elle sourit. C'est mélodieux, elle n'a plus envie d'ouvrir les yeux, juste écouter cette douce mélodie. Mais elle ne le fait pas attendre plus longtemps et ouvre les paupières. — Je ne suis donc pas la seule. Toi aussi, ton cœur fait beaucoup de bruit dans sa cage thoracique. Elle lui tire la langue et le gratifie d'un large sourire triomphant. Bev a envie de le sentir encore et encore contre elle. — Ça va mieux depuis qu'on se retrouve. Le plus dur, c'est de te voir si perdu par tout ce qui vous arrive. Je peux endurer bien plus pour être auprès de toi et te soutenir, j'ai les épaules larges t'sais ? Elle secoue la tête et lui caresse la joue tendrement à l'aide de son pouce. Mais évidemment, moment tendre qui se clôture par Soenn version petit garnement. Et elle se marre avec lui. — Sale gosse ! Qui a dit que j'avais envie que tu me laisses respirer ? Étouffe-moi si fort ! Elle hurle presque à la fin de sa phrase et se permet de croiser les jambes dans le dos du garçon. Ses dix doigts glissent dans les siens qu'elle serre fortement pour l'attirer tout contre elle d'un geste vif. Leurs lèvres aussitôt plaquées l'une contre l'autre. Elle l'embrasse.

- Moi jaloux ? Mhh, peut-être, on verra bien quand le moment se représentera, qu'est ce que tu en dis ? lances-tu en sifflotant légèrement. Pourtant, c'est bien la jalousie qui t'a poussé dans les bras de ton ex. Lorsqu'elle t'a balancé qu'elle allait te rendre jaloux avec tous les hommes de Boston, ton cerveau a vrillé et tu as accepté de te mettre en couple avec elle. C'est ce sentiment de jalousie - sentiment que tu ne maîtrises pas du tout - qui t'a poussé à accepter ce statut qui a tué votre couple. Tu le gères mal et ça fait des dégâts autour de toi. - Tsss, depuis quand t'as besoin d'une excuse aussi niaise pour toucher mon corps de rêve ? que tu lui demandes en te marrant. Et pourtant, tu laisses poser délicatement sa main au niveau de ton coeur pour essayer de l'écouter, le ressentir. Tes yeux ne quittent pas les siens. Tu ne dis rien mais tu trouves ça super mignon. - J'ai couru dans les escaliers pour venir jusqu'à ma chambre, ça doit être pour ça qu'il bat aussi vite, la taquines-tu, le regard joueur et provocateur. Pourtant, elle a raison. T'es chamboulé d'être là, en sa présence. - Je sais mais c'est pas à toi de prendre sur tes épaules. J'dois assumer, c'est ... ma famille et j'dois me battre pour eux. J'vais bien tu sais, j'suis un peu perturbé par tout ça, qui ne le serait pas ? Mais j'vais bien dans l'ensemble. Je passe encore du temps en sa compagnie et j'ai compris que je devais chérir ces moments-là au lieu de les craindre. C'est comme ça. L'issu sera fatale mais tu as le droit à un petit moment de répit. Tu seras là pour elle, pour son dernier souffle, quoi qu'il arrive. Mais en attendant, la vie t'offre un petit moment de répit où tu peux souffler. Où tu as le droit de lâcher prise un tant soit peu. Tu ne veux pas passer la nuit à te lamenter sur ton sort, tu changes bien vite de sujet et tu essaies de détendre l'ambiance assez lourde et pesante autour de vous. Tu rigoles à sa remarque et ne te fais pas prier pour te laisser tomber sur elle, joignant tes lèvres aux siennes.

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Les chérir et non les craindre. Ton ex a raison, elle a la bonne vision du comportement à adopter. Vous vous êtes tellement aimés et tellement déchirés. Il vous faut, à présent, trouver un bon équilibre et retrouver votre complicité. Elle est toujours là, il faut juste passer outre les moments de gênance ou les doutes. Ce soir, tu veux juste être à ses côtés et profiter d'un moment hors du temps, dans ses bras. A peine tu t'es affalé sur ton lit que tu lâches déjà prise. Sa présence. Son odeur. Tout est réunis pour te faire oublier la triste réalité. - Il n'y a pas de quoi pourtant.. lui réponds-tu en baissant les yeux sur ses lèvres. Si elle est fière de toi, toi tu ne l'es pas. A tes yeux, tu ne gères pas du tout la situation. Tu as beau faire de ton mieux, tu as l'impression que ce n'est pas suffisant. Cette soirée et cette nuit avec Beverly va te faire le plus grand bien.


w/ @Beverly Watson

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