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Bon... Le ramer, c'est pas difficile, avancer, ça l'est déjà plus. Pas assez de force dans mes mouvements, ou de vigueur, c'est à peine si ma barque se déplace d'un petit mètre. J'inspire et commence à y mettre bien plus d'énergie. Fallait pas déconner non plus, j'en étais largement capable et puis j'avais plus d'excuse pour me rater cette fois.

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que voulez-vous de plus? mes pneus sont déjà crevés mais apparemment c'est pas suffisant. je me demande si c'est pas mieux que je marche à côté de ce vélo, après tout je suis convaincue que ça changerait rien. n'empêche, j'ai pas envie d'abandonner. je dois continuer, j'ai pas vraiment le choix. j'avance le plus que je peux.   

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les muscles apaisés ou presque, faut pas beaucoup d’temps avant que la douleur ne reprenne. mais elle en fait abstraction ève, tout ce qu’elle veut c’est remporter le maximum de tours pour la dudley. pour s’prouver des choses, qu’elle est capable, qu’elle peut tenir un truc jusqu’au bout. alors elle continue et le km vient de passer. enfin ! elle arrive devant le stand de tir, le souffle encore court mais elle perd pas de temps et récupère un arc avec sa flèche qu’elle ajuste comme elle peut.

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