@Billie O'Malley   tu devrais rester chez toi sawan. ton mollet te fait encore mal, tu n'as toujours pas été voir un medecin. Carter est la seule à avoir pu voir ta blessure, à s'occuper de toi. échange de bon procéder, finalement cet échange te plaisait. simple et quelque peu étrange. tu n'as pas fait beaucoup d'effort pour halloween, maquillage de merde, veste en cuir, torse nu et te voilà déguiser. tu cherches la présence de ton meilleur ami, duke. tu sais pas en quoi il est déguiser mais tu cherches un visage que tu connais. difficile pour toi, tu n'es pas étudiant. faufiler dans un milieu qui n'est pas le tiens. tu repères cette fille. souvenir qui traverse déjà ton esprit. tu ne la connais pas enfin tu connais peut être que ces bons côtés. tu t'avances vers elle, main qui vient attraper son bras pour qu'elle se retourne. prunelle azur, verte. tu souris stupidement. " on dirait que j'ai trouver mon bonheur " t'en fait des caisses mais tu t'en fous. cette fille, elle t'avait fait un bien de fou alors impossible pour toi de la laisser filer ce soir.              

@Sawan Barrera   T'façon, c'est le bordel. Ici, en dehors, sur la peau, l'être déguisée en espèce d'arbre chelou de l'univers d'un certain Zelda, et dessous. Robe verte et blanche, deux branches plantées dans la couleur jais de mes cheveux. Coeur abimé. Combien c'est ridicule, d'être aussi sentimentale ? Dans la glace, à part quelques fantômes, j'vois rien qui ne me ressemble. C'est sympa la sociabilité, sauf qu'à force de fréquenter les autres, j'en viens à oublier ce qui me compose. L'indépendance. La solitude. L'impulsion. L'impulsion qui prend au bide, qui fait que la dernière fois que j't'ai vu, j'avais les jambes autour de ton bassin, et j'te faisais goûter le sel de ma peau, puis celui d'une préparation dans ta cuisine. Tu m'rappelles ce que je suis. C'que je crois être ; qu'importe. T'as attrapé mon bras, j'me suis retournée, j'ai eu un sourire immédiat sur les lèvres. « J'ai aucune idée de c'que je suis, mais, paraît que c'est une sorte de porte bonheur pour héros. » Mon index qui appuie sur ta joue, fait couler un peu le maquillage que t'as surement mis deux minutes trente à mettre. T'en as autant rien à foutre que moi, hein ? Moue amusée. « T'es un héros, toi ? » Peut-être le mien. Tu vois, j'ai besoin de penser à rien ce soir, et t'apparais. Sauveur.

@Billie O'Malley   douce berceuse qui plane dans ton esprit à la rencontre de ce visage. peau qui s'éveille aux simples souvenir de cette soirée, tu ne l'as connais pourtant pas beaucoup mais tu t'apprêtes à lui dire bonjour. cette soirée, tu l'as apprécié alors pourquoi ne pas être un peu plus curieux. elle se stoppe et te fait face, sourire qui se dessine sur ces lèvres. tu contemples ce déguisement ridicule. tu plisses les yeux et puis tu décides de tourner autour d'elle. animal qui encercle sa proie. tu décides de jouer encore. jeu éternel et savoureux, tu ne te fais pas prier pour l'embarquer avec toi. tu tournes et lui dis : " t'aurais pu trouver beaucoup mieux mais l'idée est original " tu rigoles légèrement. tu l'imaginais dans un tas d'autres tenues mais étrangement tu ne semblais pas surpris par ce choix. tu viens face à elle, et son index vient toucher ta joue. tes yeux se plissent un peu plus. " un hero ? moi je suis le méchant " déguisé derrière des faux semblants, tu souris malicieusement et finis par lui prendre la main. " va pas ruiner mon maquillage et vient boire un verre avec moi. " tu l'emmènes avec toi. vous vous faufilez pour venir au bar, tu lui lâches la main et tu commandes un whisky. " et que souhaite mademoiselle ? "              

@Sawan Barrera   Deux ridicules dans un royaume de gens qui s'prennent trop au sérieux. Ton maquillage mal appliqué, ma tenue improvisée de deux morceaux de bois arrachés de l'arbre du coin. J'ai mis une robe, quand même. J'suis presque persuadée que tu t'en fous. Plaisir fugace et aventure passagère. Intense. Marquante. J'ai pas besoin d'en savoir plus pour que ça m'fasse plaisir de te revoir. Te suivre du regard, pendant que tu tournes autour de ma personne. Proie qui n'a pas peur du loup. Qui n'serait pas contre la morsure ; pour réveiller cet esprit abîmé de trop de contrariétés. Les lèvres soulignant un fin sourire teinté de malice. « Tu m'donneras tes idées, pour la prochaine fois. » Comme si ce n'était que le début de multiples rencontres. J'suis plutôt sûre que t'es doué pour avoir des idées de tenues. Et que tu devines, sans me connaître vraiment, que je m'en fous de ce genre de choses. Parce que j'me marre quand tu te décris comme le méchant. « J'le savais.. on cuisine pas aussi bien, quand on a le cœur pur. » Il faut du sel, il faut que ça érafle la peau, il faut connaître l'aigreur et l’acidité. C'est indigeste quand la vie dégueule de sucre. Et mes pas suivent les tiens, emmenés par tes doigts. Jusqu'au bar. « Tu sais que c'est mon taff, ça ? » Une commande au barman d'une tequila sunrise. « Tu devrais venir, une fois. » Douce provocation. « J'ai visité tes cuisines, après tout. » Et, dans ce rictus qui se creuse dans ma joue, l'allusion à peine voilée à nos précédents échanges. « Heureusement que j'étais là pour t'apprendre quelques trucs. » Soufflé, juste pour piquer un peu.