J'ai entendu des bruits de couloirs aujourd'hui. Je ne sais pas ce qui se passe. Mais j'ai entendu le prénom de Sheyenne, plus le mot hôpital à la suite. J'ai pas saisie sur le coup. C'est seulement une fois chez moi en début d'après midi que je percute. Elle ne m'a toujours pas répondu au message d'hier. Donc je commence à m'inquieter. C'est plus fort que moi. Même si on s'est éloigné à cause de ce qu'elle représente, je n'en reste pas moins inquiet. Ce monde je le connais, et ça peut vite dégénérer. Mes géniteurs se sont retrouvés une balle dans la tête, du jour au lendemain. Et heureusement que je me suis caché dans mon coffre à jouet pendant plusieurs longues minutes qui ont parus comme étant des heures. Alors j'enfile ma veste et je pars vers l'hôpital. Je ne prends même pas le temps de remettre mon pull pour cacher mes avants bras. J'y vais en t-shirt et veste. Tant pis. Je me retrouve rapidement à l'accueil et je me dirige vers l'infirmière/secrétaire. Bonjour, pouvez-vous me dire où je peux trouver Mademoiselle Sheyenne Thomas, s'il vous plaît. Et rapidement elle m'annonce le numéro de chambre et dans quel service je dois aller. Je parcours ces longs murs blancs, jusqu'à arriver devant la chambre. Je toque à la porte pour ensuite l'ouvrir et passer ma tête. Elle a les yeux ouvert, malgré le visage plein de bleus. Hey... Que je dis doucement en entrant dans la chambre. Je peux ? Si t'as besoin de te reposer, je repasserais à un autre moment...

@Sheyenne Thomas

T’as essayé, t’as lutté de toute tes forces contre ces trois gars qui étaient censés faire parti de ta famille. Tu as encaisser jusqu’à ce que t’as tête frappe le trottoir. Tout est devenue noir. Tes parents ne t’ont pas épargné. T’as voulu aller de l’avant. Souhaiter prendre ta liberté pensant que le moment était venue pour toi. Ouais t’as essayé et il s’est passé exactement ce que tu redoutais. Pourtant tu l’as fais pour eux. Ces gens qui sont dans ta vie et mérite mieux qu’une nana qui peut les mettre en danger. Ton regard perdu sur la nuit qui commence à naître dans le ciel. T’en a déjà marre d’être coincé ici et en même temps t’as envie de te cacher. La porte qui s’ouvre et tu t’attends pas à la voir. Arthur passe la porte. Les mots te manquent. Tu ressembles à rien. Tu le regardes et le rassure. — Entre, je suis juste surprise de te voire ici. que tu lâches en le voyant s’approcher de toi. Tu n’es pas au mieux de ta forme. Ça te fait plaisir de le voir malgré le contexte. Parce que ouais t’avais pas envie qu’il se retrouve à nouveau face à tout ça.

Il faut absolument que j'aille à l'hôpital pour savoir si tout cela est vrai. Comment Sheyenne a pu se retrouver à l'hôpital. Enfin si, j'ai une petite idée. Elle fait partie de ce monde et ça peut aller tellement vite. Donc j'arrive finalement à l'hôpital et je demande la chambre de la jeune femme, qu'on finit par m'indiquer. Je toque alors à sa porte pour ensuite ouvrir la porte et passer ma tête. Je vois qu'elle a les yeux ouvert, donc j'entre dans la chambre. J'ai entendu ton prénom suivi d'hôpital, donc je me suis inquiété. Et je suis le genre d'ami à m'inquiéter pour un oui et pour un non. Je m'inquiète pour Maxine qui est mal et qui est partie je ne sais où. Ca me rend dingue de ne pas avoir de nouvelles. Enfin je finis par m'approcher de Sheyenne et découvrir de plus les bleus. Il s'est passé quoi ? Par rapport à tes parents ou rien à voir ? Que je finis par demander en la regardant, alors que je retire ma veste pour être en simple t-shirt, laissant libre mes marques à moi sur mon avant bras.

Depuis hier que tu te trouvais ici ton état était mieux, mais tu pouvais à peine bouger à cause de tes cotes fêlés. Tu ne savais pas combien de temps tu serais prisonnière ici, mais tu trouverais un moyen de rentrer. Il y a juste la peur d’un second round qui ne te quitte plus. Tu vis la scène encore et encore et chaque fois que ferme les yeux c’est encore pire. Voir Arthur ici ça te surprends. Alors il te dit que y a déjà une rumeur qui circule. — Je vois, j’ai même pas pu prévenir mes proches. T’as toujours pas de batterie parce que Duke doit passer te déposer ton chargeur. Tu le regardes retirer sa veste et tu baisses les yeux honteuse. Ouais il tape juste, mais lui il connaît il sait ce que c’est. Tu le regardes retirer sa veste et il y a ton regard qui se pose sur ses avants bras. — Je leur ai dit que j’arrêtais tout. Trois mecs m’ont donné une leçon. Tu lèves le regard vers lui et grimace en ajoutant : — Mais on dirait bien que tu sais ce que c’est.

Je vois à son regard qu'elle est surprise. Ce n'est pas parce que je me suis éloigné d'elle que j'ai décidé de l'oublier. Bien au contraire, même si il n'y a pas plus que de l'amitié entre nous, je reste là pour elle. Et là je le suis. Je lui parle alors de la rumeur qui court dans les couloirs de l'université et ça explique ma venue ici. T'as plus ton portable ? Que je demande finalement en la regardant, alors que je me mets à l'aise et que je retire ma veste, sans penser au fait que je suis en t-shirt et qu'elle peut voir les marques sur mon avant bras. Marque que je me suis fais moi même, quand plusieurs fois j'ai voulu en finir. Je vise juste, elle leur a dit qu'elle arrêtait, et on lui ai tombé dessus. Merde... je suis désolé pour ça. Que je dis alors que je vois son regard sur mon avant bras, en disant que je sais ce que c'est. Hein non, enfin... Je passe ma main droite dessus, comme si je voulais les cacher. Quel con. Je suis partis si vite pour aller la voir à l'hôpital.

Quand tu le vois dans ta chambre, alors que t’as pas encore eu le temps de prévenir les autres ça te fait un truc. T’as du mal à la suivre en ce moment. Après le feu de camp, tu n’avais plus eu de ces nouvelles puis tu l’avais vu au stand à bisou. T’as compris que c’était un bisous de toi qu’il voulait, mais ça ne s’est pas produit. Ensuite vous avez parlé et une fois de plus tu t’es dit que s’était foutu. Mais le voilà qui débarque et tu peux lire dans ces yeux qu’il était inquiet pour toi. — Je n’ai plus de batterie depuis hier. Il s’approche de toi et évidemment tu vois les marques sur son bras. Tu en déduis que c’est lui qui les a fait, mais tu ne préfères pas aborder le sujet de cette manière. Tu fais simplement allusion aux faits qu’il doit le seul à comprendre ce qui t’arrive. — Ne soit pas désolé. C’était mon choix. Quand il remarque que tu as vu ces cicatrices, ça a l’air de le déranger et tu te sens mal d’un coup. Tu grimaces à cause de la douleur en te redressant sur le lit. — T’as pas besoin de me dire quoi que ce soit si t’en a pas envie. C’est juste que je faisais allusion aux faits qu’on a tout les deux essayer d’en sortir.

Je sais que je change d'avis comme de chemises. Mais je suis juste paumé. Je n'ai jamais été comme ça. Je n'ai jamais autant de femmes autour de moi. Et je suis juste perdu. J'ai peur de faire du mal à Sheyenne, donc je m'éloigne un peu. Mais j'en oublie pas les moments passés ensemble, et le fait que je m'inquiète pour elle. Elle est à l'hôpital. Donc j'y vais directement. Oh je vois... Tu veux que je te ramène un chargeur ? Je peux facilement en trouver un chez moi et le lui apporter. Et au moins ça me permettra de la revoir aussi. Après elle a aussi sûrement besoin de repos. Elle a voulu arrêter tout ce trafic et voilà dans quel état, elle se retrouve. Ses parents sont prêt à tout pour ne pas qu'elle arrête, c'est dingue quand même. Oui mais t'as essayé d'arrêter et tu te retrouves dans ce lit d'hôpital. Que je lui réponds alors que je vois qu'elle regarrde mes cicatrices sur mon avant bras et ça me gêne. Je pose mes mains dessus comme pour les cacher. J'ai pas essayé de m'en sortir, j'ai subi et j'ai plutôt essayé d'en finir. Que je dis en baissant le regard. A partir de mes neufs ans jusqu'à mes douze ans, jusqu'à arriver chez les Rothschild.

Ce gars va te rendre dingue est-ce qu’il en a seulement conscience ? Toi tu n’as jamais seduis un homme, t’as jamais essayé de te mettre en quatre pour lui plaire. Non. Toi tu es la meuf de la friendzone. La bonne pote qui se prend pas la tête. Ou encore la nana avec qui on prend du plaisir, mais toujours dans se prendre la tête. Arthur il t’a vraiment fait un truc, mais tu ne veux plus y penser. Visiblement, il a trouver ailleurs, enfin c’est ce que t’en a déduis. En même temps ta griller toute tes chances en lui avouant tout. Maintenant que t’as essayé de te barrer tu te retrouves ici. — Je te remercie, mais j’en ai déjà demandé un à un ami. Tu lui souris finalement alors que c’est une situation étrange entre vous. Tu es la parce que tu voulais devenir quelqu’un d’autre. Avoir droit à ton happy ending. — Je savais que je prenais un risque en y allant. Mais il fallait que je le fasse.. Maintenant tu allais devoir faire face aux conséquences et tu avais peur. Peur pour toi et pour tes proches. Certains voulaient te venger et tu refusais qu’ils leurs arrivent quelques choses. Arthur était peut être mieux loin de toi. Tu avais essayé de le repousser et ne pas lui parler, mais il finissait toujours par revenir. Tu l’écoutes alors qu’il commence à te révélé des informations sur son passé et les marques sur son bras. — En finir ça a été à ce moment là le moyen de t’en sortir. T’as vu tes options et t’as vu que celle-ci pour que ça s’arrête.. Tu y as pensé toi aussi, si tu n’avais pas eu Duke dans ta vie t’aurais sûrement fait la même chose.

J'hoche la tête quand Sheyenne me dit qu'elle a déjà demandé à un ami pour lui ramener un chargeur. Pas de soucis. Au moins elle va pouvoir prévenir ses amis qu'elle va plus ou moins bien. Du moins qu'elle est à l'hôpital. Mais bon. Elle a voulu se sortir de cette merde, et elle se retrouve à l'hôpital. Peut être que c'est ce qui se serait passé avec moi si mes géniteurs n'étaient pas mort. Je serais toujours dans ce monde et peut être que je voudrais en sortir, mais que je n'y arriverais pas, comme elle. Oui mais au final t'es coincé là dedans... Et je suis désolé pour toi.. Elle veut en sortir, c'est déjà beaucoup. Malheuerusement ses parents refusent et le lui font bien comprendre. C'est horrible. Je ne comprends tellement comment on peut être des parents comme ça. Comment on peut vouloir du mal à son propre enfant. C'est incompréhensible. Ouai... sauf que j'avais neuf ans... On doit pas vouloir mourir à cet âge là.. Et ça me poursuivra à vie. Parce que même si je suis heureux dans ma vie, j'ai des moments où je repense à tout ça. Et mes cicatrices ne disparaitront jamais. Et y en a pas qu'une. Pendant trois, quasi tous les jours, je le faisais.

T'as dit ton dernier mot concernant tes parents. T'as décidé d'en sortir et d'une façon ou d'une autre tu y arriveras. Cette une guerre que tu dois simplement gagné ou tu sais que tu pourras y perdre la vie. Tu gardes la motivation grâce à tes proches. Tu serais prête à tout pour les protéger. Tu restes tout de même effrayé à l'idée d'y laisser la vie, mais pour eux tu pourrais te sacrifier. Tu pourrais encore encaisser les coups si ça reste toi et seulement toi la victime. Tu peux être encore plus forte si tu le souhaites. Alors quand il est désolé pour toi, tu lèves les yeux vers lui. Je ne renoncerais pas, peut importe les risques. Tu le sais Arthur reste marqué à vie par tout ce qui lui est arrivé parce que ce n'était qu'un petit garçon. Il a été marqué par tout ça. Toi tu as grandis dans ce monde là, tu es devenue une jeune femme. Ce monde à fait de toi ce que tu es. Mais tu as su rester une bonne personne. Tu le sais, il va sans doute finir par te lâcher à un moment ou un autre. Comment pourrait-il en faire autrement ? Tu es la dernière des filles faite pour lui. Tu n'as rien d'une princesse, comment t'as pu croire le contraire ? Aucun prince ne viendra à ton secours. Il n'y a pas d'âge pour comprendre qu'on aurait jamais voulu venir au monde, Arthur. Un enfant reste très intelligent et il a conscience du monde dans lequel il évolue. Malheureusement, tu n'oublieras jamais.. Seulement ne laisse pas ça t'empêcher d'être l'homme que tu es devenu. Un homme bon et gentil. Il a fini par se reconstruire auprès de sa famille.