Ce soir je vois Maelys. J'ai besoin de tout oublier. J'ai besoin de profiter de ce spring break. Je ne vais clairement pas me laisser abattre pour cette rupture et pour Livia. On a ronpu. On était pas fait l'un pour l'autre. C'est comme ça. Parfois ça marche et parfois non. Donc ce soir, je rejoins Maelys dans un bar proche de l'hôtel. Je sens que oui on va s'amuser tous les deux. Je l'apprécie beaucoup. Depuis le temps qu'on se connaît aussi. Et dire qu'on a failli coucher ensemble et que j'ai pris mes jambes à mon cou quand elle a commencé à devenir plus entreprenante avec moi. J'ai paniqué. Je n'avais encore jamais couché. Mais maintenant c'est différent et peut être que le Spring Break va me faire du bien. Peut être que je vais réussir à me lâcher un peu. Faire des rencontres. Donc j'arrive au bar de plage vêtu uniquement d'un short et d'un polo. Il fait relativement chaud à Cancun. Je finis par voir Maelys arriver et je lui fais un signe de moi. Saluuut ! Ca faisait longtemps qu'on s'était pas vu toi et moi. Que je lui avoue alors que je me rapproche d'elle pour pouvoir la prendre dans mes bras et déposer un baiser sur sa joue.

@Maëlys Carmichael

@Arthur Dassault pour ces vacances, tu avais mis tes réseaux sociaux en sourdine et tu avais laissé ton mac à boston. le spring break 2022 serait de véritables vacances, sans e-mail à gérer, sans vidéos à tourner, sans placements de produits à réaliser. tu comptais profiter de tout ce que cancun pouvait t'offrir afin de relâcher l'intense pression de cette année. t'oubliais surtout les examens de fin d'année qui ne tarderaient pas à montrer le bout de leur nez, pour ton plus grand désespoir. ces vacances allaient te permettre de retrouver tes potes, de passer bons moments en leur compagnie afin de garder de précieux souvenirs de ce séjour. rejoignant arthur dans un bar de plage, tu lui fis un grand signe de la main en le voyant. — quel plaisir de retrouver quelqu'un avec l'accent anglais, plaisantas-tu en lui claquant une bise d'un sourire radieux. voilà très longtemps que tu connaissais arthur. c'était primordiale pour toi de garder contact avec ton entourage londonien. ça te donnait l'impression d'y voyager le temps d'un instant. — c'est moi où t'as poussé à la salle ? dis-tu en fronçant les sourcils, tapotant sans aucune gêne le torse du garçon. arthur paraissait plus baraqué que dans tes souvenirs. — alors beau-gosse, qu'est-ce que je t'offre pour commencer dignement cette soirée ? demandas-tu en déposant ton sac à main sur le comptoir, faisant signe à une serveuse pour qu'elle vienne prendre vos boissons.

J'espère vraiment pouvoir profiter de ce Spring Break. Je suis allé aux autres oui, mais je me bloquais avec les filles, avec les rencontres. J'allais aux soirées. J'en profitais, mais je fuyais dès qu'une femme tentait de m'approcher. Désormais je me sens un peu plus libéré, mais pas à cent pour cent quand même. Peut être que l'alcool pourra m'aider durant ce Spring Break. Mais également mon meilleur ami. Je sais qu'il va me pousser à aller voir quelques filles. Mais pour le moment c'est Maelys que je vois. Et je suis ravi de pouvoir la revoir. Ca va faire du bien de passer une soirée avec elle. Une amie de longue date. J'avoue que ça se fait rire, ou alors pire ils perdent l'accent anglais. Quelle tristesse. L'accent anglais est si bien. Mais bon. On est amené quand même à le perdre quand on fréquente les américains. Mais ce soir, soirée entre anglais. Clairement nos accent va revenir en force. Je rigole quand elle tapote mon torse me faisant remarquer que j'avais pris un peu de muscles. Euh tu trouves ? T'étais trop occupé à m'embrasser pour le remarquer à la dernière soirée. Que je dis en rigolant. Et puis elle a pas eu beaucoup de temps pour découvrir mon corps que j'avais déjà fuis en courant. Loin d'elle et loin de la soirée. Mais dans le fond je suis content que rien n'ai changé entre nous malgré tout. Je vais commencer avec un mojito perso. Que je dis pour ensuite m'adresser à la serveuse et passer commande après Maelys. Bon comment tu vas toi ? Qu'est ce qui s'est passé dans ta vie ? Que je demande finalement.

@Arthur Dassault c'était important pour toi de garder ton cercle anglais. dis comme ça, cela sonnait comme étant une secte religieuse mais pas du tout. tu avais simplement besoin de te rappeler que londres était ta ville natale. ça te motivait à y retourner plusieurs fois par an. — perdre l'accent anglais ... t'imagine l'horreur ? t'esclaffas d'un air horrifié. — et qu'on se le dise, notre accent chantant est un sacré atout pour draguer, assuras-tu, un sourire en coin. t'avais toujours eu des compliments concernant ton accent, qui te donnait un air vachement distingué, chose que tu étais. en passant une main sur le polo d'arthur, tu lui fis remarquer qu'il était vachement plus baraqué que dans tes souvenirs. — trop occupé à t'embrasser, c'est ça ! et visiblement, je ne sais pas rouler des pelles, vu comment tu m'as fuis, le taquinas-tu d'un clin d'œil aguicheur. — deux mojitos s'il vous plaît, demandas-tu au serveur. — oh rien de spé. le boulot le boulot le boulot, mais là c'est des vrais vacances donc j'vais pas y penser. sinon j'reparle avec stan, mon ex de l'été dernier, mais c'est tout, lui répondis-tu. tu payas vos consommations et tu tournas les talons, faisant signe à arthur de venir s'installer sur une table à tes côtés.

Arrete je tiens trop à notre accent pour le perdre Que je dis en rigolant. J’aurais pu le perdre en effet. Depuis 2018 je suis à Boston. Et depuis mon adoption par les Dassault aussi. Après tout ils sont français donc ils ne l’ont pas l’accent. Mais heureusement j’ai quand même quelques proches anglais, comme Maëlys. Genre l’accent anglais c’est un atout pour draguer ? Je n’y connais rien. Je n’ai jamais dragué personne. Avec Livia ça s’était fais naturellement après tout. Et je ne peux m’empêcher de rigoler quand elle me dit qu’apparemment elle ne sait pas embrasser vu que j’ai finis par fuir loin d’elle. Non mais tu sais pourquoi j’ai fuis. Que je dis en faisant la moue. Ca serait maintenant je n’aurais pas fuis … je crois Oui après tout je n’ai pas couché avec d’autres femmes que Livia donc je suis forcément en confiance sur mes talents sexuels hein. Je laisse là jeune femme passer commande de deux mojitos. Oui tu m’avais parlé de ton ex… et ? Il se passe quelque chose ? Où ça pourrait redémarrer vous deux ? Que je demande quand même. Je la suis ensuite avec nos mojitos en main pour qu’on s’installe à une table. Je lui tends sa boisson pour lever mon verre. A ce Spring Break et à nous deux. Que je dis pour pouvoir déposer un baiser sur sa joue et ensuite trinquer avec la jeune femme.

@Arthur Dassault tu approuvas un vif hochement de la tête, persuadée que ce que tu disais était vrai. — évidemment ! répondis-tu, tes ongles parfaitement manucurés pianotant sur le comptoir. — les américaines raffolent de notre accent. quand tu dragueras en soirée, au spring break par exemple, tu réaliseras du pouvoir que détient ta voix, rigolas-tu. l'accent anglais n'avait aucun effet sur toi, étant donné que c'était celui que tu avais le plus entendu de toute ta vie. — oui je sais, je te taquine, roucoulas-tu d'un clin d'œil. — aaah, donc j'imagine que mes pelles n'étaient pas si mauvaises que ça alors ? dis-tu d'un air rassuré. t'avais été extrêmement vexé lorsqu'arthur t'avait laissé en plan, fuyant loin de toi lors de cette soirée. mais une fois les explications données, tu n'avais peu qu'être compréhensive. aux côtés du blond, tu allas t'assoir à une table extérieure, poussant un profond soupir de satisfaction. — on reparle juste, et on s'est très peu revu. j'sais que je suis toujours attachée à lui mais pour l'instant, rien ne laisse croire que l'on va retenter quoi que ce soit, lui répondis-tu, secouant la tête de gauche à droite. depuis que tu l'avais revu, il entendait ton esprit, alors que tu avais mis de nombreux mois à tourner la page. — à la tienne ! et toi alors, t'as des filles dans le viseur pour ces vacances ?

Je rigole quand Maelys me parle de l'effet de notre accent anglais sur les américaines. Je dois avouer ne l'avoir jamais remarqué. Déjà faudrait que j'arrive à draguer une fille. J'ai peut être passer une étape, mais j'en suis pas moins nul dans le domaine hein. Et je me souviens de toutes les questions que je lui avais posés sur le sexe. Mais je sais qu'il doit rester plein de choses à savoir sur ce sujet. Non c'était tout le contraire, c'était très plaisant même. Oui bien évidemment. J'aurais vraiment aimé aller plus loin. C'est juste que je ne me sentais pas prêt. Sur le moment. J'ai paniqué parce que j'étais puceau et j'avais surtout peur d'être nul, de ne pas savoir quoi faire, et comment m'y prendre. Maintenant c'est différent. Je suis pas forcément le plus à l'aise, mais j'ai plus la même appréhension. Vous vous êtes quittés pour quelles raisons encore ? Après laisse toi le Spring Break pour profiter et tu aviseras, non ? Je sais pas vraiment, je suis nul dans les conseils amoureux. Que je dis en rigolant. Je suis nul, surtout vu mon ancienne relation avec Livia. On trinque et j'apporte le verre à mes lèvres. Oh la des filles en vue ? Toi ? Que je dis en rigolant. Non je sais pas. Je me pose pas de questions, je profite et puis si ça arrive, ça arrivera hein. Mais je ne suis pas un grand dragueur. Je ne vais pas le devenir du jour. au. lendemain.

@Arthur Dassault — arrête, j'suis sûre que tu n'es pas nul, assuras-tu. — t'as juste à balancer des compliments, rouler des mécaniques, mettre en avant tes biscoteaux et hop, le tour est joué, lui dis-tu d'un sourire. tu n'avais toi-même pas de technique particulière pour draguer. cela se faisait naturellement si le feeling avec la personne était présent. — mais le plus important, c'est d'être soi-même. si tu n'es pas suffisamment à l'aise avec la personne pour être entier, ça ne sert à rien de forcer, renchéris-tu. — avec moi, t'es comment ? tu te brides ou t'es à 100% toi-même ? lui demandas-tu. tes doigts faisant tourner la paille dans le verre, tu esquissas une légère grimace. — stan et moi c'était ce que l'on peut appeler une amourette de vacances. on a été submergé par nos vies persos en septembre dernier. on a préféré couper court avant de foncer droit dans le mur, lui avouas-tu. septembre 2021 fut le mois le plus difficile de ton année mais tu avais su rebondir, comme tu y parvenais toujours. — moi ? t'exclamas-tu, la mine surprise. — tu me repousserais pas si j'venais à te galocher ? parce que j'suis bien décidée à ne plus rien tenter, un vent m'a suffit, rigolas-tu, l'air taquin.

Si c'était si facile hein, ça se saurait. Que je lui réponds en rigolant. Après peut être que je peux attirer quelques regards avec mes muscles oui. Mais après faut parler, être à l'aise. Et moi la drague, c'est pas mon truc. C'est pas moi. Et comme elle le dit si bien, il faut juste être sois même. Et c'est bien ce que je compte bien. Donc si la fille cherche quelqu'un qui est sûr de lui, et bien, ça va être compliqué puisque je n'ai pas une confiance énorme en moi. Toi je te connais depuis plusieurs années quand même donc oui je suis à 100% moi même. Que je lui réponds. Non avec Maelys c'est naturel. Je l'apprécie beaucoup. Et je suis moi même. Une amourette de vacances qui est toujours présente maintenant, c'était peut être plus que ça non ? Que je finis par lui demander. J'apporte la paille entre mes lèvres pour pouvoir boire une grande gorgée de mojito. Ca fait du bien. C'est vraiment rafraichissant comme boisson. Mais c'est traite. On peut facilement en boire deux trois d'affilé et se retrouver complètement bourré. Non promis je te repousserais pas. Je te garantis pas d'être le mec le plus à l'aise mais je prendrais pas la fuite. Je rigole quand j'y repense à cette soirée. Je m'étais excusé et je lui avais expliqué mon comportement.

@Arthur Dassault — me voilà rassurée ! t'exclamas-tu. — j'aurai été vexé si tu m'avais dit que t'étais sur la réserve avec moi. mais je l'aurai compris, j'suis hyper intimidante, c'est bien connu, le taquinas-tu d'un clin d'œil. portant ta paille aux lèvres, tu restas sans voix à la remarque d'arthur. — merci pour ta franchise, ça fait du bien de l'entendre de vive voix. ça me rappelle à quel point j'suis dans la merde, rigolas-tu d'une légère grimace. — j'pense que j'suis dans le déni de ce que j'éprouve pour lui depuis qu'on a rompu mais c'est mieux ainsi, dis-tu à arthur d'un haussement d'épaules. — ça ne sert à rien de s'acharner sur quelque chose quand on sait que c'est voué à l'échec, pas vrai ? renchéris-tu. comme toujours, la raison prenait le dessus sur le cœur. si t'écoutais ta voix intérieure, ta vie serait totalement différente. par logique, t'étais obligée de prendre certaines décisions, plus ou moins radicales. — ah parce que l'idée que ma bouche soit contre la tienne te met mal à l'aise ? plaisantas-tu. — j'veux pas te traumatiser, t'en fais pas.