@Gustin Mahoney A chaque fois que tu le verras, tu reverras ton erreur. Ca c'est indéniable et ça sera toujours comme ça. On se tue à te répéter que t'es la victime, mais une part de toi ne peut pas s'empêcher de penser que t'es la coupable. Parce que c'est toi qui a cliqué sur "envoyer" c'est toi qui a chercher l'attention de cet inconnu populaire, parce qu'à l'époque celui qui devait être pour toi tout n'était alors plus rien. Jamais t'aurais pensé que l'attention et la reconnaissance puisse couter aussi chère. Une réputation, même si à vrai dire c'est pas ce qui t'a fait le plus souffrir. Non ce qui t'a fait souffrir c'est de perdre ce que t'avais mis des années à construire, et ta confiance en les autres en a pris un sacré coup. La preuve, en presque un an et demi, y'a qu'en Julian que tu te sentais de nouveau capable d'avoir confiance. Et maintenant il est parti. Et t'es de nouveau en face de celui qu'à fait tant de mal, comme une interminable épreuve qui te fait réaliser que t'as toujours pas été foutue capable de tourner la page. Un frisson te remonte l'échine lorsqu'il avoue que oui. T'as presque peur de savoir quoi, alors tu poses pas la question. Il ne te répondrait probablement pas, de toute manière. Et alors que tu penses que la conversation peut aller dans un certain sens, un peu plus honnête et libératrice, il fait tout s'écrouler, comme si ses mots étaient la bourrasque et tes espoirs le château de cartes. "arrête de me fixer comme ça, tu fais peur." tu souffles en fronçant doucement les sourcils, sentant son regard fixé sur toi lorsque vous arrivez au niveau de la porte qui donne accès à l'extérieur. Tu restes au plus près de la foule cependant, en repensant à sa réponse de toute à l'heure qui commence à t'obséder "cette autre personne, a qui t'a fait du mal par impulsivité, est-ce que tu t'es excusé ? est-ce que tu regrettes ?" Est-ce qu'il lorsqu'il s'était excusé au réfectoire la dernière fois, c'était vraiment sincère et une manière de dire qu'il n'aurait pas du ; ou est-ce que c'était juste une étape du schéma bien répétitif de celui qui ne sait faire que du mal sur son passage ?

@Elsie Barlow Le monde tourne mal les amis. Je suis actuellement en train de parler à ma victime comme si de rien n'était. A s'éponger le surplus d'alcool sur les vêtements et se prendre un nouveau verre plus loin. Ma compagnie est-elle donc agréable ? Ou es-tu juste satisfaite d'avoir quelqu'un à qui parler dans cette soirée étudiante de la débauche dans laquelle tu ne te sens pas à ton aise ? Mystère, mystère. Mes yeux doublent de volume à sa remarque sévère. " je te fixe comment ? " je regarde tout le monde comme ça. Je dois peut-être détendre mes sourcils, ou éviter de la regarder dans les yeux tout simplement. Comme un animal, si tu le fixes, y'a beaucoup de chance qu'il prenne ça pour une attaque et vienne te sauter à la gorge. On prend un peu l'air, loin de la musique et du bruit épouvantable que font les gens à l'intérieur. J'appuie mes mains sur la rambarde de la terrasse et mes doigts se crispent quand elle creuse sa question de tout à l'heure. " je... " je suis torturé rien que d'y penser. Oui je regrette et oui je me suis excusé mais je ne mérite pas de pardon. Et le pire, ce qui me torture encore plus, c'est que j'ai actuellement des sentiments pour cette fille. C'est surement ma punition. Me montrer que je ne peux pas avoir ce que je veux de plus profond. J'ai tout détruit même avant que mon affection pour elle apparaisse. " j'veux pas en parler. " que je dis d'une petite voix fermée. Oui, là Gus se ferme. Car il est peiné, et personne ne doit voir que quelque chose peut le toucher. Surtout pas Elsie.

@Gustin Mahoney C'est dans ces instants tels que tu regrettes de ne pas être une autre. De ne pas être comme Primrose, de ne pas être comme Nolan. De ne pas être capable de te battre, ni de voir les armes, même lorsqu'elle te sont tendues sur un plateau d'argent. Il est fébrile et tu comprends que tu as touché une corde sensible. Il bredouille, il perd ses moyens et pour la toute première fois les rôles s'inversent. Un instant s'écoule et tu commences à ouvrir la bouche pour parler mais un instinct que tu décides de suivre, te laisses à penser qu'il va ajouter quelque chose. Ca ne loupe pas. Abdiquer poliment comme tu l'as toujours fait dans ta vie entière ? Ou tenter de creuser et faire parler la personnification du monstre des cauchemars d'hier ? "tu me le dois bien." tu tentes d'une voix assurée et redressant le menton pour croiser son regard. T'as vraiment pas l'habitude de ça et t'essaies d'être quelqu'un d'autre pour un instant. T'as vraiment aucune idée d'où est-ce que cette conversation va te mener, tu suis ton instinct et celui-ci te dit que t'as à la fois jamais été autant effrayée et intriguée par une conversation.

@Elsie Barlow Non, je ne peux pas lui raconter ça, j'en suis incapable. C'est l'une des plus grosses blessures de ma vie. Et ça ne regarde pas Elsie, c'est juste de la curiosité malsaine. On est même pas amis, on est rien du tout. Elle pourrait utiliser cette information pour me faire chanter. Je ne suis pas bête à ce point. Elle a réussi à réveiller la blessure avec deux questions seulement. J'ai mon moral qui change, comme envie de vider toutes les bouteilles qui trainent dans le coin. Tout à coup, sa compagnie me devient désagréable, alors qu'elle commençait à me plaire. Je n'apprécie pas le ton qu'elle utilise pour me faire parler. Piqué sur le vif, je me grandis, fronce les sourcils et m'approche, me montrant aussi menaçant qu'elle juste avant. " je te dois rien, je dois rien à personne. " je termine mon verre d'une traite, l'écrase et le laisse tomber par terre. C'est bon, elle m'a saoulé tellement vite. Elle parle trop, beaucoup trop. Et le pire, c'est qu'elle a presque failli m'avoir. Le secret de Theodora et moi, c'est plus tellement un secret car je sais qu'elle en a parlé, mais c'est certainement la dernière chose que je raconterais à une de mes anciennes victimes. Secrètement, elle pourrait monter un dossier pour m'enfermer. Ce ne serait pas la première qui essaye. Suffit qu'on me pique, et je me referme à double tours, impossible de briser les murs en béton armé.

@Gustin Mahoney Ca devient assez dur à porter, toute la pression de cette conversation sur tes frêles épaules. D'accessible il devient inaccessible, se grandissant, prenant de la hauteur pas juste avec son menton mais avec son air aussi, ses mots durs et le fossé qu'il vient creuser. C'est terminé, t'as utilisé le mot de travers et maintenant il n'y a plus de retour en arrière. Il se braque et c'est terminé, mais même s'il pense t'avoir fermé la porte au nez, t'as eu le temps d'y voir, même furtivement ce qu'il y a à l'intérieur. De regrets, de la peine. Voilà ce qu'il a. Certainement pas pour toi, sauf peut être la fois où il s'était excusé, si seulement cela avait été honnête, à l'heure actuelle, t'en sais toujours rien. Non il a de la peine pour autre chose, et t'as bien cru que t'allais savoir découvrir quoi… mais non. T'as aucune idée de ce que t'aurais bien fait de cette information, surement rien, mais de toute manière tu ne sauras jamais donc c'est réglé. Il écrase son gobelet entre ses doigts et le balance au sol d'un geste très vif qui te fait écarquiller les yeux. "ok… je dois y aller…" tu te mets à bredouiller dans la panique, revoyant celui de toutes vos premières discussions, celles ou il te riait au nez comme un monstre sans cœur. Celles où tu te sentais complétement depassée.

hj : fin du rp ?