Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityet si nous étions trois ► calhen & evelyn - Page 2
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment :
    Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
    Voir le deal

    et si nous étions trois ► calhen & evelyn
    Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 5 Mai 2013 - 3:37
    taggercitereditionsupprimeradresse
    et si nous étions trois ► calhen & evelyn - Page 2 AaqGmDLU
    ET SI NOUS ETIONS TROIS ♣ calhen b. mitchell & evelyn june campbell

    Je le regarde, sans me lasser de ce spectacle. Il est sûr de lui, il veut que Molly ait un père, il veut qu’elle le connaisse, il veut faire partie de sa vie. Ma moue dubitative se transforme en un sourire rayonnant. Je suis heureuse à cet instant. Molly est la personne la plus importante dans ma vie et son bonheur est l’une de mes priorités. Je vois enfin le bout du tunnel pour elle, elle va enfin connaître son père, et elle pourra s’épanouir d’autant plus avec notre présence à tous les deux. Cette pensée amène une sorte de soulagement dans mon esprit. Depuis le jour où j’ai appris être enceinte, je me suis toujours demandé si j’arriverais à la combler seule, si je lui suffirais et aujourd’hui, cette question n’a plus de sens. Je me sens rassurée sur ce point. Et même si tant d’autres sont encore en suspens pour le moment, je sais que je peux lui faire confiance. « Je n’en ai jamais douté, je voulais juste te l’entendre dire… » Je tourne la clé dans la serrure et me hisse à l’intérieur avant de l’inviter à entrer. Molly somnole dans ses bras. « On va la poser un moment dans son berceau, à chaque fois que nous allons au parc, elle est épuisée en rentrant. Je pourrais préparer le bain et le repas pendant qu’elle somnole un peu… » Je l’entraîne avec moi jusque dans la chambre de notre fille. Une vraie chambre de petite fille que je me suis amusée à peindre en arrivant. Je ne suis pas une artiste, mais le résultat est plutôt coquet. Des coquelicots sont dessinés sur le mur, et entourent son berceau. Tandis que je laisse Calhen déposer Molly à l’intérieur, je tire légèrement sur les rideaux pour empêcher le soleil de s’introduire dans la pièce, avant de me rapprocher d’eux deux. Je dépose sur la joue de Molly un tendre baiser, rempli de tendresse maternelle et je la regarde se retourner dans son lit. Elle ne lutte pas contre le sommeil. Elle a toujours eu besoin d’en avoir d’avantage que les enfants de son âge. Elle a fait ses nuits presque immédiatement à ma sortie de la clinique. Je me rends alors compte que Calhen ne sait pas toutes ces petites choses. Qu’il doit encore tout apprendre d’elle et que ce ne sera sans doute pas évident pour lui. Calhen a toujours beaucoup compté pour moi. J’ai toujours pensé qu’il y avait en lui, une personne merveilleuse et même si à l’époque où nous nous sommes connus, il essayait de la masquer avec de l’alcool. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui, j’ai véritablement envie de l’aider à en apprendre plus sur Molly. Certes j’ai pris peur à l’instant même où le faire entrer dans nos vies s’est trouvé être la seule solution. Et une part de moi est tout de même encore effrayée, mais même pour Molly, je me dois de m’entendre avec son père. J’aurai certes préféré offrir à ma fille une famille unie, une mère et un père qui s’aiment sans conditions, mais si aujourd’hui, les choses ne sont pas ainsi, je me dois au moins d’avoir de bonnes relations avec Calhen. Je l’invite à me suivre hors de la chambre, et referme la porte derrière nous. « Viens, je vais te faire visiter notre si petit appartement… » Je lui montre alors le salon, la salle de bain où les affaires de Molly règnent en maître, ma chambre où là encore les jouets de la petite fille sont partout et finalement je lui montre la cuisine. « Tu veux boire quelque chose peut être ? » Je me dirige vers le frigo, extrait de ce dernier le repas de Molly et me retourne vers Calhen, guettant sa réponse. Ça me fait tout drôle qu’il soit là, face à moi, dans mon appartement. J’ai l’impression que nous sommes quelques mois en arrière et que je m’apprête à lui sauter dessus. C’est fou comme les choses sont pourtant différentes aujourd’hui. Et la nostalgie de cette époque où les responsabilités n’avaient aucune importance me traverse un instant. « Si tu veux me poser des questions sur Molly, n’hésites pas. Ou même sur moi… » J’aimerai qu’il me dise la même chose mais jusqu’à maintenant, il a soigneusement évité toutes mes questions. Cela m’étonne, a-t-il quelque chose à cacher ? Je préfère penser que non, et qu’il est simplement bouleversé par la nouvelle, et donc incapable de se concentrer sur autre chose que sa fille, dont il vient à peine d’apprendre l’existence.
    Molly ne se réveille pas, j’invite alors Calhen à prendre place sur le canapé, son bain peut bien attendre une demi-heure après tout, ce n’est pas tous les jours que je retrouve son père. « Ça fait vraiment bizarre. Je veux dire… » Je le regarde, ce petit sourire en coin qui ne me quitte pas. « Il y a bien longtemps que Calhen Mitchell ne squatte plus mon appartement… » Je me laisse tomber sur le canapé qui trône en plein milieu du salon, sans jamais le quitter des yeux. « Tu m’as manqué… » Ces mots m’échappent et je rougis presque instantanément. Je baisse les yeux, je me sens à cet instant, totalement ridicule. Pourtant, c’est vrai. Sa présence m’a manqué, parce que malgré son départ précipité, et sa franchise sur le non importance de notre histoire, je me sentais bien avec lui à cette époque. Il m’a redonné le goût à la vie à une époque où je l’avais perdu depuis trop longtemps…

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 7 Mai 2013 - 11:33
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Maintenant que je savais, je ne pouvais plus faire comme si Molly n'existait pas. Cela aurait été salaud de ma part et surtout, cela n'aurait pas été mon genre. Je ne m'attendais pas à cette nouvelle. Et à vrai dire, j'aurais préféré attendre une bonne dizaine d'années avant d'envisager d'avoir des enfants ou tout au moins un. Mais le fait est que Molly était née et qu'elle était une partie de moi que je ne pouvais plus négliger. Elle était ma fille et je trouvais cela normal d'être là, au delà de tout « devoir » de ma part. C'était une envie, plus qu'une corvée à vrai dire. C'était un peu étrange. Cette petite fille, je ne la connaissais pas encore mais j'avais envie de lui faire une place dans ma vie et de revoir l'ordre de mes priorité pour lui donner l'importance qu'elle avait à présent, dans mon existence. Je savais déjà que j'allais devoir apprendre pas mal de chose. Mais j'avais envie d'essayer. Et puis, je m'étais déjà occupé d'enfant alors je ne devais pas etre si nul que ça. Aux paroles d'Evelyn, je reportais mon regard bleuté sur elle. J'acquiesçais ensuite de la tête quand la jeune femme proposa de mettre Molly dans son berceau. Je la tenais contre moi tout en avançant dans l'appartement. J'avais déposé le sac à l'entrée et je pouvais donc replacer une mèche rebelle de la petite derrière son oreille. Sa chambre était une chambre typique de petite fille avec beaucoup de rose et de blanc. Et une frise sur le mur dont je pensais Evelyn être l'auteure. Je posais délicatement la petite dans son lit puis je lui retirais ses petites sandalettes, la laissant pieds nus pour goûter à la fraicheur du drap. Je l'observais dormir quelques instants alors qu'Evelyn tirer le rideau pour donner un peu d'obscurité à la pièce. Je me disais que Molly semblait bien dormir. Et j’espérais sincèrement qu'elle ne serait pas comme moi, c'est-à-dire insomniaque. Vu que c'était une tare génétique, j'espèrais qu'elle allait passer au travers. Et j'avoue que la voir dormir si facilement me rassurait beaucoup. Mais je me rendais compte à cet instant là, que je ne savais pas grand chose de ma fille. Je ne savais pas ce qu'elle aimait, ce qu'elle détestait, ou tout simplement, quelle petite fille, elle était. Je jetais un œil à Evelyn tout en disant: « Elle semble n'avoir aucun mal à trouver le sommeil. Elle n'est pas comme moi. » Evelyn savait à quel point mes nuits étaient courtes, je dormais très peu et cela depuis que j'étais gosse. A présent, il me suffisait à peine de cinq heures de sommeil pour être reposé. Il n'empêche, que certaines nuits, le sommeil me fuyait et je tournais alors en rond dans mon appartement. Et la plupart du temps, je prenais mes clefs de voiture pour faire un petit tour derrière le volant, une ou deux heures et je rentrais à nouveau. C'était quelque chose dont j'avais du mal à m'habituer même avec le temps.

    A la question d'Evelyn, je hochais de la tête tout en la suivant hors de la chambre pour visiter le petit appartement. Il était petit mais fonctionnel. Et elle avait très bien réussi à y mettre sa touche personnelle, bien que beaucoup d'affaires et de jouets de Molly étaient éparpillés un peu partout dans l'appartement. « Je veux bien un coca si tu as, sinon un café ça m'ira. » Je n'avais pas envie de boire une bière. D'ailleurs, je refuserais toujours de boire quelque chose quand Molly était dans les parages. Je crois qu'être un bon père, commençait par là. Et puis, il faut dire que je mettais calmer sur la bouteille. J'avais réussi à relever la tête et à aller de l'avant. L'alcool n'avait fait parti de ma vie, que pendant une courte durée. Et je voulais que cela reste ainsi. Je m'installais ensuite dans le salon, sur le canapé. Molly était toujours en plein sommeil et son bain allait pouvoir attendre. Puis aux mots d'Evelyn, je ne pouvais m'empêcher de sourire. « J'avoue que c'est étrange en effet... » et c'était peu de le dire. Je ne pensais pas retrouver Evelyn ici, et avec un bébé qui en l'occurrence, se trouvait être ma propre fille. Quand elle m'avoua que je lui avais manqué, je fus quand même un peu surpris. A l'époque où l'on s'était connu, elle savait qu'il s'était passé quelque chose dans ma vie et que j'étais alors incapable de m'attacher à qui que ce soit. Sur ce point, j'avais toujours été clair afin de ne pas la heurter, la blesser sans le vouloir. Mais j'avoue que sa présence m'avait fait du bien. Et je ne parlais pas de sexe mais juste d'une présence. Savoir qu'on pouvait parler si on voulait, c'était rassurant à ce moment là. Et puis, Evelyn était une fille bien. Et j'avais espéré jusqu'à aujourd'hui, de ne pas avoir fait trop de dégats dans sa vie. « Tu m'as manqué aussi... et je regrette encore de ne pas avoir été là pour toi. » Je ne savais rien sur Molly et cela, c'était strictement ma faute. Même si Evy me disait le contraire. Si j'avais pris d'autres décisions, peut-être que j'aurais pu l'accompagner dans toute sa grossesse au lieu de me ramener un an plus tard. Je jetais ensuite un oeil à la place puis je prenais le cadre qui se trouvait sur la petite table à côté du canapé. Une photographie d'Evelyn, de sa mère et de Molly. Molly devait avoir quelques jours. « Vous faites un beau trio. »
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 9 Mai 2013 - 13:54
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Si Molly a hérité de ses charmants bleus azur et de la teinte si douce de ses cheveux, elle a heureusement pour elle hérité de mon sommeil. Elle dort paisiblement toutes les nuits et fait en moyenne deux siestes par jour. J’hésite à donner toutes ces précisions à Calhen, mais je me ravise finalement, l’abreuver de tout un tas de choses ne servirait à rien, il est sûrement encore en état de choc. C’est pourquoi je l’entraîne dans la cuisine, lui sers un coca bien frais et lui propose de prendre place sur le canapé, lui déposant le verre sur la petite table basse en verre. Je ne sais pas exactement quoi dire, ni comment le dire. Ca fait si longtemps que nous ne nous sommes pas vu. Presque deux ans. Et depuis la dernière fois les choses ont tellement changées. A l’époque nous possédions l’un pour l’autre de l’affection bien qu’il n’ait jamais été question d’amour. Il y avait aussi entre nous une certaine complicité mais à ce jour, plus rien n’est palpable, si ce n’est de la gêne. J’ai l’impression qu’il est mal à l’aise. Il culpabilise sans doute énormément et je n’en ai pas la moindre envie. Les circonstances nous ont amenés à prendre des chemins différents, et ce n’est pas plus mal. Aujourd’hui il semble ne pas être sous l’emprise de l’alcool et si cet éloignement lui a permis de guérir un tant soit peu de sa douleur, c’est mieux ainsi. Il est sans doute plus apte à être père maintenant qu’à l’époque. Cependant, je ne lui dis pas tout cela, je préfère un ton plus plaisantin, plus léger. « Tu regrettes de ne pas m’avoir vu en baleine ? Je ne voyais même plus mes pieds, j’étais… Hideuse. » Je souris. J’essaie du mieux possible de détendre l’atmosphère. Il s’empare d’une photo et la fixe un instant avant de la commenter. J’adore cette photo. Elle a été prise à l’hôpital, peu de temps après la naissance de Molly. C’est certain que Calhen aurait peut-être plus sa place sur cette photo que ma mère, mais encore une fois, je ne veux pas lui reprocher son absence. Il ne pouvait pas savoir. Et rien n’aurait pu changer le cours des choses, car lorsqu’il a décidé de partir, je n’en savais rien. Ce n’est que quelques semaines plus tard que j’avais su pour ma grossesse. Je suis pourtant anéantie par sa culpabilité. Je ne veux pas qu’il se sente mal, finalement, il semble qu’il reste entre nous quelques bribes d’affection. A l’époque je voulais l’aider à guérir de la perte de sa fiancée, aujourd’hui je voudrais lui épargner la peine de n’avoir pas assisté à la naissance de sa fille. C’est un éternel schéma que nous reproduisons, et à chaque fois, je tente de le sauver de la souffrance. Je m’éclipse un instant, sans un mot. Je rejoins la petite chambre qui est la mienne et m’empare de l’album de Molly sur le bureau. Au passage je prends l’appareil photo posé sur l’étagère et je reviens près de lui, dans le salon. « Tiens si tu veux en voir plus… Je tiens cet album depuis ma sortie de la clinique. » L’album est épais, mais quel parent n’a jamais été gaga de son premier enfant ? « Et dès qu’elle se réveillera, on rajoutera une photo de vous deux… D’ailleurs, à la première page, il y a une photo déjà de toi… » Pas collée. Mais je ne trouve pas intéressant de préciser cela. Je me laisse tomber à ses côtés sur le canapé. Je ne sais pas vraiment quoi dire de plus. Je n’étais pas prête pour ces retrouvailles je pense. Mais maintenant que nous sommes tous deux-là, auprès de Molly il faut cependant que nous parvenions à parler, à discuter. « Puis-je te poser une question ? » Me hasardais-je à demander avant de me lancer, sans même lui laisser l’opportunité de répondre. « Qu’est-ce que tu attends réellement, maintenant que tu sais ? Je veux dire, qu’est-ce que tu veux ? »
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum