Partir en expédition aujourd’hui avec toi. C’est ce que je t’ai promis, s’il faisait beau et chaud. Comme la température est adéquate pour ce que j’ai en tête, c’est pour la randonnée où mon choix s’est arrêté. Je t’ai donc envoyé un message texte à la va-vite en te demandant de te préparer que je serai devant ta cabine très bientôt. Chose promise, choses dû puisque quinze minutes plus tard, je donne trois petits coups à la porte, venant m’adosser, nonchalamment, contre le mur adjacent.
Tout ce qu’il nous faut dans le sac à dos, notamment quelques bouteilles d’eau, certaines choses à grignoter et nous voilà paré pour notre excursion. Il ne manque plus que toi. Ça fait un moment que nous n’avons pas passer une journée ensemble et je compte bien en profiter. Ce n’est plus comme lorsque nous résidions à la même adresse, mais je compte tout de même te faire comprendre que même sans cela, tu restes comme étant une personne de ma famille.
Dès lors, lorsque tu franchis la porte de ta cabine, avant même que tu aperçoives où je me trouve, je te claque un baiser sur la joue, avant d’encercler mon bras autour de tes épaules. « J’espère que t’es prête à suer, parce que j'te ferai pas de cadeau. » Clien d'oeil pour ponctuer ma phrase, poing fermé, jointures qui frottent sur le dessus de ta tête, je t’offre un petit rire franc avant de partir plus rapidement vers l’entrée du paquebot, comme un gamin surexcité, le jour de Noël.





@Jade Beauregard

souvenirs qui remontent progressivement à la surface, les mains qui s'affairent à préparer ton sac à dos pour la randonnée de la journée. doudous de ton enfance qui parsèment le lit. peluches offertes alors que t'étais encore qu'une gamine. cadeaux qui te faisaient penser à lui. instinctivement. repensant automatiquement à ces instants partagés avec sean. tendre sourire qui vient épouser la forme de tes lippes dès lors que t'en viens à penser à cette époque. te rémémorant ces éclats de rire dans la chambre, tandis que vous étiez tous les deux en train de vous disputer une partie de jeu vidéo. et comme à ton habitude, tu finissais toujours par perdre. la moue boudeuse, les bras croisés, t'étais inconsolable. jusqu'à ce qu'il vienne te prendre par la main pour venir t'enlacer dans ses bras. les doigts qui caressaient ta chevelure, te promettant que tu gagnerais la prochaine. schéma qui se répétait inlassablement. et tu ne t'en lassais pas. sachant pertinemment que tu finirais par perdre à nouveau. dans l'unique but de savourer ce rapprochement. coups à la porte qui te parviennent te faisant légèrement sursauter. il venait d'arriver. le bouton clipsé pour fermer ton sac, lanières qui viennent prendre place sur tes épaules avant de lui ouvrir la porte et de lui faire face. "hee..." mots interrompus par son geste bien trop rapide. venant de t'embrasser sur la joue, les corps qui se collent le temps d'un instant, son bras protecteur au-dessus de tes épaules. tout en venant ébouriffer tes cheveux au passage. massacrant une heure de brushing. t'allais te le faire. le regard mi amusé mi agacé qui croise le sien. n'ayant pas le temps de répliquer qu'il fonçait déjà vers la sortie du bateau. "eh mais attends moi farrow" tu lâches, fermant précipitamment la porte pour le rattraper. "t'en fais pas je compte pas me faire d'entorse pour te forcer à me porter tout le long du sentier" tu le préviens, sourire provocateur. les pas qui s'enchainent pour vous retrouver au début de la randonnée. des visages inconnus qui vous entouraient, te rapprochant instinctivement de ton premier amour d'enfance. "tu m'abandonnes pas hein ?" t'ordonnes presque, les bras croisés. sous-entendant de ne pas te laisser derrière avec des inconnus.


@Sean Farrow
(promis ce sera plus court après. )

Rien n'est trop beau pour toi, en ce jour. Tu as raison, ça fait longtemps que nous ne nous sommes pas retrouvé que tous les deux, comme lorsque nous étions encore sous le même toi. Je me rappelle que ma mère nous faisait presque des menaces pour que l'on rentre le soir, puisque nous étions toujours rendus dans la cabane dans les arbres derrières chez moi. C'était notre petit coin secret, l'endroit où nous nous retrouvions lorsqu'on était gamins. Là-bas, rien ne pouvait nous arriver, parce que nous étions tous les deux. C'est ce que je voudrais essayer de reproduire, aujourd'hui. Que tu te sentes en sécurité, parce que non rien ne peut t'arriver, je m'en suis fait une promesse. Alors, ça va de soi que je ne te laisserai pas derrière-moi, pour ne plus t'avoir à portée de vu. Oui, ça en devient presque une obsession chez moi de toujours vouloir protéger ceux qui me tiennent à coeur. T'es importante pour moi, tout comme mes soeurs, tu ne dois pas l'oublier. "T'es mieux de n'pas faire exprès. T'es trop lourde !" Je te tire la langue comme un gamin et attrape ta main pour ne pas que tu me perdes dans la foule, pressant légèrement le pas pour retrouver un chemin un peu moins bondé. Je déteste être comprimé entre plusieurs personnes. Ça brime ma liberté. " Je t'avertis, je n'ai rien prévu e tout le trajet, excepté le chemin à prendre. Donc, si tu veux faire quelque chose, tu me dis et on arrête. " Oui, parce qu'on va voir certainement voir en chemin. Chute, petite rivière, cascade, tout est là pour nous faire passer un bon moment en cas de chaleur. Toujours la main dans la tienne, je commence à nous faire diriger vers le moyen de transport que je nous ai dégotté pour nous rendre à l'entrée de la forêt nationale d'El Yunque.


(( pas de problème tu fais comme tu sens ))