Je suis sûre la route pour rejoindre Anders à sa confrérie. Je sais qu’il ne comprends pas pourquoi je ne tiens pas à ce que les autres sachent que l’on couchent ensemble. Blaine le supporterait pas. Pour lui, il est le seul avec qui j’ai déjà couché et c’est mieux comme ça. Pourtant avec Anders y a cette alchimie et cette attirance. Alors je me dépêche d’aller le retrouver. J’essaie de me faire la plus distraite possible du coup. Puis je trouve ça tellement plus excitant que personnes ne le sachent. Je fini par entrer dans sa chambre alors que j’entends déjà l’eau couler. Je me mords la lèvre et je vais le rejoindre. Laissant mes vêtements s’échouer sur le sol, j’entre dans la douche. Désolé pour l’attente. que je lâche en le mattant de la tête au pieds.

@Enola Buffet | J'avais passé une bonne partie de ma journée à la salle de sport de la Currier. J'y passais énormément de temps depuis la rentrée, ayant toujours du mal à me trouver un nouvel équilibre depuis le départ de Johan. Je n'étais pas viré - pas encore - mais tout mon équilibre et ma routine se retrouvaient chambouler. On avait beau m'avoir demandé de veiller sur les Drägnïr, c'était quand même bien différent que de veiller sur Petit Prince. Là il n'était pas question de les accompagner à chacun de leurs déplacement ou de lui suivre jour et nuit. Simplement de veiller sur eux, ce qui je suppose était toujours mieux que rien, mais cela continuait de laisser un trou dans ce que j'étais. D'autant plus que j'avais eu du mal à recontacter Zéphyr depuis mes révélations. J'allais devoir faire un effort avec lui et Eros pour me reprendre en main. Et m'excuser d'avoir joué les fantômes... Demain. Une dernière soirée dans le déni, avant de me reprendre en main. Déni qui passe d'ailleurs parme sortir le Prince de la peau, dans tous les sens du terme. Certainement pas le comportement dont j'étais le plus fier, mais l'efficacité avait fait ses preuves. Porte de la salle de bain qui s'ouvre alors que je suis sous la douche, à rafraichir et détendre mon corps, je souris en distinguant la silhouette féminine prendre forme de l'autre côté de la paroi et qui ne tarde pas à me rejoindre directement sous l'eau. Je me tourne vers elle et lui souris, laissant directement mes lèvres aller à la rencontre des siennes. « Un peu plus et je laissais la place à une autre. » Toujours dans la provocation, mais il le fallait bien avec Enola, d'autant plus qu'en public, c'est tout ce que notre relation devait être. De la provocation.

J'ai rendez-vous avec Anders, il me plaît bien. Il y a chez lui quelque chose de rassurant. Le hic c'est que l'on fréquente la même bande d'amis. Ce qui veut dire que coucher avec deux gars de cette même bande peut-être compliqué. Je ne sais pas trop dans quoi je me lance, mais je suis connue pour faire ce que je veux. Toutefois, je me dis que si Blaine l'ignore ça ne peut pas lui faire de mal. Du coup, je me dépêche de rejoindre Anders pour notre douche commune. J'ai envie qu'on est un moment à nous. J'ai pas eu ma dose de sexe aujourd'hui. Passant la porte, je retire mes vêtements rapidement, histoire de ne plus le faire attendre. Une fois sous l'eau, ça me fait un bien fou, je regarde le jeune homme qui est vraiment agréable à regarder. T'aurais pas osé quand même. Je répond à son baiser avec envie, laissant mes mains s'aventurer sur son corps désireuse de passer à l'acte. Je peux me faire pardonner si tu veux. Je laisse mes lèvres parcourir son cou sensuellement.

@Enola Buffet | Enola ne se se gêne absolument pas pour me rejoindre directement sous la douche, sous laquelle je ne suis en réalité que depuis deux ou trois minutes seulement. J’avais bien sûr attendu la dernière minute pour me glisser en dessous de l’eau parce que sinon, il est clair que je ne l’aurais pas attendu longtemps. Garder l’esprit trop libre, ce n’était pas vraiment bon pour moi, et la douche était sûrement l’un des pires endroits du monde dès qu’il s’agissait de réflexion. Comme si le cerveau se relachait autant que le corps, et que tout ce que l’on s’efforçait de retenir le reste du temps en profitait pour ressortir. Avoir de la compagnie ces derniers temps, même dans ces moments que l’on ne partagerait pas avec n’importe qui, ça avait quand même du bon. Sourire qui se dessine après qu’elle m’ait embrassé. « Ce n’est pas aujourd’hui que nous le saurons. » Peut-être à une autre occasion qui sait. Ses mains glissent sur moi, ses lèvres se posent à multiples reprises dans mon cou. Mes mains glissent dans son dos, jusqu’à ses fesses que je saisis pour la coller contre moi. « Et comment comptes-tu faire cela ? » Question rhétorique, j’avais bien mon idée, mais j’attendais qu’elle me le montre.  

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