naissance
les températures ont chuté brusquement, le blizzard les a enveloppé et maggie a su. chaque soir, les genoux a terre et les yeux au ciel, elle demandait un signe. une confirmation, à laquelle se raccrocher. boston s’est plongée dans le noir et maggie a su. il n’y avait aucun doute - son premier petit-fils arrivait. la radio tournait en boucle dans la ford taurus familiale, chaque édition spéciale en venant à la même conclusion: ce 31 mars serait connu comme le premier jour du blizzard du poisson d’avril 1997.

nom(s) & prénom(s)
neuf mois compliqués, baignés dans l'incertitude d’un jour rencontrer le fruit de leur union. six cents mètres les séparaient de l’hôpital lorsque le garçon pointa le bout de son nez. tout n’était que tempête; imprévu, violent. la mère de famille a vu son corps frêle, sa peau bleutée par le froid assaillant et a décidé qu’il se nommerait casper. un trésor, un miracle, vraiment. casper mansfield. les soignants sont partis avec lui avant même qu’ils ne puissent établir un quelconque contact. maggie se demandera toujours si cet échange manqué pourrait expliquer le fait que les parents n’aient jamais réussi à nouer un quelconque lien avec leur premier né.

nationalité(s)
le passeport américain qui a accumulé les miles ne sert plus que de sous-verre maintenant. à trop avoir la tête dans les nuages, il a failli oublier de garder les pieds sur terre.

origine(s)
il se sent américain; l’est probablement. sa grand-mère, maggie, lui parlait parfois d’oncles, de tantes ou d'arrières grands-parents aux quatre coins du monde mais il ne les a jamais rencontrés.

orientation sexuelle
peut-être que si chacune de ses pensées ne lui était pas dédiées, alors peut-être qu’il verrait toutes les possibilités qui s’offrent à lui. hétérosexuel, à priori.

statut amoureux
lorsque sa petite amie l’a confronté sur de potentiels sentiments qu’il aurait pour elle, casper a fait ce qu’il fait de mieux. il a perdu ses moyens, a paniqué. puis il a nié, encore et encore, jusqu’à la demander en fiancailles quelques semaines plus tard comme dernier recours. preuve bancale de son amour tordu.

statut social
casper a connu la misère avant de connaître l’aisance. élevé par des parents médiocres qui finirent par se détruire à la poudre blanche et aux aiguilles souillées, c’est dans la maison victorienne de sa grand-mère qu’il a passé la plus grande partie de sa vie. elle investissait son temps et son argent dans ce qui avait de l’importance à ses yeux; l’éducation (casper révisera nuit et jour pour obtenir ses diplômes), la musique (casper apprendra le piano et deviendra passionné), le sport (casper y passera des heures après que sa grand-mère lui annonce sa maladie).

emploi
après avoir complété son double cursus (english language and literature & public relations) à l’université d’harvard en 2021, il a été engagé en tant que PR manager à la penguin random house où il représente deux auteurs pour l'instant. rares étaient les personnes surprises de le voir signer un contrat chez eux; dès son admission à harvard, chacun de ses stages et emplois saisonniers y ont été effectués. ses liens familiaux - sa grand-mère étant maggie barnes, descendante de william barnes de barnes & noble - lui ont peut-être ouverts les portes de la prestigieuse maison d’édition mais casper compte bien faire ses preuves.

pendant un temps, casper cherchait la réussite pour ne pas ressembler à ses parents. la peur au ventre de finir sans un rond, le visage creusé et le cœur asphyxié, il l’a combattu à coups de travail acharné. il a tout pour le prouver; les diplômes, l’emploi. sans chemin tracé, sans but final, casper veut seulement s’apprivoiser. lui, qui avait si peur pour son avenir professionnel, a trouvé la voie qui lui plait et pour laquelle, par miracle, il est doué. retournement de situation, aspirations renouvelées. il ne sait pas où la vie va le mener, mais casper sait que cela sera vers le haut - il n’acceptera rien d’autre. ses origines soignées, nettoyées, par les mots de sa grand-mère ne sont que ça. un passé et lui, mon dieu, il est déjà dans le futur.

casper, aux allures de mauvais garçon. les sourcils froncés, le regard sombre et la mâchoire saillante. les traits sévères trompent l’inconnu.e - mais pas d’inquiétude, un sourire et l’homme se dévoile. casper, il sait pas se battre de toute façon. toujours un peu maladroit, autant dans ses gestes que dans ses paroles, il préfère laisser le ring aux durs à cuire. bien qu’il aime l’action et la communication, c’est bien au calme qu’il se sent le plus à l’aise. il ne demande rien de plus qu’une petite heure installé à son bureau, la tête plongée dans un livre. longtemps en difficulté scolaire, sa grand-mère a finalement réussi à lui faire aimer l’apprentissage et plus particulièrement la littérature. spécialité devenue passion ou passion devenue spécialité, le résultat en reste le même. un ton sérieux s’empare de lui lorsqu’il parle ce qu’il aime, de ce qu’il a étudié et étudie encore, comme s’il n’osait pas tourner quelque chose d’aussi précieux à la rigolade.

pourtant, il sait rire, casper. ce n’est pas le plus drôle de sa bande d’amis, mais il est de bonne compagnie. il faut dire qu’il a gagné en confiance depuis son entrée à l’université. toujours un peu bouc émissaire dans le passé, les années ont finalement jouées en sa faveur. il n’a plus peur du ridicule, ni d’être le centre de l’attention le temps d’un instant. plus à l’aise dans sa tête, dans son corps, ça, oui. plus à l’aise avec les filles ? pas vraiment. loin d’être un bourreau des cœurs, il n’a eu qu’une seule véritable petite-amie et c’est celle avec qui il est fiancé. pas un grand dragueur, de toute évidence, mais il garde un certain charme. un prince charmant, qu’elle ne cesse de dire, sa grand-mère. prince charmant, peut-être pas, mais un romantique désillusionné, pourquoi pas. il croit encore à la fin heureuse, aux maux pansés et aux rêves devenus réalité.

casper, il crit jamais son amour, il le montre comme il peut. toujours dans la réserve, il bout souvent de l’intérieur. les émotions bonnes comme mauvaises s’entremêlent avant de déborder. c’est vrai qu’il est plutôt jaloux, un brin possessif. un tempérament de feu, celui qui lui rappelle son père, qu’il garde bien caché. enfoui, même, par peur de le voir dominer son être. casper, il parle jamais de son passé, de ses parents. pourtant, rien n’illustre mieux ce qu’il est aujourd’hui que celui qu’il était. gamin apeuré dans un corps de grand gaillard. la peur de l’abandon qui rythme ses nuits, la peur de l’engagement qui déroute ses journées.  

anecdote une casper avait six ans lorsqu’il a compris que ses parents n’étaient pas comme les autres. il était à l’anniversaire d’un de ses amis et les enfants jouaient comme ils en avaient l’habitude. certains jouaient à la maîtresse, d’autres se voyaient pères de famille ou pompiers en pleine action. tant d’années plus tard et casper se souvient encore de l’expression de la mère de son ami, lorsqu’il a prit la seringue du kit de docteur et dit calmement à son fils qu’il allait lui donner de la joie. c’est comme ça que ses parents appelaient la drogue à la maison. la joie liquide, la joie en poudre. la mère de son ami lui attrapa les mains alors qu’il faisait semblant de lui injecter la substance imaginaire entre les doigts de pieds. anecdote deux quand son père a été retrouvé mort et peu de temps après, sa mère, casper n’a pas pleuré. il a tenu ses sœurs dans ses bras, le cœur brisé pour elles. à peine neuf ans et déjà la déception ancrée au visage. le cœur réchauffé par sa grand-mère. vivre avec elle, fut comme une renaissance. la misère vite oubliée dans l’aisance de sa nouvelle vie. pour la première fois, il voyait le luxe auquel sa mère avait renoncé pour continuer à consommer ce qui la détruisait à feu doux. anecdote trois la musique, comme exutoire. ses premiers cours de piano furent une torture. les doigts qui tremblent, les notes qui se mélangent. et un jour, il a compris. il n’a jamais arrêté depuis.  anecdote quatre un grand frère protecteur, toujours l’oreille qui traîne, l'œil qui surveille. parfois plus paternel que fraternel, il s’est juré de prendre soin de ses petites sœurs. l’entente n’est pas toujours au beau fixe; casper, le favoris de leur grand-mère et puis elles, celles qui ont reçu le peu d’amour que leurs parents avaient à donner. anecdote cinq son premier amour vécu avec une autre femme que celle qu’il aimait. têtu, réaliste mais à l’espoir sans fin, casper a toujours eu l’espoir que leur amitié évolue. ce n’est jamais arrivé et n’arrivera probablement jamais, alors il a essayé de passer à autre chose. il s’est voué à une autre femme, mais ne s’est jamais réellement abandonné à elle.  anecdote six être le petit-fils de maggie barnes, descendante william barnes fondateur de barnes & noble, a de nombreux avantages. connue dans le milieu de la distribution, de l’édition et du livre plus généralement, maggie et son réseau lui a ouvert de nombreuses portes qu’ils n’auraient pas même atteint depuis l’appartement miteux de ses parents.

evelyn barnes (mère) rencontre george mansfield (père)
george (père) initie evelyn (mère) aux drogues douces, puis aux drogues dures.
maggie barnes (grand-mère) coupe les vivre à sa fille, evelyn, lorsqu'elle refuse d'entrer en cure de désintoxication.
naissance de casper; les soigants ne pensaient pas que la grossesse arriverait à terme.
naissance des jumelles.
décès du père par overdose accidentelle.
décès de la mère par overdose volontaire (suicide).
maggie (grand-mère) devient responsable légal des enfants mansfield.
casper entre à harvard où il suit un double cursus (english language and literature & public relations).
casper rencontre sa petite amie (PNG) lors d'un stage de longue durée à la penguin random house. elle a terminé d'écrire son premier roman et casper gère aux côtés de son supérieur la partie promotion de sa sortie.
casper déménage en plein centre ville et laisse son appartement à ses soeurs. elles sont plus proches d'harvard et lui gagne en intimité.
maggie (grand-mère) lui annonce qu'elle est malade.
sa petite amie confronte une énième fois casper, certaine qu'il a des sentiments pour l'une de ses amies. il nie.
casper est diplômé d'harvard.
casper demande sa petite amie en fiançailles, dans l'espoir de lui prouver qu'il n'aime qu'elle. elle accepte, mais n'est pas plus convaincue que lui par son acte.
il signe un contrat en tant que PR manager chez penguin random house. il représente deux auteur.e.s.

la résistance d’une touche de piano. la cannelle. dormir nu mais avec des chaussettes. le bruit que font les boutons de ses jeans en cognant l’intérieur de la machine à laver pendant le cycle. le papier vierge. les nez un peu trop gros, un peu trop crochus. sortir avant le lever du soleil. les hoodies. les rythmes, encore et toujours, peu importe lesquels. les livres plus vieux que lui. voyager dans les pays dont il ne connaît pas la langue. le chauffage au sol. la rhétorique. les corps chauds. l’alcool fort. les compliments. la poésie. caresser les chiens. écrire sur les tableaux blancs.. les plaids. payer l’addition. partager ses connaissances. les responsabilités. les plantes et s’en occuper, sans succès. l’organisation. la psychologie. les nouveaux vêtements de sport. un frigo plein.


noël. le parquet qui grince. les insomnies. les contacts physiques non sollicités. le lait. le passé. les critiques d’art et de cinéma. avoir les cheveux pas assez long ou pas assez court. parler de ses sentiments. une mauvaise connexion internet. les toilettes à l’extérieur de la salle de bain. voir la vérité en face. les ongles longs. fox news. l’engagement. la gueule de bois. cuisiner. les magasins qui ne prennent pas la carte bancaire. admettre ses erreurs. se voir en photo ou vidéo. les moqueries gratuites. les lits trop durs. les gens qui crient. le mauvais café. les échecs. les dentitions parfaites.

pseudo wisteria
âge 25 ans
nationalité fr
forum connu par... bazzart rip
ILH, j'en pense quoi ? je sais que c'est certainement le point le plus random mais le menu d’accessibilité? une pépite. aussi l’option light/dark, c’est le feu.
autres comptes ? aucun.
avatar utilisé charlie knepper.
crédits images aeroplanestock (avatar)
nombre de mots par rp j’ai pas réellement rp depuis un bout de temps mais ça doit tourner autour des 300-800 mots.
type personnage inventé mais aussi pl de @Polly Powell-Jobs

code métier
city center + PR manager dans la maison d'édition penguin random house :

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@"Casper Mansfield" » <i>(PR manager dans la maison d'édition penguin random house)</i>

summer camp ?
participe au summer camp : [] oui [x] non
veut être dans une équipe : [] oui [x] non

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<span class="pris">CHARLIE KNEPPER</span> <span class="inv/scena/pl"></span> @"Casper Mansfield"