comportement déraisonnable. te laissant une nouvelle fois emportée par tes envies. ces désirs qui te consument de l'intérieur lorsque ton âme s'entiche d'une autre. lorsque ta gourmandise s'astreint de la rationalité pour s'approcher rapidement de la vésanie. ta main quitte sa joue, descende sur bras. tes doigts effleurant sa peau, traçant d'enfilés sillons brûlants sur leur passage. ses lèvres prisonnières des tiennes. baiser interminable. le corps qui quémandait de sa chaleur. la lippe qui entrave la sienne. ne désirant pas la laisser s'échapper. mais le souffle manquait. et ce fut à contre coeur que tu y mis fin. aussi brutalement qu'en prenant sa bouche d'assaut. sourire amusé qui se dessine en réaction à sa réponse, manquant cruellement d'assurance.  — tout le plaisir est pour moi. si tu souhaites de nouveau faire appel à mes services, fais moi signe. le corps qui se redresse, concrétisant de nouveau cette barrière. le visage qui réintègre ta froideur habituelle, regard impassible planté dans ses rétines. comme si tu venais à peine de lui adresser la parole. effaçant toute trace d'attachement. dissimulant ce désir tangible qui s'était manifesté lors du baiser improvisé. l'âme qui s'échappe rapidement de cette pièce, témoin de votre étreinte. en gardant l'espoir de la retrouver un jour.
 

fin.