❝ combien d'illusions s’effondrent
with @Sana Bukovski

jeudi 14 avril 2022 – 23h30

Les pieds qui se trainent, le regard qui va loin. Les pensées qui s'entraînent une à une à lui bouffer le cerveau sous les réflexions. Ça ne lui ressemble pas à Stan, il s'enfonce pas dans des débats internes avec lui même qui lui font peser sur la conscience. Mais il faut croire que quand il s'agit la famille, ça vrille. Marche qui se ralentit petit à petit quand il arrive à destination, qu'il sonne mais que personne ne répond. Pas de téléphone dans sa poche, il soupire avant de s'asseoir péniblement sur les marches devant l'entrée. T'es où Sana ? Cinq minutes, dix minutes... puis rapidement passent trois quart d'heures. Il perd la notion du temps sans savoir le temps qu'il attend mais elle finit par se pointer, la mine surprise de le voir ici à une heure pareille. – Salut.. Le sourire faiblard qui s'étire sur les lèvres. – J'avais besoin de parler mais j'avais aucune idée d'où t'étais et j'ai laissé mon téléphone à l'appart donc.. Compliqué, ouais. – J'sais que t'es proche de Nathan mais je te fais confiance pour ne rien dire. Il est au courant de rien. La main qui l'invite à s'asseoir à ses côtés. Il avait assez confiance en elle pour se confier, parce qu'elle était son amie avant tout le reste.

COMBIEN D'ILLUSIONS S’EFFONDRENT @Stan Rutherford Ça commence à bien faire ces petits travaux, Sana avait promis à ses amis de sortir avec eux ce soir, mais elle n'allait malheureusement pas pouvoir tenir sa promesse, ou peut-être devrait-elle aller bouffer l'électricien ? Nonnnn, c'est quelqu'un d'honnête qui ne fait que son boulot après tout ! En-tout-cas, depuis ce matin, elle n'avait pas de courant, une panne venant de son compteur et malheureusement, elle ne pouvait rien faire d'autres qu'attendre que l'électricien la répare. Ah si, elle était en manque de Bougie, c'est donc pour cela qu'elle était sortie. Évidemment, toujours égale à elle-même, elle fait un petit détour pour s'acheter des trucs à bouffer afin de ne pas mourir d'ennui. Sachet de courses dans une main, et glace dans l'autre, Sana avait traîné et perdu assez de temps. De retour chez-elle, sa langue s'immobilise sur sa glace lorsque son regard croise celui de Stan, assit dans le couloir près de sa porte. — Euuuh, salut ? Elle fronce les sourcils et fouille dans sa mémoire, convaincue qu'ils n'avaient pas rendez-vous ce soir... Il enchaîne et ne lui laisse même pas le temps d'en placer une qu'il glisse sa main dans la sienne. Elle dépose rapidement le sachet et s'assoit sans discuter auprès de lui. — J'suis en panne d'électricité alors je suis allée me ravitailler en bougie. Qu'est-ce qu'il y a ? Tu me fais flipper avec ton air hyper sérieux... D'ici quelques secondes, elle va se retrouver lavée par la glace, c'est sûr. — Attends ? Non...non...non... Elle bug. — Dis-moi pas que t'as engrossé une fille ? Elle est sérieuse là, d'ailleurs, la réponse a plutôt intérêt à être non.

❝ combien d'illusions s’effondrent
with @Sana Bukovski

jeudi 14 avril 2022 – 23h30

Il avait un peu perdu la notion du temps. Combien de temps avait-il attendu la jeune femme ? Presque une heure en fait, apparemment. Elle sembla surprise de le voir ici, et pourtant c'est bien son genre à l'australien de se pointer à l'improviste quelque part. Pas vraiment de gêne, encore moins avec la Russe. Elle le salue et s’assoit rapidement à ses côtés. Il lui jette un regard interrogateur en voyant ce qu'elle a dans les bras et l'explication ne se fait pas attendre. – C'était pas plus simple d'appeler un électricien ? Que d'acheter cinquante bougies. Elle change rapidement de ton quand l'air sérieux de Stan commence à la stresser. Il balaye d'un revers de la main ce qu'elle lui demande en fronçant les sourcils. – Hein ? Quoi ? Mais non. Il secoue sa tête de gauche à droite. Elle n'y était pas du tout là. – Il va m'en vouloir mort, je l'sais. Il connait son frère Stan, s'il l'apprend ça sera la catastrophe. – Tu te souviens quand j'suis allé à New York en février avec Nath pour voir notre père ? On est sorti le vendredi soir, on a trop bu tous les trois. Et mon père s'est tapé une nana ce soir là. Il hausse les épaules sans regarder Sana. – Je l'ai vu. Et il m'a fait promettre de rien dire. Sauf que maintenant, ma mère est au courant et.. c'est la merde. Il souffle.  – Désolé de te faire chier avec ces histoires mais j'crois que j'avais besoin d'en parler avec toi. Elle était toujours de bons conseils.

COMBIEN D'ILLUSIONS S’EFFONDRENT @Stan Rutherford Il est là depuis combien de temps en fait ? Elle espère ne pas l'avoir fait attendre pendant une heure quand même, ce serait trop weird qu'il soit resté là malgré tout à l'attendre. Mais son besoin de parler avec elle l'intriguait et lorsqu'il tirait une tête de long, ce n'était jamais bon signe. — C'est la première chose que j'ai faite, mais il est encore dessus depuis plus de trente minutes. J'me demande ce qu'il fabrique encore. Ça ne devrait pas mettre autant de temps en général non ? À moins que la panne soit plus compliquée qu'elle ne le pensait. Ceci dit, elle ne manque pas de temps et surtout de filtre pour lui lancer cette petite bombe et le garçon semble assez surprit par ses propos. Elle-même avait le palpitant qui s'emballait à l'attente d'une réponse. Dieu soit loué, ce n'est certainement pas ce à quoi elle pensait. Soulagée, elle soupira et tourna la tête vers sa glace, constatant qu'elle était en train de lui couler sur la main. Rapidement, elle lèche la crème qui débordait et se saisissait d'un mouchoir pour se nettoyer la paume. Mais à l'entente des aveux de son acolyte, son regard changea du tout au tout. Elle sert le cornet un peu plus fort dans sa paume. — T'es en train de me dire que ton père fait partie de ces connards de mes deux qui ne savent pas juste ce que contenter du bonheur qu'il partage avec une seule femme ? Quand elle entend des histoires comme ça, Sana s'emporte facilement. — Pourquoi faut toujours qu'ils partent voir ailleurs ? Comment va ta mère ? J'espère qu'elle compte lui faire la misère et qu'elle ne laissera pas passer ça comme ça. Elle hausse les épaules, solidarité féminine obligée. — tu ne m'embêtes pas, tu peux te défouler et m'dire tout ce qui te passe par la tête. Excuse-moi du terme que j'ai employé envers ton père, mais elle ne mérite pas ça ta mère. C'est dégueulasse. C'est comme si tout ce temps, elle n'a servi à rien, alors qu'elle pensait être aimée et respectée par le père de ses enfants. — Quant à Nathan, il est mieux que tu lui dises le plus tôt possible. Il va t'en vouloir sinon et tu seras celui qui prendra les pots cassés.

@Sana Bukovski | Galères d’électricité. La vérité c'était que Stan s'en serait pas mieux sorti qu'elle. On avait toujours essayer de le rendre très manuel mais malheureusement, dans ce domaine, il était seulement capable de changer une ampoule. Pas mieux. Il hausse les épaules et elle s'installe près de lui pour qu'il lui raconte la source de ses tracas. La réaction de la brune ne l'étonna pas vraiment finalement et un petit sourire coupable s'étire sur ses lèvres quand il entend ses mots. Parce que depuis tout ça, il se dit qu'il part pas avec des bonnes bases depuis le début. Que c'était peut être pas la première fois que son père faisait ça et auquel cas, on pouvait considérer qu'être infidèle était un truc qui se transmettait de père en fils. Il ne répond rien. Pas besoin qu'elle s'en prenne à lui aussi. – Je l'ai eu au téléphone. Comme mon père pense que j'ai vendu la mèche, il m'en veut. Et elle m'en veut de n'avoir rien dit. C'est un truc de dingue, j'te jure. J'ai fais aucune connerie et j'en prend plein la gueule dans cette histoire ! Il était soulé, mais aussi vexé qu'on lui mette autant de responsabilités sur le dos pour un truc qu'il n'avait pas fait. – Non elle ne mérite pas ça. Mais si tu veux mon avis, j'espère qu'elle ne lui fera pas la guerre. Ça résoudra rien et encore moins pour nous. Ils ont pas 20 ans même s'ils ont l'air d'agir comme si c'était le cas. Lâche-t-il en soupirant. – Ouais, on verra. J'ai pas envie d'être celui qui balance la nouvelle, tu vois ? Surtout que de toute façon, dès qu'il saura que j'le savais et que je l'ai vu de mes propres yeux, j'serai le roi des cons.

COMBIEN D'ILLUSIONS S’EFFONDRENT @Stan Rutherford Sana déteste ce genre de discussion, elle les fuit comme la peste due à son vécu, mais Stan semble vouloir se libérer, se défouler, c'est pour cela qu'elle se tait et qu'elle l'écoute jusqu'à la fin. — Quand les parents ne trouvent pas d'issue, c'est forcément sur les enfants que ça retombe. Dis-leur clairement qu'ils te laissent en dehors de leurs problèmes, qu'ils sont assez grands pour les gérer tout seuls et que vous, vous en avez déjà gros comme ça à gérer. Et puis quoi qu'ils te disent, laisse entrer d'une oreille et sortir par l'autre. Pour elle, c'était soit il se torture l'esprit en les écoutant se plaindre, soit, il les ignore jusqu'à ce qu'ils grandissent enfin. — Pas la guerre, mais qu'elle ne ferme juste pas sa gueule et qu'elle lui dise les quatre vérités en face. Après, je suis certaine qu'elle se sentira mieux et qu'elle pourra continuer de faire avancer sa vie. Elle ne se souciera juste que de vous à présent. Putain ces infidèles, j'vous jure. Pauvre mama Rutherford, elle va avoir un sacré coup de baisse de confiance. — Mais il finira par comprendre que tu n'as pas fait ça parce que tu cautionnes et que tu ne voulais pas que votre famille parte en couille. Que tu voulais juste les protéger d'une immense peine, quitte à te l'infliger à toi seul. Épaules haussées, elle termine la glace rapidement tandis qu'il ne reste plus que le cornet qu'elle glisse dans la paume de Stan, armée de ce sourire ravageur. — je t'offre ce cornet en espérant qu'il pourra te remonter l'moral... Car j'imagine qu'il n'y a rien qui pourra t'apaiser en ce moment... Genre un cornet sans glace ? Non mais t'es vraiment pas doué, Sana...

@Sana Bukovski | Elle avait raison. Il arrivait généralement à faire abstraction des problèmes des autres facilement. Ses parents n'en avaient jamais vraiment eu donc c'était nouveau. Mais ce qui le rendait dingue dans cette histoire était d'être accusé d'une chose dont il n'était même pas responsable. Il fronce les sourcils en l'écoutant. – Elle l'a fait, crois-moi. Mais elle ne le quittera pas. Enfin, je pense pas. Ou alors il avait bien trop foi en la bonté et l'amour de sa mère pour son père. Trop d'histoires de tromperies pouvaient être surmontés par certains couples et il était certain que ses parents en feraient parti. Un sentiment, une impression profonde. – Je cautionne pas mais... je lui en veux pas ? Le pire dans cette histoire ? Peut être. Stan il croit pas à l'amour qui dure toute la vie et encore moins la fidélité. C'est beau quelques années mais la passion s'effrite toujours. Il pourrait pas se contenter d'une personne le reste de ses jours. – Enfin bref, on verra bien. Notre mère lui dira probablement bien avant moi. J'les laisse s'en occuper. Les sourcils se froncent quand elle lui glisse son cornet de glace dans la main, avant de laisser place à un sourire en coin. – Tu me laisses la pire partie... Il lui rend son cornet, sachant ô combien la bouffe c'était important pour elle. Un bruit se fait entendre et un homme sort rapidement de l'appartement de Sana. L’électricien. Qui avait l'air d'en avoir fini avec ses câbles puisqu'il en informe Sana et quitte les lieux. Jetant un oeil à la porte ouverte, il jette un regard à Sana. – T'as à boire ? Ou comment chercher du réconfort dans un autre vice.

COMBIEN D'ILLUSIONS S’EFFONDRENT @Stan Rutherford C'est d'un complexe toutes ces histoires. Heureusement que ses parents sont encore amoureux comme au premier jour, ça lui évite bien d'avoir le cul entre deux chaises. — Évidemment, ça s'appelle un sacrifice et elle le fait pour vous. Pas pour ton père en tout cas. Une femme blessée, peut très vite devenir un ange d'échu, mais Sana espère que la mère du garçon se sorte très vite de ce cauchemar. La Russe soupire en écoutant les aveux de son acolyte. Elle n'est pas tellement surprise. — Tu devrais lui en vouloir Stan, pas parce que tu sais que tu vas rester un homme à femmes toute ta vie, parce que tu sais que l'amour, c'est surfait, ou autre... mais simplement pour l'immense peine qu'il a infligée à ta mère. Juste parce qu'elle est blessée, tu devrais lui en vouloir, lui coller une bonne droite même. père ou pas père. Mais il a raison aussi d'un côté, de vouloir laisser le soin à ses parents, d'annoncer la nouvelle à Nathan. Sana secoue la tête pour approuver ses dires et lui donne ensuite son cornet vide. Cornet qu'il prend soin de lui rendre. Elle hausse les épaules et le termine bien assez rapidement. Au même moment, l'électricité fut rendue à son appartement et l'électricien s'en alla. — Évidemment ! Elle n'a pas besoin de lui montrer le chemin de l'entrée, il la connaît par cœur à force d'y squatter. Demoiselle revient au salon avec deux bouteilles d'alcools et balance celle de Stan dans ses bras. Quant à la sienne, elle l'ouvre avec ses dents et propulse le bouchon sur la table, prenant ensuite place sur le fauteuil. La rebelle sort les pieds de ses pantoufles et les remonte sur le fauteuil. — Et si on oubliait cette histoire avec tes parents ? La Russie n'avait pas très envie de voir l'Australie si... Perdu ? Si peu souriant...

@Sana Bukovski | Il était certain que leur couple survivrait Stan. D'une façon ou d'une autre. Son père n'était pas du genre à lâcher l'affaire sur quelque chose et sa mère beaucoup trop aimante pour le laisser. Ou alors il se voilait la face. Et auquel cas elle serait malheureuse toute sa vie pour ne pas avoir eu le courage de partir. Il soupire. Elle a raison, c'était son égoisme qui pensait qu'il avait le droit de ne pas juger son acte. Mais dans cette histoire, quelqu'un souffrait vraiment et ce n'était pas n'importe qui. Il ne s'en rendait juste pas compte parce qu'elle était à des milliers de kilomètres de lui et qu'elle lui en voulait d'avoir fermé sa bouche. – Ouais j'sais que t'as raison. Enfin pas pour tout non plus. – Oui, ça se voit que t'as envie que j'me retrouve casqué le cul en Australie pour le restant de mes jours. La violence résout rien. Il est pas violent Stan, les coups ils les évitent au maximum. Ses parents lui ont toujours appris à résoudre les choses avec les mots ou à les fuir. Lui ? Il préférait finalement prendre la fuite à chaque fois. L’électricien quitte finalement les lieux et ils peuvent fin entrer dans l'appartement. Il s'affale dans le canapé de la russe, alors qu'elle revient des bières à la main. Il sourit en voyant la façon dont elle ouvre la sienne, plus virile que lui. Il l'ouvre à son tour, venant porter directement le goulot à ses lèvres. – Volontiers. J'vais assez en entendre parler de toute façon. Il regarde autour de lui, avant de reporter son attention sur Sana. – Tu me changes les idées ? qu'il lui demande, comme une bouteille lancée à la mer.

COMBIEN D'ILLUSIONS S’EFFONDRENT @Stan Rutherford Elle espère vraiment qu'il retrouvera la paix et que ce ne soit pas juste, le début d'une descente en enfer. Les embrouilles entre ses parents, ne font que commencer, bientôt, ils vont être obligés d'assister à leurs disputes et à de nombreuses prises de tête, car il est évident que maman Rutherford aura du mal à refaire confiance à son époux. — Tu sais, il y a une phrase que mon père aime dire : si tu as essayé de te faire comprendre et que ce n'est pas passé, c'est que tu n'as pas giflé assez fort la première fois. Sourire diabolique, imitant son père. En fait, c'était peut-être dans le sang russe ? D'être aussi chaud tout le temps. Cul posé dans le canapé, bouteille entre ses lèvres à avaler une longue gorgée avant d'être interpellée par la demande du garçon. Lui changer les idées ? Comment ? De quelle façon ? — mhhhh, tu veux que je te masse les pieds ? oui oui, vous voyez bien l'arnaque n'est-ce pas ? Parce qu'à peine, il ouvre la bouche qu'elle surenchérit. — Même pas en rêve ! Je plaisantais. Elle éclate de rire, posant sa jambe sur la cuisse de Stan — Par contre, moi, j'veux bien un st'euplaiiiiit ! Orteils qu'elle fait bouger sous les yeux du garçon rien que pour le faire chier. — Est-ce que si je t'autorise à boire cet alcool sur son ventre et sur une autre partie de mon corps au choix, ça te changera les idées ? Question beaucoup plus sérieuse pour le coup.