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I LOVE HARVARD
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    A million more first times (Jemella ♡)
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    Lien du postSam 30 Oct - 12:26
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    « Alors, ce massage ? » Je demande alors qu’Ella me rejoint, après une matinée au SPA en compagnie de Lydia. Un baiser sur ses lèvres et je viens glisser ma main dans la sienne alors que l’autre caresse doucement son visage. « Ça te dit qu’on marche un peu dans Oxford avant d’aller dîner ? » J’offre, espérant qu’elle ne soit pas trop fatiguée. On peut toujours passer à l’hôtel troquer ses talons pour quelque chose de plus confortable mais je ne compte pas non plus faire tout Oxford à pieds. Juste arpenter quelques rues, qui représente une grande partie de notre histoire. S’il y a une ville que je place juste derrière Londres dans mon cœur, c’est bien celle-ci.
    Mes pas me guident machinalement - ou plutôt de manière bien programmée - vers la cours de la faculté où nous avons tous les deux étudié, là où j’ai posé les yeux sur la future mère de mes enfants pour la première fois. Je prends une bonne inspiration une fois qu’on entre dans celle-ci et observe le bâtiment avec nostalgie avant de marcher vers son centre. En ce samedi midi, il y a à peine quelques étudiants qui traversent les lieux, la plupart se remettant sûrement de leur vendredi soir. Mes weekends étaient bien souvent consacrés à Londres, ou en déplacement s’il y avait une course, je n’ai donc jamais eu beaucoup de temps pour apprécier le calme de la ville. « Ça me semble si loin et si proche en même temps. » Nous, étudiants, insouciants, avec le monde à conquérir. Quand je pense à votre vie, aujourd’hui, j’ai l’impression que ces années appartiennent à une autre époque, et pourtant je peux encore nous y voir, accompagnés du groupe d’amis qui m’est, encore aujourd’hui, précieux. « J’ai passé tellement d’heures dans ce bâtiment. » D’un signe du menton, je désigne nerveusement les locaux derrière Ella et si elle les connaît par cœur, elle tourne quand même la tête pour les observer. Lorsqu’elle me fait face à nouveau, je ne suis plus à sa hauteur mais avec un genou au sol, les yeux qui cherchent à capter les siens. Mes jambes sont soudainement si faibles qu’elles peinent à me maintenir en équilibre, et seul le son des pulsations de mon cœur qui tapent violemment contre mes tempes me parvient. « Ella Marriott-Wildingham. J’ai croisé ta route pour la première fois ici, il y a onze années et je n’ai eu d’yeux que pour toi depuis ce jour. » S’il y a eu d’autres histoires, aucune d’elle n’a su l’effacer. « J’admire l’étudiante que tu étais, déterminée à conquérir le monde et faire ses preuves, et la femme que tu es aujourd’hui, qui n’a plus rien à prouver à personne. Je suis fier de la femme d’affaires brillante que tu es, mon amour, et de la lionne prête à tout pour protéger les personnes qui lui sont chères. » Parce que si elle peut donner l’image d’une femme arrogante et narcissique, il n’en est rien, ou pas grand chose. Le bonheur de sa famille, de ses amis les plus proches, passent bien souvent avant le sien. « Je mesure chaque jour la chance que j’ai que tu m’aies choisi pour être le père de tes enfants, rien ne me rend plus heureux que la famille que nous sommes occupés à construire. Tu me combles de bonheur, Ella, et si je ne peux pas te promettre que tout sera toujours facile, je peux te promettre que je t’aimerai inconditionnellement jusqu’à mon dernier souffle et que je ferai tout pour que tu sois la femme, et la maman, la plus heureuse. » Et je sais qu’il y aura des disputes, des moments difficiles, mais ils ne me font pas peur car j’ai une confiance absolue en nous. Les yeux toujours dans les siens, j’ouvre le petit coffret qui contient la bague que je cache depuis plusieurs semaines déjà. « Tu m’as déjà donné bien plus que tout ce que je pouvais espérer mais me ferais-tu l’honneur de devenir ma femme ? » This is it. Malgré toutes mes convictions, je suis accroché à ses yeux, à ses lèvres, terrifié.

    samedi 30 octobre 2021, Oxford, United Kingdom.
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    Lien du postSam 30 Oct - 16:30
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    C’était génial, je me sens toute détendue alors allons-y. Que je souffle en glissant ma main libre sur mon ventre, une habitude qui ne me quitte plus depuis que je l’ai appris en août. Et de savoir qu’il y a deux petits qui grandissent en nous me panique autant que me fait le plus grand des biens. Notre famille. J’ai hâte de les rencontrer mais ils doivent rester au chaud et ils le savent. La fraîcheur de l’automne me fait un bien fou et nos pas nous guident vers le lieu de notre rencontre. Oxford, mon amour. La ville choisie pour fuir la famille, pour retrouver mes origines et aller rejoindre mes cousins aussi, je ne peux le nier. J’ai toujours su que papa n’était pas mon père biologique et ait toujours vécu avec mais à la fin de l’adolescence, j’avais besoin de retourner chez moi. Je suis bien à Boston, j’ai toujours aimé Washington mais l’Angleterre - et plus précisément Oxford ainsi que Londres - sont la maison. Il n’y a pas de lieux où je me sens mieux. C’est grâce aux moments que j’ai vécu ici pendant mes études mais aussi que c’est sur ce sol que je suis tombée enceinte et je suis loin de m’imaginer qu’un des plus beaux moments de ma vie est prêt à se passer ici. Lorsque nous passons près de l’université, je prends une photo rapide et range à nouveau mon téléphone pour me concentrer sur notre marche silencieuse. Je crois que si je fermais les yeux, je pourrais me retrouver dix ans en arrière. Le bruit de mes talons sur l’asphalte, les rires de notre groupe, les discussions mouvementées et surtout nos yeux plein de rêves et de projets. On y est tous arrivé à notre manière et je suis fière de chacun d’entre nous, je ne peux le nier. ​​2010. À cette période... Onze ans. Onze ans que cet homme a croisé mon chemin ou que j’ai croisé le sien, je ne sais pas trop. J’arrivais ici avec des rêves pleins la tête, des missions personnelles bien précises et la plus forte des motivations : prouver à mon père que je n’avais pas besoin de lui pour réussir, que je n’avais pas besoin qu’il me lègue l’entreprise pour que je puisse avoir un gros rôle dans cette dernière. Et j’y suis arrivée. Je sais que de là haut, il est fier de tout ce que je fais, de tout ce que j’entreprends et de la femme que je suis et deviens. Parce que je ne suis pas restée coincée sur tout cela, j’ai beaucoup évolué et c’est une force, bien que je ne le voyais pas comme telle auparavant. On passait nos journées ici. Que je souffle en tournant le visage On avait beau savoir qu’on y arriverait, on ne lâchait rien. Que je lance en regardant ces murs qui m’ont vu courir, recevoir les plus belles notes mais aussi recevoir les pires nouvelles. Nos plus belles années de jeunes adul- que je commence en tournant le visage vers Jeremiah qui vient de lâcher ma main. Et si je ne finis pas ma phrase c’est parce que je le vois, plus bas que moi, un genou à terre. Je crois que mon coeur rate un battement voire deux. Ma main monte sur mes lèvres et je sens toute l’émotion me submerger. C’est un peu comme si on ouvrait une écluse d’un coup d’un seul. Le tsunami d’émotion. Je l’écoute, sentant ma main trembler et m’empêche de l’interrompre, de lui dire oui avant même qu’il pose clairement sa question. Ses mots sont doux, beaux et lorsque ma main quitte mes lèvres pour retrouver sa jumelle sur mon ventre, c’est un sourire qui se trouve sur mes lèvres. La vue légèrement floue, je me concentre sur lui. Sur mon petit-ami. Mon futur fiancé. Et futur mari. Est-ce que c’est ça le bonheur, le vrai ? Je pensais l’avoir trouvé mais ce n’est rien à côté de ce moment. A-t-il idée que la chanceuse, dans l’histoire, c’est moi ? Lui a toujours su et vu ce que nous pourrions être, ce que nous pourrions donner. Et quand il ouvre l’écrin, je pince mes lèvres et laisse une larme de joie rouler le long de ma joue. J’hoche rapidement de la tête et éclate de rire. Oui. Bien sûr. Comme si c’était une autre réponse qui allait sortir de ma bouche. Mes mains quittent mon ventre pour glisser sur ses joues et je le fais se lever. J’aurais voulu m’abaisser mais je ne suis pas sûre que j’aurais un bon équilibre entre mes talons hauts et mon ventre. Bien sûr que je veux t’épouser. Que je souffle entre deux baisers, mes larmes ne cessant de couler sur mon visage. Le bonheur à l’état pur. Mes yeux se plantent dans les siens et je souffle doucement Ce serait mon honneur de devenir Madame Marriott-Williams. Mes doigts caressent sa joue et mes lèvres attrapent les siennes à nouveau. Je n’ai même pas encore la bague au doigt que je m’y vois déjà.


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    Lien du postDim 7 Nov - 22:03
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    « Parfait, c’était l’idée de Jax. Je pense que Lydia en avait vraiment besoin, ça l’a stressée les préparatifs du baptême. » Dis-je, avec un sourire aux lèvres. Je vois loin, très loin, mais bientôt ce sera notre tour de penser à tout ça. Là, en l'occurrence, j’ai surtout demandé à nos amis si, malgré leur programme chargé, ils pouvaient se débrouiller pour kidnapper ma petite-amie quelques heures et c’est passé comme une lettre à la poste. Aucune question de la part d’Ella, qui a juste profité de ce moment pour se détendre. Je ne sais même pas pourquoi j’ai tant insisté pour avoir ce moment de solitude, car je n’ai rien prévu de grandiose. J’espère d’ailleurs que ce n’est pas ce qui me conduira à obtenir une réponse négative, car si le lieu m’est sentimental, la demande que je m’apprête à lui faire n’a absolument rien d’exceptionnel. Je n’ai pas souhaité sortir le grand jeu, les ballons, la demande écrite dans le ciel, le groupe de musique et un restaurant qui nous est exclusivement réservé… J’y ai bien pensé avant de conclure que ce n’est pas la manière dont je souhaite lui demander sa main. Je veux qu’il s’agisse de nous, de notre rencontre, de notre parcours et de tous les obstacles que nous avons traversé depuis ce jour, main dans la main ou en traçant chacun notre route avant qu’elles ne se croisent à nouveau. Je suis bien conscient qu’Ella Marriott ne fait jamais rien dans la demi-mesure, ce qui explique sans doute que je stresse à ce point, mais j’essaye de me rassurer pendant que nous marchons dans les rues d’Oxford. Nous n’avons pas besoin de toutes ces extravagances, parce que tout est déjà parfait. Je l’écoute lorsqu’elle parle avec nostalgie de nos années d’études, incapable de prononcer un mot de plus pour ma part. Lentement, je descends sur un genou et inspire profondément, oubliant presque de respirer lorsqu’elle se tourne enfin et réalise ce qui se passe. Je pourrais continuer pendant des heures, lui dire à quel point je suis fier d’elle et nous, mais je dois mettre fin au suspense avant de suffoquer. Je ne peux m’empêcher de soupirer en riant lorsqu’Ella répond, sans appel, sans détour. Je n’ai pas douté de nous, de sa réponse, pourtant ce moment reste l’un des plus terrifiants de ma vie. J’étais assez confiant et calme jusqu’à ce matin, mais depuis qu’elle m’a quitté pour se rendre au SPA, les minutes sont des heures. Je me redresse et l’embrasse sans parvenir à cesser de sourire. Nous avons encore tant de choses à vivre, à construire, mais à l’instant T, j’ai l'impression d’avoir tout accompli et d’être parfaitement comblé. J’ai un sourire idiot aux lèvres, l’embrassant rapidement à nouveau avant de m’écarter suffisament pour pouvoir attraper sa main. Du bout des doigts, je caresse les siens avant de récupérer la bague dans l’écrin pour l’enfiler à son annulaire. Une pièce originale, à son image. Mon grand-père m’a proposé celle de ma grand-mère lorsqu’il a su mes plans mais il porte toujours celle-ci autour de son cou et je n’ai pas eu à cœur de lui enlever cette partie d’elle qu’il a toujours avec lui depuis qu’elle nous a quitté. Je ne pense pas que ma future femme aurait, d’un point de vue esthétique, apprécié le modèle et aie préféré partir sur quelque chose de nouveau, choisi spécifiquement pour elle. Les yeux fixés sur la bague à son doigt, je souris avant d’attraper son visage pour l’embrasser à nouveau. « Je t’aime. J’ai tellement hâte de faire de toi madame Marriott-Williams. » Deux noms que j’ai rêvé d’associer depuis aussi longtemps que je m’en souvienne, tout en étant certain que ça n’arriverait jamais. Si ça ne tenait qu’à moi, je l’épouserais dès demain devant nos amis et ma famille mais on ne se marie qu’une fois dans une vie et je veux qu’elle ai le mariage dont elle a toujours rêvé, entourée de toutes les personnes qui nous tiennent à cœur. « Je sais que c’est compliqué en ce moment, mais j’avais promis à ton frère de lui demander ta main et nous avons sa bénédiction. » Et si je le dis, c’est dans l’espoir d’apaiser un peu les choses entre eux, en espérant que mes mots n’aient pas l’effet inverse.

    samedi 30 octobre 2021, Oxford, United Kingdom.
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    Lien du postLun 8 Nov - 21:14
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    Je souris légèrement et acquiesce, gardant mes réflexions pour moi même. Enfin, ce n’est pas vraiment une réflexion qui me titille mais bien un constat. Si elle est sous l’eau avec la préparation d’un enfant, que sera-t-il de nous et les jumeaux ? Je ne sais pas ce que cela va donner et je crois que ça me fait peur, moi qui suis habituée à tout contrôler, à tout gérer et à tout guider. Est-ce que je vais m’en sortir avec les jumeaux ? Je veux dire, est-ce que l’on va s’en sortir ? Parce que je sais que Jeremiah n’est pas de ceux qui se dédouanent de ce genre de choses. Il n’y a qu’à voir à quel point il est impliqué avec Cameron, aucun doute qu’avec nos enfants, ce sera pareil et même un petit peu plus. Pas qu’il les aimera plus qu’il aime la gamine mais parce que là, on lui demandera son avis, on lui demandera d’être là, de s’impliquer. Et encore, je sais que je n’aurais rien à demander parce que mon petit-ami, il est parfait. Et c’est grâce à cela que la crise d’angoisse que je sens monter au creux de mon ventre disparaît rapidement. Jeremiah Jude Hanwell-Williams est là pour moi et ne m’abandonnera pas. Je ne me retrouverai pas seule, jamais. Notre famille fera des envieux et cette réflexion m’arrache un sourire en coin. J’ai toujours rêvé de faire partie des trente personnes les plus influentes sous la barre des trente ans et je me plais à croire que ce sera le cas cette année. Future mère, belle-mère, à la tête de son pôle, en couple avec un homme aussi imposant que moi, un homme avec tellement de prestance. Mes yeux sur Jeremiah, je souris et profite de ce moment tous les deux pour me souvenir de tout ce que l’on a vécu ici, entre ces murs. Les courses pour filer d’une classe à l’autre. Les rires quand tout allait bien et ma chute, au milieu de l’aile sud quand j’ai appris la rechute de mon père. Nos regards complices d’un bout à l’autre du couloir. Les heures passées à se soutenir avant des examens et oraux qui auraient fait pâlir la moitié de l’université. Mais lui comme moi, on savait ce que l’on voulait et on le sait toujours aujourd’hui. On se souhaite l’un l’autre et sa demande, si elle me surprend et me prend de cours, je ne peux que répondre rapidement. Bien sûr que je le veux. Bien sûr que je veux devenir sa femme. Et mon fiancé, je me rends compte qu’il sait me faire fondre, qu’il sait me canaliser et me faire profiter des petites choses, donnant une valeur toute particulière à ce moment plus que simple. Une balade. Des mots. Un genou à terre. Et la terre à conquérir, encore plus lorsque je porterais son nom, accolé au mien. Pas besoin de feux d’artifices. Non. Avec Jeremiah, j’apprends à profiter de l’instant présent et de voir la beauté là où il y a quelque temps, je n’aurais rien pu voir. Ou voulu voir. Parce que j’étais obnubilée par les paillettes, par les exubérances et tout ce qui va avec. Je ne dis pas que j’ai complètement changé mais je sais aussi que cette demande en mariage est le reflet de tout ce que Jeremiah est et sera pour moi et nos enfants. Un père et mari exemplaire, les pieds sur terre, toujours près pour faire plaisir mais qui écoute son cœur plus que personne n’aurait pu le faire. Ma réponse rapide, nos lèvres scellées, je crois que si je venais à mourir sur le champ, je mourrais heureuse et ça, aussi morbide que ça peut être, c’est magnifique. Et lorsqu’il me passe la bague au doigt, je reste quelques secondes à l’observer. Le diamant est merveilleux, la monture est plutôt fine mais sertie de diamants sur la partie haute et visible de la bague. J’aime tellement la façon dont le diamant est monté, mis en avant. Un second baiser, plus passionné celui-ci et je souris à ses mots. Moi aussi je t’aime et j’ai tout autant hâte… Avoir le même nom que nos enfants... C’est quelque chose dont je n’avais jamais pensé rêver un jour mais pourtant nous y voilà. Il n’y aurait rien eu de plus pour me rendre heureuse, pour me montrer que notre couple est en symbiose parfaite. Elle est magnifique. Tu as vraiment bien choisi. Et il me connaît. Cette forme qui montre autant la douceur que le côté dur et piquant de mon caractère. Face à sa confession, j’ouvre grand la bouche, prête à ronchonner de ne pas avoir été la première au courant et, en même temps, quelque chose se bloque dans ma gorge. Ma main posée sur ma poitrine, je souffle Tu t’en es souvenu ? Touchée autant que l’on puisse l’être et même plus encore. Je me souviens de ce jour où je lui ai dis que mon père n’étant plus en vie, je voulais que mon frère donne sa bénédiction et je sais bien que Dimitri, aussi con puisse-t-il être, n’aurait jamais rien dit pour dissuader Jeremiah. Au moins, je sais qu’il n’a pas perdu toute sa lucidité. Que je lance en l’embrassant à nouveau. Qui d’autre est au courant ? Jax et Lydia sont dans le coup, c’est ça ? Et ta mère, elle n’a pas essayé de dissuader son petit garçon de lui filer définitivement entre les doigts ? Je suis taquine, j’en ris légèrement mais je sais que ma future belle-mère s’est faite à ma présence. Et je sais aussi que tout ce qu’elle veut, c’est le bonheur de son fils et ce bonheur, c’est avec moi qu’il l’a trouvé. Je glisse mes bras autour de son cou et m’approche un peu plus, rompant l’espace entre nous. On vous a déjà dit que vous étiez parfait monsieur Williams ? Baiser d’adolescent échangé, je souffle Williams-Marriott ? Marriott-Williams ? Que je questionne avant de dire Si on m’avait dit que tu pouvais être encore plus irrésistible, je n’y aurais pas cru. Je penche la tête doucement et observe ma bague qui se trouve derrière lui, au bout de mon annulaire. Je te préviens déjà, tu n’auras plus forcément toute mon attention au lit. Ce sourire qui est venu se loger sur mes lèvres il y a quelques minutes de cela ne disparaît pas. Indélébile, il pourrait être tatoué que ce serait pareil. Aaaah j’ai si hâte de la montrer à tout le monde ! Puis dans nos deux maisons. Parce que nos coeurs sont entre ici et Boston, nul n’est dupe sur ce point. En tout cas, les étoiles que j’ai dans les yeux ne disparaissent pas et ne s’éteignent pas. Je te trouvais un peu tendu, je crois que je comprends pourquoi maintenant... Et j’aime cela, aucun doute là dessus !
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    Lien du postSam 20 Nov - 9:32
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    Je dois avouer que je n’ai pensé à rien au-delà de ce moment. La salle, les invités, le lieu - sur lequel nous risquons de débattre pendant des heures avant de choisir un continent où célébrer notre union. Ce sont des plans que je souhaite faire avec elle et non seul, raison pour laquelle je ne me suis pas projeté plus loin que cette demande, et surtout son “oui”. J’ignore si Ella va souhaiter prendre mon nom au plus vite, m’épouser enceinte de nos jumeaux, ou si au contraire elle préfèrera attendre qu’ils soient parmi nous, mais les deux options me conviennent. On a beau semblé se précipiter, je ne suis pas pressé. J’ai hâte, oui, mais je sais aussi que les meilleures choses dans la vie prennent du temps et demandent beaucoup de patience, dont j’ai toujours su faire preuve. Il n’y a qu’à regarder en arrière et voir ces dix dernières années. On pourrait penser que je les regrette mais si ça n'a pas toujours été facile de ne pas pouvoir la faire mienne comme je le désirais, je reste persuadé que tout vient à point à qui sait attendre. Peut-être qu’il y a quelques années, nous aurions foncé droit dans le mur alors qu’à ce jour, nous sommes alignés et j’ai une confiance aveugle en notre couple et notre famille. Il ne manque absolument rien à mon bonheur, je ne me suis jamais senti aussi heureux et complet même si je sais que, dans quelques mois, ce bonheur sera encore doublé. Je ne quitte pas son visage des yeux lorsqu’Ella observe sa bague de fiançaille, espérant imprimer à tout jamais cette image dans mon esprit. Je souris lorsqu’elle parle d’avoir le même nom que nos enfants et souris en pensant à la porte de la nurserie sur laquelle je voulais faire graver Marriott-Williams. Nos deux noms assemblés, représentant la concrétisation de nos projets et de nos rêves. « Je suis content qu’elle te plaise. » C’était encore le plus gros doute autour de cette demande. Je ne suis pas un expert en bijou et si je connais ma fiancée par cœur, je n’ai peut-être pas l’âme assez artistique pour parvenir à mettre le doigt sur la bague parfaite. Le bijoutier a eu à m’écouter pendant des heures au sujet de ma petite-amie afin de me conseiller au mieux, même si mon choix s’est finalement porté sur la deuxième qu’il m’a proposé, peu convaincu de la première.
    Lorsque je lui avoue avoir demandé sa main à son frère, j’ouvre la bouche en même temps qu’Ella pour l’empêcher de contester avant de sourire lorsqu’elle s’arrête elle aussi. « Bien sûr. Dim me l’a si souvent répété… » Il y a plusieurs années, déjà, il m’avait glissé entre deux verres que j’avais intérêt à obtenir sa bénédiction avant de demander la main de sa sœur, chose que je n’envisageais pas une seconde à l’époque. Mais le jour est venu et s’ils ne sont pas en bons termes en ce moment, je n’ai pour ma part pas désiré me mettre Mini-Marriott à dos. J’espère aussi que d’une certaine façon, l’impliquer dans nos futurs projets vont leur permettre de renouer car je sais qu’ils souffrent tous les deux de cet éloignement. J’embrasse ma fiancée et me pince les lèvres, coupable, lorsqu’elle me demande la liste exhaustive des personnes au courant. J’aurais aimé garder l’information un peu plus confidentielle mais dans la hâte, j’ai sans doute beaucoup parlé. Trop. « Non, elle était folle de joie. » Elle avait eu un peu de mal, il y a quelques mois, de peur que je m’embarque dans quelque chose qui allait me faire souffrir plus qu’autre chose mais ma mère n’a pas mis plus de quelques semaines à voir les choses du même angle que moi. La grossesse d’Ella est venue confirmer qu’elle est aussi sérieuse et investie que moi et maman n’a plus jamais essayé de me mettre en garde sur une possible chute. « Lydia et Jax, oui. Lewis, mon grand-père et j’en ai parlé à mon père. » Malgré nos relations tendues depuis plus d’un an, je n’ai pas souhaité le tenir à l’écart d’un moment aussi important dans ma vie. Je réalise de plus en plus à quel point il a pu et peut, toujours, se sentir mis à l’écart dans notre tribu et je ne souhaite pas continuer à alimenter ce ressenti. Il n’a pas toujours été parfait, mais il a été un bon père et je sais qu’il sera un grand-père complètement gaga de ses petits-enfants, si je lui en laisse l’opportunité. « Je n’ai rien dit à personne pour les jumeaux. » Pas même à ma mère. Je suis parvenu à tenir ma langue afin qu’on puisse l’annoncer ensemble et voir la surprise sur leurs visages. Je fais mine de réfléchir à sa question avant de souffler un « Pas assez. » et déposer mes lèvres à nouveau sur les siennes, les bras noués autour de sa taille. « Marriott-Williams. » Sans hésitation, Williams-Marriott ne sonne pas aussi bien et ça lui permet de garder son nom avant d’y ajouter le mien. « Quoi? Oublie ces dix dernières minutes, rends-moi la bague. » Dis-je amusé avant de m’éloigner, juste assez pour pouvoir attraper son bras et embrasser ses doigts et le bijou qui symbolise cette promesse de l’aimer jusqu’à mon dernier souffle. « Oui, j’avais peur que tu finisses par t’en douter. Ou que tu prévois un truc avec ton frère. » L’un comme l’autre m’aurait beaucoup ennuyé. « Il y a quelqu’un qui attend le feu vert pour nous approcher et finir sa journée. » Je dis en souriant et fais un signe au photographe, caché un peu plus loin, qui a immortalisé ce moment que je ne souhaitais pas re-créer plus tard pour avoir des photos. J’ai longtemps hésité mais la spontanéité du moment, sa surprise et ses yeux qui brillent, je voulais en garder un souvenir pour toujours. Pas pour moi, car c’est gravé à tout jamais dans ma tête, mais pour nos futurs enfants.


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    Lien du postDim 21 Nov - 21:40
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    Je jure qu’il y a deux ans de cela, tout ce qu’il se passe depuis quelques mois aurait été la définition même de l’enfer pour moi. Mais aujourd’hui, c’est tout ce que je recherche et encore un peu plus. Jeremiah tape toujours dans le mile, il ne tombe jamais à côté de la plaque et cela me rassure dans le fait qu’il est celui qu’il me faut pour aujourd’hui, demain et les années à venir. Je le regarde, un sourire béat sur la visage, la bague de fiançailles dans mon champ de vision et je ne peux m’empêcher de l’embrasser tendrement. C’est la première fois que je ne sais pas quoi dire, que je ne sais pas comment le dire. Il m’a cloué le bec et j’espère qu’il en profite bien parce que ça ne va pas durer bien longtemps. C’est juste qu’à ce moment précis, je me sens chanceuse comme jamais. Je me sens heureuse, à ma place et je ressens ce léger pincement au coeur qui me fait dire que mon père aurait rêvé le rencontrer, lui donner lui même cette bénédiction que mon petit frère lui a donné il y a quelques jours ou semaines, pour ce que j’en sais. Qu’est-ce que j’aurais aimé que les trois hommes de ma vie - peut-être bientôt rejoins par un ou deux autres - passent du temps ensemble. Mais puisque ce moment est bien trop beau pour que la tristesse vienne s’installer, je la chasse d’un sourire sincère. Sans compter qu’il y a bien des choses que je veux savoir. Qui est au courant, depuis combien de temps ? À qui dois-je remonter les bretelles pour ne rien avoir dit ? Personne, je le sais. Parce que si la surprise avait été gâchée, je crois qu’il y aurait des têtes qui auraient roulé. Pas par Jeu, mais bien par moi. Quand il me dit que sa mère était folle de joie, je ne peux me retenir de sourire largement. Je vais enfin pouvoir l’appeler belle maman sans qu’elle me dévisage ! J’en ris mais je me souviendrais toujours de cette journée passée avec les Williams, il y a plusieurs années où je l’ai appelé ainsi, provoquant un regard noir de sa part. Forcément, moi ça me faisait doucement sourire mais elle, elle protégeait son fiston chéri, ce que je ne peux pas lui reprocher, loin de là même. Je n’imagine même pas la mère que je vais être avec les deux petits avocats qui grandissent en moi. Et quand il mentionne son père, mon sourire grandit quelque peu. Mes yeux s’embuent et je suis obligée de pincer mes lèvres pour ne pas pleurer devant mon fiancé. Je passe ma main dans ses cheveux et l’embrasse doucement à nouveau. Mon front contre le sien, j’ouvre la bouche et, incapable de parler, je préfère fermer les yeux quelques secondes. Prise de court par mes émotions, il me faut quelques secondes pour revenir à moi et éclater de rire quand il me dit qu’il n’a rien dit à personne pour les jumeaux. On le fera ce week-end pour tes parents avant de le dire aux autres. Que je dis rapidement. La famille d’abord, les amis après. Je ne veux pas que belle maman l’apprenne autrement que par nous et on sait tous comme ces nouvelles ont bon train et vont vite à passer d’une oreille à une autre. Cette fois-ci, je pourrais faire un câlin à ton grand-père. Papi, l’arrière grand-père des jumeaux et s’il y a une chose dont je suis sûre, c’est que nous ferons tout pour qu’il les voit au maximum. Ça me tient à coeur et je sais que Jeremiah risque de ronchonner mais nous trouverons un terrain d’entente. Pas tout de suite parce que pour le moment, je veux encore regarder cette bague, m’y habituer et qu’elle devienne partie prenante de la personne que je suis. La montrer, en jouer, la regarder, oui. Mais elle change tout. De Mademoiselle, je viens bientôt être une Madame. Et si la fidélité, l’aide et le soutien je lui ai promis lorsque nos lèvres se sont retrouvées en Italie il y a quelques mois de cela, cette bague met en avant bien d’autres choses. Attends toi à l’entendre encore de nombreuses fois ce week-end et puis… pour le restant de nos jours. Parce qu’il ne croit pas pouvoir se débarrasser de moi maintenant que je vais être officiellement sienne aux yeux de Dieu. Oh que non… Et mon coeur pourrait presque exploser lorsqu’il choisit notre nom pour nous - le bonheur, c’est donc réellement ça, c’est réellement lui. Je n’en doutais pas mais là, j’en ai la confirmation. Tu-tu-tu, pas touches ! Que je lance en riant aux éclats, mon coeur encore plus léger qu’il y a quelques minutes. Ses lèvres sur la bague, toute la symbolique de ce geste me fait rêver et être vraiment heureuse. Je ne sais pas à quel moment je suis devenue si romantique mais ça y est, cet homme m’a définitivement transformé et pour devenir la plus belle version de moi même. Tu m’avais demandé de garder un moment pour nous, non ? Que je souffle rapidement en souriant. Tu vois Jeremiah, je t’avais bien dis que je trouverais ce temps pour nous parce que tu es la personne la plus importante dans ma vie maintenant. C’est toi, c’est nous. Mais ça veut aussi dire qu’il avait déjà tout prévu depuis un petit moment et m’en rendre compte me fait fondre un petit peu plus. Il n’a pas fait cela dans la hâte, dans la rapidité pour contre-balancer quelque chose d’autre. Non. Il y a pensé, à du passer des nuits à y réfléchir et je me demande presque si ce n’est pas pour cela que je ne trouvais plus l’une de mes bague pendant quelques jours ! Il a du la prendre pour être sûre de la taille. Un mini scénario commence presque à se dessiner dans mon esprit et quand il parle de quelqu’un qui attend un feu vert, je tourne le visage pour me demander lesquels de nos amis attendent planqués derrière les buissons ou autre. Mais ce n’est pas ça. Un homme avec un appareil photo se dirige vers nous et je ne peux que sourire de plus belle. Je jure que si ce soir, j’ai des crampes aux joues, ce sera de sa faute. Je t’aime, je t’aime, je t’aime. Que je souffle entre quelques baisers. Et tout bas, je murmure Attends toi à ce que je ne porte que cette bague ce soir. Mes yeux dans les siens, mon bonheur se lit et je crois que même mon père, de là où il est, peut le voir. Mon visage se tourne vers le photographe qui est proche de nous. Je tends ma main pour lui serrer et une fois fait, je me blottis dans les bras de Jeremiah, son torse contre mon dos, ses mains au niveau de mon ventre. J’espère que vous avez pris mon bon profil hein ! Je ris légèrement et tourne le visage vers Jeremiah. On peut voir quelques clichés ? Que je demande, aimant tout particulièrement les séances photos. Et on peut en faire d’autres ? Parce que j’ai déjà au moins quinze idées qui se bousculent en tête. Et la plus belle ne pourra qu’être celle de nos mains sur mon ventre qui s’arrondit. Notre famille. Les Marriott-Williams. Ma main gauche qui se glisse sur la joue de Jeremiah, la bague visible aux yeux de tous, je regarde le photographe et puis mon fiancé. Il est beau, vous ne trouvez pas ? J’ai toujours été fière de cet homme, de la personne merveilleuse qu’il est, de ce bout de vie qu’il a toujours été. Je ne pourrais pas vivre sans lui et je veux que tout le monde soit au courant. Il est trop tard. Il n’est plus libre, il n’est plus un coeur à prendre et jamais, ô grand jamais, je ne le laisserais partir. La chance que j’ai de l’avoir dans ma vie, je la mesure enfin et je ne laisserai personne m’indiquer le contraire. Et même si je ne lui dis pas, j’espère que ces mots, il les lit dans mes yeux, dans la façon dont mon corps bouge avec le sien, au rythme de notre musique interne. La symbiose parfaite. Pas besoin de se parler, on se comprend. Et j’espère que ça aussi, le photographe arrive à le capturer parce que ces clichés, je vais les regarder à longueur de journée.
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    Ella a tellement changé au cours de ces derniers mois que j’ai parfois l’impression que je suis tombé amoureux d’une autre jeune femme, il y a plus de onze ans. Il y a celle qu’Ella était avant son désir de maternité et celle que ma fiancée est devenue aujourd’hui, femme accomplie et bientôt maman. Bientôt mariée. Si j’aime chaque femme en elle, je dois bien admettre que cette dernière version est ma préférée. J’ai hâte des mois qui nous attendent, des années à vivre des moments à deux, en famille, et puis celles où nous pourrons vieillir côte à côte. Si nous avons bien fait notre boulot, nous aurons, au minimum, trois merveilles pour s’occuper à leur tour de leurs vieux parents. Quand je pense à ce futur lointain, je dois bien avouer que c’est ici que je nous visualise et non de l’autre côté de l’Atlantique. C’est Boston qui verra nos enfants grandir mais lorsqu’ils seront en âge de quitter le nid, c’est en Angleterre, sur nos terres, que j’aimerais couler mes vieux jours. Avec, pourquoi pas, nos enfants sur nos pas, à l'université d'Oxford, mais ce choix leur reviendra entièrement. J’ai pour l’instant du mal à nous imaginer avec deux nouveaux-nés, à se démener et jongler entre nos carrières, nos amis et les biberons, alors l’université, ou même juste la maternelle, nous avons encore bien le temps pour y penser. Tout ce que je sais, c’est que lorsque je pense au futur proche comme au lointain, je ne vois personne d’autre qu’Ella à mes côtés.
    Je ris lorsqu’elle mentionne ma mère et son appellation, repensant au moment où elle s’y est essayée, plusieurs années plus tôt. J’en étais moi-même resté sur le cul, pensant naïvement que c’était sa manière de me faire comprendre qu’elle était prête à nous donner une chance, alors qu’il ne s’était agit que d’une blague. Aujourd’hui, ça n’avait plus rien d’une blague car elle est mon tout. Ma meilleure amie, ma petite-amie, ma fiancée et bientôt ma femme et surtout la mère de mes enfants. J’ai beau avoir hâte de faire d’elle Madame Marriott-Williams, elle ne me fera jamais un plus cadeau que celui de porter et donner la vie à un parfait mélange de nous deux. « T’aurais pu le faire sans cette bague au doigt. » Je souffle et dépose un baiser sur ses lèvres, resserrant mes bras autour de sa taille. Mariage ou non, Ella porte ses petits-enfants et fait partie intégrante de la famille Williams depuis plusieurs semaines déjà. C’est tellement fou, quand je pense au peu de mois qui nous sépare d’une toute autre histoire mais il n’est pas question de regardé en arrière ou regretter le passé. Tout ce que nous vivons depuis Florence me rend plus heureux que jamais et si on me donnait la possibilité de retourner en arrière, pour rien au monde je ne changerais l’ordre des choses maintenant que je sais comment nous en sommes arrivés là. « Mes parents et mon grand-père, maman prépare un Sunday roast. » Je ne lui ai pas vraiment laissé le choix sur ce dernier point, car au-delà du fait que la gastronomie anglaise me manque, je sais que rien ne fera plus plaisir à mon grand-père que de nous avoir tous réunis autour de la même table, comme avant. Lewis m’a assuré qu’il suivait son traitement à la lettre et que ça se passait bien et je dois bien avouer ne pas m’être osé à demander plus de détails, de peur que cette bulle de bonheur pure et dure m’explose au visage. Je sais bien que fermer les yeux sur un problème ne l’efface pas mais je sais que je ne serais pas parvenu à rester à Boston si on m’avait annoncé une mauvaise nouvelle le concernant. « On va lui annoncer en douceur, son cœur a déjà bien vécu » Et je le dis avec un sourire, car je sais que si son cœur est usé, il l’est principalement dû à la belle vie qu’il a vécu. Usé d’avoir trop aimé, trop donné, trop profité. « Il va être fou de joie. » Et indirectement, j’espère que les jumeaux et le mariage vont lui donner une bonne raison de se battre pour rester parmi nous le plus longtemps possible. Il voudra les voir grandir et être présent pour un maximum de premières fois.
    « Fais attention, à l’entendre d’une autre bouche que de celle de ma mère, je vais finir par y croire. » Je souris et l’embrasse une nouvelle fois, ayant bien du mal à rester loin de ses lèvres. Tant pis pour les démonstrations d’affection en plein lieu public, elle vient de me dire O.U.I et le monde entier peut bien le savoir. « C’est vrai. » Seulement ce moment, j’avais peur qu’elle me le garde en soirée hors je souhaitais qu’il fasse encore clair pour ne rien rater de son expression lorsque je pose un genou au sol. Je ris contre ses lèvres alors qu’Ella m’embrasse à plusieurs reprises et passe mes bras autour de sa taille lorsque le photographe nous rejoint. « J’y compte bien. » Je murmure à son oreille et dépose un baiser son épaule avant de lever les yeux vers le photographe et lui adresser un signe de tête pour le remercier d’avoir été là. J’espère qu’il a immortalisé ce moment à la perfection, que c’est sur elle qu’il s’est concentré plutôt que sur moi comme je lui avais demandé de le faire. « Elle est belle sous tous ses profils donc vous ne pouvez pas avoir fait erreur. » A moins, bien sûr, qu’il soit un piètre cadreur mais j’ai pris le temps de passer en revue son travail avant de faire appel à ses services, alors je n’ai pas de grandes craintes sur la qualité des clichés. « On peut en faire autant que tu veux, où tu veux. » C’est sa journée, c’est elle qui est maître. Peu importe les milliers de beaux jours qui nous attendent, celui où je lui ai demandé sa main n’aura lieu qu’une fois. « En ville. » Je précise, un sourire amusé, avant qu’Ella pense à un tout autre registre de photos. Celles-là, elle devra se contenter de son fiancé pour les prendre, je ferai en sorte de m’appliquer. « Tu trouves ? Le bonheur me va bien au teint ? » Je demande et l’embrasse à nouveau avant de la laisser prendre en charge la séance photo. Le photographe, autant que moi, se plie à chacune de ses exigences et si je ne suis en principe pas un grand fan de photos calculées plutôt que naturelles, je ne dois pas une seule fois me forcer à sourire. Une heure passe, avant qu’on décide de mettre un terme à la séance pour libérer le photographe qui me promet de retoucher les plus beaux clichés dès ce soir et nous faire parvenir la totalité des photos d’ici une dizaine de jours. C’est du travail, il doit en avoir pris plus de trois-cent en fin de compte et nous ne sommes pas pressés, on a la vie devant nous. « On pourra faire une deuxième séance à Boston, avec la petite. » J’y compte bien, même. Et puis des photos de sa grossesse, aussi, pour immortaliser chacun de ces moments importants. « On est censés rejoindre les autres ce soir au restaurant mais je leur ai déjà dit qu’on aviserait. » Ça me ferait plaisir car les moments en Angleterre sont bien trop rares, bien trop courts, mais j’ai aussi très envie de me retrouver en tête-à-tête avec ma fiancée, je la laisse donc choisir la suite du programme.
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    Lien du postVen 31 Déc - 13:04
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    La vie - pour ne pas dire ma vie - a tellement changé ces derniers mois que j’ai des fois du mal à me reconnaître dans le miroir, surtout avec ce ventre qui commence doucement à pousser. C’est à croire que les jumeaux cherchaient à se cacher jusqu’au dernier moment. Je crois qu’ils voulaient m’offrir ces derniers instants de femme, de grande brune au trait d’eye liner parfait avant de faire de moi une maman. Je n’arrive toujours pas à y croire. Et avec la demande de Jeremiah par dessus, j’ai l’impression que ma vie change du tout au tout. C’est perturbant mais je sais que je suis sur la bonne voie, sur le bon chemin. Je suis là où j’ai envie d’être et ne suis clairement pas à contre-sens sur l’autoroute. Oh que non… Là, je l’imagine ma vie, mon futur, notre symbiose, notre amour qui grandit chaque minute que Dieu fait et je me rends compte que le poème de Rosemonde Gérard qui dit « je t’aime plus qu’hier et moins que demain » est complètement vrai. Je ne m’y attendais pas, à connaître cela mais je suis carrément heureuse de le connaître avec lui. Je manque presque de vocabulaire pour décrire ce que je ressens et la manière dont je me sens. C’est vrai… Mais là, elle saura que c’est pour de vrai et que son fils a sauté le pas. Je savais que cela finirait par nous arriver mais j’étais bien loin de me douter du moment où cela arriverait. Je n’aurais pas pu prévoir que cela serait si tôt. Mais Jeremiah le sait, rien n’est trop tôt pour nous. Notre rythme, notre vie et tout ce qui en découle. J’ai hâte de voir ce que la vie nous réserve et ça ne me fait pas peur le moins du monde. Avec lui, je suis en sécurité et c’est ainsi que j’ai envie de passer les quatre-vingt prochaines années de ma vie. Et même si sa famille est devenue la mienne au fil des années, je sais qu’aujourd’hui, je serai officiellement une Williams sans même porter son nom pour le moment. Mais c’est tout comme avec cet anneau autour de mon annulaire. L’annonce du Sunday Roast me rend joie - j’espère juste que sa mère ne prendra pas mal le fait que la viande devra être bien cuite pour moi - et l’annoncer à son grand-père encore plus. J’espère tellement que tout se passera bien pour l’aîné des Williams et qu’il pourra rencontrer ses arrières petits-enfants plus d’une fois. Les nouvelles, quand nous en avons, semblent plutôt bonnes mais je ne peux pas nier le fait que j’ai peur de le perdre. Pour les enfants mais aussi - voire surtout - Jeremiah qui a une relation fusionnelle avec ce dernier. Je souris et acquiesce. Tout ce que tu veux. Parce que je me plierais à ses envies en ce qui concerne sa famille. Il va définitivement qu’on aille acheter des mouchoirs parce qu’entre ta famille et mes hormones… Je n’ai jamais été une demoiselle qui pleure à tout va mais depuis quelques semaines, un rien me fait éclater en sanglot. Évènement heureux ? Des larmes. Quelque chose de triste ? Des larmes. Ça me concerne ? Un torrent de larmes. Ça concerne un inconnu pour lequel je ne me serais même pas retourné en temps normal ? Des larmes ! Un vrai saule pleureur et même si je déteste cela, cela fait parti de l’expérience. Et elles ne sont pas loin d’ailleurs, les coquines. Mais c’est ma joie et mon sourire qui prennent le dessus. Les baisers s’échangent, ma main ne quitte pas la sienne et lorsque le photographe nous rejoint, j’ai quelques questions pour lui. Je suis sûre qu’il a pris des clichés où mes lèvres tremblent, où mon menton est légèrement rentré et où j’aurais l’air d’une grosse patate. Mais ce n’est pas bien grave. Arrête de dire n’importe quoi tu veux. Que je souffle en riant, un léger mouvement de tête en direction de Jeremiah. En fait non, continues. Et je ne peux m’empêcher de lâcher un rire suivi d’un léger baiser sur ses lèvres. Incapable de m’en détacher, on dirait toutes ces collégiennes qui m’ont tant de fois fait rouler des yeux et mimer une régurgitation. Je crois que je les comprends maintenant. Et cette réalisation est difficile. Mais douce et agréable. Il m’a changé et pour une meilleure version de moi. Mon regard s’illumine quand il parle de la ville. Sous l’Arche du pont des Soupirs ! Et tous les plus beaux monuments de la ville. La Cathédrale, avec le dôme de la libraire en fond. J’espère qu’il a vraiment le temps pour nous parce que je sais ce que je veux. Et ces photos se retrouveront sur nos murs - ou dans des cadres - alors il faut que ce soit parfait. Et les garçons sont à mes ordres. Ma main ne quitte pas celle de mon fiancé et les clichés sont un parfait mélange entre des poses et d’autres prises bien plus spontanées. Je ne peux le nier, j’ai hâte de changer mon fond d’écran pour une photo de nous. Il paraît que c’est narcissique au possible de faire cela mais… ça me convient parfaitement ! Le photographe remercié, je laisse Jeremiah gérer le côté administratif de la chose et ne peux décrocher mes yeux de la bague que j’ai au doigt. J’en prends même quelques clichés avec mon cellulaire pour pouvoir l’envoyer à Kate ou bien encore mon frère. La voix de Jeremiah me ramène sur terre et je souffle Avec la grande soeur… Ça me va. Si c’est moi qui choisit sa tenue avant que l’on passe derrière l’objectif, bien entendu ! Mais je sais que même ça, il s'y attend. J’ai hâte que toute notre famille soit réunie. Et cela englobe Cameron, bien entendu. Je ne suis que la belle mère - Ella pour le moment - mais elle est très importante pour lui alors elle l’est aussi pour moi. Nous avons fini par trouver un équilibre avec elle et c'est plus que plaisant. Je sais bien que s’occuper d’une grande est bien différent que de le faire avec des nouveaux nés mais elle me console dans le fait que nous allons nous en sortir à la perfection. Je lui souris et réponds Allons-y. Que je dis rapidement, glissant mes bras autour de son cou, me rapprochant de lui. Je veux leur mettre dans les dents que la plus heureuse du groupe, c’est moi. J’aime quand le monde tourne autour de moi, on ne va pas se voiler la face. Mais on prend les desserts à emporter ? Une idée comme une autre. Profiter de nos amis mais aussi de lui, d’un moment à deux. Aussi doux que charnel. Tu as besoin d’acheter quelque chose pour tes parents dans une des boutiques ? Ou on peut rentrer à l’hôtel ? Se poser un peu, se reposer ou alors profiter de la vue de cette bague ! Je ne m’en remets pas. Et c’est là que toute l’émotion remonte et que les larmes me montent aux yeux. Je ne m’y attendais tellement pas… Je t’aime tellement Jem. Et je suis aussi reconnaissante qu’on puisse l’être. Les larmes qui roulent sur mes joues sont sincères, celle d’un coeur heureux et amoureux.
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    Lien du postLun 17 Jan - 21:14
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    Je ne saurais mettre des mots sur ce moment, ou sur ce que je ressens. Tout est beau et parfait et si je devrais peut-être craindre que cette bulle de bonheur éclate, il n’en est rien. Je suis plus heureux que jamais mais surtout serein et apaisé, comme si tous les morceaux du puzzle de ma vie étaient enfin assemblés et fixés à la glue. Avec certitude, je peux affirmer qu’aucune épreuve ne sera insurmontable tant que nous avançons main dans la main. Il y aura des moments plus difficiles que d’autres, des obstacles, des peines mais c’est surtout beaucoup d’amour et de joie que j’imagine pour notre futur. C’est vrai… Mais là, elle saura que c’est pour de vrai et que son fils a sauté le pas. Je souris et embrasse une nouvelle fois les lèvres de ma fiancée. Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais sauté le pas il y a plusieurs mois, voire plusieurs années, ayant toujours su qu’il n’y en a qu’une à qui je souhaitais passer l’anneau. J’en ai vécu des histoires, certaines plus sérieuses que d’autres, mais je n’ai jamais été en mesure de penser à un potentiel futur dans aucune d’elles, parce qu’il y avait toujours une part de moi qui lui appartenait. « Compte sur elle pour se mêler des préparatifs du mariage. » Sans imposer ses idées et prendre les commandes de l'événement, je sais que ma maman souhaitera nous aider autant que possible dans les préparatifs et épauler Ella. Ce sera, aussi, le cas avec les jumeaux même si la distance risque de compliquer un peu sa présence quotidienne dans la vie de nos enfants. Malgré le mal du pays et leur absence, certains jours plus pesants que d’autres, je pense qu’au fond, c’est un mal pour un bien d’être éloignés car cela va nous permettre de construire notre petite famille à nous sans se reposer complètement sur nos familles respectives. Il est probable que je change d’avis lorsque nous serons complètement dépassés, mais j’aime l’idée qu’on s’en sorte et qu’on navigue à travers les aléas de la parentalité de nos propres moyens. « C’est sur… Ils ont déjà hâte d’en rencontrer un, alors quand on va leur dire qu’ils sont deux. » Par réflexe, ma main glisse sur son ventre et mes lèvres s’étirent dans un large sourire. « Je m’attends à ce qu’ils nous sortent quelques arguments qui justifient un retour à Londres, t’es prévenue. » Autant la préparer, car je ne doute pas des qualités de conviction de ma mère. Seulement, peu importe ses raisons, qu’elles soient valables ou non, il y a Cameron et sa vie à Boston et ce seul point contrebalance tout le reste et suffit à ne même pas envisager un retour sur nos terres. Ma fille n’est pas la seule personne qui nous retient, je suis bien conscient qu’Ella a besoin de ses proches à ses côtés, mais sans Cami, je suis presque sûr que nous aurions pris la décision de revenir définitivement par ici avec des allers-retours sur Boston plutôt que l’inverse. « Je ne dis pas n’importe quoi, ma future femme est la huitième merveille du monde, si je ne fais pas erreur ? » Je demande, amusé, faisait référence au surnom qu’elle s’était elle-même donné il y a bien longtemps. J’en ai roulé des yeux, à l’époque, tout en me demandant si Ella réalisait à quel point nous étions proches de la vérité, à mes yeux. « Bien sûr. » L’arche est une évidence, parmi d'autres petits lieux iconiques de la ville ou dans notre relation. Sous ses directions, nous faisons un petit tour d’Oxford avec plusieurs arrêts photos, sans que jamais ses doigts ne quittent les miens. De temps en temps, il m’arrive de glisser mon pouce jusqu’à l’anneau, juste pour vérifier que je ne rêve pas et que le précieux est bien là, symbolisant notre amour et la promesse d’un futur à cinq, et plus si affinités.
    « Pareil, j’aurais aimé que Cami soit avec nous mais c’était un peu long sans Bea. » Plus d’une semaine sans maman, cela finira bien par arriver mais je laisse quelques mois de plus à la Brésilienne pour s’habituer à cette idée. Je ne voulais surtout pas lui imposer autant d’heures de vol et la bousculer dans ses habitudes, même si je suis certain que mes parents auraient adoré la voir et s’en occuper pendant notre petite escapade en amoureux. Un fois que le photographe nous quitte, je mentionne la suite du programme imaginé avec Jax et Lydia, ainsi que d’autres amis qui sont censés nous rejoindre au restaurant et prends un peu la température sur les envies de maman qui sont des ordres. « Ça me va, je vais envoyer un message pour les prévenir de garder la réservation telle quelle. » Je sors rapidement mon portable de la poche intérieur de mon costume, envoie le sms et replace le téléphone avant de poser les yeux sur ma fiancée à nouveau. « On peut rentrer, mes parents n’ont besoin de rien. On a… deux heures devant nous pour une sieste. Ou un long bain. » Je marque une pause au milieu de ma phrase pour observer l’heure sur ma montre avant de me placer face à Ella lorsque je vois ses yeux se remplir de larmes. « Je t’aime encore plus. » Je souffle et prends son visage dans mes mains pour venir l’embrasser, oubliant une nouvelle fois le monde autour de nous et notre présence au beau milieu des rues d’Oxford. J’aime l’idée qu’elle m’aime tout autant que je l’aime, mais par principe j’aime surenchérir dans ses moments, me demandant s’il est d’ailleurs possible plus que ça. Autre que l’amour qu’on porte à un enfant, qui est dans une toute autre ligue, bien que je donnerais ma vie pour l’une ou l’autre.

    TOPIC TERMINÉ.
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