@Laia Duque / tu te rends pas compte à quel point tes mots peuvent blesser. parfois en tout cas. t'es du genre aussi à te servir de ton franc parler pour blesser, mais pas toujours. face à elle, tu te renfermes. ta froideur, tes mots tranchants et cet air détaché qui fait plus de mal que tu le penses. presque trois. ouais tu le sais bien ça. t'es à deux doigts de lui dire qu'elle peut s'en prendre qu'à elle même mais cette fois, tu te la fermes. et tu te rends vite compte que t'as surement été trop loin déjà. mains dans les poches, l'air toujours détaché, malgré le mal que tu ressens au fond de toi, ton regard rivé sur elle quand elle se met à frapper comme une acharnée sur la porte on nous entendra pas. calme toi. la seule chose à faire c'est de défoncer cette porte. mais elle ne se calme pas et continue à frapper. t'hausses la voix petit à petit pour qu'elle se calme laia, stop ! tu te décolles du lavabo puis accours vers elle pour la stopper ARRETE ! STOP ! poigne virile qui saisit ses deux avants bras. mâchoires crispées, t'essayes vivement de capter son regard pour qu'elle se calme. l'alcool n'arrange rien dans tout ça.

Je sais comment tu es, tranchant et radical. Y a pas de deuxième chance, sans doute que c'est mérité c'est vrai. Seulement, l'alcool et la fatigue n'aident en rien à supporter cette situation. Alors je craque, il faut que je sorte d'ici, que je prenne l'air. Ne plus sentir ton regard froid et cette distance insupportable. Je me jette sur cette porte, la seule raison qui nous a poussé à être tout les deux ce soir. Clairement, on se serait évité, on aurait fait comme si tout allait bien. Malheureusement, nous voilà prit au piège. Je frappe la porte aussi fort que je le peux. Je m'acharne, je sens les larmes qui coulent le long de mes joues. Je ne t'entends même pas me dire d'arrêter. J'ai les mains abîmés à force de frapper et c'est quand tu me saisis les avant bras que je m'arrête. Je me décide à te regarder et j'ai honte d'être aussi faible. Honte que tu me vois dans cet état. C'est trop difficile. que j'avoue. Aimer un homme qui ne veut plus de vous. Sentir son cœur qui s'emballe puis se sert en une fraction de seconde. Je me pince les lèvres. Tu me manques tellement. J'arrive pas à faire semblant, Iwan. Je fini par baisser les yeux.

@Laia Duque / tu le sais qu'elle souffre de votre rupture. mais ce n'est pas parce que toi tu ne le montres pas que ce n'est pas le cas. t'arrives à ne plus y penser, certes. mais là voir ici, être enfermé avec elle dans cette pièce n'aide pas. et évidemment, elle te manques aussi. t'essayes de la calmer rien qu'en lui parlant, mais ça ne sert à rien. elle ne t'entends pas, ne t'écoutes pas. alors, t'emploies la manière forte en venant lui saisir les avant  bras, la retournant vers toi pour la forcer à te regarder. en larmes, elle s'apaise peu à peu, te dévoilant un peu plus ce qu'elle a sur le coeur. tu relâches ses bras d'un coup après quelques secondes de silence. ne pas craquer, ne pas craquer. tu te recules de quelques pas, le visage toujours fermé j- j'vais ouvrir. tu vas pouvoir sortir de là. tu commences en donnant un premier coup d'épaule contre la porte. évidemment rien. deuxième, puis troisième. des coups de plus en plus secs et rapprochés. la colère qui te submerge, tu prends de l'élan qui court et atterri contre la porte qui s'arrache au niveau de la serrure. dans le long couloir, quelques étudiants passent par là, mais la musique est tellement forte que personne ne vous aurez entendu frapper. tu rentres de nouveau dans les toilettes, puis lui fait signe vers la porte ouverte, l'air dépité c'est bon. tu viens te gratter l'arrière du crâne, puis t'adosses contre l'encadrement de la porte, bras qui viennent se croiser contre ton torse. ton regard qui évite à tout prix de croiser le sien. tu sais pas faire autrement pour le coup. la réconforter n'aurait pas été la bonne solution pour le coup. du moins, pas pour toi. elle a eut la chance de voir tes meilleurs côtés laia. mais cette fois, c'est ton ignorance qu'elle découvre. possible qu'avec ça, elle arrive à t'oublier. c'est probablement mieux pour elle.

Je suis toujours amoureuse de toi et je voudrais te détester pour le mal que ça me fait. En un mois , j’ai vécue la descente aux Enfer. Tu m’as quitté, ça a été radiale sans moyen de rattraper la situation. Puis c’est Noah qui m’a dit de ne plus l’approcher, parce que vous vois êtes battus et que je me suis retrouvée entre vous une nouvelle fois. Et pour fini mon frère a faillit mourir, je suis restée à son chevet pendant des heures, en me disant que c’était trop difficile de tenir. Perdre tout les hommes qui constituait ma vie m’a mise ko. Alors ouais je ne joue pas les femmes fortes, je ne joue pas non plus l’ignorance comme tu peux le faire. Non, moi je craque, je fais une bonne crise de nerfs. Je suis à bout et je me suis jamais sentie aussi seule. Alors planté au milieu des toilettes, je te regarde défoncer cette porte, une fois, deux fois. Puis elle s’ouvre et je sens un soulagement m’envahir. Merci. Je regarde cette porte ouverte et je te regarde toi qui fuit mon regard. On dit que l’ignorance est le plus grand des mépris, ça doit être vrai. Parce que tu me fais mal à te comporter ainsi. Finalement, tu ne cesseras jamais de me punir. Sauf que j’ai déjà eu la pire des punitions quand tu m’as quitté et quand tu as envoyé mon meilleur ami à l’hôpital. Je lâche un profond soupire et marche vers la sortie marquant un arrêt prêt de toi. J’ai compris le message, je vais te laisser tranquille. Est-ce que tu te sens mieux à cette idée ? C’est vraiment ce que tu voulais ? Ne plus avoir à faire à moi que je passe à autre chose ? Moi dans le fond j’étais juste en souffrance et je devais m’enfuir d’ici.

@Laia Duque / elle peut en avoir des trucs à te reprocher. qu'elle le fasse, franchement, tu pourras pas lui dire le contraire. t'es pas le mec parfait, même si en apparence, t'as l'air sur de toi, tu sais que parfois tu merdes. par contre, s'il y a bien un truc sur lequel t'as pas merdé, c'est avec elle. c'est elle qui t'as déçu du début à la fin. à se faire passer pour une victime et surtout te faire passer pour le mec trop exigent. et puis, il y a cette histoire avec son meilleur pote. elle n'a jamais cherché à comprendre pourquoi vous avez tous terminés à l'hôpital, ni pourquoi t'es parti en vrille avec lui. t'as juste eu peur pour laia dès que t'as appris que son meilleur pote avait engagé quelqu'un pour tirer sur layla. parce qu'évidemment, tu tenais toujours à elle à ce moment là. ça s'en va pas comme ça. tu pouvais juste pas le laisser s'en tirer comme ça. de base, t'as juste voulu lui en coller une, lui mettre un coup de pression. et là, quand il a commencé à te chercher en parlant de laia avec son putain d'air de connard, t'as vrillé. ça, encore une fois, elle a pas cherché à comprendre. pour elle, t'étais juste celui qui a envoyé son meilleur pote à l'hôpital. comme quoi, elle te connait très mal. comme quoi, t'as beau avoir encore des sentiments, tu te dis qu'il n'y aura plus jamais de vous. trop de choses qui font qu'elle n'est pas la bonne. t'as eu du mal à te faire à cette idée, mais, t'y arriveras avec le temps. qu'elle aille le voir son meilleur pote, franchement t'en a plus rien à battre. tu relèves le regard sur elle, mâchoires crispées puis t'adosses contre l'encadrement de la porte ouais j'crois que c'est le mieux. que vos chemins se séparent une bonne fois pour toute.