@Asmodée Westbury — S'il y avait bien un moment où nous allions nous retrouver, c'était bien ici. Nos camarades qui se déchainent pour leur première nuit au Spring Break, l'alcool qui est déjà de sortie, les cris ambiants qui rythment la musique et les secondes de silence entre deux chansons. Tout était réuni pour que je tombe nez à nez avec ton minois. Accoudée au bar, recevant mon cocktail, je te regarde les yeux pétillants, sourire en coin, déjà amusée par ces retrouvailles au moment opportun. ❝ Tiens, tiens, mais qui voilààààà ❞ plaisante-je déjà en te dévisageant amicalement. Le ton est donné, l'humeur est festive. Je me sens parfaitement à mon aise. ❝ Laisse moi deviner : troisième verre ? ❞ Ou es-tu à ton premier ? Surprends-moi, amuse-moi, pour cela, tu es le roi.

Le Springbreak commence à peine et je ne suis pas capable de toucher terre. Hier, j'ai été plutôt calme, à mon humble avis mais ce soir, j'ai passé une bonne partie à boire, à danser, à rencontrer... hommes ou femmes, je n'ai pas vraiment fait la distinction même si les filles s'approchent plus de moi. J'en remercie une jolie rousse de la danse avant de la laisser pour aller jusqu'au bar. Cocktail corsé, énergisant au possible, c'est tout ce dont j'ai besoin. Je suis en train de boire ma première gorgée lorsqu'une voix m'interpelle. Mes yeux se tournent et tombent sur un visage plus que familier. " Shal... " grand sourire, je me tourne pour lui offrir toute mon attention. Je ris à sa question, je dois avouer que je n'en sais rien. " Je n'ai pas tenu les comptes mais pas assez pour me mettre à terre, en tout cas ! " Je me pince la lèvre inférieure, la regardant, elle et ses jolis yeux marrons. Ma main se glisse à elle, à son visage, pour remettre une mèche derrière son oreille. " Tu passes une bonne soirée ? " je n'avoue pas tout de suite que je recherche si elle est accompagnée... si ça m'intéresse ? un peu trop...

@Asmodée Westbury — Tu ne fais pas dans les grandes phrases de maître, ton honnêteté heurtant mes oreilles, provoquant sourire et rire enthousiastes. ❝ Encore dans la limite où tu es conscient. Méfie-toi à ce que les cocktails te fassent tourner la tête. Ou autre chose. ❞ Yeux s'écarquillant en toisant la salle, te laissant réaliser les personnes presque dénudées autour de nous, un peu comme nous. L'ambiance est plus qu'à la fête et il est fort à parier que les premières coucheries vont démarrer, si ce n'est pas déjà le cas. Je reviens vers toi, gorgée prise à la paille au passage. ❝ Moi ? Toujours. ❞ réponds-je toujours agréablement. Tes doigts viennent toucher mes cheveux, et je dois avouer que c'est plaisant. Ta friandise préférée est l'attention, mais surtout la recevoir. Un doux romantique tactile dans l'âme. ❝ Je suis avec quelques copines, notamment Ambre mais j'ai préféré la laisser hurler sur la chanson avec les autres. ❞ Ricanement bref avant de te regarder et à mon tour passer mes doigts dans tes cheveux. ❝ T'es tout beau, regarde-moi ça. ❞ Je n'en ai peut-être pas l'air mais je te dévore délicatement des yeux. Tu es une petite pépite, toujours aussi attrayante. ❝ Tu viens de choper ou tu t'apprêtes, je me trompe ? Dis moi qui. ❞ Mes épaules en avant, je me rapproche de toi telle une commère, cherchant à ma droite dans la foule alors que nos têtes se rapprochent. La curiosité est un vilain défaut certaines mauvaises langues disent, et je m'en contrefiche royalement. Si tu es avec tes amis ou seul, il y a tout de même fort à parier que tu es en chasse, armé de ton sourire séduisant et de ton torse bombé. Un fuckboy des plus inoffensifs.

petit sourire aux lèvres, il est facile à avoir. Surtout pour Shalimar. " Hm, oui, il y a pas que l'alcool qui fait tourner des têtes. " Je suis son regard et mes yeux se portent sur les tenues suggestives des hommes et femmes. L'ambiance est chaude mais c'est le plaisir du Spring Break de Cancun; non ? Mais mon regard, il retombe vite sur la belle, la détaillant et me rappelant les formes là où je ne peux les voir. Je l'écoute sagement, me rendant compte que j'étais accompagné aussi. Mais il semblerait qu'elle ait trouvé une autre occupation. Je ris à imaginer son amie en quart d'heure de folie. " mais ça va aller ? elle ne risque rien ? " du style, se faire virer par la sécurité. mais je me dis qu'à ce niveau d'ambiance, ce n'est plus grand chose. Rapprochement encore plus évident, palpitant qui s'énerve contre le torse alors qu'elle vient glisser ses doigts dans mes boucles. Mes yeux brillent à l'entendre me dire qu'elle me trouve beau. J'entends par là, que je lui plais encore. Physiquement. Mais ça reste une femme intelligente, d'où le fait qu'elle me plait encore. Elle devine parfaitement que je ne suis pas venu jouer les chastes jolis cœurs. Et je dois l'avouer que j'ai besoin de me vider la tête en bonne compagnie. Je ne regarde même pas autour de nous, je me rapproche d'elle, à tel point que mes lèvres peuvent frôler les siennes, donnant l'espoir d'un baiser alors que mon autre main se glisse dans son cou. Mais ma bouche vire doucement à son oreille. " J'ai été sage jusqu'à... ce que tu sois là. " Message envoyé : j'ai trouvé ma compagne de soirée. Délicatement, mes lèvres déposent un baiser sur sa peau. Mais soucieux de ses désirs à elle, je n'amorce pas plus. Je recule mon visage, retrouve son regard alors que ma main quitte, avec regret, sa peau... Le désir est là, mais est-ce réciproque ?

@Asmodée Westbury — Malgré les obstacles de l'alcool et ton regard qui se perd là où l'imagination fait rage, tu fais toujours preuve de bienveillance et d'inquiétude pour autrui. Cela me déclenche un petit sourire dans le creux droit des lèvres. C'est attendrissant. ❝ Ne t'en fais pas. S'il y a bien une personne pour qui je ne me fais aucun soucis, c'est bien elle. ❞ Ne nous rappelons pas de Halloween où elle et moi ainsi que quelques autres filles avions fini sous l'influence de la drogue à notre insu. Un sombre souvenir qui est resté au passé, un que je ne veux pas raviver chez toi tant tu risques de vouloir jouer au protecteur. Et l'heure n'est pas à ça. Il y a cette distance qui se brise, nos faciès qui se rapprochent dangereusement. Il y a cette innocence dans nos gestes comme s'il ne s'agissait que d'un jeu futile et sans risques. Je ne peux nier frissonner, haussant même les épaules sur le coup, lorsque ta main vient se poser sur ma nuque, que ton souffle se diffuse sur mon oreille alors que tu me cherches. Nul besoin de lancer l'hameçon trop loin, la prise ne s'est pas faite attendre, et je m'en amuse innocemment. Puis le moment s'estompe alors que je ris sans gêne, sans artifice, tes doigts quittant ma peau, ton visage s'éloignant. ❝ Tu as toujours été coquin, n'est-ce pas ? ❞ Sourcil levé, tête qui penche sur le côté, je te dévisage entre le jeu et le sérieux. Tu es tout un homme, le coeur sur la main, ou la main sur le coeur. Le torse. Ce torse. Comment nier que cette belle âme est piégée par une armure d'une beauté évidente ? Mes prunelles foudroient les tiennes, y trouvant l'étincelle. Mon bras se lève, mes doigts attrapent quelques des tiens et non la main entière, et je nous emmène à travers les corps déchainés, au delà de la foule. Au précipice de celle-ci, je dépose mon verre sur un recoin surélevé à proximité et me tourne vers toi, pimpante. ❝ Ce que tu as dit, sur le fait d'être sage jusque là... Tu penses pouvoir résister jusqu'à quand ? ❞ Les ombres s'estompent, se fondent en une alors que mes coudes se déplient contre tes abdominaux, que mes mains pivotent sur tes clavicules, que le bout de mes doigts caressent ton menton. Je viens rapprocher mes lèvres, souffler sur les tiennes, voir ce que tu as dans le ventre. Tu le sais bien, je ne suis pas aussi emportée, prise dans des élans rapides de séduction. Mais qui peut nous enlever ce que nous avons vécu ? Ce qui se tient toujours quelque part dans nos poitrines ? ❝ Car j'ai envie de faire tomber l'ange de son nuage ❞ murmure-je avec ma confiance habituelle, spontanée. Ma bouche effleure, touche puis s'effondre sur la tienne, mon équilibre tanguant à m'en appuyer contre toi. Les yeux se closent pour apprécier pleinement ce moment, celui de ces baisers pétillants si marqués dans mon esprit.

Je suis en train de brûler pour la belle. Et je suis bien heureux à lui sourire lorsqu'elle se met à rire en guise de réponse, qu'elle me fait cette remarque sur ma tendance au pêché de la chaire. " Tu es très bien placée pour connaitre la réponse, ma belle. " je ne rétorque pas davantage, me laissant hypnotisé par la belle pfo. Elle vient doucement emprisonner quelques doigts, juste suffisant pour que je la suive sagement parmi la foule. Mes yeux se perdent sur ses courbes, mon cerveau est en état d'alerte. Pour autant, je conserve mon attitude respectueuse. Résolution ébranlée dans la minute par Shalimar qui parvient à me faire comprendre que la sagesse... ce n'est pas ce qui me caractérise le mieux. " ne poses pas de questions dont tu possèdes la réponse, Shal... " Pas besoin d'en dire plus. Je lui ai été faible et je le suis encore aujourd'hui. Elle est une vile tentatrice. Le palpitant continue de vivre pour elle. L'aimer, je suis bien incapable de ne m'arrêter. Ce rapprochement est dangereux, je le sais. La suite n'est pas difficile à deviner mais elle est plaisante à vivre. Je me perds. " tu oublies une chose... " je murmure alors que nous venons enfin jouer tous les deux. Je ferme les yeux et me laisse emporter par l'étreinte que nous partageons. Il n'y aura pas de suite à ma phrase, car je compte bien profiter de ce moment galvanisant. C'est le mot. Galvanisant. Elle m'enflamme, elle m'a capturé et même si j'ai bu, ce n'est pas ça qui fait faiblir mon esprit. Même sobre, je sais que j'irai parfaitement m'emporter avec elle. Mes doigts caressent ses bras, ses épaules, son dos... " bordel... " je gémis, rompant notre baiser pour retrouver ma respiration. J'halète clairement à cause de la tension qu'elle me fait vivre. " Shalimar, donne moi une raison de me retenir. Une seule, je la prendrais... " Des baisers se succèdent l'un après l'autre sur ses lèvres avant de partir les déposer dans son cou, sur sa peau délicieuse... Tandis que mes mains agrippent le fessier de la belle, la soulève et l'emmène doucement contre ce mur, à l'écart mais toujours parmi la foule. Elle me plait trop pour ne pas céder sous les désirs les plus charnels.

@Asmodée Westbury — Tu as entièrement raison. Je sais à quel point tu peux être porté sur la chose, et bien que je n'ai aucune honte à être une femme qui assume pleinement sa sexualité, je ne suis pas aussi débridée que je peux le faire croire. Avec toi, c'est différent. Nous avons eu notre histoire, tu as su me conquérir comme j'ai su te gagner. Ce que nous partageons est différent, et c'est cela qui me met tant en confiance sur le moment. Je ne redoute rien d'autre que le fait que tu sois trop alcoolisé pour pouvoir être performant - ou que tu régurgites à tout moment. Je ne cesse de te taquiner, et cela semble t'amuser. J'en souris dans mes yeux, juste assez pour que tu le remarques. ❝ Je connais toutes les réponses à ma questions donc si je dis que ce soir, j'ai jeté mon dévolu sur toi, qu'est-ce que tu me réponds ? ❞ J'ai l'air si espiègle, si chipie en cet instant, mais avec toi, le jeu est quelque chose d'agréable, de divertissant et de rassurant aussi. La foule autour n'a aucune importance, et n'importe qui peut me voir te couper la parole de quelques attentions physiques avant que nos lèvres ne se retrouvent. Ton corps se raidit et je capte toute ton attention avant que finalement, tu ne sembles que trop épris par l'émotion pour me laisser filer. ❝ Une seule bonne raison ? ❞ La réflexion ne pourra se faire à haute voix. Tu m'embrasses, me soulèves et me plaque en toute douceur contre ce mur qui nous éloigne davantage des autres. J'en rigole sans pouvoir me retenir, rire délicat qui brise ma face coquine. ❝ Attends, pas là, Asmodée. ❞ Et j'ai ce sourire franc, celui qui te fait comprendre que je suis bien avec toi. Sans même que je ne le demande, tu me déposes, et j'en profite pour entourer ton cou de mes bras en plongeant mon regard dans le tien. ❝ Allons dans ta chambre, d'accord ? Et pour te répondre, la seule raison que je peux te donner, c'est de ne pas te retenir. ❞ C'est assez électrique. Tu es beau à craquer, et tu es divinement bien dessiné que je pourrais en perdre mon anglais, mais par chance, j'ai été bénie d'une réflexion qui m'empêche de ne craquer que pour des corps. Malchance, ton coeur est doux et ton esprit est fin. Tu es un modèle parfait, perdu malgré tout dans ses propres émotions à ton insu. La fougue nous prend et nous pousse à presque courir pour sortir de cette zone, gagner ta chambre dans la hâte comme deux adolescents prêts à faire une bêtise. Et passés ta porte, le grand jeu s'annonce. J'attrape ton torse et me jète sur tes lèvres comme si ma faim venait de se réveiller. Profitons de cette nuit pour nous retrouver, peut-être qu'elle nous amènera vers d'autres contrées.