Dès l'instant où Sheyenne m'a demandé de venir la chercher au poste de police, j'ai enfilé ma veste et mes baskets pour pouvoir monter dans ma voiture. On échange quelques messages pour que je comprenne ce qui s'est passé tout de même. Et même si Matian a fini à l'hôpital, je suis rassuré de savoir qu'elle n'a pas été victime de ces mecs encore une fois. Mais bon on va tenter d'avoir des nouvelles de Matian tout de même. Je me dépêche de rejoindre le poste de police. Elle m'attend. Je souris, alors que je me dirige directement vers elle. Comment ça va ? Elle a passé sa nuit en garde à vue alors qu'elle est encore blessée tout de même. C'est pour ça que je ne compte pas la ramener chez elle, mais plutôt aller chez moi. Au moins je pourrais garder un oeil sur elle et surtout elle pourra se reposer. Je suis désolé pour ton pote, j'espère que ça ira pour lui quand même.. Je ne peux pas dire si je l'aime bien ou pas. Tout ce que je sais c'est qu'il est clairement présent dans le coeur de Valentina.

@Sheyenne Thomas

La nuit a fini d’une manière désastreuse. T’aurais pas dû accepter qu’il vienne te chercher. T’aurais pas du lui écrire non plus. Matian est a l’hôpital à cause de toi. Ça aurait dû être toi. Tu culpabilises et t’as la gueule de bois maintenant. Arthur , c’est à lui que tu penses pour venir à ton secours. Tu ne sais pas comment tu te sens tu culpabilises pour Matian. Attendant devant le poste de police quand tu le vois. Tu viens te jeter dans ces bras. Tu ne réfléchis pas. T’as besoin de ça parce que tu te sens dans un moment de faiblesse. Tu es inquiète pour Matian, tu sais que tu vas devoir prendre une décision. Tu le serres contre toi sans réfléchir. — Tout ça c’est ma faute . que tu lâches finalement. Tu te sens pas hyper bien et t’as juste envie de partir d’ici.

Je ne sais pas ce qui lui a prit de se mettre dans cet état là hier soir. je dois avouer que je me suis montré particulièrement inquiet par message. Evidemment j'ai peur que ces mecs lui retombent dessus. Malheureusement c'est sur Matian qu'ils sont tombés. On prendra des nouvelles de lui. J'arrive finalement devant le poste de police. Je me garde sur le parking pour pouvoir rejoindre Sheyenne, qui est là et qui m'attend. Je reste surrpris quand elle se jette dans mes bras. Je la laisse faire pour ensuite resserer mes bras autour d'elle. C'est pas de ta faute... C'est celle de tes parents ok ? Il faut pas que tu te rejettes la faute dessus. Que je lui réponds alors que je m'éloigne un peu d'elle. Moi aussi je me suis dis des années que c'était de ma faute, mais ça ne l'est pas...

Cette nuit a été difficile. En plus tu te sens vaseuse à cause de l’alcool. Tu t’es passée la nuit en boucle dans ta tête. Si t’avais été plus maline tu ne te serais pas mise la tête à l’envers. Tu as besoin de réconfort et quand tu vois Arthur, tu te jette dans ses bras. Tu le serres dans tes bras, t’en a besoin et tu ne penses pas aux conséquences. Tu veux juste Arthur à cet instant et qu’il te soulage. — Je ne sais plus ce que je dois faire. Mes parents ont sans doute eu raison de moi. Il faut que j’aille au bout. Ouais que j’arrête de rêver. Je dois faire ce qu’on attend de moi avant que quelqu’un d’autre ne finisse par souffrir de tout ça. Tu le relâches et tu le suis jusqu’à sa voiture. T’as juste envie de partir d’ici. — Tu me ramènes chez moi ?. Tu n’as pas envie d’être seule maintenant. Tu veux pas non plus être une gêne pour lui.

Je l'accueille dans mes bras. Là encore j'ai bien évolué. Avant c'était juste impossible. Et au fils du temps, je commence à mieux l'accepter. Et puis Sheyenne, je l'apprécie. je tiens à elle quand même. Je sais qu'avec Valentina, c'est impossible. Je le sais. C'est bien ancré dans ma tête et je l'accepte. Donc peut être que ça va me permettre de me libérer avec Sheyenne. En tout cas, je la serre dans mes bras. Oui indirectement t'es un peu prise au piège... Et ça me fait chier parce qu'elle n'arrive pas à tout arrêter. Je l'emmène finalement à ma voiture pour qu'on puisse quitter cet endroit. Chez moi, ça te dérange pas ? Que je finis par lui demander en tournant ma tête vers elle. On entre finalement dans la voiture pour que je prenne la directement de mon appartement qui n'est pas si loin que ça.

Quand tu sens Arthur te serrer dans ces bras, tu réalises qu’il a avancé. Il ne croit pas en lui et pourtant. Toi tu vois la différence. Prise au piège c’est exactement ça. Tu n’auras jamais la chance d’avoir une vie normale. Tu ne veux pas non plus mettre tes proches en danger. Au fond de toi tu te dis que Arthur a fait le bon choix en choisissant l’autre fille. Il devrait pas être aussi proche de toi. Matian la payé cher, tu te sens tellement mal. Tu le lâches pour marcher vers son véhicule. Tu souris en voyant qu’il veut te garder avec lui pour ce soir. — Non, merci beaucoup. Tu montes dans la voiture, ton regard qui se pose sur les rues à l’extérieur. Tu ne sais plus où tu en es dans le fond. — Peut-être que tu devrais pas t’occuper de moi comme ça. que tu lâches finalement en posant les yeux sur lui.

Je sais qu'elle en a besoin. Elle m'a appelé moi et quand elle se jette dans mes bras, je ne la repousse pas, bien au contraire. Je la serre encore plus dans mes bras. Je ne suis pas le mec le plus démonstratif mais je suis là pour elle et je veux le lui prouver. Parfait, allons chez moi alors. Je souris alors qu'on entre dans ma voiture pour que je puisse prendre la direction de mon appartement. Pourquoi pas ? J'ai décidé de continuer ce qu'on vit, tout en sachant le monde dont tu viens. Que je finis par lui dire. Je sais qu'elle vit dans le monde que je fuis depuis mon enfance. Je le sais et pourtant je veux continuer de la voir et de la fréquenter. Je suis là pour elle, parce que je tiens à elle. On finit par arriver devant mon immeuble et je sors de la voiture pour ensuite entrer dans mon appartement avec la jeune femme. Met toi à l'aise et fait comme chez toi surtout.

Tu le sais que les choses vont se compliquer dans les jours qui viennent parce que tu vas devoir prendre une décision. Savoir si oui ou non tu vas accepter ton héritage. Tu sais que ça ne changera sans doute pas qui tu es, mais tu auras des décisions à prendre pour la famille. Tu serres Arthur dans tes bras comme si tu pouvais encore te raccrocher à lui. Tu acceptes qu'il t'emmène chez lui. Pourtant dans la voitur tu lui fais comprendre que le mieux pour lui serait de te garder à l'écart. Sa réponse te pousse à poser les yeux sur lui. Tu ne t'y attendais pas. Tu te pinces les lèvres. Tu veux qu'on continue ? Il ne te l'avait jamais dit jusqu'à maintenant. Tu pensais qu'il voulait tout stopper. Était-ce parce que ça n'avait pas fonctionné avec cette fille ? Tu n'en savais rien. Tu arrives à destination et descendais de la voiture. Le suivant jusqu'à chez lui où tu regardais autour de toi. C'était sympa. J'aime beaucoup cet endroit. Je vois que mon sapin est la. dis-tu en le taquinant.

. Je sais très bien qu'elle vient d'un monde que je veux fuir. Mais malheureusement je n'arrive juste pas à me dire que je vais tout stopper avec elle. Je sais que ça ne va pas plaire à ma famille, mais encore une fois je m'en fiche. Si je veux avancer, il faut que je le fasse de moi même. Oui bien sûr.. Je serais pas là sinon. Que je lui réponds. Je sais que je fais les choses de travers par rapport à Valentina. Oui elle me plaît toujours. Mais je sais aussi que c'est perdu d'avance. Je ne l'intéresse pas. Je ne l'intéresserais jamais. Donc il faut que j'avance et j'ai pas envie de laisser s'échapper la jeune femme. Enfin on finit par arriver chez moi et je souris quand elle remarque le sapin présent dans mon salon. Ah bah oui et subliment décoré en plus de ça. Que je finis par lui répondre en souriant. T'as fais ? T'as soif ? Installe toi dans le canapé ou si tu veux te reposer, dans ma chambre d'amie.

Tas du mal à comprendre le retour soudain d'Arthur dans la partie. Tu pensais qu’il avait déclarer forfait il y a quelques temps. Tu dois avouer avoir du mal à le suivre en ce qui te concerne. De plus tu es tout ce qu’il a fuit. Une partie de toi sait que tu devrais le laisser en dehors de ta vie, mais une autre à toujours un faible pour lui. Arthur c’est le prince charmant que tu imaginais gamine. Alors maintenant tu te contente de passer du temps avec lui. Il faut dire que Matian est a l’hôpital par ta faute et t’as pas envie que lui aussi vive ça. — Tu ne m’as jamais envoyé la photo. dis-tu en référence à votre première rencontre. Il est très beau en effet, tu laisses tes doigts glisser sur une branche du sapin et tu souris. — Ça semblait plus simple ce jour la. Tu lâches ces mots en référence à ce jour là. Puis tu viens prendre place sur son canapé et hoche la tête. — Tu aurais du café ?.