tw : avortement

perdu entre la volonté de te soutenir et l'envie d'éclate de joie à l'annonce d'une grossesse, j'essaie de trouver la bonne réaction, le juste milieu. je me retiens de sourire, de te serrer dans mes bras. je me dis que je ferais preuve d'enthousiasme quand tu ne seras plus là, parce que je sais que pour toi cette nouvelle n'est pas bonne.. parce que l'hésitation quant à l'identité du père pose un sérieuse problème et puis aussi le fait que tu n'aies jamais vraiment voulu avoir d'enfant. source dispute et de malheur pour moi, parfois. accroupis devant toi, je garde la tête froide et le visage fermé. je te respect trop pour faire passer mes sentiments avant les tiens. sèches tes larmes avec douceur avant d'essayer de te réconforter. j'ai peur de ne pas dire les bons mots, j'aggraver la situation, de ne pas être le réconfort que tu voudrais à tes côtés. j'ai peur de ne plus être assez mais je prends sur moi. « parce que tu n'en veux pas ? attends je voir avec lui » moi je bois tes paroles. je pense désespérément que ce que tu as dit la dernière fois était vrai, que tu ne m'aimes plus, que tu l'aime lui à présent et je ne suis pas en position de remettre tes choix en question. je ne peux qu'admettre que tu passes à autre chose et que j'ai merdé, tout simplement. ta main qui serre un peu plus la mienne, réchauffe mon coeur et étire doucement mes lèvres. « quand tu veux » pour toujours et à jamais. mes lèvres qui viennent déposer un doux baiser sur ta main avant de me relever. « on ferait mieux de cacher ça avant que Holden ne débarque » ce gosse a le don de débarquer à des moments inattendus et en permanence.


@Eryn Bishop

tw : avortement

t'as trop longtemps rejeté la faute sur warren. celle du fait que vous êtes toujours mariés. qu'il en signe pas les papiers du divorce. en réalité, vous êtes deux fautifs. t'en a jamais eu plus envie que lui. au départ si, évidemment. mais plus les années passaient plus tu réalisais que tu l'aimais toujours et que ça ne cessera jamais. que warren est ton seul et unique amour. mais tu ne pouvais te résoudre à lui pardonner. à lui redonner une chance. trop de fierté en toi. lui pardonner serait ne pas te respecter toi même et ça ce n'est pas envisageable pour toi. et pourtant, vous en êtes toujours au même point. t'es toujours une bishop. always and forever. vous vous l'étiez promis. vous en aviez fait le serment et apparemment, ni l'un ni l'autre n'a envie de casser quoi ce soit. malgré tout. malgré le mal. malgré la trahison et la déception. parce qu'il y a l'amour qui triomphe. oui, parce qu'il est toujours là te concernant, malgré le fait que tu lui ai dis le contraire. c'est évident que tu l'aimes toujours. peut-être pas pour le principal intéressé et c'est l'effet recherché de base. pourtant, cette fois encore, tu laisses la tendresse prendre le dessus. c'est un mauvais moment et t'as besoin de lui. son regard, son sourire, ça te rassures; sa présence, tout simplement, te rassures. baiser déposé sur ta main il se relève, voulant cacher à tout prix le test. t'acquiesces d'un signe de tête en venant essuyer le reste de tes larmes. les yeux rougis, tu te lèves à ton tour en reniflant doucement, soufflant pour essayer de reprendre tes esprits « euh, oui oui. biensur, 'vaut mieux. il- il comprendrait pas. » puis tu viens lui prendre des mains sort de la salle de bain pour venir le mettre dans ton sac. prends sur toi eryn. tout ça n'est qu'un mauvais moment à passer hein ? tu trouveras une solution. le pire dans tout ça, c'est que tu ne sais pas ce qui te fais le plus mal. ne pas être certaine de savoir si tu seras une bonne mère, si tu auras l'instinct maternel ou le fait de te dire que cet enfant sera surement celui de dwayne. c'est dur. tu te mords la lèvre inférieure à cette pensée, puis viens fermer doucement les yeux en soufflant « ça ira... » que tu lâches doucement.

@Warren Bishop

tw : avortement

quand je te vois là, assise dans cette salle de bain, présente dans cet appartement qui était le notre, qui abritait notre famille, avant que je ne détruise tout, ça me renvoie des années en arrière. ça me fait surtout un mal de chien. je t'entends encore rire entre les murs blancs de la chambre, appeler Holden pour qu'il se dépêche de venir diner ou encore t'assoir contre moi les soirs, devant la télé. cette maison, elle a ton odeur, elle a ton rire, elle respire tout ton être. alors te voir ici, c'est aussi délicieux que douloureux. ces mots qui résonne dans ma tête "pour toujours et à jamais". la promesse d'un amour infini que j'ai balayé d'un revers de la main. j'ai trahi ta confiance, piétiner tes sentiments et je m'en voudrais jusqu'à la fin de ma vie. parce que si tu décides de garder cet enfant et de l'élever avec lui, alors j'aurais perdue tout ce qui maintenait ma tête hors de l'eau. je secoue la tête, pour chasser cette idée de mes pensées. ce n'est pas le moment de faire le bilan de ce que j'ai perdu par ma faute, mais de te soutenir. je pourrais panser mes blessures seul ou encore célébrer l'existence du bébé une fois que tu auras quitté les lieux. « il penserait automatiquement que le bébé est de toi et moi et ... ce serait trop compliqué pour lui » je ne veux pas lui faire de la peine, pas plus que je ne lui en ai déjà fait en brisant notre famille. je ne veux pas qu'il pense qu'il pourra retrouver ce qu'il a perdu. pas quand moi même je me résous à penser que c'est terminé, qu'il n'y a plus de chance. je te suis hors de la salle de bain, jamais bien loin de toi. et quand je te vois fermer les yeux et lâcher quelques mots dans un souffle, je ne peux me résoudre à simplement te regarder avoir peur. mes bras qui viennent t'enlacer s'enroule autour de tes épaules, tandis que mes lèvres se posent contre ton front. « bien sur que ça va aller. tu es Eryn Avery. » et c'est la première fois depuis 15 ans que je prononce ton nom de jeune fille. ça me brise le coeur, en mille morceau, comme les reflets des perles salés qui naissent au bord de mes yeux.


@Eryn Bishop

tw : avortement

clairement, vos problèmes ne regardent que vous. t'as aucune envie que holden se retrouve entre tout ça. warren, dwayne, toi, ce bébé qui est en toi. pourtant, en voyant ce test positif, t'as l'espace d'un instant pensé que c'était ce que tu aurais voulu. pour vous, il y a quelques années en arrière. biensur à l'époque ce n'était pas ta priorité, aujourd'hui non plus, mais si tout ce serait bien passé, t'aurais été heureuse de porter cet enfant. pour le moment, t'as juste envie d'hurler. à l'intérieur, t'es brisée et tu ne sais quoi ressentir. t'as peur de la vérité. t'as peur de voir les choses en face. ta situation ne te permet clairement pas de te projeter dans un futur sain et équilibré pour cet enfant. t'as peur. peur de connaitre la vérité sur l'identité du père de l'enfant que tu portes. le pire dans tout ça, c'est que tu n'arrives à extérioriser. t'as envie que liz soit là. que becca soit là. de te confier à elles. warren, il pourrait pas comprendre. warren il a pas besoin de savoir ce qui se passe dans ta tête. principal concerné par tes pensées. tu souffles lentement, une fois éloignée un peu de lui. inspires, expires. la peur, l'appréhension. tant d'émotions qui se mélangent. et le simple fait de ses bras autour de toi, de ses lèvres contre ton front t'apaises un peu. ses mots réconfortants. eryn avery. tu penses automatiquement à l'enfant que tu es. la fille de jack avery avant tout. il ne s'agit pas de toi en tant que femme, celle que tu es devenue. mais celle que tu es depuis ta venue au monde « merci warren. » bras que s'enroulent autour de sa taille, tu viens l'enlacer à ton tour. et tu te rends compte que par dessus tout, t'as besoin de lui. plus que n'importe qui.

@Warren Bishop ( fin du rp )