naissance
le navire s'est échoué un trente avril mille neuf cent quatre-vingt-douze. il est né à boston, il revient pour y pourrir.

nom(s) & prénom(s)
baz, diminutif de basil. un prénom qui lui écorche la peau, à la manière d'un poison corrosif. basil huxley, rien que ça. et c'déjà bien assez.

nationalité(s)
américain

origine(s)
probablement quelques lointaines origines d'une angleterre oubliée dans l'sang, cocktail d'artifices et d’une pincée de l'amérique tant aimée.  

orientation sexuelle
hétéroromantique. comment faire autrement que d'aimer les femmes, et parfois d'les haïr un peu de le rendre si faible, quand tout c'qu'il a connu c'est l'goût amer de leurs caresses et la douceur de leurs supplices? mais s'il s'est jamais vu faire sa vie aux côtés d'un homme, leurs souffles âcres n'ont jamais freiné ses passions. bisexuel.

statut amoureux
parce qu'y'a eu elle. puis eux. puis, sur le dernier coup d'minuit, y'a plus eu que lui. et les lettres sur sa tombe, plus petite qu'une boîte à chaussures, chantent le serment des promesses empoisonnées dans l'oubli et d'une lâcheté gravée dans le marbre. se sont décomposées les derniers résidus d'un amour qui avait été fort, dans un autrefois.

statut social
modeste

emploi
musicien. compositeur, chanteur et guitariste, en hiatus, du groupe de hard rock Badz Kids, dont il est le fondateur. sa maison de disques lui met la pression pour écrire de nouvelles chansons.

les repères qui s'égarent aux quatre coins d'une boussole déréglée, dont la flèche vacille dangereusement entre le nord et les rêves ternes. les sourires en façade, les baises en excuses. sommeil qui fuit les nuits détruites par des pensées obsédantes, anxiogènes qu'il expie à travers la fumée des clopes qui lui lacèrent les poumons. démarche lancinante, carrée, mécanique. esprit chaotique, désordonné. éphémère échappatoire lorsque les yeux se ferment, mais le corps inerte aux teints bleuâtres se cramponne aux songes éveillés et torturés. des gouttelettes de sueur perlent, s'écrasent en traîtresses sur les partitions immaculées, tandis qu'il gratte les cordes d'un instrument empoussiéré par les souvenirs d'une odeur, d'un parfum qui s'accroche encore, qui chatouille les narines chaque fois qu'il fait les allées du supermarché, condamné à l'éternité.

b e f o r e & u n d e r,, Baz, il connaissait que la colère, que la violence. Baz, c'était la tempête. Il connaissait pas l'calme. Il connaissait que l'bruit, les cris, le chaos. Baz, il était ce gamin un peu (beaucoup) troublé. Il a pas été élevé convenablement, Baz. Il a pas traversé les étapes nécessaires à son développement. Il s'est développé lui-même, sous les coups, la peur et la haine. Baz, il a toujours vécu comme il pouvait, sur l'adrénaline. Il faisait ce qu'il pouvait, avec ce qu'il avait, et c'est dire qu'il avait rien, du temps où il était personne. C'est à peine s'il a terminé sa scolarité. Mostly, il s'est démerdé lui-même pour apprendre ce qu'il sait, pour pas finir encore moins que rien que ce qu'il était déjà. Baz, il a déjà été dur, froid. Ouais, il a déjà été glacial. Le regard dur, sévère qui dissimule une entaille profonde, une douleur incendiaire, la déchirure d'un passé de misère. Baz, c'était un sang chaud, bouillant d'rage. À une autre époque, il avait toujours l'visage en sang et les jointures éclatées, n é v r o s é. Il extériorisait sa haine du monde comme il pouvait, avec ses poings, avec ses répliques acerbes, avec sa musique et les mots qu'ils écrasaient sur le papier. Baz, il a jamais été bavard, il a même toujours eu du mal à s'exprimer. C'est pas un causeur, c'est un fonce-dans-le-tas. Ça, ça a pas changé. Baz, il picolait beaucoup trop, avant. Il consommait trop, aussi. Mais ça, c'était avant. Même si...

n o w,, Baz, il est brisé. Il préfère se faire violence que de se faire détruire. Au fond, c'est un petit oiseau blessé, négligé, oublié, mal aimé. C'est un gamin dans un corps d'homme qui rêve d'un peu de douceur, mais qui sait pas en donner pas en retour. Ou qui sait pas (encore) y être réceptif. Il a p'têtre déjà su, du temps où les rêves tombaient en pluies d'étoiles sur sa tête, où l'espoir et les sourires lui couvraient les épaules de chaudes étreintes. Oh, il aurait pu, mais les élans de tendresse lui ont été arrachés, à l'aube d'une vie de bonheur, se perdant quelques part au détour du cri des sirènes et des plaintes déchirantes lancées à la nuit en témoin.

Les premiers cris poussés ont été étouffés par la musique techno de parents défoncés, incapables de supporter les plaintes stridentes de bébé. Poupon, Baz apprenait déjà à élever la voix pour se faire entendre à travers le vacarme.. Plus grand, il défonçait les barreaux de son berceau. Déjà, la colère s'installait en lui, grondait au creux d’ce petit ventre affamé, les excréments s'accumulant dans une couche pas changée depuis quelques jours. Plus tard, l’innocence s’transforma en rêves brisés. La dureté de la réalité défile devant lui comme un film de mauvaise qualité. Le rouge, le bleu et le mauve sur les joues et les yeux de maman ne sont pas de la peinture qu'elle se plaît à appliquer sur son visage. Aquarelle de couleurs, reflet d'une violence silencieuse, étouffée comme ses cris dans l’anarchie de la nuit . Pourquoi ne parle-t-elle pas? Pourquoi ne crie-t-elle pas? Comme il gueulait déjà, bambin. Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi. Trop gelée, trop défoncée, engourdie par une vie de misère et de sucre en poudre.

anecdote une – il est né à boston, un jour pluvieux de printemps. avec un peu de chance, il est le seul et unique enfant des huxley. vous imaginez même pas c'que c'est que de porter ce patronyme vide de sens en allégeance à un ancien taulard qu'aurait mieux fait d'y rester. on sait pas, le patriarche a peut-être d'autres bâtards aux quatre coins de la Nouvelle-Angleterre, mais il aura au moins eu la décence de pas les maudire de son existence.  anecdote deux – baz, il a encore les images de ces coups de pinceaux trempés dans l'encre rouge, sur la peau de maman. et le tableau des larmes séchées sur sa peau, à étouffer les sanglots. anecdote trois – san diego, c'est définitivement pas son endroit préféré. ils y sont déménagés pour fuir les conneries du paternel. prison aux barreaux invisibles à laquelle il n'a jamais pu échapper. comment se plaire dans une ville qui prend des allures royales, qui pue la richesse d'un côté d'la ville et qui sent les carcasses à l'autre extrémité? s'il y a bien un seul endroit où il se sent à sa place, c'est le long d'ce quai décrépit et abandonné, où il passe ses journées, une cigarette au bec, à gratter sa guitare. antre de solitude et de paix pour ce gamin dont le feu ne cesse de gronder à l'intérieur, de remuer les tripes, de torturer l'esprit. un peu de silence, pour celui dont la voix pousse un cri de supplication, mais que personne n'entend jamais. anecdote quatre – baz, c'est pas le plus brillant. il a souvent été absent des bancs d'école, ne faisant acte de présence que pour cracher quelques répliques cinglantes à la gueule des institutrices désabusées ou pour réchauffer l'une des chaises de la salle des retenues. ce n'est pas pour autant qu'il n'a jamais eu le nez dans les bouquins, baz. il est plutôt débrouillard, il a juste jamais aimé qu'on lui dise quoi faire, quand le faire. anecdote cinq – cigarette burns, paraphe sanglante des caresses irascibles du paternel. marques de violence dont il écorche le fruit de ses entrailles. derrière son oreille, la cicatrice des débris mortels d'une bouteille de trop. anecdote six – la musique s'est imposée, tout naturellement, comme ultime échappatoire. défiler la rage étouffée sur le papier, gratter la guitare jusqu'à se bousiller le bout des doigts. c'est baz qui recrute les membres de son futur groupe, Badz Kids, tous des garçons perdus issus des entrailles de ce putain de monde glauque qui les malmène, les estropie, les détruit. se pratiquant d'abord dans un ancien garage désaffecté, ils performent bien vite incognito dans des bars miteux, avant d'être repérés par une maison de disques qui les propulsera au rang de rock rookies à surveiller. anecdote sept – la succès est exaltant, mais il garde ce petit goût amer de la déchéance. pour ce gamin oublié, malmené des bas quartiers, y'a rien de plus jouissif que d'entendre son nom scandé tous les soirs, quand il monte sur scène. et si la gloire est bonne, et si la gloire est douce, elle est aussi un d'ces plus purs poison. anecdote huit – durant ses années de gloire, il a connu l'effervescence des passions. et sans doute l'une de ses plus belleslaides histoires. ils se sont détruits, puis aimés. puis détruits encore. faut dire, il a pas eu de modèle de tendresse et d'amour sain. il aime comme il peut, il aime comme il sait. mais l'seul truc qu'il sait avec certitude, c'est qu'il lèvera jamais la main sur l'une d'elles. qu'il préfère crever que répéter les patterns d'huxley senior. deux années de folie, à se faire violence et à s'amouracher comme au premier jour entre les plis des draps brûlants. à les voir aller, on aurait dû savoir que c'était voué à l'échec. que leur amour, c'était de la pure destruction. qu'elle cherchait à s'évader de son tableau conjugué au plus-que-parfait et que lui, il avait jamais appris à respecter les nymphes dans l'amour. ils se sont déchirés une dernière fois à la naissance de leur fille, qu'a poussé son premier cri en même temps d'étouffer son dernier souffle. ça été la fracture de trop. anecdote neuf – baz, il est de retour sur boston. à pas savoir comment gérer le deuil qu'il a sur le coeur, à pas savoir comment chasser l'image de sa tombe désormais ensevelie sous la terre. san diego, plus jamais. new york, le berceau de son amour et de sa déchéance. c'est boston qui l'accueillera, en miettes, acculé dans ses retranchements, à plus savoir comment épouser le papier de ses mots ou élever sa voix comme autrefois..

little facts,, il ne célèbre jamais son anniversaire, il a cette date en horreur | depuis la mort de sa fille, il se recueille à l'église, se découvrant une foi qui lui apporte énormément de bien | il a un grand danois, du nom de zorro. | depuis le drame, il arrive plus à écrire, ni à composer. comme il lui faut bien gagner sa vie un minimum, il se produit régulièrement sur scène au Suck Rock, et parfois au Nephilim | il se baigne jamais, il a honte de retirer son t-shirt et de dévoiler les cicatrices dans son dos | il médite tous les matins, au réveil | il a encore du mal à contrôler sa colère, et se sert parfois trop rapidement de ses poings pour régler des conflits qui pourraient être évités autrement | il fume beaucoup trop | il ne prend jamais le petit-déjeuner | mesure 1m85, cheveux bruns, yeux bruns | son plus haut niveau d'études? n'a jamais complété son high school

pseudo pinky swear
âge la vingtaine, quelque part là-dedanas
nationalité canadienne
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ILH, j'en pense quoi ? well.
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avatar utilisé sam way
crédits images valruna (c'est pt un ancien pseudo, je ne suis pas sûre?)
nombre de mots par rp variable
type personnage inventé

code métier
nom du lieu + nom du métier : The Sun Rock + musicien

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@"Baz Huxley" » <i>(musicien)</i>

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<span class="pris">SAM WAY</span> <span class="inv"></span> @"Baz Huxley"