La nuit est une symbiose du corps et de l'esprit. Une période où juste le temps de quelques heures le quotidien s'occulte pour laisser place à davantage de légèreté. Il y a tout juste deux heures, tu avais relevé le défi d'un pari que tu avais perdu la semaine précédente au près de tes collègues de boulot. Tu devais te produire sur scène en tant qu'artiste avec tes propres compositions. Une situation au loin de te plaire mais avec à laquelle tu t'adaptes sans aucun problème tel le caméléon que tu es. Tes camarades étaient éparpillés au centre de la piste de danse du néphilim où l’ambiance futuriste n'est guère édulcorée, bien au contraire. Tu t'approches du comptoir du bar pour commander un verre lorsque tu remarques qu'un gars un brin trop lourd tente d'embêter une demoiselle. Une situation qui se veut bien trop redondante et ce un peu plus chaque jour. Tu pourrais te contenter d'ignorer ce qui se déroule sous tes yeux, tu commandes un second verre en demandant au barman, une de tes connaissances, de le déposer juste devant la personne.

@Kobe Rockefeller | Ce n'est pas vraiment par choix que je me suis rendue ici, mais plus par obligation. Si ça ne tenait qu'à moi, jamais je n'aurais remis les pieds dans une église, même si désormais l'endroit faisait plus office de maison du Malin que de Dieu. Le dégout viscérale que m'inspire la religion depuis ma sortie de chez les Mormonts suffit à rendre l'endroit oppressant. Et quand bien même la fonction de l'endroit avait bien changé, certains éléments de son décor eux, rappelaient ce que cet endroit fût. Les vitraux, les colonnes, la statut d'ange monumentale qui trône au milieu des lieux... Tout me rends mal à l'aise, nerveuse, dans une situation que je maitrisais pourtant habituellement. Un échange tout ce qu'il y a de plus classique. Sauf ici. Déjà vingt minutes à attendre mon client, qui je commence à penser ne viendra plus. Vingt minutes à regarder la scène, appréciant tout de même les spectacles proposés, mais surtout, vingt minutes assise seule à un bar, ce que certains assimilent comme une invitation qui n'en est pas une. Déjà le deuxième type à m'aborder, mais celui-ci semble plus coriace que le premier. J'ai beau refuser ses propositions - quelles qu'elles soient - celui-ci continue d'insister. Et il n'est visiblement pas le seul à s'intéresser à moi ce soir. Un verre est déposé devant moi, ce qui me fait soupirer, mais ce qui a surtout pour effet d'énerver l'homme face à moi. Le verre est repoussé, mais surtout, mon poignet est saisi pour me forcer à le suivre. Coeur qui s'emballe, panique qui me prends, je lui hurle de me lâcher, tout en essayant de me défaire de son emprise sans avoir de geste malheureux qui pourrait également justifier que je passe une nuit en garde à vue.

HRP:

Apparemment l'interprétation du verre à l'effet escompté sur l'individu ainsi que sur la jeune fille à qui il est destiné. De coutume, tu te contentes d'être un vent imprésible au sein de l'environnement mais ce genre de situation à le don de t'irriter au possible. Tu as deux sœurs ainées, certes mais cela ne t'empêche aucunement d'agir lorsque le moment l'exige. Cela les surprends toujours, toi l'éternel philosophie au calme olympien. Tu bois une gorgée de ton verre, ton regard s'échangeant avec le barman avec lequel tu as bossé autrefois. Tu lui indiques d'appeler la sécurité de la boite de nuit avant de faire le tour pour te rapprocher de la jeune femme et du jeune homme. Ce dernier est à moitié sous l'emprise de l'alcool, la drogue n'étant qu'une effluve de plus pour l'accabler davantage. Tu glisses ton poignet sur celui de la brunette avant d'appuyer deux de tes doigts sur la gorge de l'homme. Ce dernier tombe raide sur le sol et tu lâches ensuite la main de la demoiselle. Le videur arrive alors vers toi, tapant une main dans la tienne avant de te dire. « Encore au tapis ... ». Tu connais l'équipe de ce commerce de nuit puisque tu y as bossé il y a quelques temps. « Il est juste assoupi, tu devrais lui donner un verre d'eau avant de le faire ramener en taxi. ». Tu te tournes ensuite vers la jeune femme avant de lui demander. « Vous allez bien ? ».
@Elvira S. Kaine

Spoiler:

@Kobe Rockefeller | Ce n’est malheureusement pas la première fois que je me fais agresser dans un bar, et ça ne sera surement pas la dernière. Pourtant, je ne m’habitue pas à ces sensations, celles d’avoir les mains d’un étranger sur moi, celles qui me donnent l’impression qu’il pourrait me briser à tout instant, celles qui me donnent l’impression d’être impuissante, parce qu’il fait sans soucis le double de ma carrure, et que même si je savais me défendre, mettre en place ces techniques en situation réelle était toujours un petit peu délicat. Je pourrais sans difficulté utiliser une bouteille de bière pour l’assommer, ou lui mettre un bon coup entre les jambes pour qu’il me lâche, mais dans un cas comme dans l’autre, c’est moi qui risquait d’avoir des problèmes avec la sécurité par la suite. Un luxe que je ne peux m’accorder, pas quand mon sac dissimule plusieurs substances illégales.En d’autres circonstances, j’aurais pu le faire, mais si on me fouillait, pour x raisons, ou que la police décidait de s’en mêler, alors j’étais foutu. Mais je le serais tout autant s’il me traînait dehors avec lui. Alors je ne me laisse pas faire, hurle en me disant que quelqu’un finirait bien par intervenir. Ce qu’il se produit.

Un jeune homme - le même que celui qui avait tenté de m’offrir le verre - me sépare de mon agresseur avant de le mettre k.o. Je le regarde, ébahie, qu’il ait pu le faire si facilement, d’autant plus que pour le personnel, tout cela semble du plus normal. La curiosité est attisée face à ce jeune homme dont les talents de super héros semblent insoupçonnés. Je me masse le poignet avant de relever les yeux les yeux vers mon sauveur, avec un sourire légèrement crispé. « Un peu mal, mais ça devrait aller. » Et vu les marques sur ma peau, ça n’était pas très surprenant. Je regarde le videur repartir avec l’homme mis k.o avant de reporter mon attention sur celui face à moi. « C’était… Impressionnant. Comment est-ce que vous avez fait ? » J’en reste encore épatée, et pourtant, ça ne devrait pas être ma première pensée. « Pardon, j’oublie mes bonnes manières. Je suis Elvira. Merci beaucoup d’être venu me sortir de ça. »

Les cours de judo que tu as suivi autrefois et le savoir faire de certaines pratiques asiatiques sont restés. Pas besoin d'utiliser la violence pour temporiser une situation. Dans le cas présent cela s'est fait assez rapidement et ce grâce au fait que tu connais assez bien l'équipe qui bosse au sein de la boite. Bien évidement, c'est tout naturellement que tu te tournes vers la jeune femme pour lui demander comment elle va. Sa réponse te pousse à observer le bras où subsistent des marques laissé par l'autre imbécile. S'il il y a une chose que tu détestes par dessus tout c'est la violence gratuite et injuste. Doucement, tu prends la main de la jeune femme afin de retrouver la direction du bar où tu demandes un torchon et un glaçon au barman. « Mh ? ». Dis-tu tout en prenant mesure des dires et tu secoues la tête tout en esquissant un rictus amusé mais discret à la commissure de tes lippes. « Il n'y a rien d'impressionnant croyez moi … disons que c'est juste un technique de défense mais inoffensive. ». Le barman revient avec ce que tu as demandé. Tu étales le torchon avant d'y verser la dizaine de glaçons et d'en faire un baluchon que tu déposes ensuite sur le bras de la jeune femme. « Ce n'est que de courte durée mais ça atténuera certainement les rougeurs et douleurs à venir. ». Lui dis-tu tout en la considérant d'une expression bienveillante. Tu apprends alors qu'elle se nomme Elvira. Une appellation que tu n'as jamais encore entendue jusqu'à présent. « Enchanté Elvira, je m'appelle Kobe et pas de problème vraiment ... ».
@Elvira S. Kaine

@Kobe Rockefeller | Il faut avouer que ce n’est pas mon genre d’être facilement impressionnée, ou reconnaissante lorsque l’on me sort d’une situation dans laquelle je me sentais capable de m’en sortir seule, mais il faut aussi reconnaître que le jeune homme venait surement de m’éviter quelques ennuis ou questions indélicates des forces de l’ordre si elles avaient dû être mêlée à ça. A la place, tout s’est fait en douceur, sans esclandre, et avec ce qui faisait plus ou moins office d’autorité locale. Et ça semblerait s’arrêter là alors qu’un des videurs emmène avec lui mon agresseur, toujours dans les vapes, et qui je suppose, ne se souviendrait pas réellement de nous, ce qui éviterait en plus les tentatives de représailles. « Si je peux me permettre… J’ai pris quelques cours de self-défense, et il n’a jamais été question de telles techniques. » Sûrement parce qu’on m’avait aussi enseigné d’autres techniques, bien moins inoffensives, que je ne pouvais oublier. Le bras rougis par la poigne de l’autre abruti, je laisse celui qui m’est venu en aide y jeter un coup d'œil et m'entraîner avec lui au bar pour demander un torchon et de la glace. Demande rapidement réalisé par le barman, qui, à sa manière d’être familier avec le jeune homme, de même que le videur, me font questionner un peu son identité. Pourtant, rien que son prénom ne me dit absolument rien. Le froid mordant ma peau à travers le tissu, je grimace légèrement. Ca me faisait du bien mais ça restait froid !  « Ca fait du bien quand même. Ca brûle un peu moins. » Ou différemment. Je ne sais pas trop. « Au risque de me répéter, merci, Kobe. » Je le gratifie d’un léger sourire. « Est ce que je peux vous offrir un verre pour vous remercier, même si vous pensez sûrement que ce n’est pas nécessaire ? Comme ça, vous pourrez aussi m’expliquer pourquoi tout le monde semble vous connaître ici ? Êtes-vous le Superman des lieux ? » Mon sourire s’étire, amusé, mais en rien moqueur. Après tout, il avait peut-être rendu service à de nombreuses jeunes femmes dans des situations similaires, ici, ou ailleurs.

Tu n'es guère étonné par les propos de la jeune brunette, ce n'est pas la première fois qu'on te fait cette remarque. Non pas que tu en ais l'habitude loin de là, c'est juste qu'il t'est déjà arrivé d'être au bon endroit, au bon moment si on peut le dire ainsi. Ces pratiques de défense, tu les dois à ton professeur de combat de l'époque qui était également votre voisin. Tu étais un jeune gamin de huit ans qui se gérer seul et sans problème en l'absence de tes deux sœurs. Ces deux dernières bossaient durs pour éviter les soucis avec les affaires sociales … Enfin bref, cet homme était une âme sage et pleine de tolérance mais au réflexe aiguisé. « Oh tu peux te permettre, il n'y a pas de problème. » Lui réponds-tu d'une intonation décontracté avant de déposer le petit baluchon improvisé sur son bras meurtri. « Disons que c'est une longue histoire. ». Tu relèves ton regard sur Elvira tout en la considérant d'un petit clin d’œil. Maintenant que vous connaissez vos appellations respectives il est bien plus sympathique d'échanger. Elle grimace quelque peu sous la morsure du froid provoquer par les glaçons, ce qui n'est pas très agréable mais efficace. Tu hoches lentement la tête pour lui faire comprendre en silence qu'encore une fois, il n'y a pas de problème. Tu étais là au bon moment, tu avais compris rapidement que le type se montrerait lourd. Et puis il faut le dire pour avoir été élevé par tes frangines, tu n'aimes aucunement que l'on s'en prenne à la gente féminine – surtout avec ce genre de comportement. Le respect est une marque que tu diffères autour de toi et qui se fait bien trop rare malheureusement. « J'accepte à la condition qu'on se tutoie ? ». Après tout vous deviez avoir à peu près le même âge. Tu t'installes sur le tabouret à coté de la jeune femme et pose un coude sur le rebord du comptoir. « Mh, ça semble évident on dirait ? Et bien j'ai travaillé ici quelques temps lorsque je suis arrivé sur Boston et j'ai gardé le contact avec quelques personnes ici depuis. ».
@Elvira S. Kaine

@Kobe Rockefeller | Mon regard est posé sur le jeune homme, insistant. La curiosité est piquée à vif, et les longues histoires ne me font pas peur, d’autant plus que désormais, j’ai tout mon temps pour le reste de la soirée, alors s’il fallait qu’il mette une ou deux heures à me la conter, pas de soucis. Mais j’ai beau attendre, il n’ajoute rien de plus sur le sujet, m’adresse un petit clin d’oeil dont la signification me fait hésiter et douter. Mais pas suffisamment pour me faire renoncer à ma question. « Ce n’est pas pour être indiscrète, mais je serais vraiment curieuse de l’entendre. » Bien sûr, je ne m’offusquerai pas qu’il me dise non, mais au cas où il douterait que son histoire m’intéresse, il saurait désormais que ce n’était pas le cas.

Le petit sac improvisé de glace sur mon bras, je grimace alors que le froid se fait ressentir bien au-delà de son contact. Il y avait plus agréable comme sensation mais je ne doutais pas de l’efficacité. Et bien je serais encore plus reconnaissante que celà puisse atténuer la rougeur sur ma peau, et de ce fait, limiter l’échange dramatique qui se ferait avec mon double en apprenant qu’on avait tenté de m’agresser dans un bar. Je pourrais ne rien dire et lui cacher, mais je préférais surtout prendre les devants plutôt qu’il apprenne que je lui ai menti. Mais pour le moment, c’est surtout de Kobe dont je devais me préoccuper, savoir comment je pouvais le remercier. C’est donc naturellement que je lui propose un verre, ce qu’il accepte à une petite condition. « Oh ! Ca ne va pas être un problème, ne t’en fais pas. » Je n’ai pas de mal à me familiariser avec les gens, et je pouvais m’adapter très vite dans ces moments là. « Hm, le videur te connaît, de même que le barman. L’un ou l’autre, j’aurais pu comprendre, mais les deux, ça sonne comme un habitué, ou un autre membre du personnel. » Et ça se confirme lorsqu’il m’explique avoir travaillé ici il y a quelque temps. « Je vois. Tu es arrivé il y a longtemps sur Boston ? » Je le questionne naturellement, tandis que j’interpelle doucement le barman d’un petit geste de la main. « Un mojito pour moi s’il vous plait, et ce que Kobe voudra. » Que j’annonce est déposant ma carte sur le comptoir, lui offrir ce verre que j’ai promis.

La curiosité de la jeune brunette est loin de te gêner, à dire vrai il en faut beaucoup pour que cela soit le cas. De coutume, tu es peu loquace tout en ayant cette faculté de communication, cette capacité à te fondre dans la masse mais également à t'adapter à tout – ou presque. Il est vrai que ses pratiques de défenses sont loin d'être connue mais c'est un enseignement que tu tiens en haute estime et respect, surtout pour celui qui a été ton mentor dans cette discipline de combat. « Et bien quand j'étais môme je pratiquais du judo et mon voisin était mon mentor dans cette discipline. Un sportif gradé et de haut niveau qui dispensait son savoir à certains gamins du quartier et il m'a enseigné des pratiques qu'il tient de son grand-père … une manière comme une autre d'éviter toute violence non nécessaire si on peut le dire comme ça. ». Ton explication est succincte mais concise. Tu ne dévoiles aucunement les alentours des lignes qui décrivent ton enfance et la réalité de ta famille qui ne résume à tes deux sœurs et toi. Elivra te propose de t'offrir un verre que tu acceptes mais à la condition que le tutoiement entre vous soit de rigueur. Et apparemment cela vous convient à tous les deux. Tu esquisses un sourire amusé qui ne se dégage pas du mystère qui t'auréole au quotidien. « Les membres du personnel sont supers ici, ils sont très observateurs et font attention surtout avec tout ce qui se passe en ce moment. ». On est jamais à l'abri de rien, encore la preuve avec ce qui s'est déroulé ce soir. La jeune femme t'interroge alors sur ta présence sur Boston tandis que le barman vient dans votre direction. Ton camarade te tape dans la main et vous échangez un regard entendu. «  Je vais prendre comme d'habitude mon pote. ». Ton ami à l'habitude des boissons que tu peux prendre car c'est toujours sans le moindre alcool à cause du traitement que tu prends pour ta maladie de cœur. Néanmoins, tu n'as pas oublié la question que t'a posé Elvira. « Et pour te répondre je suis ici depuis l'entrée de l'une de mes sœurs, courant 2016 … Et toi alors, tu es du coin ou pas du tout ? »
@Elvira S. Kaine

@Kobe Rockefeller | Je m’attends à tout moment à ce que le doux regard empli de curiosité que je lui adresse s’éteigne dans un refus clairement formulé par le jeune homme qui ne vient pourtant pas. Il commence à m’expliquer, évoquant son enfance, quand et comment il a pris conscience de ces techniques. L’histoire est courte, mais l’essentiel est là pour comprendre comment il est venu à maîtriser n’importe quelle brute dans un bar sans faire preuve de plus de violence. « Et bien, si tu as l’occasion, je pense que tu pourras remercier ton voisin. C’est une très belle façon de faire, sans pour autant faire de mal. » Contrairement à toutes les techniques que j’avais pour ma part apprises, consistant plus à anéantir l’ennemi qu’à l’épargner. Le père adoptif n’avait jamais été un homme très doux et clément, et c’était à son image qu’il avait tenté de nous forger. Quand bien même notre place dans ses plans étaient discutables. Mais ça me rassure, d’entendre l’histoire de Kobe, et de me dire que peut-être, moi aussi je pourrais trouver ma voie, dans des méthodes moins violentes que celles que je pratiquais jusqu’à maintenant. Après tout, il n’est jamais trop tard pour emprunter un nouveau chemin, n'est-ce pas ?

La curiosité que j’éprouve pour sa personne ne s’atténue pourtant pas à cette première réponse, à ces premières informations. D’autres suivent, notamment sur son aisance en ces lieux. Il connaît du monde, du monde le connaît, alors pour moi, il n’y a que deux solutions possibles. Et dans un sourire, il confirme l’une d’entre elle, affirmant avoir travaillé ici, et que tous les membres du personnel étaient vigilants sur le genre d’incident dont je venais d’être victime. « C’est rassurant, j’ai plein d’amis qui ont eu des problèmes ces derniers temps. Si toutes les équipes des bars faisaient attention comme ici, je pense que la plupart se sentirait moins inquiètes à sortir. » Agressées ou droguées à leurs insus, on était peu à se sentir réellement sereine à sortir seule comme je le faisais. Sa familiarité avec le barman me fait sourire. On dirait presque deux gamins, se connaissant depuis toujours. Je l’écoute attentivement, alors qu’il répond à ma nouvelle question, dévoilant une nouvelle information sur sa vie. « Pas du tout. Je viens d’Angleterre. Je suis venue ici quand j’ai été admise à Harvard. En 2019. Mais je n’ai pas de famille ici. Enfin, maintenant si, quelques-uns de mes frères m’ont rejoint, ce qui n’était pas prévu. » Apportant avec eux, bonnes et mauvaises nouvelles avec lesquelles il fallait jongler au quotidien.