@Arthur Rothschild cela fait peu de temps que j'ai emménager chez toi, je l'ai fais durant le week-end dès le premier janvier. nous sommes dans la nuit de dimanche à lundi je n'ai pas fait grand chose aujourd'hui j'ai étudiée un peu et j'ai eu mes parents au téléphone pour la nouvelle année sans leur dire pour mon appartement saccagé bien sur. allongée dans mon lit, je suis un peu réveillée en sursaut par un cri provenant de ta chambre. je regarde mon téléphone il est trois heures du matin, j'allume la lumière, je me lève de mon lit et je me dirige directement vers la porte de ta chambre. je t'entends à nouveau et je décide d'ouvrir sans toquer avant arthur? tout vas bien? tu m'avais parler de tes crises de panique donc je ne peux pas te laisser comme ça.

Ça me fait du bien que Livia soit là avec moi. Quelque part ça me rassure un peu. Avec ce qui passé à Londres, je sais que je vais pas mal angoisser. Je le sais. Je me connais. J’ai été agressé par les mecs qui ont tués mes parents et qui sont à l’origine de mes traumatismes. Je n’avais pas vraiment fait de crises jusqu’à maintenant. A l’hôpital j’étais trop bourré de morphine. Mais la je n’ai rien. Et donc je fais des cauchemars. Je me mets à parler. Je revis cette agression et pas seulement. Je revis ce qu’ils me faisaient petit. Je me réveille en sursaut quand la porte s’ouvre et quand j’entends une voix. Sur le coup je suis encore dans mon cauchemars et je panique. N’approchez pas, me touchez pas… Que je dis paniqué alors que je me relève dans le lit pour me recroqueviller sur moi même et tenter de reprendre mes esprits et une respiration normale.

@Arthur Rothschild je me sens un peu plus sereine maintenant que j'ai emménager chez toi avec la sécurité en bas de l'immeuble je me dis que ça me protège. mais cette nuit tu as besoin d'aide et je me précipite dans ta chambre. je ne toque pas et je t'entends dire de ne pas t'approcher, ni te toucher et je pense que tu revis ton agression de Noël. c'est moi livia.. je te vois te recroqueviller dans ton lit avec une respiration un peu coupée. je m'approche un peu plus de toi pour allumer la petite lumière de ta lampe de chevet comme ça tu peux vraiment voir mon visage. je te regarde tu es en sueur, je n'ose pas te toucher alors je m'assois au bord de ton lit arthur c'est livia tout vas bien.. je tente de te rassurer.

Avec les événements de Noël, il fallait que je m’y attende. Je savais que je ferais des cauchemars. Et ça arrive ce soir. Enfin cette nuit. Je me réveille en sursaut quand j’entends la porte de ma chambre s’ouvrir. Je n’ai pas l’habitude d’avoir une colocataire et évidemment je pense surtout qu’il s’agit de mes agresseurs et non pas de Livia. Je m’assois dans mon lit et je me recroqueville comme quand j’étais gosse quand ces mecs avaient finis de s’amuser avec moi. Deux fois j’entends son prénom. C’est Livia. Et non pas mes agresseurs. Je relève le regard vers elle alors que je suis en simple boxer. Elle va pouvoir voir les marques sur mes avants bras. Mais je pense à toi sauf au fait qu’elle va découvrir que j’ai voulu en finir à plusieurs reprises. Livia… Que je finis par prononcer alors que je la regarde. Mais je tremble toujours autant et je cherche à calmer ma respiration en vain.

@Arthur Rothschild ça me fait bizarre de te voir dans cet état la, ça me fait de la peine carrément et c'est pour ça que je tiens à te rappeler plusieurs fois que c'est moi livia et non quelqu'un d'autre. j'allume la lumière, je suis dans mon pyjama en dentelle mais je m'en fiche totalement la priorité c'est que tu ailles bien. tu prononce mon prénom alors que je suis assise au bord du lit, tu essaye de reprendre tes esprits je suis la arthur tu trembles toujours, ta respiration n'arrive pas à se calmer alors je décide de me lever, faire le tour du lit et prendre place à tes côtés. je me permets même de te prendre la main peut importe si tu me repousse je veux que tu ailles bien. chut.. c'est moi livia tu es en sécurité

Je ne bouge pas. Je tremble de partout. Je tente de reprendre une bonne respiration, mais ce n'est pas facile. Je lève le regard vers la jeune femme qui prononce son prénom deux fois. Oui ça me rassure un peu. Je la regarde, mais je ne bouge pas. En général, après un cauchemar comme ça, je ne me rendors pas. Je la suis du regard alors qu'elle vient s'asseoir à mes côtés. Je la laisse me prendre la main. Je serre sa main dans la mienne comme pour me rassurer et me dire qu'en effet, c'est réel et que ce n'est pas un rêve. Elle est bien là. Je t'ai réveillé... Désolé... Que je finis par lui dire alors que je relève le regard vers elle. Je ne pense même pas à cacher mon corps. Je m'en fiche. Elle est là et j'apprécie vraiment qu'elle soit venue me voir dans ma chambre.

@Arthur Rothschild même si au départ je n'ose pas te toucher la je m'en fiche clairement et je viens te prendre la main tout en m'asseyant à côté de toi, tu lève le regard vers moi pour t'excuser de m'avoir réveillé et je secoue la tête tu n'as pas à t'excuser je m'en fiche de ça.. je suis la pour toi après tout on se l'était dit que nous étions la l'un pour l'autre si besoin. tu serre ma main qui est dans la tienne et je viens passer mon autre main dans tes cheveux tu peux te sentir en sécurité, je suis la et je reste la d'accord? je ne bouge pas si tu as envie de me raconter ou si tu veux te changer les idées je suis la sans soucis.

C'est pas facile comme situation. Je déteste me montrer faible comme ça. Mais là je n'ai pas le choix et je crois que la présence de la jeune femme me rassure un peu. Je réalise déjà que ce n'était qu'un mauvais cauchemar et non pas la réalité. Je serre sa main dans la mienne. Je ne la repousse pas. J'en ai pas envie. J'ai besoin d'elle. Je sens sa main dans mes cheveux et je me détends au fur et à mesure. Je ne quitte pas son regard. Ma respiration se calme alors petit à petit. Tu dors avec moi ? Que je finis par lui demander. J'ai besoin d'elle. J'ai besoin de sentir sa présence contre moi. Mon agression a réveillé mes traumatismes d'enfance.. Que je lui annonce tout simplement. Voilà l'explication de mon cauchemar de ce soir.

@Arthur Rothschild je me dis que dans ce genre de moment on a besoin d'aide, on a besoin de quelqu'un et vu que je vis sous le même toit que toi autant que je vienne te rassurer. une main dans la tienne, une autre dans tes cheveux je veux que tu sentes ma présence et que tu puisses te sentir bien. tu me demandes de dormir avec toi et je hoche la tête bien sur je ne te lâche pas je ne vais pas refuser alors que tu as besoin de moi. tu me dis ensuite que ton agression à fait remonter tes traumatismes d'enfance et je comprends mieux. je vois..n'y pense plus je suis la d'accord? j'ouvre un peu plus mes bras pour que tu puisses venir t'y blottir. je ne vais pas te forcer à m'en parler, si besoin je te comprendrais mais si tu veux je nous mets un film? histoire de se changer les idées, je ne pense pas que tu vas réussir a t'endormir tout de suite.

Je lui demande si elle peut rester dormir avec moi. Je crois que là j'en ai besoin. J'ai besoin de sa présence. Je ne veux pas qu'elle parte et qu'elle retourne dans sa chambre. Je ne sais pas si j'arriverais à me rendormir, mais au moins je me sentirais bien en la sentant contre moi. Merci... Que je lui réponds. On s'était promis d'être là l'un pour l'autre. Je ferais la même chose si c'était inversé. Je serais venu la voir pour pouvoir la rassurer. Quand je la vois ouvrir ses bras, je viens m'y glisser. Ma respiration se calme au fur et à mesure. Ca fait du bien d'avoir une présence avec soi. Parce que quand ça m'arrive, je suis toujours seul, mais là non. Pas de films non... Juste toi ça suffit. Que je lui réponds. Je veux juste rester dans le calme. C'était les même personnes... Mes agresseurs de Londres et ceux de mon enfance..