naissance
pure produit du bronx. abîmé, la gueule cicatrisée, les plaies qui brûlent encore. eliott, il a trop longtemps souillé l’bitume froid et sale du bronx, il est né là-bas et a tenté d’survivre encore.

nom(s) & prénom(s)
eliott. parce que maman aimait bien, parce qu’elle trouvait que ça sonnait doux, sur ça apaisait les cœurs blindé d’maux. bryskers. bise coeurs. ce patronyme au lapsus révélateur, à croire que chez eux, les palpitants n’ont plus d’honneur.

nationalité(s)
américain, y’a que ça. banale à en crever, rien d’attrayant.

origine(s) origines mitigées, mélangées. paraît que papa a un côté italien qui coule dans les veines, un soupçon d’élégance anglaise quelque part chez ses ancêtres et l’écosse de sa mère. mais j’en sais trop rien, juste des histoires racontées. maman est à moitié allemande de sa mère et américaine de son père.

orientation sexuelle
les douces courbes angéliques ou démoniaques, les peaux parfumées, les roses qui font mal, entre le côté délicat et sauvage à la fois. eliott il est tombé amoureux de toutes les femmes depuis qu’une lui a brisée le coeur. secrètement, l’homme aussi. un en particulier mais jamais il ne l’avouera.

statut amoureux
l’coeur en miette, eliott, l’époux de la solitude et des nuits d’ivresses.

études
neurochirurgie.

bourse
ouais pas l’choix pour lui.

statut social
issu de la crasse et les restes. des bouts de plats par ci par là, bribes de souvenirs qui lui restent de maman. il s’contente de pas grand chose, vécu dans le désert économique.

job étudiant
livreur de pizza parfois, ça rapporte pas assez alors il s’amuse à être hackeur de bas étages à ces temps perdus. il livre de la coke de temps en temps pour arrondir ses fins d’mois.

maison
dudley house.

harvard. tout le monde disait que tu visais trop haut, que t’y arriverais pas parce que tout ce qu’ils voyaient c’était le p’tit con orphelin dont on n’veut pas. vilain petit canard. mais pour toi, c’était la porte de secours, l’échappatoire parfait, la revanche contre cette vie qui t’as trop longtemps tourné le dos. et t’es pas con eliott, tu t’es investit corps et âmes pour te préparer aux examens d’entrée. t’as pas arrêtée de bosser pour les écrits et l’oral. t’as tout donné et finalement tes efforts se sont vus récompensés dans une petite lettre. t’y croyais pas, t’as d’abord pensé que c’était une blague à la con mais finalement te voilà..

IMPULSIF phalanges qui se resserrent trop facilement, coeur poids cadavérique trop dur à porter. les tempes qui explosent en un rien d’temps. eliott c’est pas l’gentil garçon aux belles attentions. eliott c’est les caresses féroces, la force au bout des doigts qu’il ne maîtrise jamais vraiment. IMMATURE c’est l’gosse qui veut pas grandir, les années défilent et les années qu’il vit comme si c’était encore les premières. il a pas envie de s’encombrer avec des règles de vie à la con, il en a rien à branler du cheminement normale des choses. eliott, il veut être libre, il veut pas de chaînes autour de ses poignets. MÉFIANT confiance qu’il a longtemps donnée à l’aveuglette, confiance bafouée, piétinée. eliott il a fait une croix sur tout ça, porte blindée qu’il s’est construite autour de lui. âme déchue qu’il a jeté en pâturage, qu’il a donné à bouffer dans la cage aux lions. la crainte de l’abandon qui serre la poitrine, qui fait trembler son être, lui qu’on a lâché sans mise en garde. SÉDUCTEUR les femmes qui s’enchaînent sous ses hanches, désir insupportable qui brûle dans ses veines. désir qu’il ne sait plus satisfaire dans les bras d’une seule et unique femme. il ne sait plus s’arrêter, brunes, blondes, rousses peu importe tant qu’elle le transporte un peu. GRANDE GUEULE il sait pas parler eliott, les mots d’oiseaux qui fusent trop vite, tête brûlée qu’on sait pas garder en cage. il se déchaîne, foudre sauvage qui s’abat sur tout c’qui bouge quand ça le chante. quand il s’emmerde un peu trop. prend plaisir à se mettre dans les conflits, il veut qu’on le bouscule, qu’on le malmène, peu importe tant qu’on le fait vivre un peu.

FIRST TIMEenfance bâclée, deuxième enfant né dans un putain d’cagibi. son frère comme seule alliée devant un père trop porté sur la bouteille. mains légères, bercés par des hématomes et des côtés cassées. les urgences qu’ils connaissent par coeur, un sur deux, à tour de rôle, gosses massacrés pour n’importe quelle connerie. maman qui n’ose pas trop parler, maman qui n’a pas le droit de le faire. lèvres scellées, la crainte des coups qui pourraient trop facilement l’achever. elle en a ramassée aussi, elle a finit trop souvent la gueule en sang mais elle s’est toujours relevée dans les regards de ses deux enfants. et puis finalement papa s’est barré, il supportait plus la daronne ni les gamins trop agités. cette vie, ça lui disait plus rien, il voulait du neuf, du plus jeune, des moins prises de tête. brouillon qu’il a lâchement laissé derrière lui en tirant sa révérence.16 YEARS adolescence catastrophique, la maladie qui plane dans l’antre macabre. maman qui ne veut plus s’battre, qui a déjà trop trimé pour que son corps le supporte encore. elle se laisse partir doucement, foutue tumeur qui ronge dans l’crâne et qui finit par mettre ses traces partout. putain d’frais médical impossible à payer, l’ange de la mort sur le pallier, les deux gosses qui restent et regardent dans l’impuissance amère. maman s’est faite ravager en deux mois et demie, c’était vif et rapide. comme un coup de couteau dans l’abdomen, laissant les gosses agonisants sur l’carreau sans personne. personne, juste un vide immense, un silence trop bruyant qu’on voudrait défoncer. LOVE STORY belle. tellement belle putain. eliott il avait le crâne et le coeur empoissonnés. c’était elle, avant toi, avant lui. c’était pour la vie, elle lui avait promis. mais les promesses c’est bon qu’à être brisées de toute façon. pourtant il y a cru eliott, à l’amour qui dure toujours, il y a cru fort et il a dégringolé dans les airs. le corps et le coeur cabossé, émietté dans un nuage de poussières. elle a tout fait voler en éclats la garce, elle a tout détruit, réduit à néant le peu qu’il lui restait encore. laissant qu’un corps vide qui tente de retrouver vie dans un ailleurs meilleur. inexistant. eliott il arrive pas à oublier les doux murmures sous l’oreiller, la première fois entre tes jambes sensuelles, les plaisirs charnels d’un paradis hypocrite, mensonger. eliott il oubli pas toutes tes caresses, tes rêves d’avenir, tes beaux sourires. eliott il aimerait tout arracher, tout découper et jeter de son esprit en transe. image de ton corps dénudé sur un lit, près d’autres courbes que les siennes. courbes familières, la gueule de son fraternel enfoncé dans ton oreiller. il comprend pas eliott, même maintenant, il comprendra sûrement jamais pourquoi t’as préféré le choisir à lui. pourquoi t’as fissuré la seule famille à laquelle il s’accrochait encore. BURN OUT la vie n’a plus d’goût, plus aucune saveur, errant comme un clébard abandonné. la clope au bec, les bouteilles à moitié vides au milieu du salon. les résines d’canabis qui traîne un peu ici et là. les traces de soirées trop agitées. il se dégrade, se détache de c’monde qui ne lui importe plus. il a envie de gerber dans toutes les rues du bronx, l’air qui en devient toxique, empoissonné. il étouffe eliott, il a besoin de s’évader, de s’échapper loin d’ici, loin de ces visages qu’il supporte plus de re croiser.

pseudo  Dylan la banane
âge 26 piges
nationalité  french girl
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ILH, j'en pense quoi ? LA BASE.
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avatar utilisé Jaron baker
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nombre de mots par rp ça dépend du contexte
type personnage inventé

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neurochirurgie ;; faculté de médecine ;; cinquième année ;; 2021-2022-

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