w/ @Nova Byers
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Tu sens que ça tourne dans tout les sens dans ta tête. Le stress dû à la période d'examens. C'est comme ça à chaque fois. Tu penses uniquement au fait que tu peux te planter solide, que tu peux anéantir tout les efforts que tu as fait dans les dernières années. Tu paniques probablement pour rien mais c'est plus fort que toi. Pourtant, tu as passé la semaine dernière dans tes révisions, tu peux tout réciter sur le bout de tes doigts. Mais maintenant, tu manques de caféine. Tu vas en avoir besoin si tu veux passer à travers ta journée sans t'endormir sur ton bureau. Tu passes donc par le starbuck, t'es arrivée en avance doc tu as le temps de te prendre un café. Tu te pointes dans la file d'attente pour commander quand une fille échappe son café au sol, ce qui éclabousse assez autour. Ton regard se pose d'ailleurs sur la fille, tu l'as déjà vu quelques fois. À ton tour de commander, tu en prend deux et tu vas la rejoindre."J'crois que tu en as autant besoin que moi." Elle devait être dans le même état que toi avec cette période d'examen et â qui lui arrive en plus.

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tout est compliqué pour nova en ce moment, en fait non, depuis trois ans tout est compliqué, depuis le décès du paternel tout part en cacahuètes, ses repères ont été bafoués et elle réapprends à vivre comme une enfant. le mensonge la ronge et le moindre truc l'angoisse, elle doit se concentrer sur vingt milles choses en même temps et au bout d'un moment elle risque d'imploser de l'intérieur. les études elle y tient, elle n'est pas la plus assidue, manque même quelques cours parfois, mais elle fait tout pour réussir, les périodes d'examens ne sont jamais des parties de plaisir pour elle, plutôt adepte de la procrastination cette fois ci elle ne se sent pas prête, panique, n'en dort que très peu la nuit et la matin nov elle a donc besoin de caféine, beaucoup de caféine pour garder ses paupières ouverte. la joie pour elle d'avoir un starbucks non loin de la fac, le monde déjà présent à faire la queue dans l'établissement ne lui fait pas peur, elle patiente, quand vient son tour commande enfin et une fois son gobelet estampillé de son prénom mal orthographié récupéré elle se retourne sans même regarder autour d'elle pour se trouver une place, sauf que sans trop savoir pourquoi sa main droite se détend autour du verre en carton et le laisse tomber au sol sans trop pouvoir y faire grand chose, à deux doigts de fondre en larme, honteuse face aux regards des autres clients et poussée à s'éloigner par un employé déjà en train de nettoyer ses bêtises elle part se réfugier à une table vide, tête dans les bras, les larmes lui montant aux yeux. toujours le visage enfoncé dans ses bras elle entends une voix féminine l'interpeller au dessus d'elle. nova sort finalement de sa maigre cachette et découvre un visage qu'elle a sans doute du croiser quelques fois dans la masse, deux cafés en mains, lui en proposant d'ailleurs un. "oh..." qu'elle sort étonnée du geste, "merci beaucoup." elle sent l'émotion l'enlacer à nouveau, sensibilité à fleur de peau elle aurait pu pleurer pour un rien ce matin. "viens assis toi." qu'elle lui propose en désignant d'un signe la chaise vide face à elle.

w/ @Nova Byers
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L'idée d'aller te chercher un café pour réussir à rester éveiller te traverse l'esprit depuis un bon moment déjà. Et puis, comme rien n'arrive pour rien, tu réalises que c'est peut-être là que tu te devais d'être à ce moment précis. Pourquoi? Parce qu'une jeune fille échappe son café au sol, probablement autant épuisée que toi par tout ce stress, et qu'au lieu de l'aider, tout le monde la regarde. Tu sais ce que c'est d'avoir ce genre de regard sur toi. Avec la mort de ton frère, l'accusation de meurtre de ton père et le divorce de tes parents, t'avais été le centre d'attention pendant quelques mois. Alors au lieu de la regarder et de juger comme beaucoup le faisait, tu lui apporta un second café. Ses yeux, l'émotion que tu peux y voir dès qu'elle les pose sur toi. "De rien." dis-tu en déposant le gobelet encore chaud devant elle. Lorsqu'elle te propose de t'installer devant elle, t'hésites un peu. Tu as quand même des révisions à faire encore. Bon, tout le monde te dirait que tu as bien assez révisé mais pour toi, c'est jamais assez. Mais en ce moment, tu comprend vite qu'elle a plus besoin de support que toi, de réviser. Tu finis donc pas déposer ton propre gobelet sur la table avant de t'asseoir. "On en a besoin avec les révisions, non?" dis-tu en parlant du café. Mine de rien, tu en étais devenue accro cette semaine à force de vouloir rester éveillée une partie de la nuit.

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